Da-Willy risque gros. William Andrianambinintsoa, de son nom d’état civil, le triste célèbre violeur d’une mineure, Harena une fillette de 6 ans, suivi de sévices inhumains et barbare, est écroué à la Maison de force de Tsiafahy. Des brutalités inadmissibles qu’aucun être humain ne peut tolérer.
Selon les termes de la procureure Narindra Navalona Rakotoniaina, Da-Willy subira la peine nouvellement modifiée à savoir la castration accompagnée de la perpétuité si le juge le déclare coupable.
Bref rappel des faits, un jeune homme de 23 ans, receveur de taxi-be de son état, résidant à Imerimandroso Imerintsiatosika, aborda une fillette de 6 ans dénommée Harena voisine de quartier et l’envoya acheter une cigarette. Déjà, selon la loi en vigueur, il est interdit d’envoyer des mineurs acheter des cigarettes ou des boissons alcoolisées. Au retour, il usa de tous les subterfuges pour abuser de la fillette. Il ne se limite pas à violer l’enfant de 6 ans, c’est déjà assez grave et irréparable, mais le jeune prédateur sexuel se permet de violenter cruellement sinon atrocement sa cible. Un acte délibéré qui dépasse l’entendement !
A noter que l’acte sordide de Da – Willy se passait après l’officialisation de la peine modifiée contre le viol sur mineur. Par conséquent, William Andrianambinintsoa est en connaissance de cause de la nouvelle disposition. De toute façon, nul n’est censé ignorer la loi ! Il agit délibérément en commettant l’une des pires bêtises envers les concitoyens. Soulignons, les actes ignobles continuent de défrayer la chronique. Ce jeune homme qui a abusé d’une lycéenne de 18 ans à Boriziny mardi dernier le prouve. Ce qui nous pousse à réfléchir, « la loi sur la castration » suffit-elle réellement à dissuader les voyous futurs violeurs ? En tout cas, il faut sans état d’âme appliquer loi ! Et en rajouter à d’autres peines plus dures comme les travaux forcés à perpétuité. Les autorités compétentes à commencer par le Chef de l’Etat suivi de près par le garde des Sceaux, ministre de la Justice ont affiché leur fermeté sur l’application de la loi en vigueur. Rajoelina Andry Président de la République réaffirme à Toamasina qu’il compte défendre par tous les moyens l’application de la nouvelle peine à l’encontre des violeurs. Un message de fermeté et de conviction que le Chef de l’Etat ainsi que la ministre de la Justice envoient à tous les réticents sinon aux opposants. L’on sait que l’ambassadrice de la Délégation de l’Union européenne et l’Amnesty International ou encore le Transparency International émettent des réserves sur la légalité de la nouvelle disposition pénale adoptée par Madagasikara contre les violeurs des mineurs vis-à-vis des fondamentaux des droits humains internationaux. Les autorités malagasy réitèrent qu’il ne faut pas ignorer le traumatisme physique et moral à portée « éternelle » causant des blessures durables sur les victimes. La castration et les peines à perpétuité suffisent-elles à réparer le mal ? Improbable !
Je pense qu’il faut oser aller plus et rouvrir le débat sur la peine capitale ! J’abonde à la position défendue par un confrère éditorialiste qui avance l’idée selon quoi il faudrait rétablir la peine de mort pour certains cas de délits comme le viol accompagnés d’agression physique jusqu’à la mort.
Da-Willy sera, espérons-le, le premier servi.
Ndrianaivo
Appel à l’action. Hier à Toamasina, à l’occasion de la Journée internationale des droits de la femme, le Président de Madagascar, Andry Rajoelina, a encouragé les femmes à se présenter en grand nombre aux futures échéances électorales, citant en particulier les législatives.
« La voix des femmes réclamant l'égalité des droits résonne dans le monde entier », a-t-il déclaré durant son discours en soulignant l'impact mondial de la lutte des femmes pour l'égalité des droits. Toutefois, conscient des défis persistants, il a ajouté : « Des étapes importantes ont été franchies pour le développement des femmes, mais le chemin vers l'égalité totale n'est pas encore terminé ».
Issa Sanogo, coordonnateur du système des Nations Unies à Madagascar, qui a précédé le Chef de l’Etat à la tribune officielle, devait en effet préciser que « malgré les efforts déployés, il reste encore de nombreuses opportunités à saisir pour l'égalité des genres ». Il a insisté sur la nécessité d'une participation égale des femmes dans les activités politiques, sociales et économiques, ainsi que sur la lutte contre les violences basées sur le genre.
Rajoelina a ainsi appelé à faire bouger les choses, abordant spécifiquement les prochaines élections législatives. « J'encourage toutes les femmes et surtout les partis politiques », a-t-il lancé. « S'il est possible de présenter des candidates, choisissez une femme pour vous représenter à l'Assemblée nationale. ». Le Président a également profité de l'occasion pour exhorter tous les citoyens, notamment les femmes, à vérifier qu'ils sont inscrits ou non sur les listes électorales.
90% des directeurs à la Présidence sont des « femmes »
Les élections législatives dans le pays permettront d'accéder à l'Assemblée nationale, laquelle institution sera chargée notamment de présenter le prochain Premier ministre et in fine donc le nouveau Gouvernement. Ce qui constitue une manière de participer directement à la gestion des affaires nationales. Une plus grande présence des femmes à Tsimbazaza renforcerait la diversité des perspectives. Cela peut conduire à des politiques plus inclusives et sensibles au genre, promouvant ainsi les droits des femmes et l’égalité entre les sexes. De plus, une représentation accrue des femmes à la Chambre basse peut influencer la formulation de lois et de politiques spécifiquement axées sur les questions qui touchent les femmes, telles que l’accès à l’éducation, la santé reproductive et l’égalité salariale.
