vendredi, 05 septembre 2025

La une du 6 septembre 2025

Publié dans La Une
vendredi, 05 septembre 2025

Actu-brèves

Diplomatie et art de la gastronomie. Une amitié renforcée grâce à la découverte de l’art culinaire et de l’agriculture coréenne. A l’occasion de la Foire internationale de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche (FIA-FIG), l’Ambassade de la République de Corée à Madagascar met la gastronomie au service de la diplomatie. Présente sous le thème de « l’innovation agroalimentaire coréenne », elle propose au public une immersion dans la richesse culinaire du pays, alliant produits traditionnels, condiments fermentés emblématiques, boissons typiques et innovations technologiques dans le domaine agricole. Parmi les moments forts, la démonstration culinaire animée par Jeon Saeyan, cheffe cuisinière de l’Ambassade, a captivé les visiteurs dans le cadre de l’événement « Le Secret de Chefs », en révélant techniques et saveurs uniques de la cuisine coréenne, reconnue pour son équilibre entre santé et authenticité. En parallèle, l’entreprise « K-Market », implantée localement, renforce cette immersion en proposant, au Food court de la foire, une sélection de plats populaires coréens. Au-delà de la dégustation, cette initiative illustre la volonté de la Corée du Sud de partager son patrimoine culinaire tout en mettant en avant les avancées de son secteur agroalimentaire. Une rencontre savoureuse entre tradition et modernité, qui témoigne du rôle croissant de la gastronomie dans le dialogue entre cultures.

 

Le projet international « Albatross », enfin sur le terrain à Madagascar avec Bôndy.Toamasina se positionne comme un laboratoire vivant de la lutte contre le changement climatique en Afrique. En effet, le projet international « Albatross » a lancé sa toute première mission de terrain à Toamasina, tenue en parallèle avec la 2ᵉ Assemblée générale. L’événement a réuni plus de quarante chercheurs et experts venus d’Afrique et d’Europe, témoignant de la volonté commune de renforcer les réponses locales au changement climatique. Porté par un consortium de 17 partenaires et structuré autour de sept hubs en Afrique subsaharienne, le projet associe recherche scientifique et actions concrètes d’adaptation. A Madagascar, le hub malagasy, coordonné par l’organisation Bôndy, prend déjà une place centrale dans cette dynamique. A Toamasina, un centre de recherche-action participative est en cours de construction, avec l’ambition de devenir une référence régionale pour l’adaptation durable et le renforcement de la résilience des exploitations familiales. Durant cette mission, les équipes ont pu constater l’avancée du chantier, dialoguer avec les communautés locales et visiter des parcelles agricoles partenaires. Ces échanges ont permis de mieux cerner les pratiques, les contraintes et les besoins des paysans, tout en collectant des données clés pour guider les futures interventions.

 

Une éclipse lunaire totale en guise de spectacle ce weekend. Ce dimanche, Madagascar s’apprête à lever les yeux vers le ciel pour assister à un événement exceptionnel : une éclipse lunaire totale. Dès la tombée de la nuit, la Lune, au lieu de disparaître, se drapera d’un éclat rougeoyant, offrant aux habitants de l’île un spectacle rare et fascinant. Ce phénomène se produit lorsque le Soleil, la Terre et la Lune s’alignent parfaitement, la planète bleue projetant alors son ombre sur l’astre nocturne.  A Antananarivo, le programme céleste est déjà connu : entrée dans la pénombre à 18h28, début de la phase totale à 20h30, avec un point culminant prévu à 21h11. La Lune sortira progressivement de l’ombre de la Terre pour retrouver son éclat habituel, la phase totale s’achevant à 21h52 avant une fin complète de l’éclipse à 23h55. Une particularité viendra par ailleurs magnifier l’événement : il coïncidera avec la pleine lune, accentuant la beauté de ce ballet cosmique. Contrairement aux éclipses solaires, l’observation d’une éclipse lunaire est sans danger et ne nécessite aucun matériel particulier. Les Malagasy, qu’ils soient passionnés d’astronomie ou simples curieux, pourront donc admirer le spectacle à l’œil nu, à condition que la météo soit clémente. Les prévisions restaient encore incertaines hier, mais si le ciel se dégage, on aura le privilège d’assister à l’une des soirées astronomiques les plus mémorables.

