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Fin de parcours

Publié le dimanche, 21 juillet 2024


Nouveau départ. Sur le tremplin. Mis à l’écart. En fin de carrière du moins parcours. Tel peut être le tableau exprimant la nouvelle donne, la nouvelle configuration politique à Madagasikara à l’issue des législatives du 29 mai. Un tableau encourageant ou prometteur pour les uns, inquiétant pour d’autres et désolant pour certains ! En tout cas, ce fut une manne du ciel pour les uns, un véritable tsunami pour d’autres !
Heureuse opportunité. Le scrutin des législatives du 29 mai 2024 apporte un lot de belles surprises, de belles promotions pour une partie des acteurs politiques du pays. L’élection au Parlement introduit sinon propulse les heureux gagnants ou les heureuses élues dans le cercle du pouvoir. Faire partie de l’Assemblée nationale, une Institution de poids au sein de la République, n’est pas chose donnée à tout le monde. Qu’on le veuille ou non, on fait partie de l’élite … politique nationale. C’est un prestigieux poste politique pouvant vous propulser dans les hauteurs de l’Etat. Aux Etats-Unis, le seul fait de décrocher un siège électif au Congrès surtout au Sénat peut très bien vous offrir un ticket pour atterrir à la Maison Blanche. En effet, c’est un bon tremplin ! Les Kennedy ou les Barack Obama, entre autres, en savaient bien. A Madagasikara,  l’élection pour le renouvellement des membres de la Chambre basse a fait, comme il fallait s’y attendre,  des heureux et heureuses. Le renouvellement, par la suite, des membres du bureau permanent presque en totalité, présente des opportunités aux nouveaux élus pour accéder aux postes clés de l’Assemblée nationale. Une belle ascension vers le cercle restreint du pouvoir à Tsimbazaza. De nouvelles figures trônent au Palais. Evidemment, certaines têtes ayant réalisé une performance sujette à caution, quelque peu en déclin, ont été reléguées au second plan. Ce qui n’est pas sans fâcher certaines têtes brûlées ! 
Par ailleurs, le scrutin du 29 mai crée, pour d’autres, des houles, des vagues frôlant les hauteurs des tsunamis de 2004. Le mandat du désormais législature précédente  sise à Tsimbazaza touche à sa fin. Il valait  la peine de passer au crible des urnes les prétendants pour « trier » les méritants afin de les installer, les nouveaux ou les redoublants sinon les triplants, au Palais. Les ondes de choc provoquées  par le séisme ont été tellement fortes que des personnalités incarnant l’image de l’AN durant le précédent mandat se trouvent écartées. Les puissantes vagues du changement ont été telles, trop hautes et puissantes, qu’elles ont emporté nulle part ces figures jugées indésirables. On dirait que la nouvelle Assemblée nationale, épurée de ces frondeurs, semble donner l’image d’une Assemblée assagie sinon … docile !
En dernière tranche, l’élection législative du 29 mai parait sonner le glas de certaines figures politiques tant dans le cercle du pouvoir qu’au sein de l’Opposition. Des personnalités proches du régime ayant échoué à l’implacable test des urnes semblent sombrer dans le naufrage. Le remaniement à venir va-t-il les repêcher ou non ? Si tel ne serait pas le cas, leur avenir parait compromis. C’est déjà ou presque une fin de parcours. Certains ténors de l’Opposition qui n’ont recueilli, jusque là, que des échecs, doivent logiquement plier bagages. Il faut se rendre à l’évidence qu’ils sont en fin de carrière.
Ndrianaivo



