mercredi, 03 septembre 2025

La une du 4 septembre 2025

Publié dans La Une
mercredi, 03 septembre 2025

Restauration des terres

Essentielle, un terme d’une portée fondamentale pour exprimer la nécessité de restaurer la terre. 

Le 17 juin 2025, la Colombie a accueilli la célébration internationale de la « Journée mondiale de la lutte contre la désertification et la sècheresse » sous l’égide de l’Organisation des Nations Unies. En passant, rappelons que la Colombie est un pays qui jouit d’une bonne réputation dans la lutte contre ces deux grands fléaux : la désertification et la sècheresse. Un pays, pour notre gouverne, dont la vice-présidente, Mme Francia Elena Marquez Mina, vient d’effectuer une visite officielle en terre malagasy et ce pour renforcer les liens de fraternité et de partenariat avec le peuple et l’Etat malagasy. En fait, la visite a permis aux deux pays de dresser et de jeter les bases d’un futur partenariat appelé à être fructueux, gagnant-gagnant, entre les deux Etats.

Dans le courant du mois de juillet 2025, Madagasikara avec l’UNICEF a organisé à Taolagnaro une journée de célébration nationale de lutte contre la désertification et la sécheresse. Il s’agit en fait d’une journée de conscientisation à l’intention du grand public axée sur la nécessité nationale de la restauration des terres. La représentante résidente de l’UNICEF à Madagasikara, Christine Jaulmes, devait insister sur le danger que représente la dégradation des terres sur la vie humaine et donc l’importance vitale de les préserver sinon de les restaurer et cela justement au nom des intérêts vitaux des hommes. 

Partie du principe selon lequel la restauration des terres sauvegarde la vie humaine, la représentante de l’UNICEF développe l’argument fondé sur la lutte contre la désertification et la sécheresse qui s’appuie sur la restauration des terres vise à restaurer la vie, à offrir aux enfants des perspectives de santé, d’éducation et de dignité. La dégradation des terres touche en premier lieu les enfants, en entrainant malnutrition, abandon scolaire et migration. Par voie de conséquence, il est essentiel d’adopter des réponses intégrées et efficaces voire percutantes liant environnement, éducation, santé et protection sociale. Et Mme Christine Jaulmes de marteler que « la restauration des terres n’est pas uniquement un impératif écologique ou technique. C’est aussi une démarche profondément humaine. Restaurer la terre, c’est restaurer la vie. C’est permettre à une communauté de se nourrir, à un enfant de grandir en bonne santé, d’aller à l’école, de vivre dignement », fin de citation. C’est en ces termes, une profession de foi, que la représentante de l’UNICEF entend conscientiser la Nation toute entière.

Nous étions trop occupés ou obnubilés par les réhabilitations des infrastructures sanitaires, scolaires et routières, des occupations légitimes et utiles mais nous omettons la nécessité de restaurer nos terres. Faudrait-on souligner que les terres au même titre que les routes et les bâtiments et d’autres équipements pour le développement s’usent au fil du temps. Usées et … éreintées, les terres  ne sont plus capables de rendre pleinement service tout comme produire comme il se doit, selon les besoins en nourriture des hommes. Et les premières victimes sont les enfants et les personnes âgées.

La lutte contre la désertification et la sécheresse impacte positivement en faveur d’abord des terres. La lutte pour l’autosuffisance alimentaire passe essentiellement par la restauration des terres. Un acte humanitairement primordial auquel il fallait s’y attacher.