 

La loi sur la stabilité financière déclarée conforme à la Constitution. Une étape importante dans le renforcement du système financier et la protection des investissements. Le Haute Cour constitutionnelle (HCC) vient de confirmer la validité de la loi n°2025-018 relative au maintien de la stabilité financière et instituant les autorités macroprudentielles. Le texte, dont l’objectif est de renforcer la solidité du système financier national, avait été soumis à examen afin de vérifier sa conformité avec les principes posés par la Constitution. La loi crée ainsi deux organes clés : le Comité de conseil de coordination et le Comité de risque systémique. Leur rôle sera de veiller, par une action concertée et une surveillance accrue, à préserver la stabilité financière nationale et prévenir tout effondrement brutal du système. En effet, l’article 38 de la Loi fondamentale dispose que « l’Etat garantit la sécurité des capitaux et des investissements ». A ce titre, il appartient aux pouvoirs publics de mettre en place un cadre légal stable et sécurisé, afin de prévenir les crises systémiques susceptibles de fragiliser l’économie. Dans l’exposé des motifs, le législateur rappelle que la crise financière mondiale de 2007-2008 a révélé les limites des approches exclusivement microprudentielles d’où la nécessité d’une approche macroprudentielle, plus globale, permettant d’anticiper et de gérer les risques systémiques.

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C’est un événement historique qui a marqué la matinée de ce jeudi à Belon’i Tsiribihina. Le Président de la République, Andry Rajoelina, a procédé à la restitution officielle du « Kabeso » de l’Ampanjaka Toera ainsi que de ceux de ses deux lieutenants, tués et emportés en France il y a 128 ans. Cette cérémonie solennelle a eu lieu devant des milliers d’habitants, venus témoigner de leur reconnaissance et de leur émotion.

Accompagné de membres du Gouvernement, du Parlement et des autorités locales, le Président Rajoelina a souligné l’importance symbolique de cet acte. « Aujourd’hui est un jour historique. Non seulement nous inaugurons de nouvelles infrastructures judiciaires, mais nous rendons également à la famille de l’Ampanjaka Toera ce qui lui a été injustement pris », a-t-il déclaré devant la foule.

Cette restitution est l’aboutissement d’une promesse faite par le Chef de l’Etat en novembre 2020, lors de l’inauguration du Rovan’Antananarivo. A l’époque, il s’était engagé à œuvrer pour le retour du « Kabeso » de l’Ampanjaka Toera, à la demande de ses descendants. Le Président a rappelé que cette démarche dépasse la sphère locale. « Si ces chefs ont été arrachés à leur terre et assassinés, c’est toute la nation qui a perdu de sa dignité. Leur retour aujourd’hui est un acte de réparation et de reconnaissance pour tout Madagascar », a-t-il insisté.

La cérémonie a été marquée par la ferveur des habitants et des membres de la famille de l’Ampanjaka Toera. Accueillant le Président au ‘‘Zomba’’, lieu sacré de la mémoire de l’Ampanjaka, ils ont exprimé leur gratitude par des chants, des danses et des applaudissements nourris.Georges Kamamy, chef du Sakalava  du Menabe, a publiquement remercié le Président pour son engagement et sa persévérance.

Le Président Rajoelina a également insisté sur la portée de cet événement pour les générations futures. « L’exemple de patriotisme et de sacrifice de l’Ampanjaka Toera doit inspirer nos enfants et tous les Malagasy à œuvrer pour le développement de notre pays », a-t-il déclaré.

Cette restitution s’inscrit dans un cadre plus large de respect des traditions et de la mémoire historique. Le Président a observé les rites locaux avec solennité, sans perturber les usages, en offrant symboliquement son « lambahoany » au ‘‘Zomba’’ et en rappelant que le respect et l’amour du peuple ne se mesurent pas à des privilèges mais à la sincérité de l’engagement.

Par cette action, le Président Rajoelina tient ainsi une promesse vieille de trois ans, redonne honneur et dignité à la famille de l’Ampanjaka Toera et rappelle à tous que l’histoire, la mémoire et le respect des ancêtres sont des piliers essentiels pour l’unité et la fierté nationale.

Avec cette restitution officielle, le roi Toera pourra désormais être honoré comme il se doit par ses descendants et l’ensemble de l’ethnie Sakalava, lors du ‘‘Fitampoha’’. L’absence du « Kabeso » ne permettait pas de le faire, conformément aux coutumes locales. Le choix du moment où les reliques seront placées dans le tombeau d’Ambiky dépendra de la famille du roi.

Lalaina A. 

