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Rideau sur les championnats de Madagascar de volleyball senior hommes et dames.  La Gendarmerie nationale de volleyball Equipe 1 a remporté son 10eme titre consécutif chez les dames tandis que le Stef’Auto Toamasina a accroché sur son tableau de chasse le 13eme titre de l’histoire du club au gymnase d’Ankorondrano.
La discipline volleyball a retrouvé sa notoriété d’avant en tant que sport populaire. Car la discipline a retrouvé son public d’antan. Que ce soit sur le terrain de l’Ankany Sambatra Itaosy ou au gymnase couvert d’Ankorondrano, toutes les rencontres étaient entourées d’un public passionné.  Le rendez-vous était donc à son comble durant la semaine de phase finale à Ankorondrano. Les deux finales hommes et dames ont affiché guichets fermés.
La GNVB1 a donc mérité sa gloire en remportant la troisième finale consécutive face à la même équipe du COSFA. Cette fois, elle a dominé les militaires du Club omnisport des forces armées (COSFA) sur 3 sets à 0. Dès le premier set, la GNVB menait à 25-22. Andry, Milo et Miso, Bobo et Manou n’ont pas compliqué les choses. La solution la plus simple est souvent la plus efficace.
Le score était toujours serré jusqu’au 17e jeu avant que les bérets noirs adoptent une autre stratégie pour dompter les militaires. Ils ont commencé à prendre le large. La physionomie du match a pris une autre tournure. L’expérience à fait la différence entre une équipe de la GNVB bien en tandem face au COSFA nouvellement reconstitué. Les gendarmes ont remporté les deux sets restants sans broncher (25-16) et (25-17).
Chez les dames, aucune surprise, la hiérarchie a été bien respectée. La formation de Haja Rasamison, le maire d’Andranonahoatra et coach assistant de Bi’As, n’a pas su riposter à la domination de Noela, Jessy et ses camarades. Equipe plus jeune, la formation d’Andranonahoatra n’a fait que subir les attaques des Tamataviennes, déterminées à remporter leur 13e titre national. Dès le premier set, Noela , Fifi, surnommée Fusée et ses camarades étaient comme à l’entrainement. Elles ont réussi à maintenir les 10 points de différence pour chaque set : 25/6-25/13 et enfin 25/14. Emma, Avoko et Gabrielle ont tenté de stopper l’hémorragie mais rien à faire face à une équipe supérieure physiquement et plus expérimentée. L’équipe hôte de la compétition s’est inclinée sur 3 sets à 0.
Elias Fanomezantsoa










Une affaire judiciaire qui retient les attentions ! Sauf changement, le procès impliquant l’ex-DG de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNAPS), non moins président de la Fédération malagasy de football (FMF), Arizaka Raoul Rabekoto s’ouvrira ce jour à la Cour criminelle ordinaire du PAC (Pôle anti – corruption). D’après le calendrier de cette 6ème session de la Cour criminelle ordinaire, le numéro un de la FMF est prévu « comparaître » avec 7 autres co – accusés qui sont notamment des entrepreneurs ayant obtenu des marchés sujets au détournement ainsi que des employés de la CNAPS.
Bien évidemment, le procès se déroulera sans l’ex – directeur général de la CNAPS qui est en cavale depuis près d’un an et demi. Sous le coup d’un avis de recherche émis par le Bureau indépendant anti – corruption (BIANCO), ainsi que d’un mandat d’arrêt international, Arizaka Raoul Rabekoto demeure « introuvable » et continue de filer entre les mains de la Justice tout en exerçant pleinement ses fonctions de président de la FMF… à distance.
Pas moins de 5 chefs d’inculpation
Faux et usage de faux en écriture privée, détournement de deniers publics, complicité de faux et usage de faux en écriture publique, complicité et bénéficiaire de détournement de deniers publics, tels sont les chefs d’inculpation qui pèsent sur ces suspects. Des faits de grande corruption commis au sein de la CNAPS dont les enjeux s’élèvent à plusieurs dizaines de milliards d’ariary. 5 parmi les 8 suspects dans cette affaire sont déjà sous mandat de dépôt à la suite de leur déferrement.
Pour rappel, Arizaka Rabekoto a fait l’objet d’une première convocation par les investigateurs du BIANCO le 20 février 2020, mais ne s’est pas présenté contrairement à ses co-auteurs qui ont déjà tous été interrogés. Idem pour une deuxième convocation à laquelle il n’a toujours pas répondu présent. Malgré la décision d’Interdiction de sortie de territoire à son encontre sous référence N°019/MID/SG/DGAT/DIE/SCM en date du 3 février 2020 émise à la demande des enquêteurs, le suspect a pu quitter le territoire malagasy en douce. Les dernières nouvelles lui prêtent un refuge douillet en Suisse où il aurait atterri à la suite de son escapade rocambolesque depuis la Grande île.
Sandra R.


