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La DPA déjà dépassée d’un mois. Le divorce entre Air Madagascar et Air Austral a été officialisé au mois de juillet dernier. La CNAPS (Caisse nationale de prévoyance sociale) est donc devenu le nouveau partenaire de la compagnie aérienne malagasy. Au tout début du mois de septembre, Mamy Rakotondraibe, directeur général de la CNAPS et président du Conseil d’administration d’Air Madagascar, a annoncé qu’un business plan devrait être concrétisé à la fin du mois de septembre. « Nous organisons en effet des réunions hebdomadaires pour l’élaboration d’un nouveau plan d'affaires. Nous espérons identifier d’ici là LA stratégie pour pouvoir ensuite la présenter aux partenaires ainsi qu’aux créanciers, sans oublier l’Etat malagasy », avait-il déclaré à la presse le 2 septembre dernier.

« On ne va pas dépasser le taux d'inflation de 6 % jusqu'à la fin de l'année ». Tels sont les mots du gouverneur de la « Banky Foiben'i Madagasikara » (BFM), Henri Rabarijohn, hier, lors d'une conférence de presse à Antaninarenina. Il faut dire que la perception de la dépréciation continue de l'ariary a changé le comportement des commerçants durant les derniers mois. Certains affichent même une augmentation de prix de leurs produits. Mais le gouverneur a mis les points sur le « i » durant son discours. « A la fin du mois de septembre 2020, la variation de l'indice de prix à la consommation, en glissement annuel, a été de 4,3 % contre 5,3 % à la même date de 2019. Le prix des carburants est resté stable, ce qui implique que le coût de transport des opérateurs demeure inchangé.

Au lendemain de l’annonce, par le Président Andry Rajoelina, de la restitution d’une pièce ornementale du Dais royal de la souveraine Ranavalona III par la France, tous les espoirs sont désormais permis. A priori, ce n’est que le début d’une série de restitutions d’objets historiques ayant marqué l’histoire de Madagascar et qui ont pu être amenés en France durant la période coloniale. La brèche est désormais ouverte ! Au cours de sa déclaration, avant – hier, le Chef de l’Etat a insisté sur la valeur d’une telle pièce qui, selon ses termes, est le « symbole de la souveraineté nationale » et fait partie du patrimoine historique de Madagascar. Le choix du mot « souveraineté », par le locataire d’Iavoloha, n’est visiblement pas fortuit dans le contexte actuel.

 

Encore quelques heures ou quelques jours, cela dépend du rythme de comptage des voix, avant de savoir qui sera le 46e Président des Etats-Unis d'Amérique. Hier, les derniers chiffres reçus ont laissé entrevoir une course serrée entre les candidats en poux: Donald Trump et Joe Biden. A l'issue de ce cours, un changement interviendra sûrement au niveau mondial. Significatif ou pas, les opinions s'accordent à dire qu'une nouvelle tête à la Maison Blanche n'apportera pas une grande transformation dans les mois à venir. En tout cas, pas dans le cadre de cette pandémie.

 

