3 février 2020. C’est le dernier vol d’Air Madagascar en provenance de la Chine avant le 1er mars prochain. En effet, la compagnie aérienne a décidé de suspendre pendant 27 jours la destination Chine par le biais du vol combiné Air Madagascar et Air Austral. Une décision tant attendue et souhaitée par bon nombre de malagasy suite à l’évolution rapide du Coronavirus qui, à l’heure actuelle, a déjà fait une centaine de morts en Chine et de plusieurs cas suspects dans d’autres pays. Etant donné que le vol Air Mad à destination du pays de Mao Tse Tong s’effectue une fois par semaine, tous les dimanches, c’est ainsi que 4 vols n’auront pas lieu jusqu’à la reprise, prévue au début du mois de mars. Si la situation sanitaire en Chine le permet évidemment.

Ce samedi, un vol quitte Antananarivo pour atterrir dimanche à Guangzhou via St-Denis (La Réunion) avec certainement peu de passagers à bord. On image mal en effet, des touristes emprunter ce vol pour une destination que beaucoup de monde évitent en ce moment. Seuls ceux qui sont dans l’obligation de s’y rendre vont braver la peur et s’armer de courage pour fouler le sol chinois.

Espérons que ce Coronavirus soit maitrisé au plus vite afin que les habitants de la Chine retrouvent la quiétude et que le tourisme international reprend de couleur.
La Rédaction

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mercredi, 29 janvier 2020

Une opposition déjantée

Une éternelle question taraude l’esprit « existe-t-il une opposition, l’authentique, à Madagasikara ? » En tout cas, celle qui prétend l’être et qui gesticule sur la place publique désaxe et déjante. Apparemment, les membres de ladite opposition sous l’acronyme RMDM perdent le Nord pour ne pas le dire l’esprit.

Réunis au Carlton Anosy, samedi dernier, pour un « tour d’horizon » des affaires nationales, dit-on, les Ravalomanana Marc, Tsarahame, Alain Andriamiseza ou encore Arlette Ramaroson divaguent et disent n’importe quoi.
A entendre les interventions des ténors de cette plateforme, une vague impression de folie voire de délire s’en dégage. Pour le peu que l’on sache, une opposition joue le rôle de contrebalance du pouvoir en place. A ce titre, elle peut émettre des avis contraires à l’option politique générale du régime par des arguments structurés et surtout constructifs en fonction de l’orientation politique qu’elle compterait soumettre au peuple au prochain rendez-vous électoral. Tout se joue dans une ambiance saine au sein d’un cadre légal respectant l’Etat de droit et en l’honneur de la démocratie. L’Assemblée nationale (AN) se présente comme cadre idéal de débat politique en supposant qu’elle (l’opposition) y soit représentée. Une formation politique revendiquant le statut d’opposition mais qui n’a même pas au moins un élu au Parlement notamment à l’AN ne mérite pas son titre. L’Assemblée nationale est ainsi l’arène par excellence de tout démocratique. Elus proches du pouvoir et ceux de l’opposition sont appelés chacun à défendre leur cause respective.  Une opposition digne de son rang dispose à l’AN un groupe parlementaire propre à elle. Cela va sans dire que cette supposée opposition dispose à la base  des membres ou des sympathisants répartis à travers l’île. A vrai dire, le RMDM se limite à tout casser au nombre de son état-major et à la base rien ! En fait, leur force de frappe réside uniquement sur les tapages médiatiques.

Au Carlton, ce samedi 25 janvier, toutes les interventions sortent du cadre. Totalement à côté de la plaque, les Ravalomanana Marc et consorts, en vrais détracteurs, s’égosillent sur des sujets qu’ils ne maîtrisent même pas. Au vu de l’intervention de la Juge internationale Arlette Ramaroson quand elle fustige le régime plutôt Rajoelina Andry d’avoir organisé avec Emmanuel Macron un deuxième round à Paris relatif aux négociations sur îles Malagasy, on tombe des nues. Elle n’est pas sans savoir que la démarche repose sur le principe du dialogue. La vertu du dialogue, un passage obligé, afin d’aboutir dans les meilleures conditions est incontournable. Quand une parlementaire de la trempe de Me Hanitra Razafimanantsoa ose émettre des avis désobligeants sur la Loi de Finances 2020 qu’elle juge peu regardante sur le volet social, c’est aberrant ! Elle sait pertinemment que la LF 2020 réserve une enveloppe consistante pour veiller au bon soin du « sosialim-bahoaka ». Et quand un Alain Andriamiseza a le toupet de critiquer le régime sur la gestion des affaires nationales, il semble oublier que lui-même fut l’un de ceux qui ont plombé la Transition dans certains Départements. Mieux vaut nous limiter à ces quelques cas outrageants.

