Entre le Népal et la France, en passant par Israël / Gaza, des rafales de vents violents de la taille des ouragans pouvant atteindre une vitesse de destruction jusqu’à 200 km/h rasent tout sur leur passage.
Au Népal, la population, estimée à 30 millions d’habitants, n’en pouvait plus. L’économie népalaise, essentiellement ancrée dans le monde agricole, se sent à l’étroit. Elle dépend globalement de la diaspora travaillant en Inde ou ailleurs pour une main-d’œuvre fragile et vulnérable. Parmi les pays les plus pauvres d’Asie, le Népal ne dispose pas des perspectives d’avenir notamment pour les jeunes. La jeunesse népalaise, lasse de subir les défaillances du système politique et économique corrompu du pays et largement dominé par les voisins géants, l’Inde et la Chine, bravait les restrictions imposées par le Gouvernement. Le vase débordait lorsque les dirigeants népalais ont bloqué les connexions des réseaux sociaux dont entre autres les 26 d’entre eux, Facebook, Youtube, X et Linkedln. Le lundi, 8 septembre, les jeunes descendirent dans la rue pour, justement, contester la décision du Gouvernement. Ils ont bravé les dispositifs mis en place par la Police faisant au moins 19 morts et des centaines de blessés. En fait, les manifestants ont réclamé le rétablissement illico des réseaux sociaux, la démission du Premier ministre KP Sharma Oli, 73 ans. Mais les mouvements ont atteint le point de non-retour que les Népalais continuèrent de manifester malgré le départ, en catastrophe, du chef de Gouvernement et sa famille. Katmandou connut un moment de débordement que l’Armée a eu du mal à contenir.
En France, la fièvre de l’ébullition politique mit en sens dessus – dessous l’ordre … établi. En raison d’une politique budgétaire que l’opinion juge indélicate que le Gouvernement Bayrou voulait imposer, la majorité des sensibilités politiques françaises rejetait d’un seul bloc le forcing du tandem Elysée – Matignon. Par un vote écrasant et sans appel de 364 contre et 194 pour, le Gouvernement Bayrou n’a aucune chance de survie. Les forces d’opposition menées fièrement par les irréductibles de la France Insoumise et consorts, des éléments de l’extrême droite et l’extrême gauche, font trembler et agitent les travées du Palais Bourbon. Le président Emmanuel Macron et son fidèle lieutenant François Bayrou ont vécu un quart d’heure de calvaire ! Et ce n’est pas suffisant ! Il fallait ébranler le système de la macronie. Le 10 septembre, la méga-contestation « Bloquons tout » à travers la France et Outre-mer fit sensation et frappa de stupeur la majorité au pouvoir. En tout cas, un ouragan dont la puissance des rafales fut telle que certains en gardent un souvenir cauchemardesque.
En Israël, on rapproche inexorablement du mois d’octobre, date fatidique où les milices armées du Hamas étaient parvenues en 2023 à s’infiltrer en territoire israélien et commettre l’irréparable attaque suivie de prise d’otages. Depuis, la guerre menée par le Tsahal, la Force de Défense d’Israël, qui s’ensuivit n’est pas près de s’arrêter et ce en dépit des appels de cessez-le-feu de partout dans le monde. Israël jure, contre vents et marées, avec le soutien des Etats-Unis, de détruire la force de frappe du Hamas. Là aussi, la puissance de destruction de l’Ouragan fait parler d’elle.
Et Madagasikara dans tout cela ! Il faut toujours se méfier de l’eau qui dort !
Ndrianaivo
Intacte. Le Président de la République, Andry Rajoelina, a réaffirmé hier sa détermination à protéger les enfants malgaches contre les violences sexuelles, à travers une publication sur sa page Facebook. Ces propos font suite à l’affaire très médiatisée aux Etats-Unis où un homme du Louisiana a été condamné à la prison à vie et à la castration chimique pour avoir violé une fillette de sept ans.
Pour le Chef de l’Etat, cette affaire montre « qu’il est indispensable d’être inflexible face à l’atrocité de tels crimes ». « Rien n’est plus précieux que la vie et l’innocence de nos enfants », a-t-il souligné, rappelant que la protection des plus vulnérables constitue une priorité absolue.
La loi malgache sur la castration des violeurs, qu’il défend depuis son adoption, prévoit une sanction exemplaire pour toute personne reconnue coupable d’agressions sexuelles sur mineurs. Depuis son adoption et sa validation par la Haute Cour constitutionnelle en février 2024, la loi est déjà appliquée à Madagascar. Par exemple, en juillet 2025, un homme a été condamné à la castration chirurgicale et à des travaux forcés à perpétuité pour avoir violé une enfant de six ans.
