Un Gouvernement misant sur la rapidité et l’efficacité. La cérémonie de passation de service entre la nouvelle ministre de la Communication et de la Culture, Lalatiana Rakotondrazafy Andriantongarivo et l’ancienne ministre de la Culture, de la Promotion de l’artisanat et de la Sauvegarde du patrimoine sortante, Johasy Eléonore, a été effectuée hier à la Bibliothèque municipale d’Anosy, également le siège du ministère de la Culture. Une transmission de pouvoir qui s’est déroulée dans le calme et sur une note positive puisque les deux ministres, avant tout des femmes malagasy, se sont fait preuve de respect et de fraternité notamment pendant leur discours respectif. 

Après la signature et l’échange des documents de passation, la ministre sortante a pris la parole et a souligné que c’était un vrai honneur pour elle d’avoir servi le pays en occupant pendant quelques mois seulement la place du ministre de la Culture. « J’étais satisfaite du travail que moi et toute mon équipe avions fait pendant ces quelques mois. Je n’aurais pas réussi à exercer ma fonction et à mener à bien les projets sans l’aide de mes collaborateurs. Actuellement, nous arrivons à un autre stade. Nous avons élu notre nouveau Président et avec cette nouvelle aventure, je pense que nous pouvons arriver encore plus loin et réussirons à promouvoir cette domaine que nous aimons tous : la Culture. Je tiens également à féliciter la nouvelle ministre pour sa nomination. Un devoir difficile l’attend, mais je pense qu’elle est déjà prête à relever le défi », confie la ministre sortante Johasy Eléonore durant son discours.

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vendredi, 25 janvier 2019

La une du 26 janvier 2019

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Le 26 janvier est destiné à la célébration de la Journée internationale de la douane (JID). Pour marquer cette journée, exceptionnellement, l’Administration douanière malagasy a organisé hier, au Carlton Anosy, une grande conférence sous le thème : « Des frontières plus smart pour des échanges commerciaux fluides et un mouvement sans entrave des personnes et des marchandises ». De ce fait, cette année, l’objectif principal est donc de fluidifier et  d’accélérer le mouvement transfrontalier des marchandises et des personnes, sans oublier les moyens de transport. « En signant l’accord de facilitation des échanges, Madagascar est entré dans ce mouvement de fluidification. Des mesures ont déjà été appliquées comme à l’aéroport d’Ivato. Et d’autres mesures viendront. Certains points sont en effet à améliorer comme la durée », souligne directeur général des douanes. Dans cette optique, cette démarche novatrice s’articulera sur deux axes. Le premier concernera la refonte du système opérationnel avec l’insertion des nouvelles technologies. Quant au second point, il consistera à mettre en place une organisation plus intelligente. Pour cela, la Douane malagasy renforcera les efforts des pouvoirs publics tout en atténuant les menaces inhérentes aux flux transfrontaliers. « Aujourd’hui, avec les différentes prises en matière de trafic de stupéfiants, nous avons découvert que la Grande île est vraiment une plaque tournante pour les trafiquants. Ces derniers font notamment passer la drogue via Madagascar avant de l’exporter dans tout l’océan Indien. De ce fait, la douane doit consolider ses actions pour stopper ce réseau de trafic. Il ne faut pas oublier que la protection de l’économie nationale fait partie de nos attributs », détaille le DG des douanes. 

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Une semaine ou presque de recherches inlassables,  les corps des quatre victimes  enfouis sous terre à la suite du terrible éboulement survenu à Tsimialonjafy-Mahamasina, ont été tous finalement retrouvés. Les deux derniers, ceux d’un couple, et qui ont posé le plus grand problème aux sauveteurs, ont été dégagés des décombres dans la soirée du jeudi 24 janvier. Ce qui ramène donc à 16 le nombre des victimes tuées à la suite des intempéries dans le pays. 

« Le cadavre de la femme était remonté en surface en premier vers 21h. Ce n’était seulement que deux heures après que celui de son mari fut à son tour retrouvé. L’extirpation des dépouilles des malheureux ont ainsi marqué la fin de ces recherches particulièrement longues et ardues », a déclaré le commandant Randrianarisoa, le chef de corps des sapeurs-pompiers à Tsaralalàna. Bien que les restes humains récemment dégagés des décombres soient déjà en état de décomposition avancée, les sauveteurs ont pu encore les identifier. Les pompiers, les militaires (Etat-major) et le Corps de protection civile (CPC), les policiers, les gendarmes, sans oublier tous les volontaires comme les scouts (« Fanilo ») ou autres, ont donc pu finalement crier victoire.

