130 millions ariary ! C'était la somme mise en jeu, sinon pour être plus explicite, convoitée par les bandits ! Et tout s'est basculé dans une effroyable effusion de sang. Ces faits, ayant secoué une portion de la RN5 à Toamasina, sont survenus vers midi, hier. En effet, la tentative chez les agresseurs de voler ces millions des mains de son propriétaire, un collecteur de litchis de son état, s'est finalement très mal tournée chez les premiers.
Les conducteurs de taxi-bicyclette ont fait la grève sur la rue d’Anosibe, hier. Selon leur explication, ils ne veulent plus circuler sur les routes en pavée, selon l’organisation mise en place par la Commune urbaine d’Antananarivo, mais plutôt sur la voie rapide. Une revendication qui ne devrait pas avoir lieu, selon les usagers de la circulation.
Les défis liés à la prématurité sont au cœur des préoccupations des professionnels de santé à Madagascar. Selon une source officieuse, chaque année, environ 118.000 bébés naissent prématurément dans le pays. Et malheureusement, plus de 5.000 enfants de moins de cinq ans perdent la vie à cause des complications associées à cette naissance précoce. Ces chiffres font de Madagascar l’un des pays les plus touchés par ce phénomène.
Donald Trump revient. Un « come back » historique digne des grands aventuriers et des pionniers du pays de l’Oncle Sam. Les scores sont sans équivoque : 267 grands électeurs acquis aux causes de Trump contre 224 pour Kamala Harris. Une victoire sans appel qui reconduira le milliardaire au tempérament imprévisible et incontrôlable aux manettes des Etats-Unis, la première puissance mondiale. Trump remettra les pieds à la Maison Blanche aux grands regrets de Kamala Harris et derrière elle tout le clan des démocrates.
Le secteur de l’agriculture biologique à Madagascar se prépare à marquer sa présence sur la scène internationale en participant à la prochaine édition du « Food Ingredients Europe » (FIE), qui se tiendra à Francfort, en Allemagne, du 19 au 21 novembre. Cet événement constitue une plateforme clé pour les acteurs de l'industrie alimentaire, leur permettant de présenter des ingrédients biologiques et naturels, et de développer des partenariats à l'échelle mondiale.
Le film documentaire « Debout ! », réalisé par Felana Rajaonarivelo, a fait sensation lors de la 11ème édition de l’évènement cinématographique « Emergence Films Festival » qui s’est déroulée à Lomé, au Togo, en remportant non pas un, mais deux prix prestigieux. En effet, le jury a décerné à la réalisatrice malagasy la « Mention spéciale » et le « Coup de cœur du jury », récompensant ainsi son engagement et sa sensibilité à travers ce court métrage qui met en lumière le quotidien de quatre femmes vivant avec un handicap.
Antananarivo et ses environs se retrouvent une fois de plus plongés dans une crise aiguë d'approvisionnement en eau. Face à la vétusté du réseau de distribution et des pannes répétées, la JIRAMA, compagnie nationale d’eau et d’électricité, se voit contrainte d'instaurer des mesures radicales. Avec un déficit de production atteignant 100 000 m³ par jour, les autorités n'ont pas d'autre choix que de rationner la distribution d'eau dans la Capitale. La situation est critique : les machines fonctionnent à plein régime, mais cela ne suffit toujours pas à répondre à la demande. La production actuelle, limitée à 200 000 m³ par jour, est loin de combler les besoins quotidiens qui s’élèvent à 300 000 m³.
L’ancien ministre des Affaires étrangères a livré son point de vue personnel par rapport à la victoire du milliardaire de 78 ans arrivé, pour la deuxième fois, à la tête de la première puissance mondiale.
La victoire sans appel de Donald Trump et l’application de son programme politique, social et économique à partir de son entrée en fonction le 20 janvier prochain est une chance pour l’Afrique.
Le tableau s’assombrit davantage. L’image réelle montrant en grandeur nature tous les aspects de la vie quotidienne du peuple se corse de jour en jour. Nourriture insuffisante, pas d’eau, pas d’électricité, l’air pollué, circulation bouchée, prix hors de portée, eaux de pluie en retard, etc. La misère s’intensifie ! On veut bien être positif en chassant d’un seul revers l’esprit négativiste mais les faits sont là et ils sont entêtés, incorrigibles.
Selon le récent rapport annuel de la Banque mondiale (BM) sur la pauvreté et la prospérité, 44 % de la population mondiale vit avec moins de 6,85 dollars par jour, cela considéré comme le seuil de pauvreté dans les pays émergents. Pire encore, 700 millions de personnes, soit 8,5 % de la population de la planète, vivent avec moins de 2,15 dollars par jour, l’équivalent du seuil d’extrême pauvreté. La Banque mondiale déplore qu’il aille y avoir encore une baisse d’ici à 2030. Le directeur général de la BM, Axel van Trotsenburg de préciser « après plusieurs décennies de progrès, le monde fait face à de sérieux retards en matière de lutte contre la pauvreté ». Evidemment, selon toujours ce haut dirigeant de la Banque mondiale, « la convergence entre ralentissement économique, dette élevée, conflits, chocs climatiques et la pandémie de Covid-19 » se trouvent en grande partie à l’origine de la décadence. Salon une précision du rapport, la pandémie de Covid- 19, en particulier, a porté un coup sérieux à la hausse du taux de la pauvreté dans le monde. Et même, les pays dits développés n’ont pas réussi à retrouver jusque - là leur rythme de croissance.
Les pays d’Amérique latine et d’Afrique sub-saharienne dont Madagasikara ont surtout encaissé le mauvais coup. Drame, les inégalités entre Nations riches et celles pauvres se creusent davantage. Selon les experts, il faudra au moins un siècle pour rattraper sinon combler la différence. Et encore, si les efforts actés pour rattraper les retards veuillent bien porter les fruits escomptés. En tout cas, selon le rapport de la BM, il faudra un siècle de travail acharné pour faire disparaitre la pauvreté dans la moitié du monde.
Quel sombre tableau ! Madagasikara fait partie intégrante de ces malheureux pays victimes des retards de la lutte contre la pauvreté. Les Malagasy subissent de plein fouet les conséquences de la convergence entre ralentissement économique, chocs climatiques et la pandémie de Covid- 19, entre autres. Au final, la pauvreté transposée en extrême pauvreté, en situation de misère chronique, suffoque la grande majorité de la population malagasy. Une réalité choquante, honteuse, mais qu’on ne se cache pas la figure. Une situation qui doit logiquement et légitimement interpeller les dirigeants du pays ainsi que chaque citoyen responsable. La Banque mondiale tire la sonnette d’alarme, il appartient à tous les responsables publics et privés d’assumer leurs responsabilités. Selon cette institution de Bretton Woods, le mal continue de sévir.
Les retards de la lutte contre la pauvreté trouvent aussi leur origine au sein même de ces pays victimes. La mauvaise gouvernance, en dépit des alertes à tous les niveaux continue, comme si de rien n’était, son bonhomme de chemin. Les délinquances financières, la corruption et l’impunité, le gaspillage de la caisse publique, les trains de vie excessifs de certains hauts dirigeants doivent cesser.
Ndrianaivo