Clarification des faits. Depuis quelques jours, une vidéo circulant sur les réseaux sociaux a suscité une vague d'indignation concernant des incidents présumés à l'aéroport international d'Ivato. Dans cette vidéo, Jackson Jaojoby rapporte une série d'événements déconcertants impliquant la disparition temporaire de ses effets personnels lors d'un contrôle de sécurité à la partie Scanning Départ, disparition qu'il laisse clairement entendre être volontaire de la part d'agents de la douane. Cependant, une récente clarification apportée par les autorités douanières met en lumière une version des faits bien différente.
Selon les explications fournies par le receveur des douanes dans un entretien en visioconférence avec Jackson Jaojoby, l'incident s'est avéré être le résultat d'une confusion lors du processus de sécurité à l'aéroport. Contrairement aux allégations initiales, aucune tentative de vol n'a été constatée par les caméras de surveillance de l'aéroport.
Ce qui s'est réellement passé ? Jackson Jaojoby a placé ses effets personnels, y compris son téléphone, son portefeuille et son ordinateur portable, dans un bac destiné à être scanné. Par inadvertance, ledit bac et ses objets ont été cachés sous un autre bac contenant ses vêtements, à la sortie du scanner. Lorsque l'agent de sécurité a vu que le bac du haut avait été vidé par Jackson Jaojoby, il a supposé que le bac du bas était également vide, lequel contenait encore les effets personnels dudit passager. Dans le cadre de sa procédure, l'agent a empilé d'autres bacs vides sur le dessus avant de les récupérer pour les réintégrer dans le processus de départ pour d'autres passagers.
Cette confusion a conduit à une brève disparition des effets personnels de Jackson Jaojoby sous les yeux attentifs des caméras de sécurité. A aucun moment, il n'y a eu d'intervention malveillante ou de tentative de vol de la part des agents de sécurité ou de la douane, comme initialement suggéré.
Suite à ces événements, Jackson Jaojoby a présenté ses excuses publiques pour toute confusion causée par sa vidéo initiale, soulignant qu'elle était motivée par la surprise plutôt que par une intention de nuire à l'honneur des agents de sécurité ou de la douane. Il a également reconnu une méconnaissance des procédures spécifiques mises en place à l'aéroport.
En réponse à d'autres rumeurs infondées et autres accusations à tort concernant la douane, notamment des allégations de dommages à des biens ou des pratiques douteuses à la douane de Toamasina, les autorités douanières ont rappelé fermement que de telles accusations devraient être vérifiées attentivement avant d'être amplifiées sur les réseaux sociaux. Elles ont réaffirmé leur engagement envers des pratiques transparentes et souligné que toute critique injustifiée peut avoir des conséquences graves sur la réputation des agents de sécurité et de la douane.
La Rédaction

Actu-brèves

Publié le dimanche, 21 juillet 2024

Formation de 53 militaires malgaches en Chine
La Chine et Madagascar entretiennent des liens forts, notamment dans le domaine militaire, favorisant ainsi le renforcement des relations bilatérales. Récemment, une opportunité de formation a été offerte par la Chine à 53 membres des Forces armées malgaches, incluant l'Armée et la Gendarmerie, pour l'année universitaire 2024-2025. Cette initiative témoigne de la confiance et de la maturité de la coopération militaire entre les deux pays, soulignant l'importance des échanges et du partage de connaissances dans le domaine de la défense. L'annonce a été faite lors de la commémoration du 97e anniversaire de la fondation de l'Armée populaire chinoise à l'ambassade de Chine à Madagascar. Le ministre des Forces armées malgaches, le Général Sahivelo Lala Monja Delphin, a représenté le Gouvernement et le peuple malgaches lors de cet événement, transmettant les salutations à la nation chinoise et à l'Armée populaire. Il était accompagné du ministre de la Sécurité publique et du ministre délégué de la Garde nationale, ainsi que de nombreux officiers supérieurs des Forces armées.