Trois, deux, finalement il n’y aura qu’une seule liste en lice aux élections de l’ordre des journalistes de Madagascar (OJM). Hier à midi, date limite du dépôt de candidature, la commission électorale n’a reçu qu’une liste, celle déposée par l’équipe de la journaliste Rasoloarison Harimbola Monica. Elle a pu réunir les 93 candidats issus des 23 Régions pour former le bureau de l’OJM et payer la caution exigée par la commission électorale.
 A ce rythme, la présidence de l’ordre des journalistes sera indéniablement assurée pour une durée de quatre ans par une femme. Une grande première dans l’histoire de l’OJM. Un défi sur soi –même est engagé par l’équipe de Rasoloarison Harimbola Monica afin de partager aux 1 500 journalistes inscrits sur la liste électorale sa nouvelle vision pour l’OJM. La première étape franchie, la seconde a trait à la proclamation officielle par la commission électorale de la validation ou non de la liste déposée hier. Elle aura jusqu’au 29 septembre pour éplucher les dossiers des 93 aspirants en plus de la présidente nationale. C’est seulement après cette proclamation que les candidats vont s’attaquer à la propagande proprement dite pour sensibiliser et convaincre les électeurs pendant une quinzaine de jours, du 30 septembre au 14 octobre avant qu’ils passent aux urnes le 16 octobre.
L’attente des uns et des autres prend ainsi fin quant à l’issue du renouvellement des membres du bureau de l’OJM. Dans un mois, les journalistes de Madagascar auront une nouvelle dirigeante qui, espérons-le, parviendrait à rassembler ses collègues pour le meilleur et pour le pire…
La rédaction



Une mauvaise qualité de service. Un point que le ministre de l’Energie et des Hydrocarbures, Andry Heriniaina Ramaroson, n’a pas manqué de soulever lors de sa rencontre avec la représentante du bureau permanent de la Banque mondiale à Madagascar, Marie Chantal Uwanyiligira, vendredi dernier, concernant la situation actuelle de la Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA). Après près d’un mois de prise de poste, Andry Ramaroson a déjà une idée fixe des principaux problèmes de la société nationale d’eau et d’électricité à l’heure actuelle. « Je suis loin d’être satisfait par les résultats de la JIRAMA. Tout comme les abonnés, j’ai pu observer que tous les voyants sont aujourd’hui au rouge, et non au vert, pour la compagnie. Les problèmes de factures sont particulièrement nombreux, entre la hausse du montant à payer, ou encore les fautes dans les factures. Les dettes ne cessent également de s’accumuler, sans oublier le retour des délestages. Des choses inacceptables », a-t-il soutenu. En effet, les plaintes sur le sujet fusent actuellement. Plusieurs abonnés de la JIRAMA en sont victimes. « En temps normal, notre facture d’électricité tourne toujours autour de 100 000 à 120 000 ariary tous les mois. Pourtant le mois dernier, elle a atteint les 250 000 ariary. La JIRAMA, dans ses campagnes de communication, encourage à faire des réclamations en agence en cas de problème. Mais en réalité, il n’y a rien de cela. Du moins dans l’agence où je suis allée, le responsable a répondu clairement qu’il ne pouvait rien changer, et que c’est notre facture du mois. Je n’avais vraiment pas compris donc je suis repartie dépitée », témoigne une mère de famille, habitant du côté de Tsimbazaza. Et ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres.
Face à cela, le ministre se pose des questions si c’est la stratégie mise en place qui n’est pas adaptée ou si c’est le plan d’action choisi qui a amené vers le mauvais chemin. Toutefois, le Program for Result a été mis en place pour améliorer la performance de la JIRAMA. « Nous allons veiller à l’application de ce programme parce que nous savons que chaque résultat aboutit sur une rentrée d’argent supplémentaire, et permettra de diminuer les aides budgétaires pour la JIRAMA », rajoute Andry Ramaroson. D’autre part, la continuité des projets Pagose et Lead a été approuvée par la Banque mondiale. Ces programmes seront adaptés au fur et à mesure pour correspondre aux besoins et à la politique de l’Etat, en vue du redressement de la JIRAMA.