Aussi avons-nous droit à une opposition qui claudique, qui déjante. Non seulement elle perd l’esprit, mais elle alourdit l’atmosphère en cette période pénible face aux catastrophes naturelles.
Ndrianaivo

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10 des 24 membres composants l’équipe gouvernementale de Ntsay Christian prennent pour la première fois la tête d’un ministère. La plupart, peu connus du public, sont pourtant des personnalités compétentes dans leurs domaines respectifs, à entendre hier les CV énumérés par le Sgp adjoint. Leurs premiers pas seront certainement scrutés et leurs premières actions très attendues.

C’est le cas notamment des ministres qui s’occupent des affaires brûlantes du moment à l’instar de la jeune ministre de l’Enseignement supérieur, Professeur Assoumacou  Elia Béatrice (39 ans), qui aura comme principale mission de raisonner les membres du SECES à reprendre leur travail, et la toute nouvelle ministre de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Hygiène, Rakotovelomanantsoa Voahary (38 ans). Raharinirina Baomiavotse Vahinala n’aura pas même pas le temps d’apprécier sa nomination en tant que ministre de l’Environnement car elle doit s’atteler au plus vite à l’objectif présidentiel de mettre à terre 60 millions de jeunes plants cette année.  Le successeur de Naina Andriantsitohaina à la tête du ministère des Affaires étrangères, Dr Tehindrazanarivelo Djacoba Liva, a, quant à lui, la lourde mission de diriger la commission mixte franco-malagasy sur les îles Eparses en plus de la nomination des représentants de la République de Madagascar à l’étranger bien que celle-ci demeure une des prérogatives du Président Andry Rajoelina. La mise en route et la réalisation de Tana masoandro et les autres villes nouvelles à créer dans certaines régions incombent à un Zasy Michael Angelo qui, de son cursus, s’avère l’homme qu’il faut à la place qu’il faut.

Ce sont les nouveaux ministres qui auront du pain sur la planche. Cela ne veut pas dire toutefois que les autres ont peu de dossiers sur leur table de bureau. C’est le cas par exemple du Professeur Ahmad Ahmad à la tête du ministère de la Santé, d’Andriamanana  Josoalasisambatra  Rijasoa, une femme qui succède à une autre au département du ministère de l’Education nationale, d’Andriamahefarivo Johnny Richard, nouveau garde des Sceaux et ministre de la Justice, le contrôleur général de Police, Randrianarison  Fanomezantsoa Rodellys, ainsi que le ministre des Postes, des Télécommunications et du Développement durable, Ramaherijaona Andriamanohisoa.

Dès la fin de la cérémonie de présentation du nouveau Gouvernement, ces nouveaux membres avec les anciens ont tenu avec le Président de la République Andry Rajoelina  et le Premier ministre Ntsay Christian, leur premier Conseil des ministres.
La Rédaction

Publié dans Politique

Deuxième jour de visite. Après ceux de Mampikony, mardi dernier, les milliers de sinistrés enregistrés à Marovoay et Mahajamba, dans la Région Boeny, viennent d’être réconfortés par Mialy Rajoelina, Première Dame et non moins présidente de l’association Fitia. Le représentant résident de l’UNICEF et celui de l’OMS sont restés à ses côtés, mais la présidente nationale de la Croix- rouge Malagasy (CRM) s’ajoute à la liste de la délégation. « Avec l’appui de nos partenaires des Nations Unies, nous sommes venus vous réconforter suite au drame et ses impacts. Beaucoup d’entre vous sont dans la confusion suite à la perte des biens, c’est pourquoi nous tenons à vous apporter notre aide dont des produits de première nécessité comme du riz, de l’huile, du savon ou encore des vêtements et couvertures. J’espère que bientôt, vous pourriez rentrer chez vous », a déclaré La Première Dame aux sinistrés. Elle n’a pas manqué d’exprimer sa reconnaissance envers les partenaires des Nations Unies ainsi que le  BNGRC et la CRM pour leur soutien permanent.

