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Riz - 60 000 tonnes de stock de sécurité

Publié le mercredi, 02 décembre 2020

1 000 tonnes par semaine par Région. Telle est la consommation de riz à Madagascar, en termes de volume. Le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA) refute l’idée d’une éventuelle pénurie sur le marché en annonçant un stock de sécurité de 60 000 tonnes. « Nous n’avons rien à craindre sur une éventuelle pénurie. Nous avons déjà un stock de sécurité de 60 000 tonnes. Une Région consomme en moyenne 1 000 tonnes de riz par semaine. Par ailleurs, les prévisions d’importation sont déjà connues.

Sècheresse - Une responsabilité collective

Publié le mercredi, 02 décembre 2020

Madagascar est en train de connaître un énième épisode de séquence sèche allongée. Presque toutes les Régions de l’île souffrent de vagues de chaleur en ce moment. Le mercure affiche 40°C et plus de temps à autre. L’évapotranspiration du sol est élevée. Etant donné l’excès de chaleur, le tarissement menace les sources d’eau, vitales pour les villes et les activités agricoles en particulier. L’aridité frappe les grandes zones de production. Le stress hydrique est de plus en plus prononcé par endroits alors que les pluies se laissent toujours désirer. Le Gouvernement prépare en ce moment l’opération aérienne consistant à provoquer les pluies dans les prochains jours.

 

Que ce soit au niveau des entités publiques, des initiateurs du projet ou encore de la population locale, l’information a du mal à passer. Cette déduction résulte de l’audit pilote relatif au secteur minier, réalisé récemment par la Cour des comptes. Les enquêtes menées par la Cour ont effectivement permis de mettre en exergue que le manque de communication est le problème de fond du projet minier Base Toliara. En ce sens, les recommandations émises par le rapport d’audit insistent ainsi sur le renforcement des échanges d’information ou encore l’élaboration d’un système de communication efficace ou d’un manuel de procédures.

LA UNE DU 03 DECEMBRE 2020

Publié le mercredi, 02 décembre 2020

Pour mieux appréhender le marché qui est toujours en constante évolution, les centres commerciaux de renom rivalisent d’ingéniosité. A l’instar du  « Laibao Center » à Analakely, où un « Bazar de Noël spécial » est organisé sur une surface de 2 000m² au 1er étage de son bâtiment. « Une centaine de stands sont déjà disponibles à la location, sans caution et pour une durée d’un mois. Pour les intéressés, le prix de la location est à partir de 800 000 ariary par stand pour un mois », dixit un responsable. Les divers renseignements sont à recueillir sur le site web « www.baolai.mg » et sur la page Facebook baolai (ou au 033 37 968 88 pendant les heures de bureau). Avec ses deux accès, en partant d’en face de l’EPP Analakely pour finir sur l’Avenue de l’Indépendance, la circulation est très pratique dans l’enceinte de l’établissement.
En bonus, les divers articles de premier choix de la société Baolai sont en promotion jusqu’au 15 janvier 2021. « Il y en aura pour tous les budgets et tous les goûts dans tous nos show-rooms, que ce soit au Bazar be Toamasina, à Soarano et à Analakely. Le panel de choix est vaste : climatiseurs portatifs, Smart TV et téléviseurs LED disponibles entre 19 et 100 pouces (garantie 1 an), panneaux solaires mono et polycristallins, subwoofers, Gsm, synthétiseurs, tables de mixage, réfrigérateurs, fours à micro-ondes, machines à laver, etc. », explique toujours le responsable. Pour rénover son intérieur ou tout simplement offrir un beau cadeau aux êtres chers, Baolai répond aux attentes du public !














