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« Notre défi sera de ne plus entendre parler de Kere dans un futur proche». Ces propos sont du Président Andry Rajoelina qui poursuit sa tournée dans la partie sud du pays. Vendredi, le numéro un de l’Exécutif était à Amboasary- Sud pour y constater l’avancée des travaux de construction d’un Centre de réhabilitation nutritionnelle et médicale (CNRM). Le Président a insisté pour l’accélération de l’ouvrage sur une durée de 5 à 6 mois. 5 médecins seront chargés de travailler en permanence au niveau du centre. Des logements y seront également installés pour les fonctionnaires qui viennent dans le cadre d’une mission.
« Désormais, le Grand Sud ne sera plus oublié comme ce fut le cas auparavant. Nous allons mettre en place des solutions pérennes pour lutter contre le Kere et la malnutrition. D’où la construction de centres de réhabilitation nutritionnelle qui seront mis en place dans 5 Districts. A cela s’ajoutera l’installation d’un pipeline qui partira de Taolagnaro, en passant par Amboasary jusqu’à Ambovombe ». L’objectif est de permettre à chaque citoyen qui habite cette zone de jouir d’une autosuffisance alimentaire et financière.
Toujours dans cette optique, le Président de la République a procédé à l’envoi de la 2ème vague de la caravane pour le Sud hier lors de son dernier séjour dans cette partie de l’île. 120 tonnes de riz, 23 880 litres d’huile alimentaire, ainsi que 238 tonnes de légumineuses ont été acheminés en partance de Taolagnaro à destination des Districts en proie à la famine dans les Régions d’Anôsy et d’Androy. Le Centre de commandement opérationnel contre le Kere (CCOK) est chargé du suivi de la distribution de ces vivres.
Soutien à la santé de proximité  
Toujours dans la même journée de vendredi, le Président Andry Rajoelina a inauguré le Centre de santé de base de niveau II dans la Commune rurale de Sampona, District d’Amboasary- Sud, Région d’Anôsy. Il s’agit du premier CSBII « manara – penitra » qui est en place dans le pays. Le Chef de l’Etat a promis de construire des infrastructures dans la localité suite à la demande des autorités locales au cours de sa visite au mois de février 2020. D’après les explications de Lalaonirina Tahinjanahary Véronique, chef du CSBII, l’endroit était très étroit auparavant. « Des travaux de rénovation et d’extension ont été effectués incluant un logement du personnel », souligne – t – elle. Le centre a aussi été doté de nouveaux équipements comme des lits, des chaises et des tables, ou encore une ventouse destinée aux accouchements avec complications. Outre le CSBII de Sampona, une centaine d’autres CSBII « manara – penitra » sont en cours de construction dans les quatre coins de l’île.
 Désormais, l’endroit peut accueillir des malades et des parturientes plus nombreux qu’avant. Outre les salles de soins et d’accouchement, le CSB est aussi doté d’une salle de stockage de médicaments et d’un bureau de travail pour les responsables. Les médecins et autres membres du personnel de soins disposent également d’un lieu d’hébergement à l’intérieur du centre. L’Etat a pris en charge toutes les fournitures pour équiper la maison comme des chaises, un grand lit, une télévision écran plat et même un abonnement satellitaire. « De cette façon, les médecins peuvent accueillir et soigner des patients à tout moment. Ce genre d’infrastructures a été mis en place dans le but de motiver les médecins dans l’exercice de leur mission », a déclaré le Président. Cette réalisation s’inscrit dans le cadre du « Velirano » concernant l’accès au soin pour tous. Quant à la lutte contre la Covid-19, le centre s’est vu remettre des concentrateurs d’oxygène et des médicaments.
La concrétisation des « Velirano » continue
Le Président a aussi visité le site agro – écologique situé dans la Commune rurale de Sampona. L’endroit compte plusieurs parcelles destinées à la culture de manioc prévu à la consommation et à la transformation en farine ou encore des patates douces. Ce genre de projet a été implanté dans 5 Communes et sur une étendue de 9 500ha. Le Chef de l’Etat a aussi constaté de visu l’avancée des travaux de construction de hangars qui hébergeront les machines à utiliser pour la transformation de manioc. Débuté le 26 avril dernier, l’ouvrage durera 90 jours. La farine obtenue à cet endroit sera stockée à la banque alimentaire de Taolagnaro et servira d’approvisionnement pour en finir avec la malnutrition.
Samedi matin, le Chef de l’Etat était à Ampilaky, District d’Ambovombe (Région d’Androy) pour y remettre un pack d’engins destiné à la construction d’infrastructures routières au gouverneur de la Région. La cérémonie de remise de ces engins s’est tenue sur l’intersection reliant la RN°10 et la RN°13. Dans l’optique de la concrétisation de ses « Velirano », l’homme fort du pays a souligné l’urgence de la construction et la réhabilitation des axes routiers car selon lui, Madagascar ne dispose plus que de 15 000 km de route contre 50 000 km après le retour de l’indépendance en 1960.
La Rédaction