Renforcer les liens entre les pays africains dans le domaine du commerce lors du Caucus Africain 2024 d’Abuja. Une délégation malgache se prépare à participer aux réunions des gouverneurs africains du groupe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international, lors du Caucus Africain 2024. Cet événement crucial se tiendra du 1er au 3 août 2024 au Transcorp Hilton d'Abuja, au Nigéria. Le thème de cette année, « Faciliter le commerce intra-africain : catalyseur d’une croissance économique durable en Afrique », met en lumière l'importance du commerce régional pour stimuler la croissance économique en Afrique. Cette thématique souligne la nécessité de renforcer les échanges commerciaux entre les pays du continent pour favoriser un développement économique durable. Ce sommet s'annonce comme une occasion importante pour discuter des enjeux économiques du continent et renforcer les liens entre les pays africains dans le domaine du commerce. Le Caucus Africain se réunit annuellement sous la présidence actuelle du Nigéria pour coordonner et harmoniser les positions des gouverneurs africains. L'objectif principal de ces réunions est de préparer le mémorandum annuel qui sera soumis au Fonds monétaire international et à la Banque mondiale. Ce document crucial reflète les points de vue des gouverneurs africains et est présenté lors des assemblées annuelles de ces deux institutions financières internationales.



Les élus de la Région du Sud de Madagascar doivent prendre leur responsabilité.  Lors de son déplacement dans les Régions d’Androy et d’Anosy, le Premier ministre Christian Ntsay a eu l'occasion de rencontrer les responsables gouvernementaux et les élus de la Région d'Anosy. Cette rencontre a mis en lumière les principales responsabilités qui incombent à ces élus pour contribuer au développement du pays, en particulier dans leurs circonscriptions respectives. Parmi les priorités discutées lors de cette réunion, on retrouve notamment l'engagement des élus dans la lutte contre la corruption, l'importance de la discipline de travail et la nécessité d'avoir la capacité de diriger efficacement. Le Premier ministre a insisté sur le rôle crucial des élus locaux dans ces domaines pour assurer le progrès et la bonne gouvernance au niveau régional. Lors d'un entretien avec les ministres accompagnant le Premier ministre, des discussions ont eu lieu concernant les travaux à entreprendre dans la Région d'Anosy. Il a été question de la construction de routes et de l'approvisionnement en eau potable, des aspects essentiels pour le développement socio-économique de la Région. La réunion s'est conclue par un examen du bien-être social de la population. Cette réunion fait suite à une visite précédente du Premier ministre dans la Région, au cours de laquelle il a pu constater les progrès réalisés dans la réhabilitation de la RN°13 et le projet Pipeline d’Efaho. Ce dernier, une fois achevé, fournira de l'eau potable pour l'agriculture et l'élevage aux habitants des Régions d’Androy et d’Anosy, soulignant ainsi l'engagement du Gouvernement envers le développement durable et le bien-être des populations locales.



La Suisse, un modèle de réussite dans le développement durable pour Madagascar. Les relations entre Madagascar et la Suisse sont fondées sur des valeurs communes telles que la paix, la promotion des droits de l'homme et la solidarité. Depuis leur établissement en 1961, ces liens se sont renforcés au fil des décennies, reposant sur un respect mutuel et une communauté de valeurs profondes. Le 19 juillet 2024, le ministre des Affaires étrangères par intérim, le Général Lala Monja Delphin Sahivelo, a représenté le Président de la République Andry Rajoelina et le peuple malagasy à la célébration anticipée de la fête nationale suisse, le 1er aout, à Antananarivo. Cette célébration revêt une importance particulière pour les deux nations. Le ministre a souligné l'importance de la tradition de neutralité et de démocratie de la Suisse, qui en fait un modèle de réussite dans le développement durable. Il a également rappelé l'engagement de la Suisse envers des idéaux d'humanisme et de solidarité, illustré par la création du Comité international de la Croix-Rouge. La journée du 1er août, jour de la fête nationale suisse, va au-delà d'une simple célébration. Elle marque également la commémoration de la signature du Pacte fédéral de 1921, symbole de l'unité des communautés suisses des vallées d'Uri, de Schwyz et de Nidwald.



Tout a commencé par la rougeole. Damyan R. a subi trois interventions chirurgicales entre avril et juillet 2019, à l’âge de 4 ans. Des opérations suite à des convulsions à cause d’une méningo- encéphalite tuberculeuse compliquée d’une hydrocéphalie d’une part et d’une infection respiratoire, de l’autre. Cinq ans après, son état ne s’est pas amélioré puisque le petit continue à faire des crises et est hospitalisé lors des complications. Ses parents semblent désorientés quoi qu’ils gardent espoir pour la guérison de leur fils, à Madagascar ou à l’étranger...