La crise collective de possession dite de l’Ambalavelona” et touchant des élèves, en majorité des jeunes filles, fait parler d’elle à Mananara-Nord. L’école privée Mamafisoa d’Antanambaobe est actuellement touchée de plein fouet. Cette situation est susceptible de conduire à sa fermeture temporaire annoncée pour vendredi prochain, et du moins après les examens du 4 décembre prochain.  A entendre dire une source auprès de la Gendarmerie, ce n’est pas la première fois que cet établissement scolaire a été le théâtre de telle crise de possession d’élèves. La dernière en date remonte le matin du lundi 30 novembre dernier.
Selon toujours les récits de cette source auprès de la Gendarmerie, les élèves se trouvaient dans la cour pour la cérémonie de l’hymne au drapeau national lorsque 8 jeunes filles étaient subitement entrées en transe !  “Du coup, la directrice de l’établissement a informé l’organisation mixte de conception ou OMC sur cette situation”, confie cette source.
Sur la foi de cette information, l’OMC locale a pris une série de mesures : des membres de cette entité ont effectué une descente sur place, c’est-à-dire à Antanambaobe, hier. Il y eut aussi cette décision afin de procéder à cette fermeture temporaire de l’école à compter de vendredi prochain. En attendant, l’OMC élargie a convoqué une réunion avec les parents d’élèves afin d’étudier les décisions à prendre, mais aussi pour dresser un bilan de la situation qui prévaut actuellement sur place.
L’OMC Mananara-Nord a déjà prévu se réunir le 23 novembre dernier afin de chercher une solution à ce phénomène qui met l’école Mamafisoa d’Antanambaobe dans la tourmente. Puisque la brigade de Mananara-Nord a été le théâtre d’un accident, décision fut prise pour reporter cette réunion pour le 30 novembre dernier.
A chaque période de l’année, les crises de l’Ambalavelona concernent les établissements scolaires des Régions, mais rarement dans la Capitale. A part le Sud-ouest, le Nord-est est souvent durement touché avec un phénomène qui fait vraiment peur car tend à faire tache d’huile.
Franck R.


Filière lait - La production annuelle à doubler

Publié le mardi, 01 décembre 2020


6 millions de litres de production annuelle d’ici trois ans. Le programme national d’entrepreneuriat baptisé « Fihariana », en collaboration avec FIFAMANOR et SOCOLAIT, développe la filière lait à Madagascar. Les trois parties ont lancé hier à Andranomanelatra, Antsirabe, le projet FANORO ou « Fanatsarana ny ombivavy be ronono ». En effet, la production laitière actuelle n’arrive pas encore à combler tous les besoins de la population. En termes de statistiques, la quantité de production se chiffre encore à trois millions de litres par an dans la Région de Vakinankaratra. Un Malagasy consomme en moyenne 2,8 litres de lait par an, alors que les Mauriciens en consomment annuellement jusqu’à 30 litres par habitant.
C’est pour cette raison que le Gouvernement améliore le rendement des éleveurs pour doubler la production annuelle. « Nous sommes encore au stade de 3 millions de litres de production par an. Dans cette première étape, ce seront donc 3 000 éleveurs indépendants et inclus dans des chaînes de valeur qui sont ciblés. Une production de 6 000 000 de litres est attendue grâce à ces actions pour l’amélioration de la filière, et cela à travers le renforcement des stations d’insémination artificielle existantes, l’équipement des techniciens et la formation des éleveurs. La vision commune aux trois entités est d’appuyer l’amélioration des conditions de vie des éleveurs, tout en assurant un approvisionnement continu de lait sur le marché national. L’entreprise SOCOLAIT s’assurera de l’accompagnement des éleveurs déjà sous contrats avec elle, tandis que le programme Fihariana leur offre des financements pour développer leur activité », explique Lucien Ranarivelo, ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche.
Dans un premier temps, les actions du projet FANORO se concentreront sur Vakinankaratra et Analamanga qui représentent les Régions pilotes. L’expansion du projet sur les autres Régions est déjà programmée dans un futur proche. A cet effet, les éléveurs vont procéder à l’insémination artificelle sur 3 000 vaches dont 1 000 d’entre elles durant la première année afin de donner naissance et d’améliorer davantage la race. « On ambitionne deux tiers du taux de réussite de l’insémination artificielle, c’est-à-dire qu’au moins 2 000 vaches vont donner naissance et développer davantage la filière. A noter que les vaches norvégiennes donnent 20 litres de lait par jour, alors que celles de race malagasy se limitent encore à 5 litres de production journalière », poursuit le ministre de tutelle.
Solange Heriniaina


