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Alors que l’héritage littéraire de Clarisse Ratsifandrihamanana s’apprête à franchir une nouvelle étape, ses proches et partenaires s’unissent pour rendre hommage à cette écrivaine emblématique à l’occasion de son centenaire, à célébrer en 2026. Née le 5 décembre 1926, Clarisse a laissé derrière elle une dizaine de contes riches en humanité et sagesse, écrits dans les années 1970, qui continuent d’inspirer plusieurs générations.

Afin de faire vivre ces œuvres auprès des jeunes générations malagasy, les descendants de la poétesse et écrivaine d’expression malagasy ont décidé de procéder à une réédition innovante. Ce projet ambitieux, porté par l’ONG Teach For Madagascar (TFM) dans le cadre de son initiative « Let’s Read », vise à rendre ces contes plus attrayants visuellement, en y intégrant des illustrations professionnelles. L’objectif est clair : transmettre l’amour de la lecture à travers des livres accessibles, captivants et porteurs de valeurs profondes. Les illustrations seront confiées à des artistes malagasy tels que Catmouse James, Idealisoa ou Hery Shinato, qui apporteront une touche moderne, tout en respectant l’âme des récits. Une fois imprimés, ces livres seront déployés dans les collèges, accompagnés d’une campagne de sensibilisation à la lecture, mobilisant ambassadeurs, partenaires associatifs et bénévoles à travers les 24 Régions de Madagascar.

Ce projet, encore en phase de financement, cherche activement des partenaires pour assurer sa réalisation dans les meilleurs délais, avec une sortie prévue en 2026. La réédition concernera initialement six contes, mais l’ambition est grande : offrir à chaque enfant malagasy l’opportunité de découvrir et d’aimer la magie des histoires de Clarisse Ratsifandrihamanana. Au-delà de l’aspect éducatif, cette initiative incarne un hommage sincère à une voix littéraire qui a façonné notre culture et continue d’inspirer. Elle témoigne de la volonté collective de préserver et de transmettre le patrimoine culturel et littéraire de Madagascar pour que demain, la sagesse et la créativité de Clarisse Ratsifandrihamanana continuent d’illuminer les esprits des jeunes générations.

Si.R

Antsa Adrien Rakotonomenjanahary (27 ans), Tahirin’ny Aina Fiderana Razafimahatratra (27 ans) et Fabrice Andriantahiana Maheriniaina (31 ans). La justice mauricienne venait de condamner ces trois Malagasy à une peine de 4 ans d'emprisonnement ferme, le 26 mai dernier. On leur reprochait  d'avoir servi un réseau de proxénétisme, donc des auteurs dans une affaire de trafic sexuel à l'île Maurice. Et pourtant, les 3 accusés  avaient tous plaidé non coupables.

Tout a commencé par de fausses promesses d’emploi, des femmes étaient séquestrées et contraintes à se prostituer dans des bungalows dans deux localités de l'île voisine, entre autres Flic-en-Flac, il y a des années de cela.

 

Un long week-end se profilera en ce début juin. En effet, le vendredi 6 juin 2025 sera un jour férié. Ce jour correspond à de l’Aïd al-Adha ou Aïd el-Kébir, célébration du sacrifice,  la fête la plus importante du calendrier musulman. Il est chômé et payé sur tout le territoire, selon le décret n° 2025-005 du 7 janvier 2025. Par ailleurs, la Pentecôte sera célébrée ce dimanche 8 juin. Elle est suivie du lundi de Pentecôte, également un jour férié. Ainsi, les Malagasy bénéficieront de quatre jours de repos consécutifs. De nombreuses familles saisiront l’occasion pour voyager. Solo, père de famille à Antananarivo, en fait partie.

La célébration officielle de la Journée mondiale de l’environnement (JME) a été lancée hier, le 2 juin, à l’île Sainte-Marie, dans la Région d’Analanjirofo. Une série d’activités se poursuivra jusqu’au 4 juin. Bien que célébrée chaque année le 5 juin à l’échelle mondiale, Madagascar a choisi d’entamer les festivités à l’avance, avec comme thème: « Nosy ho amin’ny ho avy, tsy misy fandotoana plastika ». (Une île pour l’avenir, sans pollution plastique). Le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Max Fontaine Andonirina, a salué les efforts continus, menés sur cette île pour la protection de l’environnement. « S’il existe un endroit à Madagascar qui peut devenir une zone sans plastique, c’est bien Sainte-Marie », a-t-il lancé.

