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Insubmersible !

Publié le mardi, 08 juin 2021

Titanic, le plus grand paquebot et le plus assuré de son temps, coula dans la nuit du 14 au 15 avril 1912 dans l’océan Atlantique, au large de Terre Neuve. Environ 1 520 personnes périrent sur les 2 223 passagers à son bord, y compris l’équipage. Conçu et réalisé pour surmonter tous les aléas sur mer, Titanic l’insubmersible fut la fierté de la navigation maritime commerciale britannique. En avance de son temps, technologiquement et électroniquement parlant, le paquebot symbolisa la percée du Royaume-Uni en termes de développement de la science. Mais, le joyau vira à la catastrophe sans précédent. Déception totale ! La honte d’une Nation !
A Madagasikara, certains acteurs de la politique alliés à l’Opposition se croient au-dessus du lot, inatteignable. Enfin bref, au-dessus de la loi, insubmersible ! Attention, le scandale du naufrage de Titanic doit leur servir de leçon.
Des députés arborant l’étendard du TIM, jouissant l’immunité parlementaire, se conduisent comme des hors-la-loi et à travers une émission quotidienne crépitent des rafales contre le régime Orange. Ils balancent des propos gratuits ou des accusations sans fondement. D’autres parlementaires et des activistes à la solde du « mentor » et agissant pour le compte d’une Opposition à la dérive, foncent dans le tas. Se prenant pour des citoyens de l’autre planète, des martiens ou des jupitériens débarquent sur terre foulant outrageusement aux pieds la loi des… hommes.
A plus d’une fois, des activistes politiques, élus ou anciens de ceci ou de cela, refusent de se soumettre au contrôle de routine des Forces de l’ordre sur route. Ils se permettent de défoncer les barrages érigés pour la circonstance. Ils oublient ou ignorent par arrogance que les Forces de la défense et de la sécurité (FDS), dans l’exercice de leur fonction, représentent pleinement le symbole de la souveraineté nationale. Ils appliquent et font respecter la loi du pays. Et donc, tout geste et comportement méprisant les éléments des FDS, en faction, qui font normalement leur travail, porte atteinte à la loi de la République et une insulte à la dignité de l’Etat.
L’exemple que montre Ravalomanana Marc, en tant que simple citoyen et ancien Chef de l’Etat, fait honte. Comme toujours, le monsieur mésestime le respect des autres et celui de la dignité humaine et se conduit tel un super homme qui considère les concitoyens comme des moins que rien. Ce caractère ignoble lui colle à la peau. Il ne changera plus, plus jamais. Les descentes sur terrain aux marchés de la Capitale ainsi que les visites dans les Communes environnantes à Analamanga ne sont autres que de vaines et stériles gesticulations qui n’enchantent guère que les badauds et les désœuvrés. Que Ravalo et ses acolytes ne se surestiment point. Ils ne sont pas insubmersibles.
Faudrait-on le noter aussi qu’à l’intérieur du régime, il existe de faux jetons, des brebis galeuses que le Président Rajoelina doit nécessairement identifier et les écarter afin de rebâtir une nouvelle équipe pour repartir sur une base nouvelle.
Ndrianaivo