En voie de disparition. Les tortues font partie des espèces endémiques menacées d’extinction à Madagascar, notamment avec les nombreux cas de trafic enregistrés ces dernières années. Une fois récupérées auprès des trafiquants, les tortues saisies sont confiées à la Fondation « Turtle survival alliance (TSA), laquelle se charge à la fois de leur réadaptation, soins et préparation à la réintroduction en milieu naturel. « Nous existons depuis 2010, mais nos centres de conservation et de réadaptation des tortues saisies ont été opérationnels depuis 2014. Plus de 24 000 tortues y sont prises en charge depuis », informe le Dr Herilala Randriamahazo, coordonnateur national de la TSA Madagascar. « Au début, nous avons prévu que le processus de réadaptation dure 6 mois, mais ce n’est pas le cas au final avec les divers critères à considérer. Aucun relâchement en milieu naturel des tortues n’a pu se faire depuis », ajoute ce responsable. Toutefois, le processus du premier relâchement est déjà déclenché. 1 000 tortues en seront concernées d’ici la fin de l’année, selon les prévisions. Notons que les centres de réadaptation de la TSA Madagascar se trouvent dans les Régions Atsimo- Andrefana et Androy, lieux d’habitation naturels des tortues.
La communauté impliquée
Un tabou en train de disparaitre. Le braconnage des tortues est considéré comme « fady » dans la Région Sud de Madagascar, lieux d’habitation naturels des tortues. Mais certains commencent à bafouer ce tabou, notamment durant la crise sanitaire et avec le pullulement du commerce illégal des ressources naturelles. Pour y remédier, la TSA implique la communauté dans la conservation des tortues. « Notre approche de gestion communautaire consiste à former les membres de la communauté à prendre soin des tortues dans les centres de réadaptation locaux et leur enseigner l'importance de la conservation de la biodiversité. Cela renforce le sens des responsabilités de la communauté à protéger les tortues contre les trafiquants d’espèces sauvages et les braconniers. De plus, cette implication de la communauté explique en partie le taux de survie élevé, soit 95%, des tortues dans les centres. En tant qu’espèces endémiques, les tortues constituent l’un des attraits les plus prisés pour l’industrie éco touristique de la Grande île. Leur valeur sur les marchés illicites en fait également une cible importante pour le trafic d'espèces sauvages national et international.
Patricia Ramavonirina


Un grand soulagement pour les Tananariviens, la Direction générale de la Météorologie et la JIRAMA. Si la semaine dernière, une provocation des pluies a été prévue à Antananarivo pour alimenter les barrages hydrauliques à Andekaleka et Tsiazompaniry, les averses se sont enfin abattues dans la Capitale depuis lundi. Ce type de temps va se poursuivre jusqu’en fin de semaine. Sur ce, l’opération « pluie provoquée » est donc annulée pour le moment. « Pour l’instant, tout le monde peut profiter de ces averses. Toutefois, la tenue d’une nouvelle opération sera planifiée selon la demande de la réserve d’eau venant de ces rivières », soutient Rivo Randrianarisoa, chef prévisionniste au sen de la Direction générale de la Météorologie.
Contrairement à cela, une opération de provocation des pluies a été lancée dans la ville de Fianarantsoa. L’équipe des techniciens de la Météorologie et de la JIRAMA est à pied d’œuvre depuis hier. « Toutes les conditions sont déjà réunies pour provoquer des pluies comme la formation des nuages. L’opération est déjà lancée et nous attendons l’évolution de la situation jusqu’à vendredi », poursuit ce chef prévisionniste. « Nous espérons obtenir un bon résultat », poursuit-il. Cependant, en cas d’échec, une autre opération sera programmée. Selon une estimation, le tarif varie entre 15 et 21 millions d’ariary. Et effectivement, la location d’un avion servant à l’ensemencement des nuages s’avère la plus coûteuse.
En rappel, à cause du manque de précipitations dans le pays, les réserves d’eau ne sont plus actuellement suffisants pour couvrir le besoin de la population, autant dans l’approvisionnement en eau que dans la production d’électricité. De plus, le niveau des températures a fortement augmenté, atteignant jusqu’à 41°C dans quelques Régions de l’île. Pour remédier à ce manque de pluie, la Direction générale de la Météorologie, en collaboration avec la compagnie de distribution d’eau et d’électricité, a donc décidé de lancer une opération aérienne pour provoquer des pluies, prévue en ce début du mois de décembre.
A vrai dire, l’expression « pluies artificielles » est inappropriée. Elle peut prêter à confusion pour les gens qui sont tentés de croire qu’on peut fabriquer des pluies. Or, le fait de les fabriquer est impossible.
Anatra R.

La une du 2 décembre 2020

Publié le mardi, 01 décembre 2020

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Editorial

  • Fidèle engagement
    La lutte continue ! Mialy Rajoelina, la Première dame, ne lâche point. Fidèle à son engagement dans la lutte pour le bien-être de la famille, l’épouse du Président accepte volontiers d’être la marraine de la campagne nationale de vaccination contre la poliomyélite, première vague, qui s’est tenue du 14 au 17 mai dans tout Madagasikara.

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