LA UNE DU 05 NOVEMBRE 2020

Publié le mercredi, 04 novembre 2020


La semaine dernière, la Gendarmerie de France, en collaboration avec la Police nationale, ont arrêté un ressortissant français à Antsiranana. Celui-ci, visé par un mandat d’arrêt international, est accusé d’extorsion, d’enlèvement, de séquestration et d’assassinat dans le sud de la France dans le courant de l’année dernière. D’après les informations, il est actuellement incarcéré dans une prison d’Antananarivo en attendant son extradition en France qui se ferait dans une quinzaine de jours. Une opération qui peut se faire suite à la convention de coopération judiciaire bilatérale du 4 juin 1973 entre la France et Madagascar.
Ce ressortissant français débarquait à Madagascar quelques jours après les faits survenus dans le Var où Jean Marc Sandré, un patron d’un important chantier naval, a été assassiné. Le Français, B.P.R, arrêté dans le Nord de Madagascar serait le présumé auteur de cet acte. Apparemment, le criminel a eu une longueur d’avance sur les enquêteurs français dans la mesure où c’est seulement un mois après la disparition de Jean Marc Sandré que son corps a été retrouvé, « à moitié enterré dans une zone boisée et escarpée », selon la presse locale.
Un laps de temps suffisant à l’assassin pour prendre le large et s’installer à Madagascar. Entre la disparition de Jean Marc Sandré et la découverte du corps, une demande de rançon de 100 000 euros a été adressée à ses proches contre sa libération. Il ne s’agit certainement que d’un leurre pour détourner l’enquête afin de permettre au présumé meurtrier de prendre la fuite. En effet, à l’endroit et à l’heure indiqués du dépôt de la rançon, personne n’est venue pour récupérer les 100 000 euros.
Disparu le 6 juin 2019, le corps de Jean Marc Sandré a été découvert le 2 juillet de la même année et le résultat de l’autopsie a révélé un violent coup porté au crâne.
« Sur cette Terre, rien ne se sait. Cela mettra peut-être des années, mais je pense que ses enfants connaîtront un jour la vérité. Avec les moyens techniques dont disposent aujourd’hui les enquêteurs, je suis convaincu qu’on saura », prédisait Vincent Lagaf, commentant à la presse française l’assassinat de son ami depuis 25 ans. Le célèbre animateur de l’émission « Le juste prix » a ainsi vu juste car un an après la découverte de l’assassinat, le présumé assassin est arrêté…
La Rédaction





La une du 4 novembre 2020

Publié le mardi, 03 novembre 2020

Un choix loin d’être fortuit. La date du 6 novembre 1995 reste gravée dans les cœurs et les esprits des Malagasy. Lors de ce jour funeste, l’Anatirova a été victime d’un incendie. Dans leur majorité, les Malagasy ont versé leurs larmes. Le pays a été endeuillé. Les Palais ont été réduits en cendres. 25 ans, jour pour jour, après ce dramatique évènement, l’Anatirova renaît de ses cendres. Entièrement réhabilités, le Palais de Manjakamiadana et celui de Besakana seront inaugurés et remis officiellement aux Malagasy ce vendredi 6 novembre 2020. L’information a été lâchée par le Président de la République Andry Rajoelina, hier au cours d’un point de presse à Ambohitsorohitra. « Le Rova sera un patrimoine de Madagascar. Ce sera l’héritage de tous les Malagasy sans exception et un symbole de la souveraineté nationale », a dit le Chef de l’Etat. La cérémonie officielle qui se tiendra pour l’occasion dans l’Anatirova verra, outre les autorités étatiques, la présence des représentants des Ampanjaka et autorités traditionnelles des quatre coins du pays, informe le Président.
La reprise des travaux de réhabilitation de l’Anatirova avait, pour rappel, été annoncée par le Chef de l’Etat en janvier 2019. Les travaux avaient officiellement débuté en avril 2019 et devaient être bouclés le 26 juin 2020, date de célébration du soixantième anniversaire du retour de l’indépendance du pays. Les choses ont fait que l’inauguration n’a pas pu se tenir à la date prévue. Andry Rajoelina a dit qu’ « Il n’y a aucun hasard. Tout est écrit d’avance » parlant ainsi du choix de la date et de l’année de la tenue de cette cérémonie d’inauguration. Madagascar a perdu sa souveraineté nationale en 1895. Défait par les colons, le Royaume malagasy a dû brandir le drapeau blanc à l’époque. 100 ans exactement après avoir perdu sa souveraineté, en 1995, l’Anatirova a été victime d’un incendie. Ce 6 novembre 2020, soit exactement 25 après, le Palais de Manjakamiadana et celui de Besakana, partis à l’époque en cendres, ont fini d’être réhabilités.  « C’est une étape essentielle dans l’histoire du pays. La renaissance de ces Palais doit raviver la fierté nationale et le patriotisme dans le cœur des Malagasy. Le temps est venu de prendre en main notre histoire et de rehausser notre patrimoine », confie Andry Rajoelina. Les Malagasy s’apprêtent en tout cas à vivre une semaine historique, entre ces inaugurations et le retour d’un des symboles de sa souveraineté sur son territoire.
La rédaction