Le monde du basketball et le sport malagasy pleurent le décès de Manary Hubert, plus connu de tous par le sobriquet de coach « Vachy ». Il est décédé ce samedi à 73 ans à l’hôpital d’Anosiala -Ambohidratrimo.  Le corps du défunt sortira de l’hôpital d’Anosiala ce lundi 10 mai à 10h avant de rejoindre le caveau familial à Avarabary- Imerintsiatosika.
 Coach Vachy était une grande figure du basketball malagasy. Il a été plus connu en tant que coach que joueur. Car depuis 1965, il a déjà entrainé des équipes de basketball dans les quatre coins du pays avec lesquelles, il a gagné des titres tant nationaux qu’internationaux. Parmi ces clubs qu’il a entrainés, on cite l’AST, SMTM, BC TROPICAR, SOTRATA, BBCM, AS SEBAM, MB2ALL, SBBC, l’ASCUT N1A Dame.
Il a déjà remporté aussi le médaillé d’or avec l’équipe nationale malagasy en 1990, 2003 et 2007.  Il a déjà emmené plusieurs fois l’équipe nationale malagasy au Sénégal, en Egypte et en France.
« En tant que footballeur, je n’étais pas vraiment intéressé par le basket mais c’est lui qui m’a fait naitre cet amour du basket en moi. C’était un homme exceptionnel et inégalable, il m’a toujours inspiré quand je l’ai assisté à tous ses entrainements avec SOTRATA en 2005-2006. Il était aussi le premier à me dire que le rôle d’entraineur me va très bien.  On a fondé le MB2ALL ensemble lors du CCCOI 2010 et j’ai commencé à entrainer l’équipe. Même si on s’est séparé d’équipe, on a toujours entretenu notre lien. Je me souviens quand j’ai disputé mon premier match en tant que coach de N1A MB2ALL contre SEBAM, son équipe. Les Majungaises nous ont battus à plate couture. A la fin du match, il m’a dit que c’était déjà bien mais les joueuses n’ont pas à avoir peur. C’est cette phrase qui m’a marqué et m’a encouragé à aller plus loin dans ma carrière d’entraineur », témoigne Ndranto Rakotonanahary, entraineur du MB2All féminin.
Recueillis par
Elias Fanomezantsoa


A l’occasion de la 73ème réunion de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et flore sauvages menacées d’extinction (CITES), jeudi dernier, Madagascar est intervenu par le biais de la ministre de l’Environnement et du Développement durable, Vahinala Baomiavotse Raharinirina. Pour l’occasion, la responsable a plaidé pour les tortues de la Grande île. Son intervention s’est ainsi focalisée sur leur préservation et conservation, étant donné que la majorité des espèces sont actuellement en danger critique d’extinction. Pourtant, le trafic de tortues continue encore de sévir dans le pays. Depuis la crise sanitaire, selon le rapport présenté par la ministre, presque chaque semaine, l’équipe du ministère dans le sud du pays reçoit des appels pour dénoncer un braconnage ou des tentatives de transport illégal de tortues. Au mois d’avril dernier par exemple, deux gendarmes ont été placés sous mandat de dépôt, accusés de tentative de trafic de 193 tortues dans la Commune de Tranovaho, District de Beloha, Région d’Androy. Face à cette pression grandissante, Madagascar a ainsi demandé l’appui de la CITES, notamment dans la poursuite des efforts dans la lutte contre le trafic par le partage d’informations, mais surtout la recherche de solutions viables. « La collaboration avec le Consortium WIST et les organes de gestion des pays de destination s’avère également importante pour mettre fin au trafic et rapatrier des espèces. Les partenaires techniques sont aussi invités à poursuivre leur appui en concentrant leurs efforts dans les actions prioritaires, entre autres le recueil de données et renseignements sur les réseaux criminels pour atteindre les individus qui gèrent et organisent ces activités illégales », a mentionné la responsable dans son intervention.