“ Damyan était en bonne santé avant ses 3 ans et 5 mois. Il était comme les autres petits garçons de son âge. Il parle, court, joue et était très dynamique. Mais tout s’est basculé en décembre 2018, lorsqu’il attrapait la rougeole et a souffert pendant 2 semaines. Pis, sa santé s’est dégradée petit à petit, avec une forte fièvre, de la toux et une perte de poids considérable. C’est là que notre calvaire a commencé”, se souvient N.R., le père du petit patient. Depuis, ses parents partagent les souffrances de leur fils, outre les faux-espoirs occasionnés par les complications, les promesses non tenues, les diverses tentatives pour arriver à la guérison ainsi que les arnaques.
Damyan a été admis à l’hôpital d’Ambohimiandra, où il était inconscient, voire quelques jours dans le coma suite à des convulsions et une paralysie de sa partie gauche. Sa première opération s’est tenue à l’HJRA le 17 avril 2019 pour une mise en place de valve de dérivation externe. Le 05 mai, un pédiatre lui a diagnostiqué une méningo-encéphalite tuberculeuse compliquée d’une hydrocéphalie quadri-ventriculaire. Mais il avait également attrapé une infection respiratoire à l’hôpital, avant de subir une opération trachéotomie, le 17 mai. Il se trouvait dans un état comateux pendant 1 mois et demi. Après un scanner cérébral, le petit garçon de 4 ans a été opéré d’une dérivation ventriculo-péritonéale. Mais son état ne s’est pas amélioré, contrairement aux attentes de ses parents. Il est souvent inconscient tandis que son trouble respiratoire persiste. Outre les spasmes de ses membres supérieurs et inférieurs, son regard dans le vide et ses crises, Damyan ne parle et ne voit plus.
De nombreux sacrifices
Damyan a 7 frères et sœurs, âgés entre 5 et 17 ans. Avec leurs parents, ils n’ont manqué de rien puisque le père avait une boutique de CD, logiciels, jeux et sérigraphie tandis que la mère gérait une gargote à Andravoahangy Ambony. Mais depuis que le petit est malade, ils ont dû tout vendre pour assurer le traitement. Ils ont même quitté leur maison de location pour s’abriter dans des membres de leur famille à Ankadifotsy. “Nous avons fait de nombreux sacrifices pour que Damyan aille mieux, mais en vain. Au final, nous avons dû lancer un appel à l’aide sur les réseaux sociaux, faute de moyens pour continuer le traitement et assurer toutes les dépenses. Mon mari et moi ont dû cesser de travailler pour s’occuper en permanence du petit, jour et nuit. Heureusement que nos familles sont là pour nous épauler, notamment avec les charges afférentes à nos enfants”, nous confie la mère du petit.
En presque 6 années de maladie et d’état instable de Damyan, ses parents bénéficient du soutien du personnel médical local, notamment dans les centres hospitaliers où le petit est plus ou moins pris en charge, avec des exceptions. Des associations, organismes et personnes de bonne volonté les aident de temps en temps, surtout pour les médicaments à importer. Mais Damyan a besoin d’aide permanente venant de chacun de nous, dans la prière ou les dons en espèce ou en nature, notamment les couches. Bien que les médecins traitants du petit ne l’aient pas encore prescrit, ses parents pensent qu’une évacuation sanitaire pourrait sauver leur fils, afin qu’il puisse à nouveau voir, parler, se mettre débout et regagner un peu d’autonomie physique...
P.R.





