Nos archives web

Le parti Hiaraka Isika du Général Camille Vital et le Avana de Jean Louis Robinson, sont fidèles et loyaux à l’actuel Chef de l’Etat, le candidat que les deux partis ont participé à porter au pouvoir lors de la présidentielle de 2018. Les deux partis membres de la coalition Armada, formée de partis soutenant l’actuel président, ont profité d’un reboisement effectué par les membres des deux formations politiques à Ambatomirahavavy dans l’est de la Capitale samedi dernier, pour s’exprimer publiquement. « Nos deux formations politiques soutiennent le pouvoir en place.

Vers 19h30 le 2 avril dernier, un assaut meurtrier de bandits était suivi d’acte d’enlèvements à Antanifotsy ,  Commune rurale d’Analasoa, dans le District de Moramanga. 10 bandits équipés de deux armes à feu artisanales ont pénétré de force dans le domicile du nommé Célestin Roger R., (63 ans). Ils l’ont brutalisé sans ménagement avant de dérober son fusil de chasse Baikal avec une boîte de 100 cartouches de munitions calibre 12.

LA UNE DU 04 AVRIL 2022

Publié le dimanche, 03 avril 2022

La une du 02 avril 2022

Publié le vendredi, 01 avril 2022


"Le parti Freedom (...) exprime son désir de voir l'actuel Président de la République être de nouveau candidat à l'élection présidentielle, pour un second mandat, et l'invite dès à présent à considérer cette demande". L'annonce a été faite par Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo, présidente du parti Freedom. Et ce, au cours du discours marquant la rentrée politique de ce parti à l'hôtel Carlton d'Anosy. Une annonce accueillie par une salve d'applaudissements par l'assistance composée par un parterre d'invités de marque. Selon le numéro un du parti aux couleurs rouge et blanche, la demande vient "en écho aux desiderata exprimés par les membres du parti depuis sa base". Une candidature de l'actuel Chef de l'Etat permettra également "la continuité des travaux et des efforts déjà entrepris ". Le sentiment que "le Président est animé d'un patriotisme profond pour le pays et d'une réelle conviction à développer Madagascar", sont également des raisons évoquées hier par l'ancienne journaliste et chroniqueuse politique, afin d’appuyer la demande de son parti pour une nouvelle candidature du Président Rajoelina à l'élection présidentielle de 2023. Une demande qui découle d'une assemblée générale du parti Freedom tenue au cours de sa rentrée politique à laquelle ont participé les membres du bureau national dirigé par sa présidente, Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo, le collège des élus ainsi que les coordonnateurs régionaux du parti. Une réunion au cours de laquelle il a été discuté et décidé de la position du parti devant les affaires nationales, ainsi que de la direction du parti en prévision des élections présidentielles à venir.
Le Freedom réaffirme ainsi son appartenance complète à la coalition des partis soutenant le Président Rajoelina. Il estime en effet que les trois ans et quelques durant lesquels l'actuel locataire d'Iavoloha a été en poste, ont été probants pour démontrer sa volonté de mettre en œuvre ses 13 « Velirano » envers la population malgache. Même s'il existe des imperfections, le Freedom se dit ainsi convaincu qu'il faut soutenir le Président dans sa volonté de rattraper le retard de développement de Madagascar. Le parti estime que des efforts ont été accomplis pour remplir les conditions qu’il a émises à son soutien à la candidature du candidat Rajoelina en 2018. Des efforts restent à faire toutefois notamment pour lutter contre l'inflation, dans la réhabilitation des routes nationales, pour combattre l'insécurité, selon le Freedom. Et de féliciter les décisions déjà prises par l'Etat dans ces domaines. Certains collaborateurs et responsables étatiques qui n'arrivent pas à suivre la vitesse du Président de la République ont été mis à l’index par la présidente de ce parti qui estime nécessaire la prise de décisions sur ces personnes. Les pressions et intimidations perpétrées par des élus et hauts fonctionnaires à l'encontre des membres dans certaines régions du pays, pour des raisons bassement politiques, ont aussi été épinglées par Lalatiana Rakotondrazafy. Des poursuites venant de personnes censées être d’une même famille politique qu’elle appelle à faire cesser.
Recueillis par Lalaina A.