En tout cas, des initiatives ont déjà été menées pour lutter contre le trafic de tortues à Madagascar, entre autres la campagne « tolérance zéro », mais aussi le renforcement des activités de sensibilisation et des patrouilles villageoises. Des efforts salués par la CITES.

Bois de rose, hors sujet

Le bois de rose n’a pas figuré dans les sujets du jour. Dans cette intervention, aucun point concernant les stocks de bois de rose présents dans le pays n’a été abordé. Pourtant, cela intéresse particulièrement certains acteurs, surtout les opérateurs qui ont récemment demandé à exploiter les stocks de bois de rose disponibles dans leurs Régions. Pour eux, l’exploitation de ces stocks contribuerait sans aucun doute au redressement de l’économie des Régions concernées. Mais jusque-là, leur demande n’a toujours pas obtenu de réponses concrètes. Il ne faut pas oublier que l’exploitation  du bois de rose reste interdite par la CITES. Toute décision concernant cette filière doit ainsi avoir au préalable son aval. De plus, le ministère de l’Environnement et du Développement durable doit d’abord recenser les stocks de bois de rose avant que des modifications soient prises concernant ces mesures de restriction.

Rova Randria

La réhabilitation de la route Tsimbazaza-Mahamasina-Ankadilalana entame actuellement sa phase finale. En fin de semaine, des photos ont circulé sur les réseaux sociaux comme quoi la JIRAMA s’active déjà à la destruction de la chaussée qui vient tout juste d’être réhabilitée. Face à ces propos, les responsables de la société nationale d’eau et d’électricité ont répondu que « l’intervention de la JIRAMA fait suite à une demande de la Direction générale des Travaux publics au niveau du ministère de l’Aménagement du territoire et des Travaux publics. Une fuite d’eau  a été détectée, et les responsables nous ont donc demandé de régler ce problème. Nous ignorons encore si les dommages au niveau des tuyaux ont été déjà présents bien avant les travaux ou si ceux-ci ont été causés par les engins utilisés durant les travaux de réhabilitation de la chaussée ». Dans tous les cas, ces responsables ont assuré que la JIRAMA remettra tout en état une fois les travaux concernant la fuite terminée. « Nous collaborons déjà avec l’entreprise Colas pour la réfection de toutes les routes que nous sommes obligés de trouer afin d’effectuer les travaux pour l’entretien des canalisations dans la Capitale. De plus, il faut savoir qu’avant chaque entretien des conduites d’eau, nous devons toujours reçevoir au préalable l’aval de la Direction générale des Travaux publics, sinon nous ne pouvons rien faire même si les canaux présentent une énorme fuite », ajoutent-ils.

En tout cas, une fuite d’eau risque également d’entraîner une dégradation rapide de la chaussée. Il est donc important de s’en occuper dès maintenant.

Rova Randria

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La une du 07 mai 2021

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Par monts et vallées !