 

 

 

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5 mois après le drame survenu vers début mai dernier sur le By-pass où un automobiliste chinois en état d'ivresse, a percuté une autre voiture, provoquant ainsi la mort des 4 occupants de celle-ci, tous des membres d'une famille, l'affaire connaît un récent rebondissement. Hier, le tribunal a finalement prononcé la sentence : l'automobiliste chinois est condamné à une peine d'emprisonnement de 2 ans ferme. Cette peine est assortie d'une amende de 100 000 ariary. Par ailleurs, il doit s'acquitter aussi des dommages et intérêts aux proches des victimes. Ils se répartissent comme suit : 40 millions ariary iront aux deux orphelins du défunt couple, 6 millions ariary pour la mère de la maîtresse de maison décédée, 6 millions ariary pour les proches du chef de famille mort dans le drame, enfin 4 millions pour ceux de la défunte épouse du disparu.

Vive protestation

De leur côté, les deux fils, désormais orphelins du défunt couple, sont très remontés contre cette décision de la justice. « Nous étions abasourdis en quittant le palais de justice et en apprenant le verdict, ce jour. Nous déplorons le fait que Papa, maman et Jaynia semblent sans importance à leurs yeux », déclare l'un des jeunes hommes éplorés.

Et de poursuivre : « Et surtout, il a été constaté et prouvé par la justice que le Chinois  a bu mais a conduit encore. On sait également qu'il a roulé à toute allure. On sait qu'il a impiété aussi la ligne qui ne lui était pas réservé, fait qui était à l'origine

de l'accident, etc.Tout cela pour seulement une peine de 24 mois ferme et une amende de 100 000 ariary ! J'ai perdu mes parents et ma sœur à cause de son imprudence et le non-respect du code la route. S'il a au moins roulé moins vite et n'a pas bu, mes proches seraient encore là. Mais à cause de l'imprudence d'un tiers, ils sont tous morts. Du coup, tous nos projets sont à terre, et voilà nous sommes devenus orphelins. De plus, ce verdict du tribunal, il aurait dû être connu le 29 août dernier. Or, la date a été repoussée dont on ignore par quel moyen », déplore un fils des défunts époux.  

Rappelons que le Chinois qui est accusé pour avoir décimé cette petite famille, avait été placé sous mandat de dépôt à Tsiafahy pour conduite en état d'ébriété ayant occasionné mort d'homme, une semaine après ce triste et sanglant fait. Puis, il y eut une enquête au fond, le 21 mai dernier.

Pour retracer brièvement les faits, ils se sont produits près d'Elgeco Plus, sur le By-pass. La montre indiquait 21h30, le 30 avril dernier,  lorsque la Hyundai i30 conduite par le Chinois ivre, et qui a roulé à vive allure en provenance d’Iavoloha en direction du nord, a percuté de plein fouet la Renault Clio arrivée en contresens, et qui transportait les victimes. L’impact a été d’une telle violence que la Clio a été projetée sur la chaussée et a effectué un tête-à-queue avant de heurter un SUV de la marque Suzuki qui la suivait. Les quatre personnes qui se trouvaient à bord de la petite Renault, ont été tuées sur le coup. Il s'agit du couple adulte et sa fille unique âgée de 13 ans. Un quatrième passager, un jeune homme d'une quinzaine d'années, un proche de la famille, a également perdu la vie.

La Hyundai, quant à elle, a terminé sa course dans un étang  après quoi son conducteur aurait tenté de prendre la fuite.

La semaine suivante, le Chinois a été  placé en garde à vue au commissariat de Tanjombato.

F.R.

 

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Mardi dernier, la troisième édition du colloque international ayant comme thème « Anthropologie et enseignement à l’ère de la mondialisation » s’est ouverte à l’université d’Antananarivo. Cette année, 120 participants venus de Madagascar, de France, d’Italie et d’autres pays présentent 81 communications sur l’anthropologie et l’enseignement. Ainsi, chercheurs, enseignants, étudiants et experts échangent leurs expériences et renforcent la coopération académique.

Lors de la cérémonie d'ouverture, Victor James Rakotoarisoa, directeur de cabinet de l’Université, a souligné l’importance de l’anthropologie afin de comprendre l’homme et la société. Il a insisté sur le rôle de l’enseignement dans la construction d’une société harmonieuse et solidaire. Selon lui, ce colloque constitue une plateforme unique pour partager des connaissances et encourager la coopération académique dans un contexte mondialisé. Huchard Randrianirainy, représentant du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a ouvert officiellement le colloque. Il a félicité les organisateurs et souhaité un événement riche en échanges. « Les discussions doivent favoriser l’enseignement, la recherche et le développement éducatif à Madagascar, et même à l’échelle internationale », a-t-il ajouté.