Et les gouverneurs !

Publié le vendredi, 01 avril 2022

A quand l’évaluation des gouverneurs ? Le Chef de l’Etat, en tandem avec le Premier ministre, vient d’achever l’évaluation des membres du Gouvernement ayant logiquement abouti à un remaniement. Les yeux des observateurs à même de simples citoyens vus à travers les médias se tournent désormais et logiquement vers les chefs de l’exécutif des Régions en l’occurrence les gouverneurs.
Nommés dans la vague de l’ardeur de la mise en place du régime Orange en 2019 et 2020, suite aux élections de 2018, les gouverneurs suscitèrent tant d’espoir. Malheureusement, par la force des choses, lequel espoir s’estompe et donne place au doute. Et, au fil des mois, beaucoup d’entre eux s’éclipsent et parfois même brillent par leur absence sur l’écran du radar et deviennent des illustres inconnus du public.
A titre de rappel, le Président de la République Rajoelina, dans la foulée de son discours inaugural au cours de la cérémonie solennelle d’investiture en janvier 2019 à Mahamasina, annonça publiquement que pour booster le développement des Régions, il va incessamment nommer des gouverneurs en lieu et place des chefs de Régions. Ils seront, en toute logique, des hommes et des femmes dynamiques et compétents. Et on va allouer à leur endroit, selon toujours le Président, des crédits spéciaux allant jusqu’à 5 milliards par Région afin qu’ils (les gouverneurs) puissent activer les choses sur terrain. Hormis quelques gouverneurs, inutile de les citer nominativement pour ne pas attiser voire froisser inutilement les susceptibilités, le gros de la troupe se terre ou… somnole quelque part.
A un an de l’échéance électorale en vue du second mandat présidentiel, certains esprits s’inquiètent de la léthargie de la grande majorité des principaux acteurs du développement au niveau des Régions.
Quelques pistes émergent du lot pour nous éclairer davantage. Conflit de compétence sur place.Certains gouverneurs ne parviennent pas à contourner tout au moins à dépasser, comme il se doit, la guéguerre avec les représentants de l’Etat locaux (préfets de Régions, chefs de Districts, etc.) d’une part, et les élus (parlementaires et communaux) de l’autre. Le cas a déjà été réglé, en partie, lors de leur rencontre avec le Chef de l’Etat. Mais apparemment, la situation n’évolue pas. L’ambiance ne se décrispe pas, ce qui bloque le fonctionnement normal des affaires de la Région. Le cas de Mahajanga nous interpelle spécialement. Le torchon brule entre le gouverneur et son entourage avec la députée (vice-présidente de l’AN) et son entourage. L’absence de synergie avec les autorités et les élus locaux handicapent le boom tant attendu. Ensuite, l’incapacité de quelques gouverneurs à gérer les problématiques causées par la crise sanitaire et les perturbations cycloniques récurrentes. Ils n’arrivent pas à maitriser la situation. Et enfin, l’incompétence technique. Certains gouverneurs brillent par leur incompétence pour justement à mener une gestion efficace des actions du gouvernorat. La machine grince et la Région en pâtit. On s’arrête là !
Bon nombre de ces gouverneurs sont des proches compagnons de lutte du Chef de l’Etat Rajoelina depuis les moments chauds de 2009. Toujours est-il qu’il faudrait évaluer ces premiers responsables des Régions de manière à pouvoir prendre les dispositions qui conviennent. Le Président Rajoelina l’a bien souligné que les liens d’amitié ou parentaux n’entrent pas en considération dans la bonne gestion des affaires nationales.
Ndrianaivo



Alain Mérieux, président de la Fondation portant son nom, et son épouse sont actuellement dans nos murs. Une occasion de constater de visu l’avancée du projet de lutte contre la malnutrition dans le Sud, à travers l’usine NUTRISUD. Une descente à Fort-Dauphin s’est tenue hier avec le Président de la République Andry Rajoelina et la Première dame, en compagnie des hôtes ainsi que d’autres autorités et partenaires.

