Ambiance électrique à la société d’Etat JIRAMA. Les syndicalistes réclament la démission de son directeur général Olivier Jaomiary. Ses détracteurs lui donnent un ultimatum de 48 heures pour s’exécuter. Il est accusé d’incompétence. Son mode de gouvernance est pointé du doigt. De ce fait, une partie du personnel a observé un mouvement de grève à titre d’avertissement, hier. Le mouvement risque de prendre de l’ampleur la semaine prochaine. Le nouveau malaise à la Direction de la JIRAMA se déclare après l’annonce par le pouvoir central de revoir les contrats passés avec les prestataires de la société. Ceux-ci pompent mensuellement 45 milliards d’ariary sur le dos des Malagasy, à en croire le Premier ministre Christian Ntsay. Le statu quo n’a fait donc qu’appauvrir la population. Coralie Gevers, représentante de la Banque mondiale, a décrié depuis 2016 les dépenses faramineuses de cette société d’Etat au profit d’une minorité. De même, les multiples missions d’évaluation du Fonds monétaire international à Madagascar ont constamment émis des remarques sur cet aspect. Mais le précédent régime n’a rien fait de concret allant dans ce sens.
 M.R.

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Une semaine après la tragédie qui s’est produite dans le quartier d’Anosibe Ouest secteur  II, les  victimes vivent toujours dans des conditions déplorables. Les 22 maisons en bois touchées par les flammes ont causé une grande perte pour les 32 familles concernées.   Faisant suite à ce drame, l’éducation des enfants issus des familles sinistrés demeure incertaine. En effet, 65 des 95 enfants victimes de cet incendie sont actuellement déscolarisés. La plupart d’entre eux sont inscrits dans des écoles publiques. Cependant, leurs parents ne disposent plus les moyens de leur acheter des nouvelles fournitures scolaires. « Toutes nos affaires personnelles dont les cartables, les cahiers ainsi que les manuels scolaires des enfants ont été réduites en cendre. Les flammes ont également emporté leurs papiers administratifs et nos économies », raconte Raymond, un père de 5 enfants étant parmi les sinistrés. Selon Andrianiaina Herimanana Jacquie, chef dudit secteur, des appels à l’aide sont actuellement lancés pour pouvoir scolariser ces enfants.

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Dorénavant, la Gendarmerie agit avec poigne pour mater le phénomène du kidnapping au pays, en particulier à Tsaratanàna. Actuellement, tout citoyen responsable est appelé à fournir tous les renseignements à propos d’un certain Del ou encore « Tersa », commanditaire supposé de tous les enlèvements qui se sont produits à Tsaratanàna ces dernières semaines. Sa tête est mise à prix et la Gendarmerie offre 2 millions d’ariary à celui qui détient toute information à son sujet. Les gendarmes recherchent le vrai nom du concerné. Les citoyens sont également exhortés à faire de la délation en vue de démasquer tous les complices ou surtout les proches de Del, ceux qui l’hébergent ou le cachent, les endroits où ils nichent, etc.  Mais un colonel de la Gendarmerie, qui n’est autre que l’ex-commandant de compagnie de gendarmerie à Tsaratanàna serait aussi l’autre gros gibier de l’affaire. Arrêté, il y a quelques jours à Tsaratanàna, l’officier gendarme anciennement à la tête de ladite compagnie est actuellement soumis à un interrogatoire à la section de recherches criminelles à Fiadanana.

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Un bilan positif. C’est ainsi que le directeur territorial sortant du BIANCO Antananarivo, Ratovoson Benjamina, résume ses 8 années de service au sein de l’équipe d’Ambohibao. Il a effectué un bref compte rendu de son mandat lors de la cérémonie de passation avec son successeur Rakotondrainibe Seheno, hier à Ambohibao. « Grâce aux différentes sensibilisations que nous avons effectuées, les gens sont désormais en mesure de connaître les nombreuses démarches à faire pour déposer une plainte auprès du BIANCO », a – t – il expliqué.  Et de poursuivre que la majorité des plaintes reçues au Bureau Indépendant anti – corruption touche le domaine foncier, la Justice, et les Forces de l’ordre. A cela s’ajoutent les autres secteurs comme les ministères, les finances publiques, les marchés publics et autre gestion de projets. Son passage à la tête de la branche territoriale du BIANCO Antananarivo est d’ailleurs marqué par l’arrestation de plusieurs hauts responsables dont des ministres, des fonctionnaires de l’administration (Trésor, etc.), des élus des circonscriptions territoriales (Maires, conseillers, etc.),  des officiers de la Gendarmerie, entre autres.

