Le PMO PGE R ou programme de mise en œuvre de la politique générale de l’Etat, présenté hier devant l’Assemblée nationale, s’impose comme une feuille de route économique ambitieuse visant à remettre le pays sur pied en s’attaquant d’abord aux crises les plus urgentes, notamment les coupures d’électricité et d’eau qui paralysent depuis trop longtemp l’activité des ménages et des entreprises. Selon les estimations avancées dans le document, ces délestages auraient provoqué une perte moyenne équivalente à 1,5 point de croissance du PIB sur plusieurs années, freinant lourdement l’industrie, les services et le petit commerce. Le plan prévoit ainsi une enveloppe d’environ 50 millions de dollars destinée aux travaux d’urgence sur les réseaux de production et de distribution, avec l’objectif affiché de réduire de 70 pour cent les coupures dans les six mois à venir. En parallèle, le gouvernement place la lutte contre l’inflation au cœur de sa stratégie en renforçant la régulation des importations de produits de première nécessité et en assainissant les canaux de distribution. Au marché d’Antananarivo, une vendeuse de riz confie que « chaque semaine, le prix change, on n’arrive plus à suivre ». Elle estime que si les autorités parviennent réellement à stabiliser les prix du riz et du carburant, « ce serait une vraie délivrence pour les familles ». Le plan s’attaque aussi à la corruption et aux monopoles jugés responsables de nombreuses distorsions économiques, en misant sur la récupération des biens mal acquis pour injecter au moins 100 millions de dollars supplémentaires dans le budget public. 

 

Inclusivité

 

Le PMO PGE R cherche également à rendre la croissance plus inclusive en facilitant l’accès à l’emploi, en soutenant les PME et en accélérant la transition vers une économie formelle grâce à la simplification des démarches administratives. L’objectif est d’augmenter de 20 pour cent le nombre de contribuables enregistrés en 18 mois, grâce à la digitalisation et à une réduction du temps de création d’entreprise. Une jeune entrepreneure de l’agro transformation affirme que la lourdeur administrative et les frais non officiels bloquent encore beaucoup de jeunes, mais elle espère que la création d’une ligne de crédit garantie par l’État de 50 millions de dollars pourra « enfin donner une chance » à ceux qui veulent travailler légalement. La vision économique du programme inclut aussi une transition énergétique majeure, avec l’ambition d’augmenter de 30 pour cent la production hydroélectrique et d’investir environ 200 millions de dollars dans le solaire et l’éolien à travers des partenariats publics privés. Un spécialiste du développement durable rappelle que la résilience climatique doit rester au centre du dispositif, car « chaque cyclone détruit des infrastructures et fait perdre des points entiers de PIB ». Mais pour que cette transformation soit crédible, l’État devra mobiliser près de 500 millions de dollars auprès de ses partenaires et assurer une transparence totale à travers le futur Tableau de Bord National de la Refondation, qui sera publié chaque mois. 

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mardi, 18 novembre 2025

La une du 19 novembre 2025

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Nosy Be a été secouée, dans la nuit du 17 au 18 novembre, par une agression d’une rare brutalité visant un ressortissant français de 70 ans, propriétaire de l’hôtel Cocotier Lodge Ankibanivato, situé au Fokontany Orangea. Vers 4h30 du matin, la brigade de Gendarmerie de Dzamandzar a été alertée : Yves J.J., l’hôtelier, venait d’être victime d’un cambriolage qui a viré au passage à tabac.

 

Selon les premières constatations, l’attaque se serait produite vers 22h15.Trois individus, encore non identifiés, se seraient introduits de force au domicile de la victime, attenant à son établissement hôtelier. Ils lui auraient exigé de l’argent. Face au refus de l’homme septuagénaire, les assaillants n’auraient pas hésité à le frapper violemment à l’aide d’un objet contondant.

 

Gravement touchée, la victime a été déjà évacuée vers la clinique Murielle d’Ampasy lorsqu’une équipe de la Gendarmerie est arrivée sur place pour les constatations et l’ouverture de l’enquête. Malgré leur violence, les malfaiteurs ne seraient repartis qu’avec des téléphones portables, échouant à emporter objets de valeur ou liquidités.

 

Le consul de France à Nosy Be a été informé des faits. Par ailleurs, une réquisition téléphonique a été engagée pour tenter de localiser et identifier les auteurs. La brigade de Dzamandzar est désormais chargée de démêler les fils de cette affaire qui, une fois encore, met en lumière l’insécurité persistante dans l’île touristique.

