Attirer davantage de téléspectateurs et changer de « cliché ». Tel est le défi lancé par les responsables au sein de la Télévision malagasy (TVM). Pour ce faire, la chaîne nationale passe au relooking, en priorisant la réforme de sa grille de programme, depuis les chansons et films diffusés jusqu’au journal télévisé, en passant par les émissions et productions locales. « Les employés déploient beaucoup d’efforts pour assurer une production de qualité, pouvant concurrencer celle des chaînes de télévision privée. Nous restons ouverts à la mondialisation et aux nouvelles technologies, avec l’appui des partenaires locaux et étrangers », informe Nampoina Ranarivelo, directeur de la TVM.
Parmi les réformes entreprises, la chaîne nationale projette de diffuser des bandes annonces concernant les émissions et le programme de la journée. Des émissions sur le cinéma ainsi que des jeux télévisés seront également au rendez-vous prochainement, à en croire le directeur. « Depuis ces 6 derniers mois, le journal ne se limite plus à l’institutionnel mais propose plusieurs rubriques, dans le but d’étoffer la culture générale des téléspectateurs », avance notre source.
Coopération avec l’Inde
La concurrence est rude. Les responsables au sein de la TVM reconnaissent ce fait, d’où la multiplication des coopérations avec les partenaires locaux et étrangers. La chaîne indienne « Prasar Bharati » en fait partie depuis la signature d’un protocole d’accord, hier à Anosy. « Ce partenariat vise l’échange de programmes, l’exploration de la coproduction et la formation du personnel », résume Jean Yves Belalahy, directeur général de l’Office de la radio et de la télévision malagasy (ORTM). Concrètement, la TVM va diffuser des programmes issus des productions internes de Prasar Bharati dans les domaines de la culture, de l'éducation, de la science, du divertissement, du sport, de l'information ainsi que d'autres domaines d'intérêt mutuel. Aussi, les deux parties exploreront les opportunités de coproduction liées à des sujets d'intérêt commun et organiseront une formation pour le personnel de TVM en Inde.
« Les journalistes, techniciens et animateurs de la TVM n’ont bénéficié d’aucune formation spécifique ni de renforcement des capacités depuis des années. Cela reste un défi à relever dans le cadre de la réforme entreprise », reconnait le directeur de la chaîne. Outre la coopération avec l’Inde, à travers la chaîne citée précédemment, d’autres partenaires entrent en scène pour ce faire, entre autres la BBC, le ministère de la Communication, etc. Le but étant de rehausser le niveau des employés, voire de la chaîne nationale. Celle-ci compte, notons-le, 120 employés dont 30 journalistes, 30 techniciens et 20 animateurs.
Patricia Ramavonirina


Publié dans Société
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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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