Infatigable, le Président Rajoelina sillonne et arpente monts et vallées et pour cause, la bataille sans merci contre la pandémie de la Covid-19 variant sud-africain. Le jeune commandant en chef de la guerre s’engage à tous les fronts.
Selon le bilan officiel, en date du 4 mai, le pays enregistre 127 nouveaux cas, 492 guéris et 8 décès. En tenant compte du bilan du 3 mai, 238 nouveaux cas et 5 décès, force est de reconnaitre que la tendance générale accuse une baisse. Certes, le chiffre des patients victimes garde une certaine « stabilité » mais les efforts conjugués portent leurs fruits. Des résultats que l’on peut qualifier de relatifs toutefois, les espoirs sont permis. L’arrivée très prochainement (vendredi 7 mai) et le début de la campagne vaccinale en début de semaine prochaine (lundi 10 mai) laissent supposer que la lutte va enclencher la vitesse supérieure sinon ils permettent d’entrevoir une lueur d’espoir.
Le Président Rajoelina prend à cœur pour son compte personnel le combat féroce contre la pandémie qui malmène le pays entier. Dans ce genre d’engagement, il n’est pas de l’espèce d’hommes qui prend à la légère la mission qu’on lui a confiée.  L’esprit et la lettre du Velirano soulignent en substance l’intérêt supérieur du peuple malagasy que Rajoelina Andry porte en lui. Le malheur qui sévit aux concitoyens le tourmente au plus profond de lui-même. Il l’a dit et répété d’ailleurs lors de ses interventions à plus d’une fois que la souffrance de son peuple le touche au fond de son âme et de son cœur. Et il fonce sans se soucier de sa propre santé. Vakinankaratra et Matsiatra- Ambony sont deux Régions parmi les plus touchées. Cela n’empêche nullement pas le Chef de l’Etat à venir les visiter et leur apporter les encouragements utiles et surtout les supports matériels dont les Centres de traitement (CTC) plus appropriés pour endiguer et maitriser dans les meilleurs délais le rythme de propagation de la maladie. Selon les consignes présidentielles du dimanche, ces deux Régions font l’objet de fermeture, confinement territorial, aux contacts extérieurs. Au risque de se faire contracter, Rajoelina fait fi du danger encouru.
Il donne l’image de quelqu’un qui s’engage dans une course contre la montre ! En effet, on est bien dans un « état d’urgence sanitaire » n’est-ce pas ! Et c’est ici le bémol de la situation. L’opinion semble constater que les comportements de l’ensemble du Gouvernement ne riment pas assez avec cette urgence. Il ressort de l’observation de très près qu’une bonne partie des membres de l’Exécutif ne s’investissent pas de façon conséquente et engagée à la lutte que le pays fait face en ce moment. Les contribuables auraient voulu voir tous les membres du Gouvernement au front de la bataille sous l’ordre de marche du Chef, le Président de la République. La séance télévisée du dimanche dernier l’avait bien démontré ce manquement.
On ne peut pas s’empêcher de s’interroger « jusqu’à quand cette situation désolante et énervante devrait durer ? ». Inutile de citer nommément les identités de ces brebis galeuses. Qu’elles s’identifient elles-mêmes et se décident enfin à se bousculer. Le Président Rajoelina parcourt par monts et vallées le pays, il n’est pas trop tard de lui emboiter le pas.
Ndrianaivo


Au cours des sept derniers jours, le taux de positivité à la Covid-19 sur le territoire malagasy est resté stable. En moyenne, 25 % des cas suspects se sont révélés positifs à l’issue des tests. Du 29 avril au 3 mai dernier, ce taux a été estimé à 22 %. Par contre, durant ces deux derniers jours, les cas suspects et ceux positifs ont un peu augmenté, avec des taux respectivement estimés à 38,38 % et 29,04 %.  Il a été également remarqué une baisse des analyses effectuées en laboratoire.
A la date du 5 mai dernier, la Grande île a déploré 5 nouveaux décès dus au coronavirus. Les Régions d’Analamanga et de Menabe ont respectivement recensé deux victimes du syndrome de détresse respiratoire aiguë qui ont succombé. Le cinquième patient emporté par la maladie a été pris en charge à Atsimo-Andrefana. A l’heure actuelle,  au total 695 individus contaminés par le virus ont perdu la vie à Madagascar.
Toujours à cette date, 221 nouvelles contaminations ont été enregistrées. Ce chiffre résulte des tests PCR et GèneXpert réalisés sur 761 cas suspects au coronavirus. 129 parmi ces nouveaux porteurs du virus sont localisés dans la Région d’Analamanga. Les autres nouveaux individus atteints de la Covid-19 sont répartis dans l’Atsimo-Andrefana (20), Vatovavy-Fitovinany (16), Bongolava (12), Atsinanana (2), Diana (6), Alaotra-Mangoro (9), Haute-Matsiatra (5), Vakinankaratra (4), Sava (1), Anosy (12), Ihorombe (1), Itasy 2 et Betsiboka (2).