Mercredi dernier, Miah Raveloson, cette jeune joueuse d’échecs de renommée nationale de 22 ans,  aurait été mortellement renversée par une voiture au moment où la victime a effectué son jogging matinal du côté de Nanisana. Cependant, le véhicule qui l’a percutée par derrière aurait ensuite pris la fuite. Depuis, le chauffard en cause est activement recherché par les Forces de l’ordre.
Le week-end dernier, une information comme quoi le chauffard fugitif aurait été finalement épinglé et par la suite placé en détention,  a fait soulever des vagues et fait le tour des réseaux sociaux. Pire, d’autres sources ont également avancé l’hypothèse d’un acte prémédité, donc relevant d’un crime mais dont le mobile n’a pas été précisé.
Toujours le week-end dernier, une autre source a toutefois démenti l’information affirmant l’arrestation du fugitif. Pour en avoir le cœur net, nous avons frappé aux portes de différentes sources policières, du moins pour essayer d’obtenir une quelconque confirmation. L’une d’elles a affirmé ne pas disposer d’aucun élément pour confirmer la récente information balancée par ces sources officieuses. Quant à une autre, elle a conseillé de nous enquérir auprès du service de Police précédent.
 Et pourtant, un proche de la victime aurait assuré qu’il ne devrait être plus qu’une question de temps pour mettre la main sur le chauffard par le fait que la caméra de surveillance d’une boutique du quartier aurait parfaitement filmé la scène du drame et pu noter au moins le type et le modèle de la voiture. « On a pu entendre le bruit du véhicule qui arrivait en trombe derrière la victime  ainsi  que les cris de celle-ci, 5 secondes à peine après qu’elle avait été heurtée brutalement. De plus, il n’y avait aucune autre voiture à l’endroit au moment du drame », commente cette source familiale.
 En attendant d’y voir plus clair, les obsèques de la victime se sont déroulées, hier. La balle est donc dans le camp des autorités compétentes dont la Justice pour apporter la lumière sur cette triste affaire. L’on déplore la perte d’un génie de l’échec national. En vérité, Miah Raveloson était trop brillante dans son domaine. D’aucuns soupçonnent que son succès aurait-il fait des jaloux ? A 7 ans, elle a commencé à jouer et a remporté victoire sur victoire, du moins dans sa catégorie.  A 8 ans, elle a fait son entrée dans la Cour des grands et terminait souvent, soit deuxième ou troisième. A 10 ans, elle a participé dans des tournois en Afrique et en Norvège. Et comme elle est championne nationale, elle n’a pratiquement plus d’adversaire et a décidé de considérer l’échec comme un simple jeu. Ayant  son bac à 16 ans, elle brûlait les étapes pour décrocher une maîtrise en management. Enfin, elle est propriétaire de deux  sociétés à 22 ans et était sur le point d’en créer une troisième lorsque la mort l’a fauchée brutalement ainsi.
F.R.