 

Partenariats

Cette troisième édition succède aux colloques de 2019 et 2022, centrés sur la linguistique et la littérature malagasy contemporaine. Les étudiants ont noté que cet évènement valorise la diversité culturelle et intellectuelle et propose des solutions aux défis liés à l’inclusion culturelle et aux effets de la mondialisation. Les résultats des recherches présentées lors de ce colloque feront l’objet d’une publication. Celle-ci permettra de diffuser largement les connaissances et de renforcer le développement scientifique et éducatif dans le pays et au-delà. L’Ecole normale supérieure (ENS) d’Antananarivo confirme ainsi sa position comme centre de réflexion et d’échanges académiques.

Certes, L’anthropologie contribue activement à l’enseignement et au progrès social dans un contexte international. Le laboratoire EICD-FFSF a organisé cet événement, en partenariat avec le laboratoire d’anthropologie et d’ethnologie de l’Institut de Civilisation/Musée d’Art et d’Archéologie (IC/MAA) ainsi que l’équipe PLIDAM (Pluralité des Langues et des Identités : Didactique - Acquisition - Médiations) - INALCO (Institut National des Langues et Civilisations Orientales),  Paris (France).

Carinah Mamilalaina

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« Je compte créer ma propre entreprise spécialisée dans la transformation des fruits en barres énergétiques d’ici quelques années. Cela me permettra non seulement de concrétiser mes années d’études, mais aussi de créer des emplois, tout en soutenant les paysans. En fait, les produits agricoles, notamment les fruits, abondent dans plusieurs Régions de Madagascar. Cependant, les producteurs ne savent ni les exploiter ni les transformer, au point d’enregistrer des pertes conséquentes (...) ». Fanya Corneille Rakotonarivo s’est exprimée ainsi quant à son projet à moyen terme, après avoir décroché son diplôme d’ingénieur agronome à l’Ecole supérieure des sciences agronomiques (ESSA), située à l’université d’Antananarivo. « Je ne dispose pas encore des moyens pour lancer mon propre business. C’est pourquoi je vais travailler dans la consultance afin d’acquérir des fonds nécessaires », nous confie cette jeune diplômée.

Comme elle, bon nombre de jeunes ingénieurs agronomes envisagent de créer des emplois, au service d’un développement agricole durable et de systèmes alimentaires résilients. Mais ils sollicitent le soutien des autorités compétentes pour y arriver. « Outre l’appui aux paysans pour plus de professionnalisme, l’Etat à travers notre ministère met en œuvre divers projets pour former et soutenir les jeunes à œuvrer dans le développement agricole. A cela s’ajoute la promotion de l’agrobusiness, focalisée sur l’agriculture ou l’élevage à grande échelle pour augmenter la production. Les jeunes y sont sollicités et regroupés dans des sociétés coopératives », réplique le ministre de l’Agriculture et de l’Elevage (MINAE), François Sergio Hajarison. Ce dernier figure d’ailleurs parmi les sortants de l’ESSA.

Outre la promotion de l’agribusiness, la transformation agricole fait également partie des défis du Président de la République que le MINAE compte relever. Plusieurs projets et programmes sont mis en œuvre pour ce faire, dont la promotion de nouvelles techniques agricoles. Pour sa part, l’ESSA dispense de formations répondant aux défis liés à la sécurité alimentaire, à la résilience des écosystèmes et à la valorisation des chaînes agroalimentaires. Ses jeunes diplômés sont appelés à promouvoir des pratiques agricoles innovantes, écologiquement responsables et socialement inclusives...

Patricia R.