Andry Rajoelina a insisté sur le fait que cette législation « garantit que toute personne qui ose mettre en danger l’avenir des enfants malgaches sera confrontée à la sanction la plus sévère ». Il a également précisé que sa démarche ne relève pas d’une volonté punitive gratuite, mais d’un engagement pour protéger les enfants et prévenir de futurs drames.
Le Président a ainsi affirmé qu’il continuerait à se battre pour la sécurité des enfants et à tout mettre en œuvre pour que Madagascar reste un pays sûr pour ses jeunes générations. « Je ne cesserai jamais de défendre nos enfants », a-t-il écrit.
Cette loi, critiquée par des organisations internationales telles qu’Amnesty International, montre néanmoins la volonté du Gouvernement malgache de répondre de manière ferme à un fléau qui touche particulièrement les populations vulnérables. Pour Andry Rajoelina, il s’agit avant tout de protéger l’innocence et la vie de chaque enfant malgache.
Abattage des chiens errants à Toamasina. Ce soir, à partir de 19h30 et jusqu’à l’aube du dimanche, la Commune urbaine de Toamasina procèdera à une opération d’abattage massif de chiens errants dans le centre-ville. Cette décision, annoncée officiellement par les autorités municipales, vise avant tout à protéger la population et limiter les risques liés à la propagation de la rage, maladie mortelle qui continue de menacer la grande ville portuaire de l’Est. Selon les chiffres communiqués, entre le 1er août et le 4 septembre derniers, pas moins de 93 personnes ont été mordues par des chiens dans la Commune. Une situation jugée alarmante par la Municipalité qui affirme n’avoir eu d’autre choix que de mettre en place une telle mesure de prévention. Les autorités locales insistent sur le caractère exceptionnel de l’opération, justifiant qu’il s’agit avant tout de sauvegarder la santé publique face à une recrudescence inquiétante des cas de morsures.
Les alumni de retour au pays porteur d’espoir d’un avenir plus innovant et prospère pour la Grande île. L’Ambassade des Etats-Unis à Madagascar a célébré hier le retour de 15 étudiants et professionnels malagasy, récemment diplômés de prestigieux programmes d’échanges aux Etats-Unis. Ces lauréats, désormais membres de la grande famille des anciens participants du Malagasy U.S. Exchange Alumni (MUSEA), ont pris part à des programmes tels que le Hubert H. Humphrey Fellowship, le Fulbright Foreign Student Program et le YALI Mandela Washington Fellowship. Ces jeunes leaders reviennent au pays dotés de compétences renforcées en leadership et porteurs d’un engagement profond envers leurs communautés. Ils mettront leur expertise au service de secteurs aussi variés que l’éducation, l’entrepreneuriat, la gouvernance et la gestion publique. « L’Ambassade des Etats-Unis est extrêmement fière de vos réalisations et de votre engagement », a déclaré Stéphanie Arnold, chef de mission adjointe, avant d’ajouter : « Votre leadership sera essentiel pour rendre nos deux pays plus sûrs, plus forts et plus prospères. » Ces alumni rejoignent également l’Association des diplômés des Etats-Unis (USGA), un réseau qui leur permettra de partager leurs expériences, d’élargir leurs opportunités professionnelles et de mieux accompagner leurs concitoyens. Par ailleurs, l’Ambassade a annoncé le lancement, dès octobre, du premier programme de conseil collectif d’Education USA-Madagascar. Cette initiative inédite offrira aux étudiants malagasy un accompagnement vers des études supérieures aux Etats-Unis, avec l’appui de mentors issus des anciens boursiers américains.
Des parlementaires malgaches en terre libanaise. Mercredi dernier, le Consulat honoraire de Madagascar à Beyrouth a accueilli une délégation parlementaire malgache à l’occasion de la Conférence générale du Parlement Asie–Afrique, tenue dans la capitale libanaise. Sous l’égide du Consul honoraire Mouhamad El Jouzou, la rencontre s’est déroulée au siège du consulat, au cœur de Beyrouth, marquant un moment fort de coopération entre les deux pays. La délégation, composée du sénateur Tsiebo Mahaleo Richard et des députés Sylvie Liva Gervais et Fienena Richard Désiré, a pris part à une série d’échanges institutionnels et économiques. Une rencontre de haut niveau s’est notamment tenue avec Mohamad Choucair, ancien ministre et président des instances économiques du Liban. Les discussions ont porté sur la dynamisation des relations bilatérales, avec un accent particulier sur la promotion des investissements libanais à Madagascar et le rôle central que pourrait jouer la diaspora libanaise dans ce processus. La visite a également inclus un volet social important, avec une discussion autour de la situation de la communauté malgache vivant au Liban et l’identification de ses besoins.