La visite d’hier a été faite auprès de 5 sites dont 3 à Marovoay et 2 à Mahajamba. Pour le premier District, 840 ménages composés de 2950 personnes sinistrées sont actuellement hébergés à la salle de spectacle, à l’EPP Centre et à l’EKAR Saint-Paul, parmi les 30 sites d’hébergement mis en place à Marovoay. « Nos rizières sont sous les eaux. Tous nos biens, dont les meubles et les volailles ont été emportés par les eaux. Heureusement que nous quatre en sommes sortis indemnes et que le couple présidentiel est venu à notre secours, à travers ses aides », témoigne une mère de famille venant de Marovoay Ouest, hébergée à l’EPP Centre. Philibert Rakotoarimanga dit Dally, maire de la Commune de Marovoay, avance que 80% des rizières dans sa circonscription sont inondées et détruites, et ce jusqu’à maintenant. Pourtant, la majorité des habitants de cette Commune vivent de l’agriculture. Pour Mahajamba, la délégation a pu visiter l’« hôpitaly Be », lequel s’assure des consultations et soins gratuits des sinistrés. D’ailleurs, l’association Fitia a recruté 2 médecins pour ce faire. D’un autre côté, l’EPP locale, accueillant 1151 sinistrés répartis dans 312 ménages, a également été visitée.

Chaque ménage sinistré a reçu un panier garni composé de 20kg de riz, 10kg de légumineuses, 1kg de sucre, 1 litre d’huile et du savon, sans parler des vêtements et couvertures. En tout, des milliers de paniers garnis ont été dispatchés hier. En outre, chaque site dispose d’une unité fournissant des services médicaux, notamment des consultations, soins et médicaments gratuits. Les maladies respiratoires et diarrhéiques sont les plus fréquentes, d’après les médecins. Comme à Mampikony, l’association Fitia et partenaires offrent des repas chauds pendant 10 jours pour les milliers de sinistrés hébergés dans certains sites de Marovoay et Mahajamba. Malgré le drame qu’ils ont vécu, les bénéficiaires n’ont pas manqué d’exprimer leur reconnaissance envers les donateurs, notamment la Première Dame qui reste à leur chevet. « Le Président de la République s’est déplacé en personne dans cette localité pour contribuer à l’évacuation des sinistrés, avec les vedettes et les hélicoptères. Sans ses interventions d’urgence, des centaines de personnes auraient perdu la vie puisque 9 Fokontany sur les 11 constituant notre Commune sont inondés », reconnait Henri Andrianandrasana, maire de la Commune de Mahajamba…
Recueillis par Patricia Ramavonirina


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«  De nombreux travaux sont encore en cours. La mise en њuvre de ces nombreux travaux doit кtre accйlйrйe car le dйveloppement ne peut pas attendre ». C’est ce qu’a martelé le Président Andry Rajoelina, hier à la fin de l’après-midi, au cours de la présentation des nouveaux membres du Gouvernement au Palais d’Etat d’Iavoloha, juste après avoir émis sa reconnaissance à l’endroit des ministres non reconduits. Douze mois après la formation du premier Gouvernement de son quinquennat, le Chef de l’Etat a procédé une évaluation des ministres sur la base de leurs contrats programmes d’un an. Une évaluation fatale pour une poignée de ministres. Leurs successeurs ont été présentés hier. Le nouveau Gouvernement présenté est ainsi composé de 22 ministres, d’un vice-ministre et d’un Secrétariat d’Etat. Il est essentiellement formé de technocrates composé notamment de jeunes diplômés sortants aussi bien des universités locales que des universités étrangères. Parmi les nouveautés de ce Gouvernement, un département ministériel spécial sera désormais spécialement affecté à l’Eau, l’Assainissement et l’Hygiène, précise le Chef de l’Etat, et ce, étant donné la priorité accordé au secteur de l’eau. La construction de logements décents et la construction de nouvelles villes faisant partie des « velirano » du Chef de l’Etat, il a été décidé de créer un vice-ministère en charge des Villes nouvelles et de l’Habitat, précise le Président Rajoelina.

