Une situation préoccupante liée à une évasion massive de détenus frappe actuellement la localité de Tsiroanomandidy. Les faits remontent samedi après-midi, précisément vers 16h à l’issue d’un culte où 10 détenus de cette prison ont réussi à s’évader. Les responsables n’ont pas attendu longtemps pour rechercher les fugitifs. Ainsi, deux d’entre eux ont été sitôt repris, en l’occurrence Rémi Randriamanatena et Tolojanahary Mamitiana Angelo. Pour revenir brièvement dans les circonstances de ces évasions, un culte religieux s’est tenu à l’intérieur de la maison centrale de Tsiroanomandidy. Lors de la sortie des responsables du culte, les 10 prisonniers ont profité de l’occasion pour forcer le portail et disparaître dans la nature. La Brigade de gendarmerie de Tsiroanomandidy a été avisée et s’est lancée à la poursuite et au ratissage. Il s’agit donc d’un cas d’évasion assez massive de détenus enregistré en ce début d’année dans le pays.

Publié dans Société

Les trafiquants continuent de défier les autorités ! Dans l’après-midi de samedi dernier, lors du traitement du vol ET852 d’Ethiopian Airlines à destination de Beijing via Addis-Abeba, une valise contenant des ressources naturelles a été découverte par les agents de la douane. Effectivement, grâce à des renseignements émanant d’un agent de l’environnement, le contrôle des bagages en amont a permis de distinguer quinze insectes dont des milles pattes et autres, mais aussi un caméléon et un lézard.  « Des sources nous ont déjà averti depuis quelques temps sur l’identité des trafiquants. De ce fait, pour un vol à 14h30, l’enregistrement se fait habituellement vers midi et demi, nous les avons donc attendus. Après une heure, les voyageurs ont commencé à se succéder. Nous avons décidé de rejoindre les douaniers pour demander si les personnes ont déjà passé le contrôle. Ils ont répondu oui. Alors, nous sommes allés en salle de bagages pour fouiller leurs bagages. Et c’est là que nous avons tout découvert » explique l’agent environnemental en question.

Publié dans Economie

Les autorités communales d’Antanetibe Mahazaza, Ambohidratrimo, sont fermes. Des mesures seront prises contre toute inaction face à l’attaque de la chenille légionnaire d’automne (CLA). Elles consistent en la destruction non négociable des cultures touchées mais non traitées, pour une raison ou une autre, par les propriétaires. Les dispositions visent à maîtriser la population de ce ravageur qui cause d’importants dégâts dans les plantations.
Située à moins d’une cinquantaine de kilomètres à l’ouest d’Antananarivo, la Commune rurale est réputée être la capitale des œufs de Madagascar. En moyenne, 200 000  à 300 000 œufs par jour sortent de la localité. La piste longue de 9 km reliant le chef-lieu à la RN4 au niveau de Mahitsy est ainsi baptisée « La route des œufs » dont le chantier de bitumage par le soin des Chinois était officiellement lancé l’an passé.

Publié dans Politique

Se méfier de l’eau qui dort. Le silence des employés de la Commune urbaine d’Antsirabe ne signifie en aucun cas la résignation. Vendredi, ils sont sortis de leur silence face à ce qu’ils qualifient de l’indifférence du maire de la Commune urbaine de la ville d’Eau en décrétant la grève générale. La raison de ce débrayage vient du non-paiement de leurs salaires et ce depuis plus de 10 mois. Ils sont 400 employés à décider de passer à l’acte face au refus du maire actuel de payer leur dû. « Pour l’instant on reste devant les bureaux de la mairie en se contentant d’un sit-in et de la pose des banderoles. Si rien ne bouge, on pourrait sortir de l’enceinte et manifester dans les rues de la ville d’Antsirabe », note un représentant des employés grévistes. Et lui d’ajouter que l’unique raison de cette grève est le non-paiement des salaires. « Il n’y a pas d’autres raisons, dès que les négociations vont dans ce sens, nous reprendrons tout de suite notre travail. Mais jusqu’à maintenant, le maire fait la sourde oreille » renchérit un autre gréviste, décidé à durcir le ton au cas où.
La riposte du maire Razanakolona Paul ne s’est fait pas attendre. Par le biais d’une conférence de presse tenue à Antsirabe le jour du début de la grève des employés, le magistrat de la ville a donné sa version.

Publié dans Politique

Musclées, spectaculaires ou encore humiliantes. Tels ont été les qualificatifs utilisés par certains observateurs après les arrestations de la semaine dernière des deux opérateurs économiques Mbola Rajaonah et Eddy Maminirina dit Eddy  « bois de rose ».  Le déroulé des deux arrestations était, à quelques détails près, similaire. Les deux hommes avaient été arrêtés par deux escouades différentes des forces de police malagasy, respectivement mercredi à son bureau à Antsahabe et mardi non loin de son domicile à La City Ivandry. Filmées puis diffusées sur les réseaux sociaux, ces interpellations n’ont pas laissé indifférent.  Beaucoup ont applaudi. D’autres  ont été choqués des conditions dans lesquelles les arrestations ont été menées. Cette dernière catégorie de personne subodore des règlements de comptes politiques.  Ils n’ont pas tort, mais ils n’ont pas raison non plus, a indiqué un membre des Forces de l’ordre ayant été au cœur de l’action durant l’une de ces arrestations. Notre interlocuteur justifie toutefois les actions des forces de police et précise d’emblée que les individus interpellés ne sont pas de simples quidams. Et de rappeler ainsi que Mbola Rajaonah tout comme Eddy Maminirina ont des gardes du corps armés. Raison du déploiement de matériels des Forces de l’ordre chargées de l’arrestation. 

Publié dans Politique
dimanche, 17 février 2019

L’effet de domino !

L’interception de Mbola Rajaonah, jugée rocambolesque pour certains, courageuse pour d’autres, déclencha, qu’on le veuille ou non, des ondes de choc dont les fortes vibrations vont secouer d’autres « éléments ». Bien avant, après une petite semaine de leurs installations, les nouveaux responsables mirent aux arrêts une grosse tête de l’ancien régime HVM, Hugues Ratsiferana, pris en flagrant délit de vol et un gros poisson des trafics illicites des richesses naturelles et endémiques du pays, Eddy bois de rose. Ce dernier et Mbola Rajaonah, jusque-là intouchables, mettent en péril la vie des 25 millions de Malagasy. Certes, des « criminels » de leur gabarit existent en quantité dans le pays. Il faut les traquer sans attendre ! Il y a urgence.

Publié dans Editorial

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Editorial

  • Flamme éternelle !
    « Feux de l’amour », une série américaine créée par les Bell (William Joseph et Lee Phillip) dont la première diffusion du premier épisode datait du 26 mars 1973, doit fêter avant-hier son cinquantième plus un anniversaire. Du 26 mars 1973 jusqu’à ce jour, les « Feux de l’amour » continue d’accrocher des milliers sinon des centaines de férus à travers le monde. « FA » avec ses 12 500 épisodes jouit d’un record de longévité que rares sont les feuilletons capables de le défier. « Dallas », un autre feuilleton américain le talonne de près. Créé par Larry Hagman et consorts, Dallas dont la diffusion du premier épisode datait de 2 avril 1978 pour se terminer le 3 mai 1991 continue aussi de fasciner jusqu’à aujourd’hui.

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