3 milliards d’ariary pour financer la réfection et construction d’infrastructures routières dans la Commune urbaine d’Antananarivo. A l’issue de la session extraordinaire du conseil municipal, du lundi au mercredi dernier, le Fonds routier a investi dans l’entretien des routes de la Capitale. Ce projet concerne 5 axes, selon le président de la commission de gestion du budget au sein du conseil municipal, Rakotomanana Franck. Il s’agit de l’axe 1 : Ambohipo menant vers Ambolokandrina et Ankatso, axe 2 : Anosibe jusqu’à Ilanivato, axe 3 : Ankasina 67ha menant vers la route Bagdad jusqu’à Ambodin’Isotry, axe 4 : Mausolée jusqu’à Farafaty et enfin l’axe 5 : la rue Radama I menant vers FIARO Ampefiloha. Ces tronçons de route sont prioritaires à cause de leur dégradation avancée et sont traversés par des milliers de véhicules par jour puisque les quartiers populaires d’Antananarivo s’y trouvent. La réfection des routes commenceront dès que les procédures seront closes.
Concernant le Fonds de développement local (FDL), qui est une contribution de l’Etat au développement du comité territorial décentralisé, 13 milliards d’ariary seront versés à la caisse de la CUA pour cette année en cours. 10 milliards d’ariary seront utilisés pour le réaménagement du marché d’Ambondrona et de Petite vitesse et la construction d’une passerelle pour les commerçants à Ambondrona. Les 3 milliards d’ariary restants seront investis dans la construction du nouveau bureau pour le 5e Arrondissement de la Capitale à Analamahitsy  ainsi que le centre culturel pour la CUA à côté du jardin d’Andohalo.
Outre ces projets qui sont présentés par le premier magistrat de la ville, Naina Andriantsitohaina, le Projet d’aménagement et de développement des abords de la future rocade Nord- est d’Antananarivo (PADARANE) et le réajustement du Plan d’urbanisme directeur de l’agglomération d’Antananarivo (PUDI) ont été adoptés et votés par le conseil.
En contrepartie, le conseil municipal revendique la gestion de ces projets et du budget octroyé à la population, dans la transparence.

Anatra R.

La une du 07 juin 2021

Publié le mardi, 08 juin 2021


Un défi de taille. Le ministre de l’Economie et des Finances, Richard Randriamandrato a indiqué lors de sa rencontre en visioconférence avec les députés que la Direction générale des impôts (DGI) augmentera l’effectif des contribuables jusqu’en 2023 pour atteindre un taux de pression fiscale de 15 %. Sur 25 millions d’habitants, on compte seulement 455 206 contribuables actifs. L’objectif consiste à en atteindre 2 millions en trois ans. Cette année, près de 800 000 opérateurs informels seront ciblés afin d’atteindre 1 250 000 contribuables. Tous les programmes déjà initiés se poursuivront dans la mise en œuvre de ce projet. « Nous prenons progressivement en main le secteur informel. Une campagne de sensibilisation fiscale appelée " Anjara hetrako " a été menée l’année dernière à Analamanga et Atsimo- Andrefana. Elle nous a permis de faire rentrer 100 773 opérateurs dans le secteur formel durant le mois de novembre et décembre. Par ailleurs, tous les efforts menés dans le cadre de la digitalisation vont continuer. En 2020, les recettes perçues via la plateforme « e-hetra payement » s’élève à 959 milliards d’ariary et de 380 millions d’ariary avec le système "Mobile money" », rapport Richard Randriamandrato durant son intervention.
Des blocages ont été néanmoins abordés par les députés durant cet échange. « Je ne suis pas contre la digitalisation mais nous rencontrons des problèmes d’électricité dans notre Région, ce qui rend la procédure difficile malgré les bonnes volontés du gouvernement », avance l’un des élus.
Dans le cadre de la relance économique, le ministre a réitéré qu’aucun nouvel impôt n’a été instauré cette année vu la crise sanitaire. « Nous n’avons pas adopté de nouvel impôt et de taxe cette année. Plusieurs secteurs étaient en difficulté au regard des redevances collectées, pour ne citer que dans le secteur de la pêche et de la mine », martèle-t-il.
Malgré cela, les impacts de la pandémie continuent de peser sur l’économie nationale. Lors de la dernière revue de l’exécution budgétaire du Premier trimestre pour cette année, la pandémie a fait que seulement 13 % des objectifs fixés ont pu être atteints. Sur une prévision de 6 781,70 milliards d’ariary dans la loi de Finances initiale, 881,40 milliards d’ariary ont été encaissés en matière de recettes.
Solange Heriniaina