F. R. 

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On assiste actuellement à une prolifération de la vente des produits et médicaments traditionnels sur les réseaux sociaux. Depuis la période du Covid-19, la fabrication des médicaments traditionnels ne cesse de croître. Pourtant, la plupart de ces produits sont vendus sans autorisation officielle.  

 

Selon l’Agence du médicament de Madagascar auprès du ministère de la Santé publique, tout produit présenté comme capable de soigner, guérir, prévenir ou soulager une maladie est considéré comme un médicament, qu’il soit issu des plantes, des décoctions ou des préparations ancestrales. A ce titre, il doit obligatoirement obtenir une autorisation de mise sur le marché (AMM) avant d’être fabriqué, distribué ou commercialisé.

 

De nos jours, beaucoup s’exercent dans la fabrication et la vente de médicaments et produits pharamaceutiques. Questionné à ce sujet, la majorité des personnes concernées, sur leurs pages Facebook, affirment avoir disposé d’une autorisation de mise sur le marché et de consommabilité de leurs produits, et bien évidemment d’un point de vente. « Nos produits sont sûrs, respectent les normes et disposent d’une autorisation de mise sur le marché ainsi que d'un certificat de consommabilité. Aucun médicament n’est mis en vente sans avoir obtenu un retour d’efficacité de 99 % et recueilli des témoignages de plus de 500 utilisateurs », explique un vendeur de produits et médicaments pour atténuer les douleurs musculaires. 

 

De l’autre côté, des revendeurs importent des produits sans avoir une moindre connaissance du produit : efficacité, mode d’emploi ou encore les effets secondaires. Une situation qui nécessite une surveillance de la part du département concerné, selon les consommateurs. Afin d'éviter les mauvaises surprises, l'Agence du médicament de Madagascar encourage les consommateurs à vérifier le numéro d’autorisation d’un produit avant toute utilisation. La vente de médicaments, traditionnels ou modernes, sans AMM peut entraîner des sanctions sévères, allant de la saisie des produits à des poursuites pénales. 

 

L’autorisation de mise sur le marché est officiellement délivrée par l’Agence du médicament de Madagascar avant qu’un médicament puisse être vendu, distribué ou utilisé par la population. Sans AMM, un médicament ne peut pas être commercialisé légalement.

 

 

Anatra R.

 

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Parti trop tôt. Miguelito avait fêté son 6ème anniversaire le 13 novembre dernier, la veille de sa disparition. Ce petit garçon jouait dans la cour de sa maison, sise à Tsarafaritra-Tsimbazaza, quand soudain il a disparu en fin d’après-midi du vendredi dernier, selon les informations émanant de sa famille. « C’était un petit garçon aimant, tout le monde l’adorait, petits et grands », se sont exprimés les voisins, encore sous le choc. « Il avait l’habitude de jouer avec les enfants du voisinage dans cette place. Il était à la fois calme, souriant et sociable », ajoutent ses voisins. Des qualités que sa mère, Louisette Harijaona Fanomezantsoa, confirment. « Miguel était notre petit ange, l’ami de tous. Il n’avait commis aucune faute. Pourtant, on l’a assassiné d’une manière atroce. Si c’était une vengeance, cela aurait dû être commise sur moi ou son père, et non sur un petit innocent comme lui. D’ailleurs, nous n’avons aucun conflit avec le voisinage ou notre famille. Personne ne nous a jamais lancé de menace », nous confie la mère endeuillée, avec une voix tremblante et les larmes aux yeux.

Un élève docile et intelligent

Le petit Miguel était inscrit dans un établissement privé sis à Ankaditoho, où il a passé l’année scolaire 2024 -2025. « Son grand frère et sa cousine étaient dans la même classe que ma fille. Sa cousine racontait à ma fille que le petit aurait souffert à cause du caractère de sa belle-mère. En classe, il était un élève docile et intelligent, d’après toujours ma fille qui était un genre de protectrice pour lui. A chaque fois qu’on le maltraitait en classe, il venait se plaindre auprès d’elle afin qu’elle prenne sa défense ou avertit son grand frère », nous confie B.M., la mère d’une camarade du petit défunt. Hier, divers témoignages émanant des parents des camarades de classe de Miguel ont fusé sur les réseaux sociaux, notamment sur Facebook. Des messages en guise d’hommage au petit garçon, dont le destin a été brisé suite à son assassinat...