667 guéris en 24 heures
La statistique qui intéresse également les personnes à l’affût de l'actualité porte sur le nombre de patients guéris. Avant-hier, 667 nouveaux cas de guérison ont été enregistrés par le Centre de commandement opérationnel Covid-19 sur l'ensemble du pays. Rien qu’à Analamanga où le nombre des cas positifs n'a pas cessé d'exploser en mars et avril derniers, 570 personnes ont recouvré la santé. La Région d’Atsimo-Andrefana a recensé 40 patients rétablis, 13 pour Analanjirofo, 12 à Betsiboka et 10 à Anosy. Les autres cas de rémission ont été découverts à Atsinanana (3), Diana (2), Menabe (4), Bongolava (5), Ihorombe (4) et Androy (4).
Il est à noter que 2 909 personnes sont actuellement en cours de traitement dont 397 développent des formes graves de la Covid-19.
Recueillis par K.R.


La Confédération africaine de football confirme le report des matches du mois de juin, comptant pour les première et deuxième journées des éliminatoires de la Coupe du monde 2022. Le problème d'homologation de stades dans plusieurs pays est à l'origine de cette décision. En effet, plusieurs nations ne disposent d'aucune enceinte homologuée par rapport aux nouvelles exigences de la CAF et auraient été obligées de délocaliser leurs rencontres.
Concernant les Barea plus particulièrement, ils devaient affronter le Bénin et la Tanzanie à l'occasion de cette fenêtre internationale du mois de juin, soit à Mahamasina soit à Barikadimy. La fenêtre est ajournée en septembre. Ce qui laissera plus de temps au nouveau sélectionneur, Eric Rabesandratana, pour préparer son équipe.
Le vice-président de la CAF, le Sénégalais Augustin Senghor, a poussé fort en interne pour décaler les éliminatoires en septembre car le Sénégal n'a aucun stade à la norme de la FIFA et refuse de jouer les matchs aller-retour à l'extérieur !
Si le Sénégal avait eu un stade suivant les normes exigées par la FIFA, les qualifications à la Coupe du monde 2022 ne seraient pas décalées !
Elias Fanomezantsoa

Il fallait s’y attendre ! La reprise des cours présentiels dans les établissements scolaires publics et privés est effective depuis mercredi dernier dans tout Madagascar. Si le retour en classe concerne tous les élèves dans 18 Régions à faible contamination de la Covid-19, il ne touche que les candidats aux examens officiels pour les Régions encore fermées, à savoir Analamanga, Atsinanana, Sava, Vakinanakaratra, Haute-Matsiatra et Anôsy. Toutefois, certains établissements scolaires s’abstiennent de reprendre les cours en classe. C’est le cas du collège Saint-Michel situé à Amparibe, où le présentiel reste suspendu, même pour les élèves en classe d’examen. « Suite à une concertation au préalable avec les parents, nous nous sommes convenus de la poursuite du partage des leçons et exercices dans le groupe Facebook créé pour ce faire, par niveau ou par Fokontany. Toutes les classes y ont les leurs », informe le responsable de cet établissement catholique, recensant près de 4 000 élèves.
Questionné à ce sujet, le secrétaire général de la DINEC (Direction nationale des écoles catholiques), en la personne du Père Jules Ranaivoson, avance que « la majorité des établissements ont déjà repris les cours présentiels, contrairement à d’autres pour des questions organisationnelles, dont le remaniement de l’emploi du temps, la mise en place d’un Comité de vigilance, etc. Chaque établissement est libre de son organisation. Ceux qui ont la possibilité de faire du télé-enseignement peuvent l’adopter, tout comme ceux dont les élèves sont retournés en classe. Certains établissements appliquer ces deux options en parallèle ». Quoi qu’il en soit, cette situation exceptionnelle nécessite à la fois la considération des mesures officielles mais également l’adoption de celles internes, en tenant compte des moyens tant des établissements scolaires que ceux des parents.
Pour la plupart des établissements publics et privés, le taux d’absence des élèves en classe a augmenté et ce depuis la dernière semaine avant les vacances de Pâques, à la fin mars. Cette situation s’explique par la réticence des parents à envoyer leurs enfants en classe, malgré les protocoles sanitaires appliqués. « Je préfère garder mon enfant en bonne santé à la maison, au lieu de l’exposer aux risques de contamination à l’extérieur, surtout en classe. Cependant, il suit les leçons et fait les exercices à domicile, en suivant les consignes de son école et de son enseignante », nous confie Voahirana L., mère d’un candidat au CEPE. Pour l’EPP de Tanjombato, une dizaine d’élèves sur les 190 candidats au premier examen officiel sont absents depuis mercredi, soit un taux de présence de 90 %. Le lycée J.J Rabearivelo enregistre à peu près ce même taux. Une des raisons pour laquelle le chef de la Circonscription scolaire de la ville d’Antananarivo, Lalaina Ramananantony, encourage la récupération des leçons et exercices, surtout pour ceux qui préfèrent rester chez eux.
Recueillis par Patricia Ramavonirina