En bonne voie. La baisse de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) pour le gaz domestique à 5 %, au lieu de 20 %, n’est qu’une première étape. Le ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD) collabore de près avec les opérateurs du secteur privé pour favoriser l’utilisation de cette source d’énergie, en alternative au charbon de bois. « Notre objectif n’est pas de supprimer tout de suite et définitivement l’utilisation du charbon de bois. Le basculement vers le gaz domestique se fera par étapes. Les utilisateurs seront sensibilisés au fur et à mesure à son utilisation. Les avantages autant pour les ménages que pour l’environnement ne sont pas encore connus de tous. C’est pourquoi nous nous activons encore dans la sensibilisation des ménages pour casser le stéréotype affirmant que le gaz est un produit de luxe », défend un responsable au niveau de la Direction générale du Développement durable au sein du MEDD. La consommation annuelle de charbon de bois s’élève aujourd’hui à 450 000 tonnes contre seulement 7 000 tonnes pour le gaz domestique. L’objectif final est donc d’inverser ces données. « En tout cas, une hausse de 2 500 tonnes de la consommation de gaz est déjà attendue dès cette année avec les différentes dispositions mises en place par le ministère et les opérateurs », rajoute ce responsable.
L’usage du gaz domestique contribue considérablement à une protection des ressources forestières. Pour une tonne de charbon de bois, il faut notamment 1 000 tonnes de bois. Pour la consommation annuelle, près de 450 millions de tonnes bois sont donc coupés et ravagés. Avec une hausse de l’utilisation du gaz domestique, ces chiffres pourront alors baisser. Mais d’après les prévisions du MEDD, l’utilisation du charbon de bois sera particulièrement réduite d’ici une vingtaine d’années.
Les ménages pourront également faire des économies sur le long terme. Pour cuire un kilo de riz, cela ne prend que 20 minutes avec le gaz domestique avec une dépense énergétique de 40g alors qu’avec le charbon, cela nécessite plus de 40 minutes avec un demi-kilo d’énergie consommée, soit dix fois plus élevée. Il ne faut pas oublier que le gaz s’achète aujourd’hui au détail. Les efforts pour vulgariser le gaz domestique seront donc de plus en plus renforcés.
Rova Randria


Les gouverneurs feront l’objet d’une évaluation. Telle a été l’affirmation du Premier ministre Christian Ntsay hier, lors de son intervention devant les députés. En tant que hauts employés de l’Etat nommés en Conseil des ministres, ces patrons de l’administration régionale doivent subir un jugement en vue de leur remplacement pour les défaillants.
L’initiative concerne les gouverneurs des 21 Régions sauf la Betsiboka qui n’a pas de gouverneur jusqu’ici. Les critères d’évaluation sont basés sur des aspects techniques et politiques. Les compétences en matière d’administration en sont alors mises en avant. Les gouverneurs sont en effet tenus de réaliser les promesses présidentielles déclinées en 13 Velirano au niveau de leur circonscription administrative.
En tant que substitut temporaire du chef de région élu, le gouverneur est également chargé de préparer et de mettre en œuvre, avec le concours des services déconcentrés de l’Etat concernés, les activités de développement initiées par la Région, d’assurer la mise en œuvre du schéma régional d’aménagement du territoire et d’assurer le développement harmonieux et équitable de toutes les collectivités territoriales décentralisées relevant de son ressort territorial, notamment en priorisant les intérêts intercommunaux.
Marchés fictifs
Le locataire de Mahazoarivo a aussi annoncé que la compétence en communication des gouverneurs sera évaluée. Il s’agit de peser leur aptitude à communiquer avec les parlementaires, les élus locaux, les fonctionnaires des services déconcentrés et les partenaires. A cet égard, beaucoup échoueront à coup sûr. Des gouverneurs se croyant être le tout-puissant dans leurs Régions se querellent de temps à autre avec certaines de ces catégories.
En matière de gouvernance financière et politique, tant de remarques négatives sont entendues. Si les uns sont champions en gonflement de factures, marchés fictifs et corruption, les autres s’excellent en népotisme et harcèlement sexuel. Des scandales sont même sur le point d’éclater au grand jour dans une des Régions sur les Hautes terres.
Dans cette Région, douze des dizaines de projets initiés par l’administration régionale sont exécutés au profit du village natal du gouverneur au détriment d’autres localités nécessiteuses. Des enquêtes ont été ouvertes, semble-t-il. De plus, la qualité des réalisations à l’image de ce pavé d’une centaine de mètres en pleine capitale régionale laisse à désirer malgré la somme faramineuse investie dans les travaux. A ce propos, le sommet de l’Etat devrait faire le ménage en vertu de la décentralisation émergente prônée en 2019.
M.R.