Plusieurs présidents africains sont attendus à la cérémonie d’ouverture des JO 2024, le 26 juillet à Paris. Venus soutenir leurs athlètes, ils en profiteront pour renforcer leurs relations stratégiques avec la France. Parmi ces chefs d’Etat du grand continent, le Président de la République malgache Andry Rajoelina. Accompagné par son épouse Mialy Rajoelina, ils seront attendus à Paris en tant qu’invités de marque du chef d’Etat français à l’ouverture officielle des Jeux olympiques, s’il n’y a pas d’éventuel changement, avant de poursuivre leur périple dans des pays africains.
La cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024 se déroulera le vendredi 26 juillet sur la Seine. Un spectacle de 3 h 45 qui entend « casser les codes » en se tenant pour la première fois hors d'un stade.
Sept athlètes malagasy seront en lice dans ce rendez-vous des sports universels qui s’étalera du 26 juillet au 11 août. Quatre d’entre eux ont gagné leur qualification grâce à leur performance continentale et mondiale et quatre autres ont bénéficié de Wild card selon leur classement continental. Les qualifiés sont, rappelons-le, la judokate Laura Rasoanaivo, qui sera en lice chez les moins de 70 kg pour cette joute, Rosinah Randafiarison, l’haltérophile malagasy qui concourra dans la catégorie des moins de 49 kg et Fabio Rakotoarimanana, le premier pongiste malagasy qualifié pour cette joute. Les quatre athlètes invités sont composés de Jonathan Raharvel et Holy Antsa Rabarijaona en natation, de Sidonie Fiadanantsoa et Rija Vatomanga Gardiner.
Jonathan et Fabio à l’honneur
Quelques heures après l’ouverture, le nageur Jonathan Raharvel sera à l’honneur pour ouvrir le bal pour la délégation malagasy. Il sera le premier athlète de la Grande île à débuter la compétition. Selon le calendrier des Jeux olympiques, le 27 juillet à 12 h (heure malagasy), il se trouvera sur le plot de série à bras Hommes à la piscine olympique de la Défense Arena Paris. A 16 h, Fabio Rakotoarimanana entrera en compétition pour le tour préliminaire du tennis de table Hommes individuel dans l’Arena Paris Sud 4.
Il faut patienter trois jours pour voir un autre Malagasy en lice en la personne de la judokate Laura Rasoanaivo qui sera sur le tatami de l’Arena Champs de Mars le 31 juillet pour le 32e de finale des moins de 70 kg. Deux athlètes malagasy seront au départ de 50 m nage libre à 12 h à Paris. Rija Vatomanga, quant à lui, sera au départ du 100 m Hommes, le 3 août à 11 h 35 au Stade de France, sa compatriote Sidonie Fiadanantsoa sera en lice le 7 août à 11 h 05 au 110 m haie au Stade de France. Toujours le 7 août, mais tard dans la soirée de 20 h, Rosinah entrera en compétition en haltérophilie, dans la catégorie des moins de 49 kg, à l’Arena Paris Sud 6.
Elias Fanomezantsoa
 


Le projet visant à protéger les produits régionaux par des "indications géographiques" a été officiellement lancé à Boeny, ce vendredi à la Chambre de commerce et d'industrie (CCI) de Mahajanga.  Selon le représentant du ministère de l'Industrie et du Commerce : "cette initiative pourrait transformer l'économie locale en permettant aux produits de Boeny et d'autres Régions de Madagascar d'obtenir une reconnaissance internationale". Soutenu par le MIC et l'OMAPI, l'objectif est de protéger les produits en analysant la relation entre ceux-ci et leur zone de production, tout en assurant que les producteurs puissent garantir la qualité  de leurs produits a annoncé le responsable. Lors de l'ouverture de l'atelier, le gouverneur de la Région de Boeny a souligné l'importance de ce projet pour les producteurs locaux. «  Si ce projet est mis en œuvre avec succès, nos produits locaux seront reconnus internationalement. Nous sommes tous encouragés à faire des efforts pour obtenir cette indication géographique pour de nombreux produits de la Région dès que la loi sera publiée », a-t-il déclaré. La réunion a rassemblé une soixantaine de producteurs de coopératives et de petites entreprises. Les participants ont exprimé leur enthousiasme et leur impatience quant aux prochaines étapes du projet. Le projet de loi sur la propriété industrielle jouera un rôle  dans la réalisation de ce projet. Cette loi vise à garantir la préservation et la mise en valeur des produits régionaux, en mettant l'accent sur les avantages économiques, sociaux et politiques pour les producteurs locaux.  Selon le représentant du MIC, « il est essentiel que tous les acteurs concernés comprennent les bénéfices potentiels de ce projet et l'importance de l'adoption rapide de cette législation ».  Andry Rakoto, un producteur local a exprimé que « ce projet est une opportunité pour nous de montrer au monde la qualité  de nos produits. Nous travaillons dur pour maintenir des standards élevés, et cette reconnaissance internationale serait une grande victoire pour nous tous. L'atelier a clarifié beaucoup de points et nous donne de l'espoir pour l'avenir. Nous attendons la mise en œuvre de la loi pour commencer à bénéficier de ces avantages. Je suis convaincu que cela va changer notre façon de produire et de commercialiser nos produits ».
Carinah Mamilalaina