Le projet se concrétise. Après son opérationnalisation au mois d’octobre 2021, l’usine NUTRISUD commence à sauver des vies contre la malnutrition infantile, notamment dans les Régions d’Androy, Anôsy et Atsimo-Andrefana. Et cela à travers sa production qu’est le complément nutritionnel baptisé « Kapik’nakà », signifiant « mon arachide », spécialement conçu selon les besoins du pays. Il s’agit d’une solution à la malnutrition, d’après Mialy Rajoelina, également présidente de l’association Fitia. Ladite association fait partie des collaborateurs dans la réalisation du projet, avec la Fondation Mérieux et le groupe NUTRISET. « Les dosettes nutritionnelles ont commencé à être distribuées aux écoliers dans les 20 cantines que l’association FITIA soutient quotidiennement depuis le mois de janvier de l’année passée, soit 9 697 enfants bénéficiaires. Une stratégie de distribution a été élaborée par NUTRISET afin de pouvoir toucher le maximum d’écoliers. A partir du mois prochain, 120 000 enfants âgés de 5 à 13 ans bénéficieront annuellement de "Kapik’nakà", et ce, gracieusement », a déclaré hier la Première dame, durant la visite de l’usine. Les compléments nutritionnels sont servis aux enfants au petit-déjeuner. Tandis qu’au déjeuner, ils reçoivent le repas quotidien préparé par l’association Fitia. Ces interventions ont permis de diminuer considérablement le taux d’absentéisme scolaire, tout en donnant de l’emploi à la population locale.

Diverses perspectives
La mise en place, la construction et l’opérationnalisation de l’usine NUTRISUD a été la première phase du projet, effectuée avec succès. Actuellement, la 2ème phase se prépare avec de nouveaux partenaires, dont la Direction de coopération internationale de Monaco, ainsi que diverses perspectives. L’utilisation de matières premières dans le développement d’une nouvelle formulation du complément alimentaire en fait partie. A cela s’ajoute l’augmentation de la capacité de production de l’usine, en réduisant la matière plastique pour les dosettes. Un système de doseuses de 3 kg recyclables, développées et fournies par NUTRISET pour remplacer progressivement les dosettes, est ainsi prévu. D’un autre côté, la réhabilitation et l’équipement du laboratoire au sein du Centre hospitalier de Fort-Dauphin permettra d’y effectuer directement les analyses microbiologiques et nutritionnelles quotidiennes des matières premières et des produits finis « Kapik’nakà », sans passer à l’Institut Pasteur situé à Antananarivo. En partenariat avec le ministère de l’Agriculture et de l’Elevage ainsi que l’Agence de coopération internationale allemande pour le développement (GIZ), les filières agricoles seront développées pour intégrer les matières premières sélectionnées. Cela permettra de créer de nouvelles sources de revenu pour des coopératives agricoles, en priorisant les femmes.
 « Deux ans après la visite du Président de la République Andry Rajoelina à Lyon, l’usine NUTRISUD a été inaugurée. En deux ans, nous avons atteint la capacité de franchir tous les obstacles malgré la pandémie de Covid-19 (…) », s’est réjoui Alain Mérieux. Il a également insisté sur la nécessité de multiplier par 4 ou par 5 la production de l’usine NUTRISUD afin d’atteindre les objectifs. « Grâce à ce projet, nous allons voir des enfants qui arrivent à l’école le ventre plein, qui vont étudier, assurer leur avenir et celui de leur pays », s’est exprimée Adeline Lescanne, directeur général de NUTRISET. Pour sa part, la ministre des Relations extérieures et de la Coopération auprès de la Principauté de Monaco, en la personne d’Isabelle Berro Amadei, a confirmé son engagement dans ce projet, en précisant que la nutrition et la sécurité alimentaire font partie de ses priorités.
Recueillis par Patricia Ramavonirina

