lundi, 22 décembre 2025

LA UNE du 221225

Publié dans La Une

Un deuxième déplacement officiel dans le sud du pays le Président de la Refondation de la République. Après l’Atsimo Andrefana il y a quelques semaines, il a cette fois-ci effectué une visite dans l’Androy et l’Anosy où il a effectué une série d’actions concrètes en faveur des populations locales. À Tôlagnaro, il a supervisé la remise de 112 motos et de véhicules d’urgence destinés aux services de santé, ainsi que des voitures pour les agents chargés des soins aux habitants. Ces dotations visent à renforcer la capacité des équipes médicales dans les districts de Tôlagnaro, Amboasary et Betroka, et à améliorer l’accès aux soins pour les populations les plus isolées.

 

Publié dans Politique

Environ 919,5 millions USD d’investissements seront nécessaires d’ici 2033 pour exploiter pleinement le potentiel maritime de Madagascar. Cet objectif a été au cœur du Forum des Investissements pour l’Économie Bleue, organisé vendredi dernier au Novotel d’Antananarivo. L’événement a réuni les institutions publiques, les investisseurs, les partenaires techniques et financiers, les entrepreneurs et les organisations de la société civile. Tous partageaient une même ambition : faire de l’économie bleue un moteur de croissance durable, inclusive et créatrice d’emplois. Selon les informations recueillies : « Madagascar possède un patrimoine maritime exceptionnel.

Publié dans Economie

Dans un élan de solidarité et de créativité, les Disciples d’Escoffier de Madagascar ont récemment marqué les esprits en réalisant une œuvre culinaire d’exception, symbole d’unité et de générosité. Sous la direction inspirée du chef Julien Loray, cette initiative hors du commun a culminé avec la confection d’une bûche de Noël longue de 320 mètres, destinée à illuminer le cœur des enfants vulnérables de l’île. Ce projet ambitieux, fruit de trois semaines de préparation intense, a mobilisé une équipe passionnée composée de chefs, d’étudiants et d’apprentis, tous unis par une même volonté : offrir un moment de douceur et de partage en cette période festive. La réalisation de cette pièce maîtresse a nécessité des quantités impressionnantes de produits de 3 300 œufs, 95 kilogrammes de sucre, 85 kilogrammes de farine, 125 kilogrammes de crème pâtissière, 55 kilogrammes de confiture, et 450 litres de crème montée.

Publié dans Culture

Le Club Shotokan Karaté-Do de l’Administration Pénitentiaire (CSKAP) confirme son statut d’acteur majeur du karaté malgache. Engagé au Championnat de Madagascar par équipes, qui se déroulait au Palais des Sports de Mahamasina du 19 au 21 décembre, le club des pénitenciers a une nouvelle fois marqué les esprits par sa discipline, sa régularité et son esprit de corps, incarnant les valeurs du sport national au plus haut niveau.

Présent dans trois grandes provinces du pays  Antananarivo, Toamasina et Fianarantsoa le CSKAP compte environ 80 combattants. Le club regroupe des agents pénitentiaires , mais aussi des civils, notamment des enfants du personnel et des collaborateurs civils rattachés à l’administration. Une ouverture assumée, fondée sur un principe clair. “Aucune discrimination, seuls la motivation, la discipline et le respect des règles comptent pour pouvoir intégrer le club”, d’après le directeur technique national, Botoarivelo Mickaël. 

 

Publié dans Sport

Un drame tragique qui soulève des interrogations. Le week-end dernier, la localité de Manapatanana, dans le quartier d’Ambondona à Mahajanga, a été le théâtre d’une scène d’une horreur inimaginable. Des automobilistes, en passant près des mangroves, ont été confrontés à la vision cauchemardesque de chiens errants traînant le bras déchiqueté d’une victime, ouvrant la voie à une enquête policière urgente.