Pour son passage dans la Capitale, le chanteur Lion Hill, originaire de la Province de Toamasina, a une fois de plus prouvé son statut de phénomène en offrant un concert mémorable vendredi dernier sur la scène de l’O2 Lounge Bar Antanimena. Le public présent a été transporté par l’énergie débordante de l’artiste, qui a mis le feu à la scène. Dans une ambiance de stade, l’interprète du tube « Ampy anahy» fait son entrée sur scène où le public a tenu à accueillir le chanteur en style bien à lui en annonçant la couleur d’une soirée très mouvementée. Dès son entrée, Lion Hill a littéralement enflammé la scène avec son style au point de se jeter dans le public dès son premier morceau, tellement que l’ambiance était folle. Le jeune chanteur a conquis le cœur des noctambules lors de la soirée. Sa voix envoûtante et sa présence charismatique ont captivé l'auditoire, qui s'est laissé emporter par ses mélodies entraînantes. Son style unique et son talent indéniable ont fait de lui la star de la nuit, attirant les regards admiratifs et les acclamations enthousiastes. Les spectateurs ont dansé, chanté et applaudi à tout rompre, sous le charme de ce jeune artiste prometteur. Le chanteur a su d’emblée créer une symbiose avec son public, en inaugurant son show aux rythmes des chansons « Lamban’akoho» et « Hagnaraka agnao» récitées en chœur par ses fans avant d’enchainer avec ses plus grands tubes «Tia vola » ou encore le «Tsy kinia». Sa capacité à captiver son public avec sa présence scénique charismatique est tout simplement phénoménale. Le chanteur a exprimé sa gratitude envers ses fans fidèles qui ont fait de cet événement un succès retenu. Considéré comme l’un des artistes les plus en vue depuis quelques années, Lion Hill a imposé son style et sa personnalité. Et avec son talent indéniable, il ne fait aucun doute que l’avenir lui réserve encore bien des succès. Les noctambules de la Capitale, plus précisément ceux qui ont décidé de rejoindre la salle de l’O2 Lounge Bar, ont été bien servis, c’était l’endroit où il fallait y être et les noctambules n'ont qu'une envie : le revoir sur scène pour revivre cette expérience musicale inoubliable.
Si.R

La une du 20 juillet 2024

Publié le samedi, 20 juillet 2024

La collaboration internationale est une pierre angulaire essentielle dans la lutte contre le trafic de drogue à Madagascar, un enjeu majeur qui nécessite des efforts conjoints et coordonnés. La « Drug Enforcement Administration » (DEA) américaine apporte son soutien à la Douane malagasy dans cette lutte cruciale contre les stupéfiants. Hier, le directeur général des Douanes de Madagascar, Lainkana Zafivanona Ernest, a accueilli une délégation de la DEA ainsi que des représentants du ministère de la Défense américain et de la Sécurité de l'ambassade des Etats-Unis à Madagascar. Cette rencontre a été l'occasion d'échanger sur les stratégies actuelles de la Douane malagasy et de discuter des projets futurs visant à renforcer la lutte contre le trafic et la distribution de drogues sur le territoire. 

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Editorial

  • Un phare
    « Je voudrais être un phare qui voulais illuminer les démunis et leur apporter la lumière », telle est la déclaration, érigée en confession de foi, de Harilala Ramanantsoa, porte étendard n° 7 de l’IRMAR – UPAR aux communales et municipales d’Antananarivo-Renivohitra prévues le 11 décembre prochain. A l’issue d’un culte d’action de grâce et de louange au temple du Palais de Manjakamiadana, Harilala Ramanantsoa répond à la question des confrères pourquoi a-t-elle choisi ce site historique pour organiser un culte qu’elle devait déclarer ainsi. Qu’est-ce qu’un phare ? Le Robert le définit en ces termes « une tour élevée sur une côte ou sur un îlot, munie à son sommet d’un feu qui guide les navires ». Sur un véhicule, c’est un feu à longue portée pour offrir la meilleure visibilité la nuit au conducteur.

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