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Fierté nationale. Dans le calme majestueux des hauteurs du Vakinankaratra, l’usine d’Ibity, berceau du ciment « vita gasy », fête cette année ses 40 années d’activité industrielle. Cela fait donc quarante ans que cette cimenterie, unique en son genre à Madagascar, transforme le calcaire de ses collines en matière première essentielle pour bâtir routes, écoles, hôpitaux et maisons. Ce site, fondé en 1985, symbolise bien plus qu’une prouesse industrielle : il s’agit d’un repère dans le paysage économique et social de la Région.

A travers cette célébration, Alpha Ciment, anciennement Holcim, puis Cementis, rend hommage à une aventure à la fois technique, économique et profondément humaine. Et pour cause, malgré les rachats successifs, les noms qui changent et les évolutions technologiques, l’usine d’Ibity n’a jamais cessé d’évoluer. Sa capacité de production, initialement de 60.000 tonnes par an, atteint aujourd’hui les 180.000 tonnes grâce à une série d’améliorations internes, sans abandonner ses fameux fours verticaux. « C’est ce qu’on appelle un barbecue géant », plaisante Vincent Blanchet, directeur général d’Alpha Ciment, en évoquant la fournaise de 1.450° C, nécessaire à la cuisson du clinker. Mais au-delà des anecdotes, cette montée en puissance témoigne d’une résilience industrielle peu commune à Madagascar. Des systèmes de filtration des gaz ont été installés, les chaînes d’ensachage modernisées, les commandes centralisées dans une salle de pilotage dernier cri. Résultat : une production plus propre, plus régulière, et mieux adaptée aux exigences actuelles de qualité et d’environnement. « On s’efforce de faire de l'industrie responsable, même ici à Ibity », résume un technicien du site.

Communauté fusionnelle

 

Mais au-delà des machines et des chiffres, ce sont les hommes et les femmes d’Ibity qui sont au cœur de cette célébration. « Travailler ici, c’est plus qu’un boulot. C’est comme une deuxième maison. On a vu l’usine grandir, et nous avec », confie Andry Nirina Andriamanantena, directeur d’usine à Ibity. Ce lien entre l’entreprise et la communauté locale est presque fusionnel car plus de 70 % des salariés viennent des alentours immédiats du site, et beaucoup y font carrière. « Mon père était là lors de la mise en service de l’usine. Et aujourd’hui, c’est moi qui continue son travail », raconte un employé affecté à l’ensachage, visiblement fier. La Direction d’Alpha Ciment n’a pas manqué de souligner cet attachement, en organisant une soirée en interne début juin, avec un concours de logo et une remise de trophées aux salariés ayant plus de 20 ans d’ancienneté. Un avant-goût des grandes festivités prévues pour le second semestre 2025, qui mettront à l’honneur non seulement l’usine d’Ibity, mais aussi les 40 années d’existence de l’entreprise à Madagascar. « Ce n’est pas tous les jours qu’on célèbre une usine de 40 ans qui tourne encore, et qui innove », souligne une ingénieure en visite sur le site. Dans un contexte où la concurrence par l’importation est rude et où le secteur du bâtiment et travaux publics (BTP) est en proie à de nombreuses incertitudes, Ibity reste un point d’ancrage. A travers sa devise « Ensemble, construire pour durer », Alpha Ciment affirme une volonté claire de bâtir avec et pour les Malagasy. Et si les défis ne manquent pas, tels que l’accès à l’énergie, le coût du transport, ou le besoin de renouveler certains équipements, l’optimisme reste de mise. Le ciment d’Ibity, lui, n’a pas fini de couler dans les fondations du pays. Le meilleur reste à venir, disent-ils.

A tout juste 21 ans, il incarne l’avenir du rugby malagasy. Elu meilleur joueur du Rugby Africa Men’s Sevens 2025, disputé à l’île Maurice, il a brillé tout au long du tournoi, contribuant largement à la performance historique des Makis Sevens, vice-champions d’Afrique et désormais qualifiés pour le World Rugby Challenger Series 2026.