 

 

Une nouvelle génération d’experts. L’ESSA vient de sortir 56 nouveaux diplômés du cycle Master, de la promotion « Renala ». Ces nouveaux ingénieurs agronomes, parrainés par le président du Syndicat des industries de Madagascar, en la personne de Tiana Rasamimanana, sont issus de 6 spécialisations, à savoir l’agro-management, l’agro-écologie, la biodiversité et le changement climatique, l’agriculture tropicale et le développement durable, l’industrie agricole et alimentaire, la foresterie et l’environnement ainsi que les sciences animales. Ils ont suivi 5 années d’études et de recherches, comprenant également des voyages d’études et stages, avant de soutenir leurs mémoires et de décrocher leur diplôme d’ingénieur agronome. La cérémonie de sortie de leur promotion s’est tenue hier à Ankatso, célébrant non seulement l'excellence académique mais aussi l'engagement des jeunes professionnels à œuvrer pour un avenir agricole plus durable et équitable à Madagascar. Notons que L’ESSA enregistre plus de 5.000 ingénieurs agronomes en son sein depuis sa création en 1963. 100 ingénieurs y sortent chaque année. Toutefois, cet effectif ne couvre pas encore les besoins par rapport aux activités agricoles dans le pays.

 

 

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La modernisation des ports est une priorité du Gouvernement malagasy. Les objectifs consistent à dynamiser le commerce extérieur et sécuriser les échanges. Hier, le Novotel, situé Alarobia, a abrité la présentation du « Projet de normalisation des ports et zones non occupées ». La Direction générale des douanes, en collaborant avec la Banque africaine de développement (BAD) et le Bureau des Nations unies pour les services d'appui aux projets(UNOPS), pilote cette initiative. Celle-ci vise à harmoniser les procédures et à aligner les ports malagasy sur les standards internationaux.

Entre juillet et août 2025, des experts ont réalisé un diagnostic sur neuf ports, notamment à Antsiranana, Vohémar, Sambava, Antalaha, Nosy Be, Mahajanga, Toamasina, Toliara et Taolagnaro. Le rapport montre que la douane malagasy respecte globalement les normes internationales, malgré certains défis à réaliser. Selon Lainkana Zafivanona Ernest, directeur général des Douanes (DGD), « la congestion ralentit les opérations à Toamasina. La dématérialisation progresse lentement à Antsiranana et Toliara. Les infrastructures vieillissent à Mahajanga. De larges zones frontalières échappent au contrôle, favorisant les flux illicites ». Ces constats ont conduit à l’élaboration d’un plan afin de normaliser et sécuriser les ports et zones sensibles, selon lui.

 

Performance

De son côté, la ministre de l’Economie et des Finances, Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison, a expliqué l’importance du projet, qui fait partie de la nouvelle politique économique nationale. « Le projet modernise les ports, simplifie les procédures et renforce la transparence. Il augmentera les recettes fiscales, assainira les pratiques et améliorera la compétitivité », a-t-elle déclaré. Cette dernière a également appelé tous les acteurs du secteur portuaire à participer afin d’assurer la réussite de cette réforme. Selon le DGD, la normalisation repose sur trois points : moderniser les infrastructures, renforcer les outils de contrôle avec des laboratoires et systèmes numériques sécurisés, et intégrer des plateformes logistiques transparentes. « La surveillance des zones frontalières et occupées renforcera la sécurité et la régularité des échanges », a-t-il ajouté.

Vivekanand Ramburum, expert accrédité par l’Organisation mondiale des douanes et ancien DG des douanes de l’île Maurice a salué le projet. Ce dernier a précisé que la coordination entre institutions, opérateurs et partenaires est la clé du succès. « L’expérience mauricienne montre qu’une approche concertée améliore la logistique, sécurise les opérations et stabilise l’économie », a affirmé l’expert.

Carinah Mamilalaina

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Un événement qui va certainement réjouir les fans du « Stand-up » dans la capitale. L'année dernière, Joely Kely a présenté son spectacle « Mbola Mijoro » en France. Cependant, les fans malagasy n'ont pas eu l'occasion de vivre l'événement en direct. Ils se sont simplement contenté de regarder la diffusion du spectacle dans des salles de cinéma. Cette fois-ci, les spectateurs auront l'opportunité de voir l'humoriste en direct, puisqu'il fera une descente à Madagascar l’année prochaine pour présenter son nouveau spectacle baptisé « Miseho milay ».

Et oui, l’humoriste prévoit de faire une représentation dans sa terre natale au plus grand satisfaction de ses fans. En attendant, Joely Kely, à la fois humoriste et influenceur, fera son show « Miseho milay » au prestigieux Théâtre Traversière à Paris. Avec plus d’un demi-million de followers sur Facebook, cet artiste s’impose comme une figure incontournable de la scène humoristique malagasy, alliant satire incisive et engagement sincère dans un style dépourvu de filtres ou personnages superflus.