GNBC, CosPN, Ascut et COSFA chez les hommes. GNBC, Mb2all, JEA et la surprise Assam chez les dames.
Chez les hommes, le GNBC a dominé le SBC (64-42) en quarts de finale du Championnat national N1A 2025, qui bat son plein au Palais des Sports de Mahamasina, du 4 au 14 septembre. Guidés par Elly, auteur de 18 points, les Gendarmes décrochent leur place en demi-finales. Ils retrouveront Ascut Atsinanana, vainqueur du duel face au BC SOMAVA (78-72).
Toujours chez les hommes, une autre équipe des Forces armées, le Club omnisport des Forces armées (COSFA) Analamanga, s’est également offert une place dans le dernier carré après un duel électrique contre le MBC Atsinanana. Dans un match accroché de bout en bout, tout s’est joué dans les dernières secondes grâce aux deux lancers francs réussis par Brady. Solo termine meilleur marqueur de la rencontre avec 18 points.
En demi-finales, les militaires croiseront le fer avec leurs frères d’armes du Club omnisport de la Police nationale (CosPN) dans un derby qui s’annonce explosif.
Le CosPN, dirigé par Anthony (15 points), a été la première équipe masculine à décrocher son ticket pour le dernier carré, grâce notamment à Murino-Tsoutsou, meilleur marqueur du match avec 18 points.
Chez les dames, l’ASSM effectue un retour remarqué dans la cour des grands après de longues années d’absence. Les Collégiennes ont validé leur ticket pour les demi-finales du Championnat national N1A 2025 en dominant largement Ankaratra (72-48) ce vendredi.
Portée par une attaque bien répartie, l’ASSM a multiplié les solutions offensives avec Elinah (18 pts), Sahaza (16 pts), Ja-Ast (14 pts) et Au-Dela (13 pts). L’équipe d’Amparibe affrontera ce samedi les tenantes du titre, le GNBC.
Sans surprise, Mb2All n’a pas tremblé face à Dunamis, sèchement battu sur le score fleuve de 97-47. Christiane et ses camarades, entraînées par Tagg Ndranto, retrouveront la JEA Vakinankaratra en demi-finales.
Elias Fanomezantsoa
Les journalistes du quotidien La Vérité ont suivi hier une formation sur l’intelligence artificielle (IA) dans les locaux de l’immeuble Pradon, sis à Antanimena. L’atelier, intitulé « Intelligence artificielle et productivité dans le journalisme », a été animé par le Dr Fabrice Lollia, docteur en sciences de l’information et de la communication, directeur de sûreté du groupe Axian et chercheur associé au laboratoire DICEN-Ile-de-France. Les objectifs consistent à présenter les applications concrètes de l’IA dans le travail journalistique et à expliquer leur rôle dans la productivité des rédactions. Le programme de la formation a porté sur plusieurs points clés. Les participants ont appris à comprendre le fonctionnement de l’IA, à maîtriser le prompting avec la méthode C.O.N.T.E.X.T, à identifier les risques d’échec des projets IA et à connaître les pré-requis nécessaires pour leur réussite, notamment la disponibilité de données fiables et d’une infrastructure adaptée. Les journalistes ont également découvert 24 outils IA dédiés au journalisme et les perspectives offertes par les agents intelligents dans les rédactions. A la fin de la session, Dr Fabrice Lollia a déclaré que l’intelligence artificielle n’est pas une menace pour le journalisme, mais un outil puissant et que, bien utilisée, elle permet de gagner du temps, d’améliorer la qualité du travail rédactionnel et de libérer l’énergie créative des journalistes.
Initiative
Hasina Randrianantenaina, directeur général de Peak, a annoncé que l’entreprise soutiendra ce type d’initiatives et organisera prochainement le Bootcamp « La Voie de l’Excellence », plus précisément le 25 octobre 2025 au Club olympique de Tananarive (COT). Il s’agit d’un événement axé sur le leadership, la performance et l’excellence organisationnelle. Des journalistes ayant suivi la formation ont indiqué que les outils présentés pourraient faciliter certaines tâches, comme la vérification d’informations et la relecture des textes, et contribuer à améliorer l’efficacité des rédactions. La formation s’inscrit dans le cadre d’un programme visant à renforcer les compétences numériques des professionnels de l’information et à préparer les journalistes aux évolutions technologiques du secteur. Selon les participants, ce type de formation a permis de mieux comprendre le rôle des nouvelles technologies dans le traitement de l’information et d’évaluer concrètement les applications possibles dans le quotidien des rédactions. Les journalistes ont pu échanger sur leurs pratiques et identifier les outils qui correspondent le mieux à leurs besoins. Cette démarche reflète un intérêt croissant pour la transformation numérique dans les médias et la volonté de développer des compétences pratiques et adaptées aux exigences actuelles du métier.