La Rédaction


Accessible à tous. C’est de cette manière qu’AccèsBanque Madagascar définit sa politique de digitalisation et de renforcement de ses services de proximité. Dans cette optique, l’institution financière a annoncé en fin de semaine dernière à Antsirabe la mise en place de quelques services conçus spécialement pour cette Région à fort potentiel agricole qu’est le Vakinankaratra. « Désormais, nous proposons à nos usagers une carte de crédit permettant la possibilité d’un emprunt immédiat d’un montant allant de 200 000 à un million d’ariary que le client pourra rembourser dans un délai de quatre ans à un taux réduit de moins de 60 % par rapport à ce qui se fait sur le marché actuellement. C’est réellement à la fois une carte de crédit et une simple carte de débit comme ce qui se fait couramment dans les services banquiers présentement », explique Norosoa Rafidison, directeur général adjoint d’AccèsBanque Madagascar, lors de la présentation de la banque à l’Arotel sis à Antsirabe, vendredi dernier. En plus de cette nouveauté en termes d’emprunt, l’institution financière compte aussi durcir la concurrence en matière de digitalisation de ses services, notamment en proposant à ses usagers l’accessibilité de ces derniers sur le réseau social Facebook, en plus de son site Internet qui propose déjà une banque en ligne à travers l’application « myABM ». Concrètement, via un ordinateur ou un simple téléphone portable, le client pourra déjà effectuer ou contrôler ses mouvements bancaires, sans forcément passer par une plateforme bancaire mais seulement à partir du système de messagerie instantanée ou Messenger sur Facebook.

Instantanée
« A notre connaissance, il est encore rare que les services d’une institution bancaire soit accessible via l’application de messagerie instantanée de Facebook. Grâce à cette innovation, les clients peuvent suivre leurs opérations bancaires à travers Messenger. Un processus qui tend à renforcer notre politique de service de proximité et toujours avec la notion de distanciation sociale », rajoute Lucia Masy, cheffe du département acquisition clientèle. Cette dernière qui a déjà proposé récemment le service de banque sans agence dans le Chef-lieu de la Région d’AlaotraMangoro où le client n’a plus à se déplacer, mais que ce sont les agents d’AccèsBanque Madagascar eux-mêmes qui se rapprochent du domicile du client pour réaliser les procédures de demande de prêt bancaire.
Pour rappel, AccèsBanque Madagascar (ABM) est une banque commerciale créée en octobre 2006 par AccessHolding. Cette dernière est une entreprise fondée en 2006 à Berlin (Allemagne), en partenariat avec un groupe d’investisseurs locaux et internationaux. Elle dirige un réseau de banques commerciales et d’institutions de microfinance dans des pays en développement en ciblant les micro-, petites et moyennes entreprises. Le groupe Holding est actuellement formé d’un réseau de 10 banques et institutions de microfinance dans 10 pays différents.
Hary Rakoto

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La une du 25 septembre 2021



Le ministère de l’Education nationale, à travers l’Unité d’évaluation des acquis scolaires (UEAS), a effectué une dissémination des résultats au niveau de tous les établissements d’enseignement primaire durant l’année scolaire 2018-2019. L’objectif est de rassembler les points forts et faibles de l’enseignement des enfants dans le pays. A l’issue de cette analyse, il a été stipulé entre autres que l’apprentissage préscolaire avant d’intégrer l’école maternelle représente un grand avantage pour les élèves. Or, certains avancent que cette étape constitue une forme de scolarisation précoce.
A vrai dire, l’éducation préscolaire, un cycle d’un an, concernant les enfants de la tranche d’âges 2-3 ans, à vocation d’éveil et d’ouverture aux activités socialisantes, a été mise en place pour améliorer la réussite scolaire des enfants. Par ailleurs, une éducation de base débute dans les classes primaires. Il favorise plus la socialisation des enfants.
Effectivement, l’utilisation des manuels en classe et à la maison est important dans la réussite scolaire autant que l’existence du centre de ressources au niveau des écoles ainsi que la collaboration entre les parents et les enseignants. Durant la présentation qui s’est tenue hier, il a été aussi avancé que les enseignants dans les écoles primaires autant que les directeurs devraient disposer au minimum d’un diplôme du baccalauréat.
L’évaluation a été effectuée auprès de 2 248 élèves issus de la classe de T2 et 3 700 de la classe T5. Ils ont été sélectionnés à travers un tirage au sort au niveau des 295 écoles publiques et privées, répartis sur tout le territoire national. Le but de cette opération est d’informer aux acteurs régionaux les résultats de l'évaluation menée par l’UEAS, recueillir les recommandations des acteurs régionaux sur les résultats de la recherche, ainsi que de trouver des issues pour améliorer la qualité de l'éducation au niveau national.
6 parmi les 22 Régions de l’île ont déjà procédé à cette évaluation des acquis scolaires. Il s’agit de la Région Atsinanana, Sofia, Betsiboka, Itasy, Amoron’i Mania et Haute-Matsiatra. Sur les 100 questions posées dans la matière « Malagasy », 47, 5 % des élèves en classe de T2 ont pu y répondre, 45,8 % en « Calcul » et 40,7 % pour le « Français ». Pour ceux en classe de T5, 56,9 % ont pu répondre aux questions en « Mathématiques » et 41,1 % pour le « Français ».
Anatra R.