Après l’épisode d’Ambohimanga et la mise au point de la Gendarmerie nationale, Marc Ravalomanana se lamente de nouveau auprès de la communauté internationale. Il se dit victime de terrorisme de l’Etat et demande à la Gendarmerie nationale de revoir ses copies concernant notamment les privilèges octroyés à un ancien Président de la République. Dimanche dernier, le cortège du Président démissionnaire en 2009 a fait fi des barrages de contrôle de la Gendarmerie sur la RN 3 et au retour, les gendarmes se sont avérés intransigeants en donnant l’ordre à la caravane de s’arrêter. C’est cet incident minime que Marc Ravalomanana a qualifié d’entrave à sa liberté de circuler. D’où son énième lamentation à la SADC, à l’Union africaine et à l’Union européenne. En recevant cette « plainte », les dirigeants de ces entités riront certainement sous cape. En effet, les ex-Présidents de la République ou les premiers ministres des Etats membres de ces organisations ne rencontreront jamais ce genre de problème pour la simple raison qu’ils respectent la loi en vigueur dans leur pays. Sur la liste des privilèges d’un ancien Président de la République, il n’y est mentionné que les Forces de l’ordre n’ont pas le droit d’effectuer un contrôle routier de routine sur sa voiture ou celle de ses accompagnateurs. Encore moins qu’un ancien dirigeant bénéficie d’une voiture ouvreuse avec gyrophare à ses déplacements, officiels ou non. Des anciens Présidents de la République malagasy ont été aperçus bloqués dans les embouteillages de la Capitale ou circulaient normalement sur les routes nationales comme tous leurs compatriotes à l’instar du défunt Zafy Albert. Celui-ci s’est contenté, tout comme Didier Ratsiraka, de ses gardes rapprochés, d’un logement ou bien d’autres mais n’ont jamais transgressé la loi en vigueur.
Marc Ravalomanana doit, par contre, remercier la Police de route qui ose l’arrêter et surtout ses accompagnateurs pour un contrôle de routine. Imaginez, qu’une voiture bourrée de produits prohibés s’infiltre dans le cortège à son insu et profite de ce « passe- droit » illégal pour passer les contrôles…
La rédaction

« Le stade Barea de Mahamasina sera prêt pour la célébration de la fête nationale », annoncent les responsables du projet, si besoin. La nouvelle facette du stade mythique commence bien à prendre forme.

 

Deux (2) milliards d'ariary. Tel est le montant du financement accordé par la Suisse pour la mise en œuvre de projets d'alimentation en eau dans le Sud de Madagascar. Parmi les travaux en vue pour ce faire figure la construction d'un pipeline de 7 Km du côté de Marolinta, dans la Région d'Androy. « Des inspections ont eu lieu au préalable, entre autres pour identifier les sources et les travaux à entreprendre. Le début des travaux de construction, sur le plateau de Marolinta et de Mahafaly, est prévu pour le 1er août prochain et ce pendant 12 mois », informe une responsable auprès de l'ONG MEDAIR.

Hier, deux femmes dont une mère de famille répondant au nom de Cerise Solotiana et sa fille avaient été jugées à la Cour criminelle ordinaire (CCO) du Pôle anti-corruption (PAC) d’Antananarivo pour tentative d’exportation de 415grammes d’héroïne vers les Etats-Unis d’Amérique. L’affaire remonte vers mi-septembre 2020. Au terme des débats à l’audience, hier, la présidente de la Cour a donné la sentence : 5 ans de travaux forcés pour la mère tandis que sa co-accusée a été relaxée.

 

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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