Ndrianaivo

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mercredi, 03 septembre 2025

Actu-brèves

SKILLS4JOB, une formation intensive et gratuite de trois mois aux jeunes de Toamasina. En présence des autorités régionales, de la Préfecture, de la Commune et des partenaires techniques, le ministère du Développement numérique, des Postes et des Télécommunications (MNDPT) a lancé le projet « Réduction de l’insécurité et amélioration de l’employabilité – SKILLS4JOB ». Le chômage des jeunes est un défi majeur qui nécessite des réponses concrètes. C'est précisément l'objectif du projet qui propose une approche à double volet. « Nous ne nous contentons pas de former ; nous construisons un véritable pont entre le potentiel de notre jeunesse et les besoins réels du marché du travail », a souligné le représentant du MNDPT lors de la cérémonie. Concrètement, c’est une formation intensive et entièrement gratuite de trois mois aux jeunes qui seront sélectionnés. Le programme met l'accent sur les compétences numériques, devenues incontournables, et le savoir-être professionnel qui fait souvent la différence lors d'un recrutement. « Les compétences techniques sont une chose, mais la ponctualité, la communication et l'esprit d'équipe en sont une autre. Nous préparons les jeunes à être des professionnels complets », a expliqué un responsable de KIS Madagascar, partenaire technique du projet. L’inscription sera du 4 au 9 septembre 2025 directement au bureau du MNDPT à la Poste Be. Un test de niveau sera organisé du 10 au 12 septembre pour sélectionner les candidats, avant le grand démarrage de la formation le 1er octobre.

 

Avoirs Illicites, couper l’accès aux gains frauduleux. Face à l'inefficacité souvent constatée des sanctions classiques, l'Agence de Recouvrement des Avoirs illicites (ARAI) s'impose comme un acteur clé dans la lutte contre la corruption et le détournement de fonds. Autrefois, les coupables de détournement de biens publics purgent leur peine et pouvaient souvent profiter librement de l'argent mal acquis. Cependant, la donne a changé. « La grande différence avec l’ARAI, c’est que le crime ne paie plus », a affirmé Rado Rajhonson, directeur général par intérim de l'agence. Grâce à ses interventions, l'ARAI s'assure que les biens acquis illégalement soient récupérés et réintégrés dans les caisses de l'Etat où ils peuvent servir à des projets d'intérêt public. La gestion de ces fonds ne sera pas laissée au hasard, puisque le Conseil des ministres sera chargé d'en déterminer l'affectation via la Loi de finances initiale (LFI). De plus, un mécanisme de contrôle rigoureux sera mis en place, garantissant aux parlementaires le pouvoir et l'obligation de suivre l'utilisation des deniers publics récupérés. Cette nouvelle approche marque une avancée significative dans la lutte contre la criminalité financière, avec l'objectif de restaurer la confiance des citoyens dans les institutions publiques.

 

L'Union européenne confirme son rôle de partenaire stratégique de Madagascar dans le domaine de la sécurité maritime. Une illustration concrète de cette collaboration s'est déroulée du 20 au 25 août avec l'escale à Antsiranana de la frégate espagnole Navarra, vaisseau amiral de la Force navale de l'Union européenne dans le cadre de l'opération Atalanta. Cette visite opérationnelle a été mise à profit pour dispenser une formation précieuse aux cadets de la marine malagasy, comprenant un enseignement tant théorique que pratique sur la maîtrise des tirs et la gestion des incidents courants à bord. Le commandant de la Force Atalanta, le Contre-Amiral Vázquez Sanz, a aussi visité la base navale d'Antsiranana et s'est entretenu avec le capitaine de vaisseau Andry Guy Ohm Rafehizato. Leurs échanges ont porté sur l'importance cruciale de la coopération entre tous les partenaires régionaux et les forces internationales pour construire une architecture de sécurité maritime robuste dans l'océan Indien. Cette synergie est au cœur du mandat de l'opération Atalanta, la mission navale de l'UE qui œuvre sans relâche pour sécuriser la navigation dans cette région critique. Ses objectifs sont multidimensionnels : lutter contre la piraterie, le trafic de drogue et la pêche illégale, tout en assurant la protection indispensable des convois humanitaires du Programme alimentaire mondial. 