Pour ce premier spectacle sur la scène parisienne, il emprunte une voie audacieuse en laissant de côté ses célèbres alter egos, tels que Rondro et Seheno, afin d’offrir une prestation brute et authentique, visant à explorer des problématiques universelles brûlantes. Le show s’annonce comme une immersion dans la sincérité, mêlant réflexion et rire. Joely Kely abordera sans concession des thèmes sociétaux puissants tels que le féminisme, le patriarcat, la masculinité toxique, l’infidélité ou encore la positivité toxique. Tout cela avec une approche qui reste accessible et engageante pour rassembler un large public.

Fidèle à ses racines malagasy, Joely Kely intègre dans son univers moderne des références culturelles locales, tout en maintenant un lien fort avec ses fans à Madagascar grâce aux réseaux sociaux. Mais, le moment le plus attendu est celui de la représentation prévue à Madagascar au début 2026, organisée en partenariat avec un organisateur local. Bien que la date reste à confirmer, l’enthousiasme est déjà palpable parmi ses fans et les observateurs. Ce spectacle illustre l’intérêt croissant pour le stand-up malagasy à l’échelle mondiale et souligne l’engagement de Joely Kely à faire de l’humour un levier de changement et de réflexion sociétale. Avec « Miseho milay », il réaffirme son désir de représenter la jeunesse et la culture de l’île avec une authenticité saisissante, tout en mêlant audace et vision critique, à la jonction entre divertissement et combat pour une société plus équitable.

Si.R

Publié dans Culture

Le rêve est désormais palpable. Madagascar n’a jamais été aussi proche de franchir un cap historique sur la scène mondiale. Le match de lundi pourrait bien marquer un tournant pour tout un peuple.

La 7ᵉ journée des éliminatoires du Mondial 2026 a complètement relancé le groupe I. Si le Ghana reste leader avec 16 points malgré son nul inattendu contre le Tchad (1-1), Madagascar a frappé un grand coup en dominant la Centrafrique (2-0). Les Barea grimpent seuls à la 2ᵉ place avec 13 points et se rapprochent plus que jamais d’un exploit historique. Accéder directement et rêver, pour la première fois depuis l’indépendance, d’une qualification à la Coupe du monde.

Dans l’autre affiche, le Mali a balayé les Comores (3-0) à domicile. Grâce à ce succès, les Aigles reviennent à hauteur des Comores (12 points chacun) mais les devancent à la différence de buts, prenant ainsi la 3ᵉ place. Derrière le Ghana et Madagascar, la lutte pour la 2ᵉ place s’annonce donc brûlante jusqu’au bout.

Les prochains rendez-vous, programmés le lundi 8 septembre, s’annoncent décisifs : Madagascar affrontera le Tchad, la Centrafrique recevra les Comores et le Ghana sera opposé au Mali. 

Un scénario renversant est encore possible, si Madagascar bat le Tchad et que le Mali surprend le Ghana, les Barea pourraient prendre seuls la tête du groupe (16 points), à égalité de points avec le Ghana mais la première place va être déterminée au goal average avec les Blacks Stars.

Le sélectionneur Corentin Martins, satisfait de la prestation de ses joueurs malgré quelques occasions manquées, a salué « l’intensité et la solidarité défensive » affichées par son équipe. Il a reconnu une deuxième période plus compliquée, mais s’est dit confiant avant la prochaine bataille. « Face au Tchad, il faudra rester combatifs et bien récupérer », a-t-il insisté.

 

Publié dans Sport

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Editorial

  • Uniquement, des résultats !
    Seuls les résultats qui comptent. Le reste, de la littérature, de belles paroles vides de sens et d’engagements creux ! Rien ne sert de faire de belles promesses volatiles. Uniquement, les résultats qui vaillent la peine d’être considérés et tenus pour être sérieux. Les gouverneurs de Région se sont retrouvés à Mahajanga les 26 et 27 août 2025 pour une conférence nationale. Dix-huit des vingt-trois gouverneurs que compte le pays s’étaient vus déplacer dans la Cité des fleurs. La rencontre marque le début d’un rassemblement stratégique visant à renforcer le rôle des représentants régionaux dans l’exécution de la Politique générale de l’Etat (PGE). Les gouverneurs sont appelés à devenir de véritables « militaires » du Chef de l’Etat, le commandant en chef de la bataille. Dire « militaires » suppose discipline, rigueur, fidélité, etc. Chaque gouverneur est soumis à une discipline stricte dans l’exécution des programmes présidentiels. La rigueur suppose…

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