P.R.

 

 

« Je n’ai jamais abandonné mon fils », dixit sa mère

Victime de préjugés et critiques virulentes sur Facebook. Louisette Harijaona Fanomezantsoa, la mère du petit Miguel, a apporté sa version des faits. « Je n’ai jamais abandonné mon fils Miguel, ni son grand frère. Comme convenu avec son père lors de notre séparation, avec une lettre officielle à l’appui, la garde des enfants revenait à leur grand-mère. Celle-ci partage la même cour que ses enfants, dont le père de Miguel qui était toujours là pour lui et son grand frère. Mon travail, nécessitant des déplacements fréquents dans les autres Régions, ne m’a pas permis d’avoir leur garde », précise la mère endeuillée. « J’ai vu les critiques me concernant sur les réseaux sociaux. Outre la perte de mon petit garçon, je dois aussi endurer les préjugés venant de nombreuses femmes qui ne connaissent même pas ma situation », déplore-t-elle.

Après 12 années de vie commune et 5 années de séparation, le père de Miguel aurait refait sa vie tandis que sa mère est restée célibataire, selon ses dires. « Quand je suis de retour à Antananarivo, je passe beaucoup de temps avec mes garçons. Nous partions également en vacances ensemble de temps en temps. Leur père n’y voyait aucun inconvénient », précise cette mère de famille. Quant à la suite de cette affaire, l’enquête suit son cours auprès de la Brigade criminelle. De son côté, la famille ne va pas rester les bras croisés une fois que l’assassin ou les assassins seront identifiés. « Outre les coups de couteau, mon fils avait un trou profond sur son dos, ce qui aurait conduit à sa mort. Nous n’allons pas en rester là (...) », conclut la mère de Miguel, encore sous les émotions.

P.R.

 

 

Son inhumation prévue ce jour !

 

L’enquête sur le meurtre atroce du petit Miguel, 6 ans, survenu dans la nuit de vendredi à samedi dernier à Tsimbazaza, connaît une pause provisoire. La priorité du moment revient à la famille, entièrement mobilisée par les préparatifs de l’inhumation du garçonnet, prévue ce jour au caveau familial situé à Ambohitanety, Commune d’Alasora. Avant le dernier voyage de l’enfant, un culte d’adieu se tiendra à 13h au temple FJKM de Soanierana, où proches et connaissances viendront rendre un ultime hommage à Miguel.

 

Sur le plan judiciaire, l’enquête semble néanmoins progresser. Une source proche de la famille avance qu’un suspect aurait été placé en garde à vue dans les locaux de la Brigade criminelle (BC) sis à Anosy. Dans ce même contexte, une maison en construction, située juste en face du domicile du père et de la belle-mère de la victime, à Ankaditoho Tsimbazaza, concentre désormais les soupçons. Des traces de sang, potentiellement celles du petit Miguel, y auraient été remarquées. Trois individus auraient par ailleurs été aperçus, lampe en main, dans cette bâtisse encore inachevée, selon les mêmes sources. Le gardien des lieux n’arriverait sur son poste qu’assez tard dans la nuit, un détail qui alimente davantage les interrogations. Toujours selon les informations recueillies auprès de la famille, trois autres suspects seraient encore en fuite et activement recherchés. La Police, de son côté, demeure silencieuse et n’exclut pas de nouvelles avancées de l’enquête dans les prochains jours.

 

F.R.

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mardi, 18 novembre 2025

Actu-brèves

Installation des premières pièces métalliques sur le pont de Mahavavy.

Le chantier du pont modulaire de Mahavavy, situé au PK 568+720 sur la RN6, a officiellement démarré ce mardi 18 novembre. Cette étape cruciale vise à rétablir la circulation entre les régions du Nord, fortement impactée depuis la destruction du pont en béton par le cyclone Gamane en mars 2024. Selon le ministère des Travaux publics, les travaux avancent conformément au calendrier, avec un accent particulier sur l’efficacité, la robustesse et la sécurité. En parallèle, les autorités ont engagé les études pour la réhabilitation définitive du pont afin d’offrir à la population une infrastructure pérenne, capable de résister aux aléas climatiques, et indispensable au développement du Nord de Madagascar.

 

Minerais critiques, le momentum de coopération entre la Corée et Madagascar toujours de mise.