 

Le passage du ‘‘Kabeso’’ du roi Toera à Miandrivazo marqué par une stèle commémorative. Pour marquer de manière indélébile le passage historique du cortège des crânes « Kabeso » du roi Toera et de ses deux soldats, la voie empruntée à Ampanasana, Miandrivazo, a été officiellement baptisée « Làlana Ampanjaka Toera ». Une stèle commémorative de grande taille y a été érigée, servant de témoignage permanent pour les générations futures de ce moment chargé de solennité et de respect. La procession, partie de la Capitale, a fait son entrée dans la Région du Menabe, hier matin vers 10 heures, par Ambatankazo. Le cortège y a été accueilli selon les us et coutumes traditionnels. Les autorités locales et une foule nombreuse lui ont réservé une cérémonie de bienvenue empreinte de dignité sur le pont d'Ambatankazo. Le cortège a poursuivi son voyage pour atteindre Miandrivazo vers midi. C'est à Ampanasana, sur la désormais nommée "Route du roi Toera", qu'une cérémonie aux rites impressionnants et respectueux a été organisée en son honneur. Après cet hommage poignant, le « Kabeso » a repris sa route pour passer la nuit à Mahabo, où une veillée funèbre traditionnelle, un « Tsimandrimandry », a été observée, perpétuant le souvenir et l'héritage du grand roi. Il ne reste plus que deux jours pour que les reliques atteignent leur destination finale à Belo.

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Sans précédent. Une cérémonie officielle s’est tenue, hier matin, au Centre de conférence international d’Ivato pour marquer la remise de matériel roulant destiné à renforcer la campagne nationale de vaccination à Madagascar. L’événement a été honoré par la présence du Président de la République Andry Rajoelina, aux côtés de plusieurs hauts responsables de l’Etat, du représentant résident par intérim de la Banque mondiale et de la représentante de l’UNICEF.

La dotation est sans précédent car au total, le ministère de la Santé a reçu 18 ambulances, 1 432 motos tout-terrain (dont 803 financées par la Banque mondiale et 629 par l’UNICEF/GAVI), un camion frigorifique, deux camions de grande capacité, 13 véhicules tout-terrain, ainsi que 39 voitures équipées de réfrigérateurs (17 issues du projet Miarova et 22 offertes par l’UNICEF/GAVI). Ce lot s’inscrit dans le cadre du Programme élargi de vaccination (PEV) et vise à soutenir la lutte contre les maladies évitables par la vaccination.

Le ministre de la Santé, le Pr Zely Randriamanantany, a exprimé la reconnaissance de son département pour ce don. « Depuis 60 ans, nous n’avions jamais connu une dotation de cette ampleur. Près de la moitié des CSBII du pays disposeront désormais de motos neuves. C’est une avancée historique », a-t-il souligné, tout en rappelant que chaque District du pays bénéficiera d’une ambulance. « Il n’y aura plus aucun District sans ambulance », a-t-il ajouté.

De son côté, le Chef de l’Etat a insisté sur la priorité accordée à la santé publique. « Cet investissement traduit notre volonté de rapprocher les soins de la population. Beaucoup a déjà été accompli ces dernières années, même si certaines réalisations ne sont pas toujours visibles », a-t-il déclaré.

Le Président Rajoelina a mis en avant plusieurs résultats tangibles comme la construction de 30 hôpitaux en cinq ans (contre seulement 18 de l’indépendance à 2019), l’équipement du nouvel hôpital de Maroantsetra en scanner et générateur d’oxygène, ou encore la progression du taux de couverture vaccinale, passé de 35% après la pandémie de Covid-19 à 86% aujourd’hui pour la troisième dose du DTCq. « L’objectif est d’atteindre 100% », a-t-il affirmé sous les applaudissements de l’assistance.

Autre avancée signalée, 98% des réfrigérateurs de conservation de vaccins fonctionnent désormais à l’énergie solaire, garantissant la continuité de la chaîne du froid. Le Président a également rappelé l’importance du planning familial, dont le taux de couverture est passé de 20% à 58% en quelques années.