La « Vérité » de la semaine

Publié le vendredi, 01 avril 2022

Semaine de l’industrie
La semaine démarre avec un évènement particulier « la Semaine de l’Industrie ». Une opportunité pour le pays de raviver les « PPP », partenariat public-privé. En effet, une grande première à savoir les autorités publiques par la voix du MICC et le secteur privé accordent leur violon afin de pouvoir identifier les solutions et trouver ensemble les mesures à appliquer de sorte qu’on puisse enlever les freins à l’essor du secteur industriel.
29 mars 1947.
Le pays commémore dans la dignité et le recueillement profond les évènements douloureux du 29 mars 1947. Un devoir de mémoire que chaque citoyen de la génération présente honore dans sa juste valeur.
« Tsenaben’ny Fizahantany ».
La 5ème édition du « Tsenaben’ny Fizahantany » a ouvert ses portes ce vendredi 31 mars et ce jusqu’à ce jour 2 avril à la Gare de Soarano. Une occasion en or pour les deux parties, l’Etat et les professionnels du tourisme d’exposer leur manière de voir « comment relancer réellement le Tourisme après ces deux années de crise sanitaire ? » Une bonne nouvelle, les responsables étatiques ont finalement décidé au processus de l’ouverture des frontières suivie des mesures accordant aux Compagnies desservant la Grande île d’opérer.
Plafonnement des prix !
Enfin, les dirigeants étatiques se sont résolus à franchir le Rubicon. Devant l’ampleur vertigineuse de l’inflation, une course effrénée voire folle de l’escalade des prix qui au final éreinte les consommateurs, le Conseil des ministres a donné le feu vert aux responsables du MICC d’étudier en synergie avec les opérateurs privés le système de plafonnement des prix et cela pour une durée de trois mois (renouvelable !)


Non ce n’est pas un poisson d’avril ! Mamy Ravatomanga, PDG du groupe SODIAT est sorti du silence. Cet opérateur économique renommé mais discret, a choisi la date d’hier, 1er avril, pour s’exprimer au cours d’une interview diffusée sur trois chaînes privées de la Capitale dans la soirée. Une sortie médiatique inédite durant laquelle l’homme d’affaires a abordé tous les sujets épineux dans lesquels son nom a été cité, à tort ou à raison. Des accusations de monopole dans la filière litchi ou encore d’une mainmise sur la filière crabe en passant par les imputations de trafic de bois de rose ainsi que ses relations étroites avec le Président de la République, le numéro un du groupe SODIAT répond à toutes les questions des journalistes sans langue de bois. Fidèle à son statut de grand entrepreneur, il ne manque pas de donner quelques pistes qui peuvent être utiles au développement du milieu de l’entreprenariat à Madagascar.  Eclairages.
D’emblée, Mamy Ravatomanga a tenu à apporter des précisions concernant plusieurs affaires qui font polémique dans le monde politique. Son nom a été notamment cité dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte par le Parquet National Financier (PNF) de Paris pour soupçon de corruption et de fraude, sur fond de trafic de bois de rose. D’après ses explications, l’enquête a été ouverte suite au témoignage d’une personnalité du pouvoir à l’époque, ayant témoigné contre sa personne. « Mes biens ont été saisis, notamment trois constructions en France que j’avais achetées, sous prétexte que c’étaient les fruits de trafic de bois de rose. On m’a accusé de trafic, durant la Transition, alors que j’avais acheté ces maisons en France en 2008, bien avant la Transition. Mais en 2019, après perquisitions et enquêtes, le PNF a sorti un jugement, ordonnant la levée de saisie de tous mes biens. D’ailleurs, l’auteur dudit témoignage a déclaré en 2020 avoir fait un faux témoignage, en s’excusant par le biais de plusieurs lettres », explique – t – il.
Répondant aux sollicitations sur le cas de l’ex – ministre, Rolly Mercia pour un retrait de plainte dans un souci d’apaisement, Mamy Ravatomanga de déclarer que « Rolly m’a écrit plusieurs fois et personnellement, je n’ai aucun problème avec lui. Seulement, il n’y a plus de plainte à retirer puisque sa condamnation a déjà été prononcée ». Quant au cas de Mbola Rajaonah, l’homme d’affaires affirme ne rien à voir avec l’affaire tout en soulignant que cet opérateur économique a été épinglé par la justice pour infraction douanière.
CNaPs, « Panama Papers » et JIRAMA
Cité dans le fameux scandale lié au « Panama Papers », Mamy Ravatomanga d’expliquer qu’ « il y a des lois qui régissent les sociétés offshores. Certains pays offrent des avantages fiscaux pour attirer des investisseurs étrangers. Toutes les sociétés offshores ne sont pas forcément illégales ». Également pointé du doigt dans le scandale qui a récemment éclaté au sein de la CNaPS et les liens avec l’AFF (« Andry sy Fototra ho an’ny Fampandrosoana ») dirigé par son épouse, cet opérateur économique d’expliquer que l’association de sa femme est totalement transparente. Par ailleurs, la CNaPS fait partie des nombreuses entreprises qui ont répondu favorablement à la demande d’aide de l’AFF. Toujours dans cette logique de transparence, Mamy Ravatomanga de déclarer que « Je suis un entrepreneur Malagasy, je resterai toujours à Madagascar et s’il le faut, je répondrai présent aux enquêtes me concernant, comme je l’ai toujours fait ».
Face à différents bruits de couloir qui lui imputent une ambition d’acheter la JIRAMA, Mamy Ravatomanga de répondre que « On salit mon nom pour différentes raisons, mais la société MMP-BTP que je dirige n’a fait que remplir sa part de contrat à savoir la maintenance des groupes électrogènes utilisées par la JIRAMA, suite à la sollicitation de l’entreprise privée titulaire du marché ». Il écarte toute volonté d’acheter la société d’Etat à un montant symbolique qui, selon lui, n’est pas dans ses projets.
Relations intactes avec le Président de la République
Enfin, concernant ses relations de proximité avec le Président Andry Rajoelina ainsi que des rumeurs de discorde entre les deux hommes, Mamy Ravatomanga d’assurer que « Je suis en bons termes avec le Président de la République et il n’y a pas de raison que cela change ». Concernant les rumeurs de sa prétendue influence dans les nominations aux hauts emplois de l’Etat, Mamy Ravatomanga a été ferme dans sa réponse : « Je n’ai jamais nommé quiconque, je n’en ai pas le pouvoir ».  A la question de soutenir Andry Rajoelina pour un second mandat, l’homme d’affaires répond par l’affirmatif et ajoute que « même s’il décidait de ne plus se présenter, je lui dirai qu’il devrait continuer la route qu’il a commencé à tracer pour achever ses projets pour Madagascar ».

