Fous ! Chimériques ! Utopiques ! Tels sont les termes signifiant comment les sceptiques voient les projets présidentiels. Des projets pharaoniques, impossibles disent les uns. Fruits de la rêverie d’un jeune visionnaire ironisent les autres. En effet, étant vu les capacités matérielles limitées de la Grande île, compte tenu des ravages de la pandémie et considérant les besoins nécessaires pour la relance économique, les concrétisations de grands projets dans un contexte pareil relèvent de la délire, un pari inaccessible ! Contre toute appréhension et en dépit des doutes, lesdits projets prennent forme l’un après l’autre. Du moins en phase d’être pour certains cas.
Projet « Tanamasoandro » à Antananarivo et environs. Quand le roi Andrianjaka (1610-1630) investit la colline d’Analamanga en 1610 et fonda la « Cité des Mille » (guerriers) en chassant les Vazimba, la plaine d’en-bas (Plaine d’Antananarivo) n’était qu’un espace désert. Il a fallu le transformer en zone de culture, de riz entre autres, pour nourrir les occupants de la colline. A l’arrivée des « vazaha » au début du siècle dernier, ils ont établi un plan directeur afin d’urbaniser sinon moderniser Antananarivo. La ville a été conçue pour abriter 350.000 âmes tout au plus. En 1960, la population a plus que quadruplé. Soixante ans après (2020), elle avoisine les trois millions. Ainsi, la Capitale est invivable dans tous les sens. Il fallait obligatoirement et prioritairement désengorger. Le projet titanesque Tanamasoandro s’inscrit dans l’initiative d’éclatement afin d’ « aérer » la Ville des Mille. Imerintsiatosika a été choisi pour ériger le projet et les travaux de chantier démarrent déjà.
Projet « Miami » dans le Grand Port. L’autre projet délirant mais utile pour démultiplier l’attractivité touristique de la ville de Toamasina. La capitale du Betsimisaraka s’ouvre sur l’océan Indien, elle attirera les touristes nationaux et internationaux, ce qui par la suite va booster l’économie et améliorera les conditions de vie des Betsimisaraka. Les travaux ont aussi déjà démarré.
Les grandes infrastructures « manarapenitra » scolaires, sanitaires, sportives et les voies de communication ne sont pas en reste. Hôpitaux de référence, stades respectant les normes requises (FIFA), écoles « manarapenitra », routes nationales et provinciales réhabilitées suivant les critères exigés. En somme, le pays se dote des moyens infrastructurelles aux normes. Une exigence absolue pour activer le redressement.
Téléphériques. Les efforts de désengorgement de la Capitale continuent et prennent une allure sérieuse et révolutionnaire. Annoncés par le Chef de l’Etat Rajoelina en fin d’année 2020, les travaux d’installation des téléphériques débuteront incessamment. Ils vont grandement révolutionner voire améliorer la mobilité et le paysage à Antananarivo et seront opérationnels en 2023 bien avant la tenue des Jeux des Iles. Deux lignes entreront en fonction. La « ligne jaune » reliant successivement Anosy, Andohalo, Ambanidia et Ankatso. La « ligne orange » reliant Anosy, Ambohijatovo, Analakely, Soarano, Antanimena, Ankorondrano, Ivandry et Ambatobe. L’accord de financement, à hauteur de 151 millions d’euros, a été signé à Paris entre Frank Riester, ministre délégué français de l’Europe et des Affaires étrangères et Rindra Hasimbelo, ministre malagasy des Finances et du Budget.
Les douteux et les sceptiques de la transformation en actes de ces grands projets présidentiels ont intérêt à bien se tenir. Loin d’être des projets irréalistes et irréalisables même délirants, ils prendront corps au moment voulu.
Ndrianaivo
L’Ambassade de l’Inde à Madagascar a célébré, avant-hier, la 57ème journée de la Coopération technique et économique indienne, un programme de formation dédié au renforcement de capacité des professionnels dans leur domaine respectif, issus de 161 pays partenaires de l’Inde. « ITEC est le programme phare du Gouvernement indien, institué depuis le 15 septembre 1964. Il vise à partager les expériences en matière de développement de l'Inde avec d’autres pays en développement, et cela sur la base d’un partenariat et d’une coopération pour un bénéfice mutuel. Son domaine d'intervention principale est le renforcement des capacités visant le développement des compétences et le professionnalisme des stagiaires dans leurs domaines d'activité respectifs. Aujourd'hui, le programme ITEC prétend fièrement avoir touché plus de 200 000 bénéficiaires », se réjouit Abhay Kumar, Ambassadeur de l’Inde à Madagascar, durant la célébration. Il faut savoir que la Grande île a pu bénéficier de ce programme depuis l’année 2007. Selon les chiffres fournis par l’Ambassade, 854 professionnels malagasy ont déjà bénéficié d’une formation en Inde dans le cadre du programme ITEC.