Jean Marc Sandré, un opérateur économique français et patron du chantier Marine Plaisance, a été assassiné dans le courant du mois de juin 2019 en France. Son corps dissimulé dans une zone forestière a été retrouvé quelques jours plus tard après que sa famille a reçu une lettre demandant une rançon contre sa libération. L’enquête diligentée par les enquêteurs locaux a pointé du doigt un Français qui, quelques jours après la découverte du corps de l’opérateur économique, a disparu de la circulation, du mois en France. Celui-ci se trouvait dans la voiture de Jean Marc Sandré le jour de sa disparition d’où la suspicion qui pesait sur lui d’autant plus qu’il n’a plus donné signe de vie après. Toutefois, ils savaient que le suspect s’est enfui à Madagascar et ont alerté les autorités malagasy de sa présence tout en leur demandant de procéder à son arrestation dans le cadre d’un mandat international. Ce fut chose faite au mois d’octobre de l’année dernière à Antsiranana où le principal suspect âgé de 60 ans s’est terré, une fois arrivée à Madagascar. Il y avait déjà vécu dans le passé et était parti se réinstaller quelques jours après les faits.


Placé en détention préventive à la prison d’Antanimora, il est inculpé par la justice française du chef d’assassinat, d’extorsion sous la menace d’une arme, d’enlèvement et de séquestration. Dix mois après son arrestation, le principal suspect est en passe de rejoindre la France. Le procureur de la République de Draguignan a salué la coopération judiciaire entre la France et Madagascar. "Nous allons enfin pouvoir continuer à travailler. Dès son arrivée, il sera entendu par le juge et un point sera fait sur une éventuelle détention. Nous allons enfin savoir ce qu’il a à nous dire sur son implication dans cette affaire." a-t-il confié à la presse française après que « le nœud diplomatique qui empêchait sa remise aux autorités françaises a été dénoué ».
La famille de la victime par le biais de son avocat s’est réjouie de cette extradition du présumé assassin. "C’est une telle décharge émotionnelle... Tant que cette personne n’est pas écrouée dans une prison française, mise en examen par un juge français, nous préférons rester dans l’expectative. Malgré tous nos efforts et ceux de la justice, la satisfaction est donc mesurée.", a avancé prudemment le conseil de la famille de Jean Marc Sandré dans l’attente de la suite de l’affaire qui a commencé deux ans plus tôt…
La Rédaction