Originaire d’Ambalavao Isotry, Herilala évolue au sein du CRAI, un club phare du rugby malagasy. Mais son talent ne s’arrête pas au ballon ovale. En parallèle, il a aussi porté les couleurs du CFT FC Anatihazo en première division régionale de football, dans la Ligue Analamanga. Une polyvalence sportive rare, preuve de son exceptionnelle capacité athlétique.

Formé dans les sélections jeunes, il a été Barea U15, puis Makis U18, et plus récemment Barea U20 en 2023. Chaque étape de son parcours illustre une progression constante, portée par la rigueur, la passion et une soif de victoire. A Maurice, face à des nations puissantes comme le Kenya ou l’Afrique du Sud, Herilala Mamy a été l’un des artisans majeurs de la montée en puissance des Makis, notamment grâce à son engagement sur chaque action et sa régularité exemplaire.

Alors que Madagascar s’ouvre les portes du circuit mondial, Herilala Mamy est plus que jamais un nom à retenir. Symbole d’un rugby malagasy en pleine mutation, il incarne la relève et mérite d’être accompagné pour poursuivre sa trajectoire vers les sommets. 

L’équipe nationale malagasy de rugby à 7, les Makis Sevens, a réalisé un parcours exceptionnel lors de l’Africa Men’s Sevens 2025, disputé ce week-end au stade La Bourdonnais à Maurice. Les Makis se sont hissés jusqu’en finale de la compétition avant de s’incliner face à la redoutable équipe Blitzbok sud-africaine et champion du monde HSBC SVNS 2025, sur le score de 12 à 28.

Malgré la défaite en finale, cette performance permet à Madagascar de décrocher son ticket pour le World Rugby Challenger Series 2026, tremplin vers le circuit mondial élite, le prestigieux SVNS Series. Un cap important pour le rugby malagasy qui confirme ainsi son ascension sur la scène africaine et internationale.

Avant cette dernière marche, les Makis avaient livré une campagne impressionnante. Ils ont débuté fort en écrasant le pays hôte, Maurice (39-07), puis ont confirmé leur forme face à la Tunisie (31-07). Malgré une défaite face au Zimbabwe (7-21) en phase de groupes, les Malagasy ont su rebondir en quarts de finale, dominant la Zambie (31-12).

En demi-finale, Madagascar a signé une victoire historique contre le Kenya (14-10), arrachant son billet pour la finale face aux Springboks. L’Afrique du Sud, quant à elle, s’était imposée contre le Zimbabwe (19-12) dans l’autre demi-finale.

Elias Fanomezantsoa 

 

Madagascar rêve grand. La sélection nationale de rugby à VII, les Makis, dispute ce week-end l’Africa Men’s Sevens à l’île Maurice avec un objectif clair. Décrocher une qualification historique pour la Coupe du monde 2026.

Sous la houlette de l’expérimenté sélectionneur Mboazafy Noé dit Razify, l’équipe malgache entend briller dans ce tournoi continental très relevé. Placés dans le groupe C, les Makis entameront la compétition ce samedi 22 juin avec trois matchs cruciaux au programme contre l’île Maurice à 8h22, la Tunisie à 11h06, puis le Zimbabwe à 13h50. Les deux meilleures équipes de chaque groupe accéderont aux phases finales prévues dimanche.

 

Depuis jeudi dernier, l'Azfardath & Windio (A.W.), ce petit bateau battant pavillon malagasy, a disparu complètement des radars.  Le 16 juin, ce navire a levé l'ancre dans un port de Mahajanga pour mettre le cap sur les Comores. On a ainsi perdu la trace de l'A.W. après une traversée de plus de 400 kilomètres entre les deux îles, au large de la côte Est de l’Afrique. A son bord, 11 membres d'équipage et 19 passagers. A propos, 14 d'entre eux sont des Malagasy tandis que les 4 autres sont des Comoriens, et enfin le dernier est un Afghan.

 

La fête de l’indépendance de Madagascar sera célébrée ce jeudi 26 juin. Comme chaque année, des festivités auront lieu dans tout le pays, pas seulement à Antananarivo. Un grand concert de louanges a déjà eu lieu hier au stade Barea de Mahamasina. De nombreux artistes y ont participé, comme Dena Mwana, Ny Mpitory, Henika, Joseph d’Af, TGC et Jaw’s Band. Le public est venu nombreux pour partager ce moment de foi et de musique. Une spectatrice, Avisoa, a confié : « J’ai ressenti une grande joie. Cela m’a donné de la force pour la semaine et pour la Fête nationale ». La chanteuse Dena Mwana a aussi remercié les Malagasy.