Publié dans Société

Pas de perte de temps. Quelques heures seulement après la nomination du premier Gouvernement Ntsay, jeudi, les passations de pouvoirs  ont eu lieu hier dans l’intégralité des ministères. La journée était remplie d’émotion, de la joie, de la fierté, de la tristesse. Les ministres sur le départ ont rarement pu cacher leurs sentiments.   Le ministre de la Défense nationale sortant et le Secrétaire d’Etat auprès de la Défense nationale chargé de la Gendarmerie sortant sont les premiers à transmettre le témoin. A la Défense nationale, le Général de division Léon Richard Rakotonirina prend la suite du Général Béni Xavier Rasolofonirina. Le Général de division Jean Christophe Randriamanarina laisse la place au Général Richard Ravalomanana au SEG. Ce dernier qui a avancé une série de réformes notamment  faire de la lutte contre la corruption la priorité de son département. Il a annoncé à cet effet la mise en place d’une cellule chargée de recevoir les plaintes.  Vers 10h30, ce fut au tour de Naina Andriantsitohaina d’investir le ministère des Affaires étrangères à Anosy.  Remerciant le Président de la République Andry Rajoelina pour la confiance, il se dit conscient de la responsabilité qui lui incombe dorénavant mais assure l’accepter avec humilité. Nommé ministre des Affaires étrangères, son premier portefeuille après une longue carrière d’opérateur économique, il a invité nsuite l'ensemble du personnel du MAE de travailler ensemble pour réaliser les programmes du Chef de l’Etat en vue de développer le pays. Il a aussi mis en exergue sa volonté de poursuivre les efforts fournis par ses prédécesseurs pour rehausser l’image du pays à travers la coopération avec les partenaires internationaux. M. Naina Andriantsitohaina prend la succession d’Eloi Alphonse Maxime Dovo.

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Le nouveau ministre de l’Economie et des Finances Richard Randriamandranto a pris ses fonctions. La cérémonie de passation de service entre la ministre des Finances sortante, Vonintsalama Andriambololona et le rentrant s’est déroulée dans la matinée hier. Parmi les dossiers chauds qui attendent le nouveau Grand argentier figure l’affaire Ametis. Publiée dans la presse à la fin de l’année 2017 et en début de l’année dernière, l’affaire Ametis a défrayé la chronique. Les syndicalistes étaient montés au créneau pour dénoncer le projet de cession de la collecte des droits de visa aux frontières de Madagascar à la société privée Ametis. L’affaire semble avoir été rangée dans les placards. La lumière doit être faite sur cette affaire aux forts relents de corruption, de suspicions d’illégalité, teintée de favoritisme, dans l’autorisation accordée à cette société privée de collecter les droits de visa aux frontières de Madagascar. Des questions  se posent notamment aujourd’hui encore sur les documents légaux autorisant la société privée Ametis à collecter les impôts des visas aux frontières ? Notons qu’une convention de délégation de service public a été passée entre le ministère de la Sécurité publique, le ministère des Finances et du Budget et la société Ametis. Cependant, il faut remarquer en premier lieu que cette convention ne permet pas expressément à cette société de se substituer à un comptable public. Faut-il rappeler que la loi de finances précise que seul un comptable public territorialement compétent, nommé par arrêté ministériel du ministère des Finances a le droit de percevoir des impôts.

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vendredi, 25 janvier 2019

De l’austérité !

Un Gouvernement de 22 portefeuilles. Du jamais vu ! Du moins, les quatre dernières décennies de l’histoire de la République Malagasy. Il reste à  Rajoelina un « petit effort » pour battre le record de « onze ministres » par un certain Gabriel Ramanantsoa, le Général de Division, à qui le Président Philibert Tsiranana confiait la haute charge de  former un Gouvernement, des suites de mouvements populaires en 1972. Unité nationale, apolitique et austérité, tels étaient les mots d’ordre à l’époque.  N’empêche que le Président Andry Rajoelina et son Premier ministre Ntsay Christian ont réussi la prouesse de réduire drastiquement le nombre de ministères. Une prestation dans laquelle leurs  prédécesseurs immédiats échouèrent.  Fallait-il, une fois de plus, marteler que  Madagascar, un des cinq pays les plus pauvres de la planète, ne peut pas se permettre le luxe supporter des charges financières colossales. Un Gouvernement de quarante ou même trente ministres dépasse, énormément, les possibilités de la fragile et frileuse Caisse de l’Etat. Les rémunérations et avantages fixes exorbitants des dignitaires de l’Etat coûtent les yeux de la tête aux contribuables. Un lourd fardeau que l’on ne peut plus supporter ni tolérer !

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Editorial

  • Rêve brisé ! 
    Rajaonarimampianina Hery, l’ancien Chef d’Etat, risque de voir partir en fumée son rêve de devenir président de la Commission de l’Union africaine. Un poste prestigieux ayant rang de Chef de Gouvernement voire Chef d’Etat selon les circonstances et les cas de figure. Cette Commission est l’organe exécutif de l’Union africaine. Elle est chargée de la mise en œuvre de la politique générale de l’UA arrêtée au niveau de l’assemblée générale, l’instance suprême de l’Union africaine. Le président de la Commission dirige et coordonne les actions des commissaires de l’UA. Il est responsable devant l’assemblée générale présidée de façon tournante par le Chef d’Etat ou du Gouvernement d’un pays membre. La présidence de la Commission est assurée de façon tournante également mais au niveau de chaque sous-région. Le prochain mandat de président de Commission à partir du début de 2025 revient à l’Afrique de l’Est. Et Madagasikara figure en pole position…

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