Le couronnement du Dais Royal de Ranavalona III remis aux Malagasy
Le couronnement du Dais Royal de Ranavalona III remis aux Malagasy revient entre les mains des Malagasy. Cet objet d’apparat ayant appartenu à la dernière souveraine fera son retour sur le territoire national demain. L’annonce a été faite par le Président de la République Andry Rajoelina hier. Au cours d’un point de presse hier au Palais d’Etat d’Ambohitsorohitra, il a indiqué que la France a accepté de restituer au pays ce « symbole de la souveraineté malagasy ». Cette pièce incontournable de l’histoire de la Grande-île est gardée au Musée des armées dans l’Hôtel des Invalides depuis 123 ans (1897 – 2020). Le Chef de l’Etat a indiqué avoir demandé dans une lettre à la France de rendre cette objet historique. Il félicite le travail de négociations menées par le ministère de la Communication et de la Culture de Madagascar Lalatiana Andriatongarivo, auprès du ministère des Armées de France, qui a abouti au retour de cette pièce royale dans les mains des Malagasy.
Il faut préciser ici que ce n’est pas la couronne royale de Ranavalona III disparue il y a une dizaine d’années et que tout le monde cherche. Il s’agit d’un élément décoratif en forme de couronne qui coiffait le dais utilisé par la reine Ranavalona III lors des grands Kabary au cours desquels elle s’adressait à la population. L’important reste cependant la symbolique. Le retour solennel de ce couronnement Dais Royal marquera la souveraineté de Madagascar. Il revêt également une importance particulière pour les Malagasy car elle a une portée considérable dans la reconstitution et la réappropriation de l’identité nationale et culturelle de ceux-ci. Le couronnement du Dais Royal de la dernière reine du pays arrivera à l’aéroport international d’Ivato avant de rallier l’Anatirova, selon une communication officielle du Gouvernement. Les Malagasy se réapproprient leur histoire et leurs symboles, leurs récits, leurs valeurs et leurs traditions. Ce processus de reconstruction identitaire et d’hommage au passé pousse les dirigeants du pays aujourd’hui à rapatrier les reliques, pièces historiques et œuvres d’art malagasy qui leur ont été enlevées pendant la colonisation. Le couronnement du Dais Royal de la dernière reine de Madagascar Ranavalona III fait partie de ce patrimoine.
La rédaction

Si les candidats au baccalauréat 2020 attendent avec impatience les résultats de leurs efforts, les responsables au niveau de la direction des examens nationaux affirment n’avoir une date précise. Selon Razafindraleva Herisolo Andrianiaina, Directeur des examens nationaux (DEN), la proclamation des résultats du baccalauréat suit la date annoncée par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESUPRES), le Pr Elia Béatrice Assoumacou. Effectivement, ce numéro un du MESUPRES a avancé vendredi dernier que les candidats sauront les résultats entre le samedi 14 et le mardi 17 octobre prochains.
Particulièrement pour Antananarivo, Razafindraleva H.A. explique que la correction des épreuves écrites pour l’enseignement général est presque terminée. Par contre, les enseignants en charge des feuilles de copie des inscrits au baccalauréat technique et technologique sont actuellement à l’œuvre, a-t-il précisé.  Et d’ajouter que les services informatiques et secrétariats avec les présidents de jury s’activent de leur côté.
Recueillis par K.R.