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Les électeurs se rendront de nouveau aux urnes le 27 mai prochain pour élire leurs représentants à l’Assemblée nationale. Après l’élection présidentielle, celle des députés arrive en seconde position, en termes d’importance au niveau national. Le dépôt de candidature est ouvert depuis mardi et les prétendants auront jusqu’au 12 mars prochain pour confirmer leur participation à la course. A une quinzaine de jours de la clôture des inscriptions, c’est l’effervescence chez les états-majors politiques. Pour l’instant, c’est encore au stade de la sélection finale après que les bases des partis ont finalisé leur détection. « La liste définitive sera en principe connue la semaine prochaine. Nous sommes en train d’étudier les noms  des candidats potentiels  proposés par chaque entité  politique », confirme Hery Rasoamaromaka, secrétaire national d’Antananarivo du TGV. Pour cette élection du 27 mai, selon toujours ses dires, les associations ou partis politiques ayant soutenu le Président actuel se regroupent au sein de la plateforme « isikarehetramiaraka amin’ny Rajoelina » ( litt : tous ensemble avec Rajoelina). « La candidature retenue pour défendre la couleur de la plateforme sera ainsi décidée d’un commun accord. Aucun des composants n’a plus ainsi la faculté de présenter un candidat si le sien n’a pas été retenu par les décideurs de la plateforme ».

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mercredi, 27 février 2019

Tous les atouts ...

Olivier Caslin, journaliste attitré du mensuel Jeune Afrique, notait, dans l’édition du 31 juillet 2018 une phrase prophétique « Le patron du MAPAR a tous les atouts en main ». A travers un article consacré au jeune leader de la révolution Orange « Rajoelina, un train à grande vitesse », le journaliste visionnaire avait prédit la victoire, sans appel, de Zandry Kely. Il n’a pas raté dans son « oracle ». En effet, la Haute Cour constitutionnelle (HCC) entérina, par son Arrêt irrévocable en date du 8 janvier 2019, la victoire incontestable de Rajoelina Andry Nirina en tant que deuxième Président de la Quatrième République avec un score sans appel de 55,66 %. Dans ce même article, Olivier Caslin a vu juste quand il laissait entendre clairement que « Rajoelina a tous les atouts en main ». Une déclaration qui faisait « trembler » ou gêner, au moment des faits, certains acteurs politiques se caressant discrètement l’idée de conquérir Iavoloha. La vision de ce journaliste chevronné  aurait  brisé en miettes  leur rêve. Et il en fut, d’ailleurs ! Quelques raisons sérieuses pourraient donner raison à la prophétie. L’IEM que le candidat n° 13 a conçu avec l’utile appui et la précieuse contribution des experts nationaux et internationaux lui offre, sans ambages, les atouts nécessaires pour séduire les concitoyens à le choisir.  Le score confortable de 55,66 % obtenu par le candidat n° 13 au deuxième tour  lui rassure toute la latitude à mener « son jeu ».

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mercredi, 27 février 2019

La une du 28 février 2019

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Editorial

  • Rêve brisé ! 
    Rajaonarimampianina Hery, l’ancien Chef d’Etat, risque de voir partir en fumée son rêve de devenir président de la Commission de l’Union africaine. Un poste prestigieux ayant rang de Chef de Gouvernement voire Chef d’Etat selon les circonstances et les cas de figure. Cette Commission est l’organe exécutif de l’Union africaine. Elle est chargée de la mise en œuvre de la politique générale de l’UA arrêtée au niveau de l’assemblée générale, l’instance suprême de l’Union africaine. Le président de la Commission dirige et coordonne les actions des commissaires de l’UA. Il est responsable devant l’assemblée générale présidée de façon tournante par le Chef d’Etat ou du Gouvernement d’un pays membre. La présidence de la Commission est assurée de façon tournante également mais au niveau de chaque sous-région. Le prochain mandat de président de Commission à partir du début de 2025 revient à l’Afrique de l’Est. Et Madagasikara figure en pole position…

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