« Des gens utilisent mon nom à tort »
« Il n’y a pas de monopole dans la filière litchi à Madagascar, puisqu’il y a plusieurs dizaines d’entreprises qui exportent du litchi au sein du Groupement des Exportateurs de Litchis (GEL) à Madagascar ». Ce fut en ces termes que Mamy Ravatomanga a répondu à la question des journalistes concernant un supposé monopole et abus d’influence qu’il exercerait sur la filière. Il ne manque pas de souligner que l’activité d’exportation de litchi fait partie des activités du Groupe SODIAT depuis plus de 10 ans. Selon ses explications, les agréments délivrés par le GEL sont signés par deux personnes dont le président du Groupement ainsi qu’un membre du Conseil d’administration (C.A), élus tous les deux ans par leurs pairs. Tous les deux ans, Mamy Ravatomanga a été élu par le C.A du GEL comme second signataire, et ce depuis le régime Rajaonarimampianina. Quant à une éventuelle mainmise sur la filière crabe, Mamy Ravatomanga est catégorique dans sa réponse : « Je ne suis pas dans cette filière et je ne compte pas m’y investir. Mais il n’est pas impossible que les gens usent et abusent de mon nom pour commettre leurs méfaits. »
En tant qu’opérateur économique, Mamy Ravatomanga a été interrogé sur la stratégie qu’il compte adopter pour faire face à la crise économique mondiale. « Le secteur privé est le moteur de l’économie d’un pays, il faut encourager les entrepreneurs à investir », a – t – il martelé. Il estime que la création d’entreprise malagasy et la création d’emplois permettront de sortir les familles malagasy de la pauvreté. Il cite en exemple le cas du groupe SODIAT qui, en 32 ans d’existence, compte 4000 employés. « Mon projet est de faire en sorte que ce chiffre ne cesse d’augmenter dans le futur », a – t – il déclaré. Dans ses propos, l’homme d’affaires semble très à cheval concernant la solidarité entre les entrepreneurs malagasy. « Nous, entrepreneurs malagasy, devons apprendre à nous soutenir, au lieu de nous détruire mutuellement. Il faut créer des plateformes d’échange pour que les entrepreneurs malagasy puissent partager leurs expériences avec les jeunes qui veulent se lancer dans le monde de l’entrepreneuriat ». Il reconnait que créer et pérenniser une entreprise n’est pas chose facile. D’après lui, l’esprit de challenge est la meilleure arme pour faire face au monde de la concurrence. « Au lieu de persécuter les entrepreneurs étrangers, ayons comme ambition de les égaler, osons faire mieux et être compétitifs sur le marché ».
Propos recueillis par Sandra R.