 

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Opportunité stratégique

La Présidente de la République de la Slovénie, Natasa Pirc Musar, entame à partir de ce jour une visite officielle d’Etat de deux jours sur le sol malagasy. Une belle opportunité ou une opportunité stratégique voire les deux à la fois !

Une grande première à incruster, à enchâsser sur une pierre blanche dans la relation diplomatique malagasy qu’un Chef d’Etat  de la Slovénie, en particulier, de l’Europe centrale en général effectue  officiellement une visite à Madagasikara. Entourée au nord par l’Autriche, à l’est par la Hongrie, au sud par la Croatie et à l’ouest par l’Italie, la Slovénie est un petit Etat de 20. 271 km2 avec ses 2, 12 millions d’habitants, la Capitale Ljubljana. Faisant partie de la République fédérative de Yougoslavie depuis 1945, la Slovénie accède à l’indépendance en 1991.

 

Le tourisme chez l’habitant, longtemps marginalisé dans les politiques de développement, trouve enfin un allié de poids par le biais de l’AGMHCM - Association des Gîtes, des Maisons d’Hôtes et de Charme de Madagascar. A travers deux partenariats stratégiques, l’un avec SGS, leader mondial de la certification, et l’autre avec Media Click, acteur local du marketing digital, ladite association injecte une dose de professionnalisme et de modernité dans un secteur longtemps freiné par l’informalité et le manque de structuration. Désormais, les établissements membres pourront prétendre à une classification rigoureuse et transparente, auditée régulièrement, et arborer un badge spécial sur gite.mg, une plateforme de réservation en ligne dédiée au tourisme de charme. 

Au cœur du célèbre 59 Rivoli, bastion de l’art contemporain situé au cœur de Paris, une nouvelle étoile a commencé à scintiller. Il s’agit de Dynarah Ralaison, une prodigieuse artiste malagasy âgée de seulement 15 ans. Elle présente pour la première fois ses œuvres en dehors de son île natale. 

Cet événement remarquable se déroule dans le cadre du festival « MadaGasyArt 2025 », célébrant cette année son dixième anniversaire sous le thème marin « Manga Lavitra ». Initié en 2012 avec le soutien du collectif artistique du 59 Rivoli, le festival réunit 25 artistes originaires de Madagascar aux talents divers, tels que la peinture, la performance et la musique, sous l’égide du célèbre chanteur Jaojoby. La participation exceptionnelle de Dynarah, invitée par le peintre Dina Rabearivelo et approuvée par l’équipe du 59 Rivoli, souligne la reconnaissance croissante de son talent émergent, même si la tradition réservait cet honneur aux artistes professionnels. 

 

A une vingtaine de jours de la fête nationale du 26 juin, les autorités espèrent voir se multiplier les fanions tricolores aux balcons et devantures des foyers. Plus qu’une simple décoration, hisser le drapeau malgache est un acte d’unité, un reflet d’un engagement commun vers un avenir meilleur. C’est le message qui ressort des discours, hier, lors du lancement des célébrations du 65e anniversaire du retour de l’indépendance de Madagascar et de la création de l’Armée.

 

Alors que le remaniement du Gouvernement n’est pas encore à l’ordre du jour, certains politiciens tentent à tout prix de pousser certains membres du Gouvernement vers la sortie. En effet, deux ministres coachs de l’ ex–chef lieu de province de Mahajanga sont actuellement les cibles d’une campagne de dénigrement menée par un parlementaire. Ce dernier, qui n’est autre qu’un député indépendant élu à Mahajanga II, n’hésiterait pas à manœuvrer pour évincer les deux membres du Gouvernement en question. Il va jusqu’à lancer une pétition auprès de ses homologues parlementaires dans l’unique but de faire tomber ces deux têtes au sein de l’équipe gouvernementale.

 

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La UNE du 030625

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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