Il a aussi tenu à saluer l’engagement des professionnels de santé, « véritables acteurs de terrain » qui assurent la concrétisation des politiques publiques. « Les projets sont tracés par l’Etat, mais ce sont eux qui portent l’action auprès de la population », a-t-il conclu.

Lalaina A. 

 

 

 

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La période des grandes vacances arrive à son terme. La nouvelle année scolaire a déjà commencé lundi, et dans une semaine pour les autres écoles. Si ces dernières années, les grandes vacances sont une occasion pour les transporteurs de combler le vide durant toute l’année, cette fois-ci, la situation a été différente. Le nombre des passagers qui prennent le taxi- brousse a diminué par rapport aux années  précédentes.

Selon Fidy Ranaivoson, responsable au niveau de la gare routière Maki Andohatapenaka, le nombre de véhicules qui sortent du stationnement a connu une baisse de 23%. « Il n'excède pas 208 par jour, si à chaque période similaire, ce nombre ne suffit pas pour couvrir le besoin des vacanciers » ,dit-il. 80 de ces véhicules relient la Capitale avec Mahajanga, une cinquantaine pour la RN6, une quarantaine pour la RN2 et le reste pour les zones régionales et autres destinations. Cette diminution impacte directement la caisse de la coopérative et du stationnement. D'après Raymond, chauffeur d’une coopérative reliant Antananarivo et Toamasina, cela ne fait qu’empirer la perte engendrée par l’état des infrastructures routières, la hausse des matériels et le coût de l’entretien des véhicules. Pour ce stationnement, les vacances en 2019 ont enregistré le plus grand nombre de passagers avec 270 à 300 par jour, 

 

Ruée vers la location 

Le nombre de taxis -brousse diminue mais les vacanciers augmentent. Selon toujours ce responsable de la Gare Maki Andohatapenaka, beaucoup choisissent la location de véhicules ou encore les voyages organisés pour partir en vacances. Une option à la mode avec une multitude de choix. A part cela, des familles préfèrent rester en ville pour profiter les espaces de détente des environs. Malgré cette baisse du nombre des passagers, la route nationale numéro 4 (RN4) reste toujours la destination phare de cette année. 

Pour les autres stationnements comme Ampasampito, reliant la Capitale avec Moramanga, le nombre de voyages a augmenté. En moyenne, un taxi-brousse effectue plus de trois voyages par jour. 

Anatra R.

 

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Depuis janvier, plus de 1 011 interventions chirurgicales ont déjà été effectuées à bord de l’Africa Mercy, navire-hôpital de Mercy Ships, un chiffre impressionnant qui dépasse largement les 727 opérations réalisées sur l’ensemble de l’année 2024. A bord, près de 300 Malagasy travaillent aux côtés de plus de 2 000 bénévoles venus de 46 pays, tous unis par une même mission : offrir des soins de santé aux plus démunis et redonner espoir aux communautés isolées. Ce succès est le fruit d’une étroite collaboration avec le ministère de la Santé, soutenue par le Président de la République et les ministères des Affaires étrangères et des Finances, garantissant un impact durable sur le système de soins national. Les opérations proposées sont diverses : chirurgie maxillo-faciale, ophtalmologique, plastique reconstructrice, orthopédique pédiatrique ou encore chirurgie générale, permettant ainsi de répondre à une large palette de besoins médicaux et souvent dramatiques dans les régions mal-desservies.