Un panel sur la réduction des écarts en matière de santé s’est tenu en marge de la 76e session de l’Assemblée générale des Nations unies. La Banque africaine de développement (BAD), par la bouche de son président, Dr Akinwumi A. Adesina, a fait entendre à cette occasion que l’Afrique ne peut pas externaliser sa santé vers le reste du monde.
Les dirigeants mondiaux ont mis en avant l’urgence d’intensifier la production et l’utilisation de vaccins contre la Covid-19 dans le sillage d’une pandémie qui a causé des pertes économiques sans précédent et anéanti des systèmes de soins de santé en Afrique. Il faut « renforcer les capacités pharmaceutiques de l’Afrique », a déclaré le patron de la BAD.
« Nous devons nous sécuriser nous-mêmes », a-t-il affirmé en tirant l’un des plus grands enseignements de la pandémie : la nécessité pour l’Afrique de compter sur elle-même. « A long terme, il faut renforcer les capacités pharmaceutiques de l’Afrique », a-t-il insisté lors du panel organisé mardi en visioconférence par l’Institut de l’initiative pour l’investissement futur, dans le cadre d’une série de sessions sur le thème des vaccins, de la résilience et de la santé mondiale.
Manque de leadership
La BAD va contribuer à la mise en place d’une industrie pharmaceutique en Afrique au cours des dix prochaines années avec un financement de trois milliards de dollars américains. Selon Ngozi Okonjo-Iweala, directrice générale de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), les droits de propriété intellectuelle et le manque de matières premières rendaient encore plus difficile l’accès à l’industrie pharmaceutique pour les pays africains.
« Nous prenons des mesures. Les chaînes d’approvisionnement pour les vaccins sont très compliquées (…). Nous devons lever les restrictions afin que les fabricants puissent obtenir ce dont ils ont besoin, a-t-elle affirmé. Nous devons permettre le transfert de technologies. Nous ne pouvons pas être égoïstes. Des vies sont en jeu ! »
Lors de ce panel animé par Richard Quest, présentateur à CNN, le vice-président et partenaire de Global Infrastructure Partners, Jim Yong Kim, a dénoncé le manque de leadership dans la crise sanitaire mondiale actuelle. « Où est la coalition qui dira que c’est un défi sans précédent ? », a-t-il interrogé. Et d’ajouter : « Nous avons besoin de leadership. Nous avons eu un problème similaire avec le VIH. Nous pouvons résoudre le problème de pénurie de vaccins contre la Covid-19. »
Engagement
Okonjo-Iweala a mis en avant ses deux priorités : d’une part, convaincre les pays qui ont des excédents de vaccins à en faire don à l’initiative COVAX, mise en place par la Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies, l’Alliance GAVI pour les vaccins et l’OMS ; d’autre part, « convaincre les pays plus riches d’échanger leur place contre celle des pays pauvres sur la liste d’attente pour les vaccins. »
La 76e AG de l’ONU se déroule en pleine pandémie de Covid-19 qui a durement affecté les économies africaines. Le PIB continental s’est contracté de 2,1% en 2020, en repli de 6,1 points de pourcentage par rapport aux prévisions d’avant la crise. Seuls quelques pays ont tenu leur engagement de consacrer au moins 15% de leur budget au maintien d’un système de santé adéquat.
La question de la rentabilité des investissements consacrés à la fabrication des vaccins a été abordée. « Il faut en discuter. Il est dans votre intérêt que l’Afrique obtienne des vaccins », a souligné M. Kim.
Petits choix éthiques
Pour David M. Rubenstein, co-fondateur et co-président du Groupe Carlyle, et Thomas Gibbons, directeur général de BNY Mellon, les profits n’éliminent pas l’impératif moral qui consiste à aborder les inégalités entre pays développés et pays en développement. « Les vaccins sont l’outil le plus important : nous devons rendre les vaccins accessibles à tous », a notamment déclaré Thomas Gibbons.
Lors d’une session intitulée « La santé à l’ère de l’anthropocène », Jane Goodall, anthropologue de renommée mondiale, a plaidé pour un monde meilleur pour tous : « Nous devons accélérer la transition vers une économie circulaire. Nous devons nous rappeler que chacun de nous est important. Ce sont des millions de petits choix éthiques à faire dans la façon dont nous vivons. Nous devons avoir la force et la volonté. »
Quelque 4 000 personnes de 86 pays ont participé à ce panel, selon Richard Matthias, le directeur général de l’Institut pour l’investissement futur.
Recueillis par M.R.