Ambatolampy. Un drame sanglant a bouleversé le Fokontany d’Andravola, jeudi soir dernier, vers 20 heures. Un couple d’une cinquantaine d’années a été sauvagement assassiné dans son propre appartement, alors qu’il dînait. Le principal suspect n’est autre que leur jeune domestique de 18 ans, aujourd’hui entre les mains de la Gendarmerie.
Selon les premiers éléments de l’enquête, une violente dispute aurait éclaté entre le jeune homme et ses employeurs. Sous l’effet de l’alcool, il aurait perdu tout contrôle. Le chef de famille a reçu un coup mortel en plein cœur, tandis que son épouse a été grièvement lacérée avant de succomber à ses blessures. La scène, macabre, témoignait d’une lutte acharnée : vaisselle renversée, repas inachevé et traces de sang partout dans la salle à manger.
« En voyant son mari agressé, l’épouse a tenté de le défendre. C’est alors que le domestique s’est retourné contre elle », rapporte une source auprès de la brigade de Gendarmerie d’Ambatolampy.
D’abord introuvable, le suspect a éveillé les soupçons des enquêteurs. Aucune effraction ni vol n’ayant été constatés, sa disparition est rapidement apparue suspecte. Originaire d’Antanifotsy, le jeune homme avait pris la fuite vers sa ville natale. La Gendarmerie a aussitôt lancé une chasse à l’homme et a pu l’intercepter dans la nuit même. Ses vêtements tachés de sang l’ont directement incriminé.
Lors de son interrogatoire, il aurait reconnu son crime. Selon les Forces de l’ordre, la dispute aurait éclaté parce que ses employeurs lui avaient refusé l’autorisation d’assister à un « famadihana », une cérémonie traditionnelle d’exhumation, très répandue dans la région en cette période. Déjà alcoolisé, il aurait laissé éclater sa frustration dans un déchaînement de violence.
L’enquête se poursuit.
Franck R
Il est l’un des artistes malagasy qui continue de faire des étincelles sur la scène internationale. Il s’agit de Temandrota. A partir de ce dimanche, il participe à l’exposition internationale « It resonates », ouverte au public à Nairobi (Kenya) jusqu’au 4 octobre. Cette initiative est organisée par la prestigieuse galerie londonienne 50 Golborne dans le quartier créatif de Ngara, récemment inauguré et conçu autour des principes du développement durable.
Après avoir été dévoilée en avant-première lors du Sommet TED Countdown consacré au climat en juin dernier, l’exposition s’inscrit dans une démarche artistique explorant les défis incontournables de notre époque. Le concept central de « résonance », inspiré par les travaux du philosophe allemand Hartmut Rosa, sert de fil rouge à cet événement. Il traduit l’idée d’une interaction profonde entre l’individu et son environnement, chaque échange étant porteur d’un impact potentiel capable de transformer les perceptions.
Les œuvres présentées, créées par des artistes aux sensibilités diverses venues d’Afrique, posent la question du changement climatique et de la durabilité, tout en mettant en lumière l’impact direct de ces problématiques sur le continent africain. Au sein de ce dialogue interculturel, Temandrota apporte une contribution originale, riche de ses recherches plastiques et conceptuelles, pour raconter les souvenirs et fragilités humaines avec une rare finesse. Sa participation à cet évènement illustre le rayonnement international grandissant de son œuvre, désormais reconnue sur la scène mondiale de l’art contemporain. En compagnie d’artistes marocains, béninois, kényans et ougandais, Temandrota représente fièrement Madagascar dans cette réflexion collective où l’art devient un pont entre les cultures, un lieu d’échange et de transformation. A travers ses créations chargées d’une profondeur universelle, il parvient à dialoguer avec les grandes préoccupations mondiales, tout en affirmant ses racines malagasy.
Cet événement artistique dépasse le cadre classique d’une exposition, s’inscrivant ainsi dans une dynamique de sensibilisation et d’action face aux enjeux climatiques. Chaque œuvre devient alors un message porteur de résilience et d’engagement. La présence de Temandrota à Nairobi incarne la force de l’art comme vecteur d’émotions, d’idées et de transformation sociétale, prouvant que même à distance, la voix des artistes malagasy peut résonner bien au-delà des frontières nationales.
