dimanche, 24 février 2019

La une du 25 février 2019

Publié dans La Une

265 milliards d’ariary. Tel est le montant total des factures impayées de la JIRAMA au sein des différents ministères. Effectivement, les différentes institutions publiques se gardent de payer leur facture d’électricité et d’eau depuis quelques années. Et ensuite, c’est l’Etat qui doit combler les vides en versant des subventions d’un montant de 255 milliards d’ariary chaque année pour préserver l’équilibre opérationnel de cette société. Pour remédier à ce déséquilibre, le ministre de l’Energie, de l’Eau et des Hydrocarbures demande à ce que les différents ministères mais aussi les institutions publiques qui y sont rattachées s’acquittent de leurs arriérés auprès de la compagnie d’eau et d’électricité. Comme cela, la subvention de l’Etat à la JIRAMA pourra être réduite ou même dissoute. « L’administration publique doit montrer l’exemple sur le paiement des factures, surtout pour le bon fonctionnement de la JIRAMA. Ce n’est pas parce que la JIRAMA est une société d’Etat que le secteur public doit avoir des privilèges.

Publié dans Economie

L’As Adema est sacrée championne de la ligue Analamanga de football après le match d’ hier au stade de Mahamasina. Les Verts ont battu les militaires du Cosfa à l’issue des tirs au but. La dernière année où l’As Adema a gagné ce titre remonte en 2012 si le club n’a été que le malheureux finaliste de la coupe de Madagascar en 2012, 2013, 2014 et 2015. Aucune surprise quant à cette victoire d’hier car l’équipe a été rajeunie par son staff depuis trois ans et a beaucoup investi pour cette saison. Les efforts commencent déjà à donner leurs fruits pour cette formation de l’aéroport d’Ivato.  Pour revenir à la compétition, il a fallu aux deux équipes de passer  par les tirs au but  pour se départager car elles se sont séparées sur le score de 1 but partout à la fin du temps règlementaire.

Publié dans Sport

L’accident survenu vendredi dernier au Fasan’ny Karàna, était le plus meurtrier parmi ceux qui s’étaient produits le même jour par des taxis-be dans la Capitale. Un minibus Sprinter fou de la ligne 194 a foncé sur un groupe de personnes se tenant devant un kiosque à journaux, tuant ainsi deux dont un homme, de son vivant un chauffeur, et une jeune femme de 19 ans. “L’information révélée par certaines sources comme quoi le taxi-be avait été lâché par ses freins, est fausse. En réalité, le conducteur en cause s’est livré à une course avec un autre minibus. A un moment donné, il a tenté d’éviter la collision avec un poids lourd qui a roulé en contresens, ce dernier étant obligé de rouler momentanément au  centre de la chaussée, son chauffeur ayant le souci d’éviter, de son côté, une crevasse occupant le côté de la voie”, confie notre interlocuteur. Le cas de  cette  jeune piétonne ayant perdu sa vie dans l’accident,  ou plutôt de son enfant, âgé à peine d’un an, est désespéré.  Ce dernier l’a accompagné mais a survécu au terrible choc. “Toute la nuit, nous n’avons fermé l’oeil  et su quoi faire car l’enfant n’a pas cessé de pleurer et réclamer sa mère”, narre une source.  Originaire d’Antsirabe, la victime a travaillé comme femme de ménage au sein d’une famille domiciliée dans le secteur du Fasan’ny Karàna. Ce vendredi- là, elle allait chercher le journal  à ce kiosque du coin lorsque le taxi-be fou a foncé tout droit dans sa direction. Là, il n’y a aucun moyen pour la victime d’esquisser le moindre mouvement pour tenter au moins d’esquiver le véhicule fou tant ce dernier était encore en pleine vitesse pour la percuter.  Le chauffeur du taxi-be en cause a réussi à se soustraire  in extremis du  risque d’une vindicte populaire sitôt après le drame.
Franck Roland

Publié dans Société

Strict respect de la loi. Le pouvoir de délivrer le passeport national  à toute personne majeure de 21 ans et de nationalité malagasy,
évidemment,  reviendra au ministère de l’Intérieur. Il s’agit en sorte d’un retour à la normale dans le respect de la loi n°91-025 du 12 août 1991.
Cette loi stipule en effet que la délivrance du passeport national est de la compétence du ministère de l’Intérieur. Ce pouvoir a été transféré à la Police nationale au début des années 2000 après la création du ministère de la Sécurité publique auquel fait partie de la Police nationale. Auparavant, c’est toujours le ministère de l’Intérieur qui délivre ce principal document de voyage à tous les Malagasy qui en ont besoin.  « Le passeport figure parmi les documents d’identification relevant du  domaine des libertés fondamentales, sa délivrance ne peut –être ainsi confiée à un ministère technique à l’instar du ministère de la Sécurité publique » explique un juriste. C’est le cas également du permis de conduire et de la carte d’identité nationale, tous des documents d’identification, et dont la délivrance incombe entièrement au ministère de l’Intérieur à travers ses démembrements, les Communes ou les centres d’immatriculation.