« Ces professionnels et ces personnes se sont vu offrir des cours de formation uniques, à la fois civils et militaires, dans différents centres d’excellence en Inde. Ces cours leur confèrent non seulement des compétences professionnelles, mais les préparent également à un monde de plus en plus globalisé. De plus, l'intégralité des dépenses de formation dans le cadre de l'ITEC pour les pays de la catégorie I, tel que le nôtre, sont prises en charge par le Gouvernement indien », détaille Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo, ministre de la Communication et de la Culture, invitée d’honneur lors de l’événement. « J'ai apprécié mon séjour en Inde. Je suis reconnaissant envers les enseignants qui ont assuré la formation. J’aime tellement ce pays, en particulier Karol Bagh, un quartier mixte résidentiel et commercial du District central de Delhi. C'est mon endroit préféré. La jeunesse indienne a une fierté nationale et un sens inouï du patriotisme. Des attitudes que j'ai également adoptées lors de ma visite en Inde en tant que stagiaire ITEC », témoigne Tahiry Ratsimandao, secrétaire général du ministère malagasy des Affaires étrangères, mais surtout ancien élève de l’ITEC.
Marquée par la présentation de tenues traditionnelles, des projections de films et documentaires ainsi que divers témoignages, cette journée de célébration a surtout été une occasion de mettre en valeur tous les apports de ce programme de formation.
Rova Randria
Sur la RN7 allant de Fianarantsoa jusque dans des localités situées plus au Sud, une série d’accidents a ensanglanté divers points de cet axe national. A commencer par le drame survenu au cours de la journée d’hier où deux hommes, encore jeunes, ont succombé dans des circonstances effroyables à Ambohimadera. Ils ont roulé sur une moto que tous les deux venaient de faire l’acquisition quelques moments auparavant à Fianarantsoa, lorsque celle-ci s’est télescopée avec un poids lourd roulant dans l’autre sens. D’après des témoins, l’un d’eux a succombé sur le coup. L’autre a été transporté d’urgence à l’hôpital où le malheureux a également rendu l’âme après son admission dans une unité de soins, malgré les ultimes tentatives des médecins.
Interrogées sur cette affaire, nos sources auprès de la Gendarmerie locale affirment ne pas avoir été informées sur cet accident dont la nouvelle a été relayée par d’autres sources au cours de la journée d’hier. Il est ainsi impossible de savoir si le camion a pu être immobilisé ou non.
La veille de cela, précisément vers 23h jeudi dernier, un taxi-brousse Mercedes-Benz Sprinter de la coopérative Kofifi, a fait une sortie de route avant de se retourner sur la chaussée à Andrainjato, sur la PK217, dans le sud de Fianarantsoa. Même si l’on ne déplore aucune perte en vie humaine, le bilan des blessés fut assez lourd : 7 passagers. Deux d’entre eux le sont gravement et ont dû être évacués à Antsirabe. D’après la Gendarmerie, un excès de vitesse du conducteur lui a fait perde le contrôle du véhicule. Ce dernier est soumis à un interrogatoire au bureau de cette Force locale. Quelque temps auparavant, le Sprinter a quitté Fianarantsoa pour mettre le cap sur Toliara. Mais cet accident a vite fait de tout chambouler. L’enquête se poursuit.
Franck R.
A la traîne. Depuis 10 ans, le stade « Manarapenitra » de Morondava, la première et l’unique grande infrastructure sportive offerte à la province de Toliara, à l’époque de la Transition, est encore loin d’être terminé. Les travaux sur le chantier traînent. Excédé par la situation, durant son passage dans la ville de Morondava, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Hawel Mamod’Ali et non moins ministre coach de la Région Menabe, a sollicité l’attention du Premier ministre Ntsay Christian. Ce dernier est aussi de passage dans la région, et profite de l’occasion pour visiter le chantier toujours en cours.