Si.R
Vers un encadrement strict des universités. 335 établissements d’enseignement supérieur disposent actuellement d’un certificat d’habilitation émanant de l’Etat, selon les dernières données du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESUPRES). Ces établissements proposent 1.349 formations agréées par l’Etat et regroupent des universités publiques et privées réparties sur tout le territoire national. Le MESUPRES met en place la Commission nationale d’habilitation (CNH). Cette instance contrôlera l’ouverture des nouvelles filières et garantira la qualité des formations.
Cette initiative s’inscrit dans la vision du Gouvernement visant à améliorer l’enseignement supérieur. Selon le Professeur Raherinirina Angelo, directeur de l’accréditation et de l’assurance qualité, les critères d’habilitation ont été renforcés. Les établissements subiront une évaluation sur plusieurs points clés. D’abord, au sujet des ressources humaines : les enseignants doivent être spécialisés et permanents. Ensuite, en ce qui concerne les infrastructures : bibliothèques, électricité, hygiène et sécurité doivent répondre aux besoins. L’offre de formation doit également correspondre à une demande réelle.
Protection et accompagnement
L’analyse des besoins régionaux et nationaux permettra d’éviter les doublons. Les crédits et la structure LMD (Licence - Master - Doctorat) doivent respecter les normes. Les cours magistraux et travaux dirigés suivront une répartition équilibrée. L’employabilité des diplômés constitue un critère essentiel. La formation doit permettre aux étudiants d’accéder à un emploi et de contribuer au développement économique. Les examens subiront un contrôle strict pour garantir la validité des diplômes. Les performances de l’établissement seront examinées à travers les taux de réussite, de redoublement et de diplomation. Enfin, la gouvernance et l’assurance qualité feront l’objet d’une vérification approfondie.
Par ailleurs, les Conseils scientifiques, de faculté et d’école devront fonctionner correctement. Une structure dédiée à la qualité accompagnera le développement des formations. « Tous ces critères sont réunis sur une notation de 100 points. Seuls les établissements ayant atteint au moins 75 points recevront le certificat d’habilitation », précise le Professeur. Avant toute autorisation, une visite sur site permettra aux représentants du ministère de vérifier le respect des standards. Ainsi, les étudiants bénéficieront de formations fiables et pertinentes.
Carinah Mamilalaina
Une route nationale sanglante. Trop souvent, des accidents de motos se produisent sur la route nationale n° 1, au niveau de Katsaoka, PK 23+500, Commune Ambatomirahavavy, dans le District d’Arivonimamo. Ils sont souvent engendrés par une perte de contrôle du véhicule, liée à une vitesse excessive et l'alcool. Des motards y ont laissé leur vie.
Depuis quelques années, cet endroit est devenu attractif avec l’existence des parcs, des centres de loisirs ou encore la randonnée ou les courses de moto. Ce tronçon de route situé dans le Fokontany d’Ambohidranomanga est devenu un danger permanent pour les riverains et les promeneurs qui ont l’habitude de s’y rendre.
Actuellement, traverser la route ou sortir de chez soi nécessite une vigilance extrême, si auparavant c’était l’endroit où les enfants jouent. « Tous les samedis et dimanches, nous voyons des motards qui font la course. Nous subissons en même temps le bruit assourdissant de ces deux-roues. Les piétons ne voudraient plus traverser la route, tandis que les véhicules diminuent leur allure ou freinent pour ne pas se battre avec ces motards en état d’ivresse totale », se plaint Dina, une mère de famille, habitant tout près du camping de Katsaoka.
Elle de poursuivre : « Les excès de vitesse ne mettent pas seulement en danger les motards eux-mêmes, mais engendrent ainsi une peur bleue pour les habitants, notamment les parents dont les enfants sont habitués à jouer au bord de la route ». Des vies y sont brisées. Il y eut des cicatrices à vie, des dégâts matériels inestimables ainsi qu’une sensibilisation à plusieurs reprises. Mais en vain, rien n’a encore changé. Sur ce, les riverains et les usagers de cette RN 1 sollicitent des mesures de prévention pour apaiser la situation, ainsi que la prise de conscience des conducteurs de deux-roues. Certes, des campagnes de prévention et de sensibilisation sont essentielles pour sauver des vies. Le dernier accident sur ce tronçon de route s’est produit le 7 septembre dernier, où un motard a été gravement blessé.
Anatra R.