Publié dans Politique

Ruffine Tsiranana, présidente d’honneur du Parti social-démocrate (PSD), s’est éteinte à Paris dans la matinée de samedi à l’âge de 80 ans. Troisième fille du premier Président de la République Philibert Tsiranana, la dame est aussi une figure politique malagasy bien connue en ayant été administrateur-civil, sénatrice pour la Région Sofia sous le second mandat du Président Marc Ravalomanana (2007-2009) et ministre de la Décentralisation au sein du Gouvernement de Jean Omer Beriziky (2011-2014). Au plan purement politique, Ruffine Tsiranana était la première femme malagasy candidate à la présidentielle chez nous. En 1993, elle osait s’aligner sur les Didier Ratsiraka, Albert Zafy, Manandafy Rakotonirina, Evariste Marson, Jacques Rabemananjara, Andriamanalina Nirina Razafindrakoto et Tovonanahary Rabetsitonta. C’était une grande première dans l’histoire électorale de Madagascar.

Publié dans Politique

Ferme. Le ministre de l’Aménagement du territoire, du Logement et des Travaux publics, Hajo Andrianainarivelo, l’a été samedi dernier, sur la vente
illicite du jardin d’Antaninarenina, un bien de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA).  « Domaine public depuis les années 30, ce jardin le restera. Les dirigeants actuels n’accepteront jamais qu’il passe entre les mains d’autrui », a promis le ministre à l’endroit de quelques manifestants venus pour décrier la vente de cet espace vert de la Capitale qui, à lui seul, renferme des années d’histoire non seulement d’Antananarivo-ville mais également de Madagascar. « Une enquête a été déjà effectuée, vous en saurez plus d’ici peu. Mais je vous assure que les responsables trempés dans cette affaire seront sanctionnés. La seule révélation que je peux émettre aujourd’hui c’est l’existence de tout un réseau, comprenant des éléments de la CUA, du domaine et de la Justice, qui fabrique des pièces pour réaliser ce genre de vente », précise Hajo Andrianainarivelo. A lui d’ajouter que tous les terrains de la Commune urbaine d’Antananarivo vendus ces dernières années seront repris par l’Etat. « Nous avons découvert que ce jardin d’Antaninarenina n’est pas le seul bien de la CUA vendu illégalement. On fera tout pour qu’ils réintègrent le domaine public », révèle le ministre de l’Aménagement du territoire. Des actions judiciaires allant dans ce sens seront entreprises d’ici peu. L’office régional du tourisme d’Analamanga (ORTANA), occupant du lieu, est le premier à déclarer de poursuivre ses demandes au niveau de la Justice. 

Publié dans Politique
dimanche, 24 février 2019

Nuance !

L’administration IEM prend forme. De nouveaux visages étoffent le tableau et de nouvelles têtes occupent des postes importants au sein des Hauts Emplois de l’Etat. Apparemment, l’IEM dispose les ressources humaines nécessaires, pour traduire en actes les Velirano. Le Sehatra Fanaraha-maso ny Fiainam-pirenena (SeFaFi), l’Observatoire de la vie publique, par le biais de son 17ème recueil, fidèle à leur principe, sonna le tocsin sur le risque de déviation vers le favoritisme dans les nominations au sein des ministères. Notons au passage que la bande à Randriamandranto Ralison, lors de la publication de ce 17ème recueil dont la teneur s’apparente à un bilan de l’année écoulée, 2018,  avisait le nouveau régime concernant les processus électoraux à venir. Les erreurs du passé ne devront plus être de mise. Le pays attend impatiemment de la part des services de la  statistique la publication des résultats du dernier recensement qui, de fait, contribuera à la révision de la liste  électorale. Le vent du renouveau qui souffle au pays doit impacter sur les scrutins à venir. Pour en revenir à l’objet initial, le souci du SeFaFi de vouloir baliser les tenants du régime d’une éventuelle glissade vers le favoritisme tient honnêtement debout. Effectivement, la tentation à accorder une faveur spéciale ou particulière à un proche ou un ami guette toujours. Toutefois, il faut faire la part des choses.

Publié dans Editorial

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Editorial

  • Recadrage présidentiel
    Au terme d’un Conseil des ministres, délocalisé à Toamasina, la capitale de la Région d’Atsinanana, le Chef de l’Etat Rajoelina Andry et la délégation qu’il conduit, des membres du Gouvernement, se sont enquis de l’état actuel de la situation de l’avancement des travaux s’inscrivant dans le cadre des projets présidentiels dans le Grand Port et aussi de la Région d’Analanjirofo.A Toamasina, le Président Rajoelina et sa suite dont entre autres le Premier ministre, Ntsay Christian, la ministre de la Justice Landy Mbolatiana Randriamanantsoa, le ministre des Travaux publics, le colonel Ndriamihaja Livah Andrianatrehina, le Secrétaire d’Etat en charge des Nouvelles villes Gérard Andriamanohisoa et bien d’autres, ont constaté de visu l’état de la réalisation des travaux. Le chantier MIAMI, un projet présidentiel phare dans le Grand Port de l’Est, continue son bonhomme de chemin. En dépit des retards dus aux crises sanitaires de 2020- 2022 et surtout à cause de…

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