Mme Park Ji-hyun, ambassadrice de la République de Corée, a effectué une visite de courtoisie auprès d’Andriamparany Carl, ministre des Mines, le 17 novembre dernier. Cette rencontre marque une étape importante dans le renforcement des liens bilatéraux entre les deux pays, notamment dans le secteur minier. Les deux parties ont exprimé leur volonté de poursuivre et renforcer le momentum de coopération déjà instauré entre la Corée et Madagascar. Cette collaboration se concentre notamment sur le domaine des minerais critiques, essentiels pour les technologies de pointe et la transition énergétique. Cette volonté de coopération s'inscrit dans le cadre du protocole d’entente (MOU) concernant les minéraux stratégiques, signé en 2024 entre la Corée et Madagascar. Ce protocole établit un cadre de collaboration formel, ouvrant la voie à des projets et des investissements conjoints dans le secteur minier. Au cours de cette visite, le ministre des Mines a aussi présenté à l'ambassadrice de la Corée les orientations et les démarches entreprises par le Gouvernement de transition malagasy. Ces initiatives visent à dynamiser et assainir le secteur minier du pays, un enjeu crucial pour le développement économique de Madagascar.

 

Pluies provoquées, la solution à court terme.

Le ministre de l'Energie et des Hydrocarbures, Ny Ando Jurice Ralitera, s'est exprimé devant les députés lundi dernier pour présenter les mesures prises et à venir afin de faire face à la crise énergétique actuelle. Les solutions proposées couvrent des actions à court terme, comme l'opération de pluie provoquée (OPP), et des projets d'envergure pour l'avenir. Le ministre a annoncé la poursuite de l'opération de pluie provoquée (OPP) à Andekaleka et dans les zones environnantes. L'objectif est d'augmenter le niveau de l'eau dans les réservoirs, ce qui permettra d'améliorer la production d'électricité. Cette mesure est mise en œuvre dès que les conditions météorologiques le permettent. Pour pallier les coupures de courant et renforcer le réseau interconnecté d'Antananarivo (RIA), le ministre a également évoqué l'importation de groupes électrogènes (GE). Une fois la production d'électricité rétablie sur le réseau de la Capitale, ces groupes électrogènes seront déployés dans les régions pour remplacer les machines vieillissantes.

 

46 nouveaux inspecteurs et contrôleurs de semences prêts à renforcer la filière agricole

Quarante-six inspecteurs et contrôleurs de semences, issus de 14 régions de Madagascar, viennent de prêter serment et d’entrer en fonction, hier. Leur mission est de garantir la qualité des semences utilisées à travers le pays, un facteur clé pour améliorer la productivité agricole. Selon le ministère de l’Agriculture et de l’Elevage, l’usage de semences certifiées pourrait augmenter jusqu’à 30% les rendements. Ces nouveaux agents ont suivi des formations spécialisées dispensées par le Service officiel des semences et du matériel végétal (SOC), leur permettant de contrôler rigoureusement la filière. Ce recrutement et cette montée en compétence s’inscrivent dans le cadre du Projet d’urgence pour le renforcement de la production alimentaire (PURPA), financé par la Banque africaine de développement (BAD). Une étape importante vers une professionnalisation accrue du secteur, et un coup de pouce à la sécurité alimentaire nationale.

 

Publié dans Politique

La Haute Cour constitutionnelle (HCC) de Madagascar a clarifié, par la décision n°16-HCC/D3 du 18 novembre 2025, le rôle et le statut, auparavant flou, des quatre hauts conseillers de la Refondation nommés par le Président de la Refondation de la République de Madagascar. Cette décision intervient à la suite d’une demande d’interprétation concernant l’article 3 de la décision n°10-HCC/D3 du 14 octobre 2025, qui attribuait les fonctions de Chef de l’Etat à une autorité militaire incarnée par le colonel Randrianirina Michaël pour assurer le fonctionnement régulier des services publics.

Selon la HCC, le Président de la Refondation est assisté dans l’exercice de ses fonctions par quatre officiers supérieurs de l’Armée malgache, à savoir le colonel Rabearimanana Lucien, le médecin colonel Zafitasondry Ranoelson Manantenasoa Marcellin, le colonel Rampanarivo Solofoniaina Thierry et le lieutenant-colonel Andriamiarisoa Gervais. La HCC dit que les quatre hauts conseillers bénéficient du même statut qu’un Chef d’Etat, incluant l’ordre de préséance et tous les droits et avantages qui y sont associés.