Par ce remaniement, le Président de la République entend insuffler un nouvel élan d’enthousiasme et instaurer une nouvelle organisation pour que les actions gouvernementales dans le cadre de la mise en œuvre de ses « Velirano » soient perceptibles au niveau de la population malagasy. Les consignes strictes données aux ministres sont restées inchangées. Le locataire d’Iavoloha demande aux ministres de « travailler vite, avec des résultats concrets mesurables et qui impactent directement sur la vie de la population ». Un œil attentif doit être accordé à la bonne gouvernance et la transparence au niveau de la gestion de l'administration, pour renforcer l'Etat de droit loin de la corruption, selon le numéro un malagasy. Le Président Andry Rajoelina n’a également pas manqué de souligner que ce Gouvernement reflète l'ouverture et la compétence des Malagasy. « Le temps oщ il faut connaоtre untel pour кtre nommй ministre est rйvolu. Chaque ministre dispose du savoir-faire dans les domaines de compйtence qui sont les leurs », explique-t-il. Le Chef de l’Etat laisse par ailleurs entendre que les noms de certains des nouveaux ministres nommés ont été piochés dans la nouvelle base de données de compétences récemment constituée par l’Etat malagasy. Sur les 7855 dossiers reçus, à l’issue de l’appel à candidatures lancé par l’Etat malagasy, de nombreux sont issus de malagasy implantés à l’étranger, mais qui ont été appelés à servir leur Nation actuellement. Selon le Chef de l’Etat également, l’équilibre régional et la parité genre a été mis en avant dans la composition du Gouvernement (voir article par ailleurs)
La Rédaction

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Un grand soulagement pour les usagers de l’axe reliant Ampasampito, Mahazo et Ambohimangakely. La circulation est enfin rétablie, après des années de travaux. La Gendarmerie nationale est très stricte quant au respect du Code de la route. Depuis hier, les vendeurs de légumes et fruits ont déserté le long de la clôture de l’Hôpital adventiste, jusqu’au rond-point menant vers Ambatomaro. Les taxis-brousse ont également quitté leur lieu de stationnement habituel. Désormais, seuls ceux qui prennent des passagers peuvent s’y arrêter. Outre les automobilistes, cette nouvelle organisation a enchanté les piétons. D’ailleurs, ces derniers sont les principales victimes de cette confusion qui engendre souvent des accidents de la circulation dans cet axe. « Parmi les rues de la Capitale, cette partie a été la plus rude en termes d’assainissement », avancent les usagers.

A maintes reprises, des organisations ont été mises en place à la sortie de la RN2, à hauteur de Mahazo, afin de désengorger la circulation, notamment à travers l’installation des caméras de surveillance, le renforcement de l’effectif des agents de la circulation, la réhabilitation de la chaussée. Malheureusement, ces mesures n’ont pas pu résoudre les embouteillages. A cet effet, il faudra une heure ou même plus pour faire un trajet de demi-kilomètre, même durant les jours fériés.

L’incivisme des « taxis-be » et taxis, ainsi que des marchands de rue qui occupent les rues et trottoirs en sont les principales causes. D’après les usagers de cet axe, les bus de la ligne E qui s’arrêtent inopinément près du rond-point, n’en font qu’à leur tête. Ils restent au beau milieu de la route pour prendre des passagers, attendre leur tour ou faire des manœuvres, engendrant des bouchons inévitables. Par conséquent, les autres véhicules ne peuvent pas poursuivre leur route.
Anatra R.

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mercredi, 29 janvier 2020

La une du 30 janvier 2020

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Editorial

  • Recadrage présidentiel
    Au terme d’un Conseil des ministres, délocalisé à Toamasina, la capitale de la Région d’Atsinanana, le Chef de l’Etat Rajoelina Andry et la délégation qu’il conduit, des membres du Gouvernement, se sont enquis de l’état actuel de la situation de l’avancement des travaux s’inscrivant dans le cadre des projets présidentiels dans le Grand Port et aussi de la Région d’Analanjirofo.A Toamasina, le Président Rajoelina et sa suite dont entre autres le Premier ministre, Ntsay Christian, la ministre de la Justice Landy Mbolatiana Randriamanantsoa, le ministre des Travaux publics, le colonel Ndriamihaja Livah Andrianatrehina, le Secrétaire d’Etat en charge des Nouvelles villes Gérard Andriamanohisoa et bien d’autres, ont constaté de visu l’état de la réalisation des travaux. Le chantier MIAMI, un projet présidentiel phare dans le Grand Port de l’Est, continue son bonhomme de chemin. En dépit des retards dus aux crises sanitaires de 2020- 2022 et surtout à cause de…

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