 

Au-delà des opérations

 

Au-delà des salles d’opération, les retombées de cette mission s’étendent bien au-delà de la guérison physique. En 2025, l’Africa Mercy est revenu à Toamasina dès février et ce, après une période de maintenance, pour y rester jusqu’en décembre, garantissant une continuité des soins et de la formation. Cette stratégie permet d’étaler les interventions dans 12 régions du pays, assurant une couverture équitable et efficace sur le territoire. L’impact est multipartite : les familles reprennent des vies normales, les enfants retrouvent l’espoir, et les professionnels de santé acquièrent des compétences précieuses. Un parent s’exprime ainsi : « Mon enfant peut jouer sans douleur, avant elle était seule au fond du jardin… aujourd’hui elle rit. »

La formation des soignants malagasy constitue un pilier essentiel de cette mission. A travers des programmes d’éducation, de mentorat et d’advocacy (ETA), Mercy Ships vise à créer un effet d’entraînement local où les compétences acquises se diffusent bien après le départ du navire. 

 

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Alors que l'opinion est habitué à entendre parler de la circulation  de faux billets, en monnaie locale à travers le pays, cette fois-ci, les faussaires sont allés très loin. L'un d'eux venait de se faire arrêter dans un hôtel à Mahajanga, en fin de matinée, hier. Le suspect, qui a effectué le voyage depuis Antananarivo, a emmené des devises étrangères, du dollar, soit le montant de 10 000 dollars. Mais bien sûr, tous ces billets sont faux, d'après ce que la Gendarmerie dont la compagnie et la brigade territoriale,  le rapporte.

Mais comment les Forces de l'ordre ont- elles pu mettre la main sur le concerné ? Le renseignement. En fait, des informateurs qui ont requis l'anonymat leur ont refilé le tuyau : ils ont indiqué à cette brigade de Gendarmerie la présence de ce suspect répondant au nom de H.A.D., et qui serait, selon toujours leurs explications, sur le point de chercher un endroit où il pourra effectuer un change, avec des devises étrangères, dans la Cité des Fleurs.

Sans attendre longtemps, les gendarmes ont mis en œuvre un plan afin de piéger l'agent de change, sinon le faussaire supposé en cause.

Effectivement, le piège fonctionnait comme une machine bien huilée : H.A.D a mordu à l'hameçon.

Quant vint le moment où les membres des Forces ont dû le fouiller, ces derniers découvrent dans son sac à dos, des liasses constituées de cent billets de cent dollars, soit donc la somme de 10 000 dollars américain.

Du coup, le suspect a été soumis à un interrogatoire au cours duquel il a fini par tout avouer. Il raconte son arrivée, en fin d'après-midi, la veille de cela,  à Mahajanga. Et qu'il n'était pas venu seul car un certain B.R., venant également de la Capitale, l'avait accompagné jusqu'à Mahajanga. Et que tous deux ont débarqué dans un hôtel du quartier de Mahabibo. Actuellement encore, les deux suspects ont été placés en garde à vue à la brigade de Mahajanga tandis que les faux dollars ont été saisis. En attendant, des complices dans l'affaire sont activement recherchés. L'enquête suit son cours.

Franck R.

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La valorisation des filières agricoles d’excellence sera au centre du Forum International Madagascar Agri Excellence and Value Acceleration (MAEVA). L’événement se tiendra les 13 et 14 septembre prochains à Antananarivo. Il vise à renforcer la compétitivité des produits malagasy et accroître leur visibilité sur les marchés internationaux. Hier, à Antaninarenina, Kenny, porte-parole de MAEVA, a présenté les objectifs du forum. Cette dernière a expliqué que MAEVA ne se limite pas à organiser des rencontres. « La plateforme renforce la visibilité des secteurs stratégiques. Elle soutient le développement structuré et durable et attire des investissements ciblés », a-t-elle expliqué. L’initiative dépasse l’exportation de matières premières brutes. Elle favorise la création de chaînes industrialisées, compétitives et conformes aux normes internationales. Pour cette première édition, six filières sont mises en avant : vanille, cacao, girofle, café, huiles essentielles et baie rose. « Ces produits génèrent une valeur ajoutée importante et intègrent Madagascar sur les marchés mondiaux. D’autres secteurs seront explorés lors des prochaines éditions », a précisé l’organisateur.