Santé, nutrition, éducation, eau et assainissement, habitat ainsi que la communication. Telles sont les dimensions de la pauvreté considérées dans l’analyse « MODA » ou « Chevauchements des privations multiples des enfants » effectuée par le Gouvernement malagasy, en collaboration avec l’UNICEF. Un enfant est dit « multidimensionnellement pauvre » s’il souffre de privations matérielles dans au moins deux dimensions. Selon les résultats de cette étude réalisée conjointement avec l’Institut national de la Statistique (INSTAT), plus de deux tiers (67,6 %) des enfants malagasy souffrent de privations matérielles dans au moins 2 dimensions de bien-être simultanément et 23,7 % sont victimes de privations dans 4 (ou plus) dimensions de bien-être. Aussi, la proportion d’enfants pauvres est plus élevée dans le Sud et l’Ouest du pays, alors que le plateau central et le Nord-est du pays ont les taux de pauvreté les plus bas. Dans les Régions d’Atsimo-Andrefana et Ihorombe, par exemple, près d’un enfant sur deux (respectivement 49,3 % et 49,1 %) souffre de privations matérielles dans au moins 4 dimensions de bien-être simultanément, contre moins de 5 % à Analamanga.
D’un autre côté, les garçons tendent à avoir beaucoup plus de privations que les filles dans le domaine de l’éducation. Ceci pourrait s’expliquer par le fait que les garçons sont plus susceptibles de travailler par rapport aux filles. Les garçons sont également plus susceptibles d’être victimes de discipline violente. Par contre, les filles sont plus contraites à faire la corvée d’eau. Aussi, l’éducation des parents, notamment celle de la mère, est fortement associée avec une réduction des privations chez les enfants. Ceci même après avoir pris en compte que les parents plus éduqués tendent à être plus riches, plus urbains et plus âgés par rapport à la moyenne. Mais au-delà du niveau primaire, d’autres pressions sociales et économiques rentrent en jeu, pouvant négativement affecter le bien-être de certains enfants. Le non allaitement et les différentes formes de violence en font partie.
Par ailleurs, la pauvreté s’est probablement accrue tant au niveau des ménages qu’au niveau des enfants avec la crise sanitaire liée à la Covid-19. Selon les simulations préliminaires de l’UNICEF, 1,3 million d’enfants de plus risquent de tomber dans la pauvreté d’ici la fin de l’année. « Nous pensons qu’une information précise et actualisée sur les indicateurs de développement est la première étape de toute stratégie réussie, et constitue donc l’objectif essentiel de ce rapport d’analyse », explique Michel Saint-Lot, représentant de l’UNICEF à Madagascar. Ce responsable a également confirmé l’engagement dudit organisme onusien  dans cette tâche, sans oublier son désir de continuer à travailler aux côtés de ses partenaires nationaux et internationaux. « A chaque fois que les opportunités vont se présenter, le Gouvernement malagasy ne manquera pas de mettre à jour les indicateurs élaborés sur la base d’une analyse multidimensionnelle de la pauvreté à partir des grandes enquêtes nationales, tout cela afin de disposer de données pour le suivi des progrès vers l’atteinte de l’ODD 1, relatif à la pauvreté sous différentes formes, et notamment celle des enfants », explique Laurent Ampilahy, directeur général de l’INSTAT.
Quoi qu’il en soit, cette étude MODA servira de référence pour le suivi de l’indicateur sur la pauvreté multidimensionnelle des enfants dans le pays. Madagascar pourra même prioriser les plus pauvres dans les interventions programmatiques.
Recueillis par Patricia R.

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Editorial

  • A vos marques !
    Par Délibération n° 056 / CENI / D du 16 avril 2024 portant arrêtage et publication de la liste des candidats pour les élections législatives du 29 mai prochain, la CENI rend finalement publique la liste définitive des candidats retenus. Au total, on compte 473 candidats admis à concourir pour les 163 sièges prévus à l’Assemblée nationale.Comme il fallait s’y attendre, la mouvance présidentielle IRMAR est la seule plateforme ayant pu couvrir le territoire national de candidats pour le scrutin de 29 mai. Dans certaines Circonscriptions, il n’y a que des prétendants sous la bannière Orange. Ce qui présuppose une victoire déjà acquise. Quant aux autres formations politiques de l’Opposition (« Firaisan-kina » et « Kaolektifa »), elles peinent à couvrir le territoire. Elles ont dû se contenter de ne se présenter que dans certaines Régions. Le paiement de la caution est y pour beaucoup ! Tandis que les « …

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