Qui a peur de l'IEM ? Qui tremble face à la fulgurante percée de Zandry Kely ? La peur au ventre, les adversaires de l'émergence de Madagascar multiplient attaques et frondes. Des tirs croisés qui visent personnellement le numéro un de l'Etat. Principale cible, Rajoelina Andry Nirina se trouve au centre de leur assaut, en plein dans la visière de leur arsenal. Au Palais des sports à Mahamasina, ce cadre emblématique des décisions historiques, Rajoelina se désolait des comportements, pour le moins, bizarres des « ennemis jurés» de la Nation. Aussi fallait-il rappeler au passage que ce fut dans ce mythique Palais, des grandes rencontres, que Rajoelina annonçait officiellement et solennellement sa décision de se porter candidat à l'élection présidentielle.
Les éléments du Commissariat ont intercepté des armes vendredi matin dernier à un barrage routier à la sortie de la ville, sur la Nationale 6, à Ambanja. En effet, le contrôle sur un véhicule qui a transporté deux suspects, a permis aux policiers de confisquer les trois armes à feu que les deux hommes avaient sur eux. Il s'agit d'un fusil de fabrication russe ainsi que deux revolvers de fabrication locale. Les deux passeurs d'armes ont envisagé de rejoindre Sambava en voiture.
A Mahamasina, ce dimanche 28 avril, lieu mythique des grands rendez-vous, le Président de la République Rajoelina Andry Nirina annonçait lors de son historique intervention, des mesures hautement importantes, entre autres, la révision à la hausse du salaire du secteur privé. En effet, le salaire minimum des travailleurs, ouvriers et salariés confondus, fixé à 168.000 ariary, sera revu pour atteindre la barre de 200.000 ar. Rajoelina a pris un engagement de batailler auprès du patronat. De toute évidence, la « bataille » sera âpre pour la simple raison que les chefs d'entreprise rejetteront toute option de hausse de rémunération pour des raisons que l'on sait déjà. Du côté du Chef de l'Etat, un dirigeant profondément sensible à la tourmente des concitoyens, il s'agit d'une juste revalorisation. Combien de fois n'avait-il pas répété qu'il regrette de voir les petits travailleurs malagasy touchant un minimum de salaire de 168.000 ar. « C'est trop bas. Il ne permet pas à une famille de vivre », rajoutait-il pour enfoncer le clou !
De plus en plus populaire. La grande marque italienne « Vitality’s », de renommée internationale, commence à être connue à Madagascar. Ainsi, moins d’un an après son lancement officiel l’année dernière, cette marque est déjà très prisée. Effectivement, réservée aux professionnels de la coiffure, la gamme de produits « Vitality’s » commence à séduire de plus en plus de salons de coiffure dans le pays. Pour répondre favorablement à cette demande, Bellezza Diffusion, représentant exclusif de la marque dans la Grande île, organisera la semaine prochaine une formation pour les professionnels utilisant déjà tous les produits « Vitality’s ». L’idée étant de leur permettre d’exploiter tout le potentiel des produits de cette marque italienne.
Sabotage politique ? Telle est la question que se posent actuellement les propriétaires d'un terrain de 304 ha de riziculture, faisant l'objet de vol et pillage à Tanandava Ankililoaky, District Toliara II. En effet, un groupe d'individus n'hésite pas à voler directement la production rizicole sur cette étendue de terrain qui est pourtant la propriété de particuliers. Ces derniers ne savent plus à quel saint se vouer car malgré la plainte déposée auprès de l'Organe mixte de conception (OMC) au niveau local, les personnes interpellées dans cette affaire ont toutes été libérées. Pourtant, des arrestations ont déjà eu lieu et ce à trois reprises. La dernière fois, 23 individus ont été appréhendés mais ont tous été relâchés après avoir fait l'objet d'un simple interrogatoire. Une situation qui laisserait fortement penser à une certaine forme de corruption.
Un autre « velirano » concrétisé. Comme le candidat Andry Rajoelina l'avait promis durant la campagne électorale pour la présidentielle, le salaire minimum dans le secteur privé sera porté à 200.000 ariary, s'il était de 168.000 ariary auparavant. La nouvelle de cette hausse de 18% est tombée à l'issue d'une rencontre tripartite entre le Président de la République Andry Rajoelina, les représentants du patronat malagasy et les syndicats des travailleurs. L'objectif de la rencontre étant de trouver un terrain d'entente et d'apporter des solutions pour améliorer les conditions de travail des salariés, de donner une assurance aux investisseurs par rapport au projet d'industrialisation à outrance prévu dans l'Initiative pour l'Emergence de Madagascar et d'améliorer l'environnement entrepreneurial au pays, précise un communiqué de la direction des relations publiques au niveau de la Présidence de Madagascar. Cette hausse du salaire minimum est l'un des engagements phares du récent Chef de l'Etat malagasy.
C'était avec une pointe d'ironie que le Président Andry Rajoelina, dimanche dernier, a décrit l'attitude de ses détracteurs. Le locataire d'Iavoloha de dénoncer, en effet, que ces derniers ne trouvent rien de mieux à faire que de critiquer toutes ses initiatives, que celles-ci aillent ou non dans le sens de leur souhait. « Si vous êtes debout, ils (les opposants) de dire pourquoi ne pas s'asseoir, si vous êtes assis, ils vous critiquent de ne pas être debout », avait fait remarquer le Chef de l'Etat à cette occasion.
Installé auprès de 8 aéroports malagasy depuis 2018. Le système « E-visa » permet la délivrance de visas électroniques aux étrangers non-immigrants de passage à Madagascar. Ce moyen de contrôle, conçu et mis en œuvre par la société malagasy « MadaOzi » contribue non seulement à augmenter le nombre de touristes venus visiter le pays, mais il permet également le renforcement de la sécurité et assure la traçabilité des recettes de l’Etat. « Après une mise en régie suite aux conflits internes auprès de l’AMETIS, le ministère de la Sécurité publique, en tant qu’autorité délégante, nous a choisis comme société délégataire de la délivrance de visas électroniques. Une convention y afférente a été signée et ce pour une durée d’exploitation de 10 ans », informe Michel Lazasoa, directeur général de ladite société malagasy. Celle-ci, en tant qu’ancien sous-traitant d’AMETIS, s’est chargée du développement de toutes les techniques d’accueil des touristes, de la délivrance des visas électroniques ou encore de l’opérationnalisation du réseau de connexion auprès des aéroports. La société emploie une quarantaine d’employés, dont des jeunes techniciens qui ont développé le logiciel du projet « E-visa ».