Mauvaise surprise. Cela fait déjà quatre semaines que Mialy n’achète plus de la poudre cacaotée fabriquée par la Chocolaterie Robert. Pourtant, elle était adepte de cette marque de produit, et ce, depuis plus d’une dizaine d’années. « J’ai décidé de me tourner vers une autre marque à cause d’une grosse déception, lors de mon dernier achat. Le cacao n’avait plus ni la même couleur, ni la même odeur et encore moins le même goût. C’était fade et loin de ressembler à du chocolat habituel. On dirait du sable. Je me suis dit donc que comme tous les produits "Vita Malagasy", la qualité se détériore au fil des années. C’était un préjugé mais tant pis. J’ai donc décidé d’acheter autre chose et ne pas m’attarder sur la question », explique-t-elle.
Mais le point de vue de Mialy a changé plus tard, de même que celui des autres consommateurs ayant vécu la même expérience qu’elle, suite à la publication de ce fabricant de chocolat ayant plutôt une bonne réputation à Madagascar mais également dans le monde entier. Les produits de la Chocolaterie Robert sont en effet victimes de contrefaçon, d’où les propos de cette consommatrice concernant la modification des spécificités du produit concerné. Et au cours des dernières semaines, les plaintes de ses clients se sont accumulées. L’entreprise a donc décidé de mener l’enquête. « Cela nous a permis de découvrir que tous les Rob’quick avec la date d’expiration EXP 05 2022 font tous partie des produits contrefaits. D’autre part, toutes nos gammes de produits sont étiquetées et conditionnées à la machine, contrairement aux marchandises contrefaites où toutes ces opérations se font manuellement. Les détails sur l’emballage ne sont pas ainsi identiques. Tous nos clients doivent donc être vigilants sur ce point avant l’achat. Pour tout produit suspect, ils sont priés de nous contacter de suite », a publié la Chocolaterie Robert, dans un communiqué officiel. « De plus, la chocolaterie prône désormais la culture de l’excellence. Il est donc tout à fait évident que le moindre faux pas en matière de qualité est à bannir. Nous sommes ainsi confiants à ce que ces produits contrefaits soient tout de suite identifiés par nos fidèles clients », rajoute un responsable au niveau de l’entreprise.
La Chocolaterie Robert n’est pas la seule victime de la contrefaçon sur le marché local. Pas plus tard que l’année dernière, des produits contrefaits du baume « Fosa », un des produits phares de Vaniala, ont pullulé sur les étals. Au vu de son efficacité sur la prévention de la Covid-19 et le traitement de certains maux, les consommateurs se sont arraché ce produit et de longues files d’attente, auprès de toutes les boutiques de Vaniala, ont été observées. Les contrefacteurs ont donc profité de cette situation pour proposer leurs produits « quasiment » identiques à ceux originaux, sauf au niveau de leur efficacité. « Pour lutter contre ce phénomène, nous avons conseillé à nos clients de n’acheter le baume qu’auprès des revendeurs agréés. Comme cela, ils auront une garantie de la qualité du produit », explique un responsable au niveau de cette entreprise spécialisée dans la combinaison entre la médecine conventionnelle et la médecine traditionnelle. Et cette année, le remède traditionnel amélioré ED1 a également subi la même situation.
En dehors de l’agroalimentaire et du domaine médical, l’industrie du tabac figure aussi parmi les principales cibles de la contrefaçon dans le domaine de la grande distribution et ce, au niveau international. « Cela s’explique notamment par les revenus générés par la filière tabacole. Il ne faut pas oublier que ce secteur est fortement taxé. Pour notre part, nous avons déjà enregistré deux cas. Le premier avait été détecté entre 2005 et 2006 à Mahajanga avec notre marque Boston. Le second cas date de 2016, où de fausses cigarettes Good Look ont été interceptées à Toamasina », détaille Francis Rabarijohn, directeur général de l’Imperial Brands Madagascar. Heureusement pour l’entreprise que ces produits ne sont pas arrivés sur le marché. Pour éviter que ces genres de situation ne se répètent, l’entreprise a mis en place un système permanent de veille du marché pour une détection rapide des produits douteux. « La question de la contrefaçon est primordiale et mérite d’être suivie de très près car tout le monde se retrouve perdant dans cette situation. Ces produits nuisent autant aux consommateurs en termes de risques sanitaires et sécuritaires qu’aux entreprises sur le plan financier et commercial, mais surtout à l’Etat qui aura un manque à gagner sur les recettes fiscales », soutient ce responsable.
Chaque entreprise choisit ainsi la manière qui lui convient pour gérer au mieux cet état de fait. 
Rova Randria

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Editorial

  • Déficit de confiance
    Les investisseurs boudent. Apparemment, ils hésitent mille fois et réfléchissent soixante-sept fois avant de débarquer sur la Grande île pour placer sinon fructifier leurs précieux capitaux. La directrice générale de l’Economic development board of Madagasikara (EDBM), Josielle Rafidy, devait avouer récemment et publiquement que les investisseurs, du moins les vrais et potentiellement importants, tardent à venir au pays. L’EDBM est l’agence nationale chargée de promouvoir les investissements à Madagasikara. De ce fait, l’EDBM a pour objectif de renforcer la compétitivité du secteur privé, d’accroître l’investissement privé et étranger direct et d’accompagner les investisseurs. A ce titre, l’EDBM propose des services qui pourraient être utiles aux investisseurs tels que des conseillers spécialisés et un guichet unique dans l’objectif précis de faciliter l’implantation et l’expansion des entreprises. En somme, tout y est pour accueillir, comme il se doit, les investisseurs ayant choisi la Grande île pour placer et pour fructifier leur argent.…

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