Au même titre que les filières vanille, girofle, cacao et autres produits de rente qui composent la majeure partie de nos produits d’exportation, une exportation formelle d’or à Madagascar contribuerait à augmenter les recettes,  à financer la balance des paiements et surtout à soutenir la valeur de l’ariary au niveau du Marché interbancaire de devises (MID).
La Banque centrale de Madagascar (BCM) a sélectionné un peu plus d’une quinzaine d’opérateurs pour en faire les fournisseurs officiels de l’institution en vue de la constitution d’une réserve d’or nationale. Si l’idée première de la suspension de l’exportation aurifère était d’assainir le marché local, les efforts des autorités vont dans le sens positif dans la mesure où il y a déjà quelques opérateurs qui ont montré patte blanche pour se conformer aux conditions de vente et d’achat d’or appliquées par la Banque centrale pour constituer la réserve nationale. Maintenant si l’idée est d’arriver à ce que le secteur contribue autant que les autres filières de rente au processus de rapatriement de devises, l’ouverture de l’exportation à travers ces opérateurs ayant déjà eu l’aval des autorités peut constituer une alternative intéressante pour les recettes de l’Etat.
L’UNCom Trade, (United Nations International Trade Statistics Database), l’agence des Nations unies pour les données et les statistiques internationales, révèle que le rapport des départements des douanes des Emirats Arabes unis fait état de quelque 200 tonnes d’or en provenance de Madagascar en l’espace de la dernière décennie alors que de notre côté, l’Agence nationale de l’or (ANOR), se basant sur les déclarations officielles, avance une quantité d’exportation d’un peu plus de trois tonnes il y a quelques années pour dire que la majeure partie de l’or, en partance de Madagascar pour les hub du commerce de l’or comme Dubaï, sort du pays d’une manière illicite dans la mesure où c’est de l’or intraçable au ministère des Mines et des douanes malagasy.
Selon un rapport de Transparency International dans l’ « Anti-corruption Helpdesk », la production annuelle d’or de Madagascar est estimée à environ quinze tonnes, d’une valeur d’environ 450 millions de dollars… Matière à réflexion.
H.R.

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Editorial

  • En chute libre !
    Jirama trébuche et touche le fond. Il est temps qu’on crève l’abcès. Rien ne va plus chez la Compagnie nationale d’eau et d’électricité d’Ambohijatovo-Ambony. L’approvisionnement en eau se détériore. Il va de mal en pis. Les délestages s’éternisent. Tout comme si le tourment causé par les intempéries ne suffisent pas qu’il faille en rajouter et souffrir davantage. Le calvaire de la population atteint son paroxysme ! Durant la période sèche prolongée, les robinets des ménages et les bonnes fontaines des quartiers de la capitale et les communes environnantes sont à sec. Les citernes d’eau faisaient le tour des quartiers jusque dans les communes périphériques. Certes, le problème s’atténue mais entre les deux livraisons, pour quelques jours, c’est l’attente interminable. On comprend la situation par le fait que Dame pluie se fait attendre et qu’il fallait disposer de carburant suffisant. Et quand les flottes viennent à tomber, à grosses gouttes. Déception,…

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