 

Publié dans Société

Entre la saison de pluies, la campagne de litchis favorisant le trafic, l’état piteux des routes engendrant des pannes et accidents, les travaux routiers, période de vacances et de fêtes de fin d’année. La route nationale n°2 (RN2), reliant Antananarivo et Toamasina, connaît depuis plusieurs jours de graves perturbations. La circulation y est quasiment à l’arrêt sur plusieurs tronçons, laissant les usagers à bout de souffle. 

Grogne généralisée. Les usagers de la route nationale N°2 reliant Antananarivo et Toamasina ont haussé le ton notamment le week-end dernier, en raison des embouteillages monstres sur cet axe. Suite à la grève des ouvriers mobilisés par des travaux de haute intensité de main-d’oeuvre (HIMO) à Manjakandriana, la circulation a été quasiment à l’arrêt depuis samedi vers 13h jusqu’à tard dans la soirée. « Nous sommes partis d’Ambodivona à 20h pour arriver à Sambaina à 22h, où l’on a passé toute la nuit dans les embouteillages. Nous étions à Manjakandriana à 5h du matin et une heure plus tard, nous voilà encore au parc de Mandraka. A ce rythme, nous n’arriverons à Toamasina que dans l’après-midi ou en début de soirée, soit quasiment 24h de trajet et beaucoup de frustrations », nous confie Dera R., chauffeur d’une voiture de location. 

La situation devient d’autant plus éprouvante que les blocages sont imprévisibles. « Des personnes parties demander la main d’une jeune fille à Toamasina se sont retrouvées coincées toute la nuit sur la route », rapporte un témoin. Sur certains tronçons, les embouteillages atteignent plus de trois kilomètres, immobilisant des centaines de véhicules. Les perturbations concernent non seulement l’axe vers Toamasina mais aussi celui vers Antananarivo. « Départ de Toamasina hier à 16 heures, nous ne sommes arrivés à Antananarivo que le lendemain à 10h », témoigne un voyageur, évoquant un trajet de 17 heures. D’autres racontent des situations similaires. « Aujourd’hui, on ne voyage plus avec un horaire, mais avec de la nourriture et de l’eau », confie un habitué de la RN2, contraint de prévoir des provisions pour plusieurs jours. 

Pannes de camions et accidents

Pour les chauffeurs qui empruntent quotidiennement cet axe stratégique, les embouteillages sont devenus quasi permanents. « Ils sont presque quotidiens, surtout en journée, à cause des travaux routiers. Le plus énervant, c’est qu’ils scarifient certaines portions de route encore praticables avant de les laisser à l’abandon, ce qui aggrave les accidents de circulation et les risques d’accidents », témoigne Tahina Tambinirina, un chauffeur habitué de la RN2.  À ces difficultés s’ajoutent les pannes fréquentes de camions sur les zones en montée. « Après Andasibe, notamment vers Anevoka et Ambavaniasy, des camions tombent régulièrement en panne lorsqu’on descend vers Toamasina. Il suffit d’un véhicule immobilisé pour créer un embouteillage », poursuit Lema Laurent, conducteur de taxi-brousse. L’état du tronçon Ampasimadinika- Brickaville est le plus critique, avec la dégradation avancée de la chaussée, entraînant de nombreuses pannes de camions. 

D’un autre côté, le comportement de certains usagers de cet axe complique davantage la circulation. « Le manque de respect est flagrant puisque beaucoup doublent à tout moment, occupent les deux voies et finissent par bloquer complètement la route », déplore Rindra R., exacerbé par la situation. Pour y remédier, des mesures drastiques devraient être prises, non seulement par les ministères de tutelle et les forces de l’ordre, surtout en cette veille des fêtes de fin d’année. Les usagers devraient quant à eux anticiper leurs déplacements. « Si vous comptez rejoindre Toamasina ou Antananarivo pour Noël, mieux vaut partir dès maintenant », prévient Antsa N., une habituée de cet axe. Quoi qu’il en soit, emprunter la RN2 requiert beaucoup de patience, de l’endurance et surtout des dépenses en plus à prévoir...

 

P.R.

 

Publié dans Société

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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