Ces privilèges comprennent notamment le traitement officiel et les indemnités correspondant à ceux d’un Chef d’Etat, l’accès aux moyens logistiques et administratifs nécessaires à l’exercice de leurs fonctions, la protection et les dispositifs de sécurité propres aux plus hautes fonctions de l’Etat, ainsi que l’accès aux ressources et personnels nécessaires pour appuyer le Président de la Refondation dans ses missions. Cette reconnaissance vise à assurer une organisation claire et fonctionnelle de la structure politique et administrative mise en place pour la Refondation de la République.

La décision de la HCC précise également que le Président de la Refondation conserve la possibilité d’organiser sa présidence par voie réglementaire, afin de prendre toutes mesures supplémentaires jugées nécessaires dans le cadre de ses fonctions. Cette clarification met fin à toute ambiguïté sur le rôle des hauts conseillers et confirme qu’ils exercent leurs fonctions avec le même niveau de responsabilité et de privilèges que le Chef de l’Etat, dans le cadre de l’autorité militaire temporaire chargée de diriger le pays.

La Rédaction

Publié dans Politique

A Madagascar, la parole devient un levier puissant pour l’émergence des jeunes talents. L’Alliance française d’Antananarivo (AFT), située à Andavamamba, en partenariat avec l’association Jeunes Aujourd’hui pour Demain, et avec le soutien de l’association TEAT La Réunion, relance avec enthousiasme le prestigieux concours d’éloquence, destiné aux lycéens en classe de première.

Cette cinquième édition qui se tiendra à l’AFT promet d’être un véritable tremplin pour la jeunesse malagasy, en offrant ainsi aux participants une scène d’expression et de créativité inégalée. Depuis ses débuts, ce concours ne se limite pas à une simple compétition oratoire. Il incarne également une démarche de valorisation de la jeunesse malagasy, en encourageant la confiance en soi, la capacité à convaincre, à émouvoir et à croire en autrui.

Les jeunes talents, issus de tout le pays, auront jusqu’au 23 janvier prochain pour soumettre leur candidature, avant que les sélections régionales débutent dès le 4 février. Les candidats auront la liberté de choisir parmi une dizaine de sujets variés, ce qui leur permettra d’élaborer des discours à la fois percutants et personnels, reflet de leur vision du monde.

Au-delà de la reconnaissance, ce concours offre une opportunité unique d’apprentissage. Les participants pourront développer leur aisance à l’oral, maîtriser l’art de la persuasion et s’initier à l’art oratoire, des compétences essentielles dans un monde en constante mutation. Mais l’enjeu va bien au-delà : il s’agit de donner la voix à la jeunesse, de favoriser l’émergence des leaders engagés, porteurs d’idées nouvelles et de perspectives optimistes pour leur avenir. Les lauréats de cette édition ne repartiront pas les mains vides. En récompense, ils auront la chance de participer à un stage gratuit à l’île Maurice, une expérience enrichissante qui leur permettra d’élargir leurs horizons, de renforcer leur confiance et d’affiner leurs ambitions.

Ce concours symbolise l’engagement des organisateurs à soutenir la jeunesse dans sa quête de réussite et d’épanouissement. Les intéressés sont invités à se rendre à l’Alliance française d’Antananarivo pour obtenir plus d’informations. Ils peuvent également consulter le site dédié : https://bit.ly/concoursdéloquence2026. Ce rendez-vous annuel s’annonce comme un moment fort pour la jeunesse malagasy, une occasion de faire entendre sa voix, de s’affirmer et de bâtir un avenir où chaque mot compte. La parole est ainsi donnée aux jeunes.

Si.R

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Editorial

  • Mieux … !
    Sauf contre temps, le Premier ministre, chef du Gouvernement, Herintsalama Andriamasy Rajaonarivelo va présenter le programme du Gouvernement à l’Assemblée nationale ce mardi 18 novembre 2025. Il s’agit d’un exercice « rituel » dicté par la Constitution. En effet, en vertu de l’Art. 99 de la Loi fondamentale comme suit : « Dans les trente jours de sa nomination, le Premier ministre présente son programme de mise en œuvre de la Politique générale de l’Etat au Parlement qui peut émettre des suggestions. » Ainsi donc, c’est une obligation constitutionnelle au cours de laquelle l’Exécutif se plie devant les représentants du peuple et se donne de tous les efforts afin que les concitoyens soient à la première loge de ce que le Gouvernement compte entreprendre pour assurer et offrir le maximum d’opportunités à la Refondation de la République Malagasy.

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