Un accord de partenariat a été signé entre le ministère de la Justice et le secrétariat d'Etat auprès de la Présidence de la République en charge de la Souveraineté alimentaire. La majorité des centres de détention à Madagascar sont confrontés à des problèmes d'approvisionnement en nourriture. Par conséquent, les détenus sont malnutris. Afin de faire face à cette situation, un projet visant à améliorer la qualité de vie des détenus à travers l'agriculture est né.  L'objectif de la collaboration entre ces deux institutions est de parvenir à l'indépendance alimentaire en milieu carcéral. A cet effet, le principe consiste à mettre en valeur et soutenir les camps des détenus, mettre en œuvre la production pénitentiaire. La signature de la convention s'est tenue, en fin de semaine dernière, à Faravohitra. 

 

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Quelle marge de manœuvre ?

Dans sept jours francs à compter de ce jour se tiendra le second round de la négociation relative au sort réservé des cinq îles Eparses : Juan de Nova, Europa ou Ampela, les Glorieuses ou Sambatra, Bassas da India ou Bedimaky et Tromlin ou Loza. La première phase du dialogue se tenait en 2019 à Antananarivo. D’aucuns n’ignorent que la réunion se terminait en queue de poisson. Chacun campe sur sa position.

 

La semaine dernière, Genève a parlé malagasy. Le premier forum économique « Madagascar, Terre d’Opportunités » a réuni opérateurs économiques, investisseurs et officiels malgaches et européens autour d’un objectif clair : repositionner l’île Rouge comme un partenaire économique crédible et attractif sur l’échiquier international. A l’origine de cette initiative ambitieuse, la Fédération des chambres de commerce et d’industrie de Madagascar (FCCIM), conduite par son président, Laou-Po Wing Wilfrid, a voulu rompre avec l'image d’un pays passif dans les circuits commerciaux mondiaux. « Il ne s’agit plus d’attendre que les investissements tombent du ciel.

La 19e édition du concours international de « Chansons sans frontières » s’est achevée, confirmant une nouvelle fois sa capacité à rassembler des talents venus de l’ensemble de la francophonie. Vendredi soir, les noms des lauréats ont été dévoilés, clôturant une édition marquée par un taux de participation historique : près de 992 textes envoyés depuis 97 pays francophones. Une performance impressionnante qui souligne la vitalité et la diversité de la création musicale en langue française à l’échelle mondiale. 

 

Prématurés ou inadaptés. Telles sont en résumé les observations formulées par le Gouvernement malgache, début juin, vis-à-vis de quatre propositions de loi devant être soumises ou déjà soumises à l’examen du Parlement. A travers des avis défavorables, dont des copies circulent, l’Exécutif a tenu à faire valoir des réserves de fond sur chacune d’elles. Le Gouvernement souligne notamment l’absence de base technique, juridique ou institutionnelle suffisante. Des positions qui risquent de peser dans le processus parlementaire.  

 

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Editorial

  • Logique des faits
    La CENI change de main. Andrianarisedo Dama cède la place à Rakotonarivo Thierry. En effet, poussé par la logique des faits qui prévalent en ce moment, l’ex- président de la Commission électorale nationale indépendante Andrianarisedo Dama admet lui-même que son départ de la tête de l’institution relevait d’une évidence … inévitable ! Rakotonarivo Thierry, administrateur civil de son état et vice-président nouvellement élu de la CENI, succède ainsi à Andrianarisedo Arsène Dama Retaf, magistrat de carrière qui, en fait, a présenté sa démission. Les postes des membres du bureau permanent ont aussi subi des changements de titulaire. En gros, un grand remue - ménage s’effectue au sein de cette entité en charge des élections et de référendum à Madagasikara. Un changement « exigé » par le vent nouveau qui souffle depuis les manifestations des jeunes du 25 septembre. Etant membre désigné pour le quota du Président de la République à…

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