En cette matinée, un temps hivernal est encore présent sur l'île. Puis, des éclaircies vont prendre place dans des nombreuses Régions. Les pluies faibles persisteront sur Antalaha, les côtes d'Analanjirofo et aux alentours de Besalampy. Ailleurs, le temps sera globalement sec, mais avec la présence de brouillards et/ou brumes matinaux sur les hautes terres.
Cet après-midi, les averses localement orageuses se manifesteront sur Diana, Sofia et Melaky. Un temps nuageux avec des pluies faibles seront prévus sur SAVA, Analanjirofo, Alaotra et Atsinanana. Une alternance du soleil et des nuages dominera sur le reste du pays.
Demain et après-demain, le phénomène de brouillards matinaux réapparaîtra sur les hautes terres, suivi d’un temps ensoleillé dans l'après-midi. Et lundi, tout au long des côtes Sud et Est, les activités en mer demeureront perturbées par de fortes vagues, selon les prévisions météorologiques. Des vagues de l'ordre de 3 mètres de haut avec des vents de 30 à 50 km/h et des rafales sont ainsi attendus, ce qui pourrait occasionner des dangers pour les petites embarcations, selon Météo Madagascar. Les usagers en mer sont donc invités à rester prudents.
Recueillis par K.R.

Fil infos

  • Coopération Madagascar-Maroc - Une seconde visite du Roi Mohamed VI se précise
  • ACTU-BREVES
  • Lutte contre la famine et les fléaux climatiques - Le Président Rajoelina plaide pour une hausse des financements
  • Actu-brèves
  • Energie renouvelable - Le premier parc éolien de Madagascar opérationnel début 2025
  • ACTU-BREVES
  • Infrastructures dans l’Anosy - 400 millions de dollars pour la réhabilitation de la RN10
  • ACTU-BREVES
  • Président Andry Rajoelina - Début d’une série d’inaugurations dans l’Anôsy
  • Actu-brèves

La Une

Recherche par date

« May 2024 »
Mon Tue Wed Thu Fri Sat Sun
    1 2 3 4 5
6 7 8 9 10 11 12
13 14 15 16 17 18 19
20 21 22 23 24 25 26
27 28 29 30 31    
Pub droite 1

Editorial

  • Foire de tous les espoirs
    La FEPA ferme ses portes. Le rideau est tombé sur la 16ème édition de la Foire de l’élevage et de la production animale. Un évènement de taille qui a suscité beaucoup d’intérêts et par conséquent a attiré une grande affluence surtout chez les jeunes en herbe en quête d’activités porteuses pour un lendemain enchanté. Sous l’égide du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage (MinAE), la FEPA s’était tenue du 25 au 28 mars à Nanisana, dans la mythique enceinte dédiée à ce genre d’évènement. Selon les termes des organisateurs, la FEPA ambitionne d’éveiller les intérêts chez les jeunes sur l’importance des activités lucratives générées par l’élevage et la production animale en vue de la relance de l’économie du pays. A en croire l’affluence des visiteurs durant ces quatre jours d’affilée qui, en fait, ont envahi les stands et leur curiosité et leurs intérêts à suivre les exposés des exposants, la…

A bout portant

AutoDiff