 

Coopération 

Le programme comprend conférences, ateliers thématiques et rencontres B2B. Les opérateurs locaux rencontreront des acheteurs et investisseurs internationaux, facilitant la création de partenariats stratégiques et de joint-ventures. Ces échanges répondent aux exigences de qualité et de quantité des marchés étrangers. Le Forum bénéficie du soutien des ministères de l’Industrialisation, du Commerce et de l’Agriculture. L’initiative favorise la coopération Sud-Sud et encourage l’industrialisation locale. Selon Tahiana Randriarilala, présidente du SYMABIO, la rencontre constitue une vitrine et un tremplin. « Le forum diversifie les marchés et sécurise les débouchés internationaux pour les producteurs malagasy » a-t-elle ajouté. Cette dernière souligne également l’importance d’un développement respectueux de l’environnement pour les communautés rurales. Rivo Andriamanalina, président du Conseil national pour l’industrialisation de Madagascar (CNIM), rappelle que l’excellence se construit. La transformation des filières crée de la valeur ajoutée et renforce les chaînes de valeur locales. « Nous avons longtemps privilégié l’exportation brute. Aujourd’hui, la transformation devient indispensable, et le CNIM soutient cette initiative », a-t-il affirmé.  Gaetan Ramindo, secrétaire général du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage, de rajouter que « La qualité commence par la production. Le choix des semences et le soutien aux coopératives sont essentiels ». David Ralambofiringa, ministre de l’Industrie et du Commerce, précise que plus de 80 machines couvrent déjà le territoire. Elles transforment les matières premières sur place et réduisent les importations. « La vanille, le cacao, le café et les huiles essentielles restent prioritaires, et tous les secteurs stratégiques reçoivent un accompagnement pour accéder aux marchés internationaux », a-t-il souligné. MAEVA 2025 agit comme un catalyseur pour transformer l’agriculture malagasy. La rencontre unit le secteur privé, les institutions publiques et les partenaires internationaux, valorisant l’excellence et la transformation des filières locales.

Carinah Mamilalaina

Publié dans Economie
mercredi, 03 septembre 2025

North & Center - 30 ans de flow

Cette année marque une étape historique pour le groupe North & Center.  30 ans de carrière, figure de proue et pionnier du genre sur l'île. Depuis ses débuts en 1995, le groupe a su imposer son empreinte musicale unique, un subtil mélange de rap, RNB mélodique et nuances mélancoliques, devenant une référence incontournable de la scène urbaine malgache. C'est au Lycée Saint Joseph Mahamasina, à Antananarivo, que le duo KD et Murphy a donné naissance à N&C, porté par une énergie et une inspiration débordantes. Ses premiers morceaux ont immédiatement trouvé un public fidèle, avec des titres emblématiques tels que « Revy sa ditra », « Tsy digniko », « Mahatsiaro », « Voady » et « Lôso anao ». Véritables hymnes pour plusieurs générations, ces créations témoignent d'une authenticité remarquable et capacité à rester fidèles à leur racine tout en évoluant artistiquement. Le parcours de North and Center reflète un équilibre rare entre succès et indépendance. Fidèles à l'autoproduction depuis ses débuts, le groupe a esquivé les pièges du marketing outrancier tout en renforçant sa place dans la culture hip-hop locale. Son engagement ne se limite pas seulement à ses albums, mais s'illustre également dans le travail au sein de l'ARC Studio où le groupe a aidé à révéler de nombreux talents prometteurs. N&C transcende ainsi le cadre musical pour devenir une institution et un modèle pour la scène urbaine locale.