Depuis sa nomination, c’est la deuxième fois que le ministre Hawel Mamod’Ali est descendu sur terrain pour suivre de près l’évolution des travaux.
« Cela fait 10 ans que le chantier a débuté et jusqu’à aujourd’hui n’est toujours pas inauguré. Je ne vais pas mentionner un délai mais le résultat justifiera les moyens. Je prends comme un défi de terminer ce stade dans les plus brefs délais et ce dans l’intérêt de la jeunesse de Morondava », a-t-il lancé.
Durant sa visite, il a observé les alentours du stade où d’autres infrastructures sportives comme terrain de tennis, de basketball ainsi que celui de handball pourraient être construites. Un terrain qui mesure dans les 3000 m2. Une visite qu’il a fait avec le directeur régional de la Jeunesse et des Sports (DRJS) du Menabe, une journée avant le passage du Premier ministre.
Elias Fanomezantsoa
Le stade de Mazembe pourrait accueillir la rencontre entre la RDC et Madagascar pour le compte des éliminatoires de la Coupe du monde de Qatar 2022. L’annonce a été faite ce mardi 21 septembre 2021 par la direction des Corbeaux de Lubumbashi. Suite aux incidents qui ont émaillé la rencontre opposant la RDC à la Tanzanie au stade de Mazembe lors de la première journée des éliminatoires du prochain mondial, le ministère des sports de la RDC avait pris des mesures très fermes à l’encontre du stade des Corbeaux.
La dépouille de Raharisoa Samuel, plus connu sous son nom de scène Sammy Rastafanahy, a débarqué à l'Aéroport d'Ivato, hier dans l'après-midi. Afin que la population tananarivienne puisse lui rendre un dernier hommage, une veillée funèbre a été organisée au Tranompokonolona Analakely. Sa dépouille quittera la Capitale ce jour pour rejoindre sa ville natale, Mahajanga, là où l'inhumation aura lieu. Hier, en début de la soirée a eu lieu une cérémonie lors de laquelle il a été élevé au rang du Chevalier de l'Ordre national à titre posthume.
Un rebondissement dans l'affaire de vol avec préméditation dans laquelle on incrimine l'agent de sécurité d'un bureau de microfinance à Marovoay, et consorts. Une récente information qui nous parvenait de la Police indique que les deux coffres dans lesquels se trouvait la somme de plus de 200 millions d'ariary volés, avaient été retrouvés. C'était chez la tante - la dénommée L. et domiciliée à Mahabibo - de l'auteur principal du forfait, que ces coffres avaient été finalement retrouvés. Mais le comble, c'est qu'ils sont complètement vides, l'argent envolé, du moins selon cette source policière.
Trois jours de rencontres entre étudiants et établissements supérieurs ont suffi pour mettre en évidence que beaucoup parmi les nouveaux bacheliers sont dubitatifs sur le choix d’une filière et de la carrière envisagée. Sur les 150 000 visiteurs composés notamment de jeunes fraichement diplômés, d’universitaires et de jeunes entrepreneurs venus au Salon de l’étudiant et de l’emploi, organisé par la Maison de la communication des universités sise à Anosy, les 20, 21 et 22 septembre derniers, plus de la moitié d’entre eux sont encore dans la confusion, quelques-uns sont dans la crainte d’abandonner à mi-parcours et d'autres remettent en question leur projet.
A l'assaut ! Le régime Orange mène le combat et attaque sur tous les fronts, en interne aussi bien qu'en externe. La bataille pour le redressement du pays n'a pas de frontières. Rajoelina Andry Nirina, l'homme fort du régime « Volom-boasary », ne ménage point les efforts. Il s'engage dans une offensive tous azimuts à l'intérieur comme à l'extérieur.
Une bouffée d’oxygène pour la planète et pour Madagascar. L'événement « Transformative Action for Nature and People » en marge de l'Assemblée générale des Nations unies à New York et en ligne, a généré un financement exceptionnel de 5 milliards de dollars pour la biodiversité mondiale. 9 fondations se sont engagées pour cet investissement colossal en faveur de la nature dont Arcadia, l'une des plus grandes fondations philanthropiques du Royaume-Uni, le Fonds Bezos pour la Terre, la Bloomberg Philanthropies, la Fondation Gordon et Betty Moore, Nia Téro, Rainforest Trust, Rewild, la Fondation Wyss et la Fondation Rob et Melani Walton.