Marquant

Pour célébrer cette étape marquante, le groupe prépare un concert d'exception qui se tiendra au Palais des Sports Mahamasina, le dimanche 5 octobre 2025 à 15 heures. Cet événement, mêlant nostalgie et renouveau, promet d'offrir un véritable voyage musical. Contrairement à Raboussa, qui n’a pas pu inviter ses compatriotes rappeurs lors de ses 25 ans de scène, North & Center a invité ses amis artistes qui ont démarré l’aventure avec eux. Ainsi, la première partie verra défiler une prestigieuse brochette d'artistes réunissant des vétérans du rap old school et des jeunes figures talentueuses telles que 8 Mena Maso, Ray Lasy, Donat, Sphynx, Samantha & Kayah, Psykopasy, Da Hopp, Kilowatt, Takodah & Ngah-B, Big Jim Dah, TST BAZ, Doublenn, Buddha El Taga, Krutambul, Mr Sayda, Meizah, ainsi que quelques invités surpris soigneusement tenus secrets. La seconde partie du programme sera entièrement consacrée à North and Center. Ce groupe explorera ses classiques tout en mettant en avant ses nouvelles compositions. Ce spectacle s'annonce comme une fusion d'émotions, un voyage dans le passé autant que dans l'avenir du rap malgache. Un moment exceptionnel dédié à ceux qui ont grandi au rythme de sa musique ou qui découvrent aujourd'hui la richesse de son univers. Au-delà de l'anniversaire symbolique, cette célébration réaffirme l'importance cruciale de North and Center dans l'évolution de la musique urbaine. Après trois décennies, il reste une source d'inspiration inépuisable et un lien fédérateur.

Si.R

Publié dans Culture

Les supporters malagasy auront les yeux rivés sur leurs écrans les 4 et 8 septembre prochains. La Televiziona Malagasy (TVM) et la Radio nationale malagasy (RNM)  fréquence 99.2 MHz) retransmettront en direct les deux prochaines rencontres cruciales des Barea, dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde 2026.

A quatre journées de la fin, tout reste possible pour les Barea, troisièmes de leur groupe, et qui n’ont plus droit à l’erreur s’ils veulent garder leur chance d’écrire l’histoire.

Le premier rendez-vous est fixé au mercredi 4 septembre à 19h (heure locale), avec un duel face à la République centrafricaine qui ne comptera que trois joueurs expatriés dans son effectif. Un match qui pourrait peser lourd dans la course au Mondial.

Quatre jours plus tard, le dimanche 8 septembre à la même heure, Madagascar affrontera le Tchad, lanterne rouge du groupe. Deux confrontations décisives qui offriront aux Barea l’occasion de se rapprocher un peu plus du rêve mondialiste.

Les joueurs convoqués sont déjà en regroupement et poursuivent une préparation intensive afin de représenter dignement le pays.

E.F.

Classement du groupe I après six journées :

Ghana – 15 points (5 victoires, 1 défaite)

Comores – 12 points (3 victoires, 2 défaites)

Madagascar – 10 points (3 victoires, 1 nul, 2 défaites)

Mali – 9 points

Centrafrique – 5 points

Tchad – 0 point (6 défaites)

 

Publié dans Sport

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  • Restauration des terres
    Essentielle, un terme d’une portée fondamentale pour exprimer la nécessité de restaurer la terre. Le 17 juin 2025, la Colombie a accueilli la célébration internationale de la « Journée mondiale de la lutte contre la désertification et la sècheresse » sous l’égide de l’Organisation des Nations Unies. En passant, rappelons que la Colombie est un pays qui jouit d’une bonne réputation dans la lutte contre ces deux grands fléaux : la désertification et la sècheresse. Un pays, pour notre gouverne, dont la vice-présidente, Mme Francia Elena Marquez Mina, vient d’effectuer une visite officielle en terre malagasy et ce pour renforcer les liens de fraternité et de partenariat avec le peuple et l’Etat malagasy. En fait, la visite a permis aux deux pays de dresser et de jeter les bases d’un futur partenariat appelé à être fructueux, gagnant-gagnant, entre les deux Etats. Dans le courant du mois de juillet 2025, Madagasikara…

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