Personnellement, le Président indique avoir clairement affiché son engagement en faveur de la participation des femmes en politique et dans le domaine de la gestion des affaires nationales, exprimant sa préférence pour leur nomination à des postes clés. « Si j'ai un choix à faire pour la nomination à un poste, je préfère choisir une femme plutôt qu'un homme », a-t-il affirmé.
Pour étayer cette déclaration, il a souligné les résultats concrets au sein de la Présidence de la République, où 90% des directeurs sont des femmes. Cette déclaration a été accompagnée de l'annonce que le budget de l'État accorderait une priorité à l'aide et à l'équipement des associations de femmes.
Lalaina A.
« Je condamne les violences ! Je condamne les viols ! Je condamne les atrocités ! ». Les milliers de femmes ainsi que les autorités, représentants du Corps diplomatique, partenaires techniques et financiers, etc., présents à l’esplanade du MIAMI Toamasina ont uni leur voix avec celle de la Première dame Mialy Rajoelina, hier, lors de la célébration nationale de la Journée internationale des droits de la femme. Championne de lutte contre les violences basées sur le genre, y compris celles infligées aux enfants, l’épouse du Président de la République n’a pas manqué de lancer un appel aux parents, communautés, acteurs, défenseurs des droits humains ainsi que les autorités compétentes à agir ensemble pour protéger les enfants et renforcer la lutte contre les viols et violences. « J’exige aux autorités d’appliquer la tolérance zéro pour les auteurs de tels barbaries et de se référer aux lois en vigueur, avec les lourdes sanctions. Rien ne peut justifier ces actes cruels faits aux enfants », lance la Première dame. Elle n’a pas manqué de rappeler que le viol constitue un acte barbare qui piétine les droits humains. Le viol nuit à l’avenir de l’enfant qui en est victime.
Prise en charge des victimes
D’après la Première dame, les enfants victimes de viols sont anéantis, tant physiquement que mentalement. Certains en périssent vainement à cause des pulsions incontrôlées et c’est abominable. D’autres finissent avec des grossesses précoces et non désirées. Bon nombre enregistrent des séquelles psychologiques nuisant à la poursuite de leur scolarité et personne ne peut les effacer. « Je me lève pour porter la voix de ces innocents, ces enfants qui ne peuvent refuser ou se murent dans le silence. Ces enfants, adolescents et jeunes qui se taisent par peur ou à la suite des menaces (…) Je reste engagée dans la lutte et l’éradication des viols et animosités envers les enfants », déclare Mialy Rajoelina. « Je vais prendre en charge le traitement de ces enfants victimes de viols (…) », ajoute-t-elle.
Rappelons que les cas de viols d’enfants défraient la chronique ces derniers temps. Le cas de la fillette de 6 ans, violée par un homme de 23 ans à Imerintsiatosika, constitue celui le plus médiatisé, mais d’autres ne passent pas inaperçus. Dans la plupart des cas, les auteurs de viols étant, outre les voisins, des membres de la famille des victimes. Ces derniers étant des pères biologiques et beaux-pères, des oncles, des grands-pères, etc. Les lois restent strictes concernant les incestes et viols d’enfants, jusqu’à la castration des auteurs…
P.R.
Vers 2h du matin hier, la localité de Sabotsy-Namehana a été le théâtre d'un sanglant acte de banditisme, car il s'est très mal terminé. Côté assaillants, au nombre de trois, l'un d'eux meurt fauché sous les balles des éléments d'une patrouille de la Gendarmerie, et ce, lors d'un duel d'armes à feu entre les deux camps. Par ailleurs, un autre suspect fut capturé vivant, enfin un troisième est parvenu à prendre la fuite au milieu de tout ce chaos, ayant profité de l'obscurité. Ce dernier est activement recherché. D'après la Gendarmerie, les concernés venaient de cambrioler le garage d'un particulier pour dépouiller sa voiture garée à l'intérieur de ses accessoires.
Tout a démarré par un renseignement comme quoi un minibus qui roulait à cette heure indue de la matinée dans la localité d'Ambohinaorina, Commune de Sabotsy-Namehana, a éveillé le soupçon des témoins. De plus, aucune raison claire ne permettrait de justifier ni d'expliquer la circulation de ce véhicule à l'endroit. Tout cela ne faisait donc que renforcer le soupçons de ces témoins qui ont bien fait d'informer la Gendarmerie.
La patrouille de cette Force s'est alors rendue à l'endroit pour intercepter le minibus suspect. Lors d'un contrôle et une inspection sur le Mazda en question, les gendarmes découvrent à bord de celui-ci trois roues ainsi qu'une batterie de voiture. Interrogé sur la provenance de ces objets, le conducteur du minibus ne trouva quoi dire.
Surgi de nulle part
Mais pendant que les éléments des Forces de l'ordre ont parlé au chauffeur, espérant obtenir davantage de celui-ci un quelconque complément d'information,
trois inconnus ont brusquement surgi de nulle part pour s'approcher du minibus. Là, le chauffeur admet que les trois larrons l'accompagnaient. Voulant soumettre les nouveaux venus à un contrôle, la réaction de ces derniers étaient surprenante. L'un d'eux a dégainé son arme tandis que ses complices ont lancé des projectiles à la fois sur le véhicule et les gendarmes. Ce fut l'escalade. Bandits et ces derniers ont fait un face-à-face au cours duquel l'un, celui qui a tiré avec son revolver, a récolté une balle et dont la blessure allait lui être fatale tandis qu'un deuxième fut capturé vivant.
Peu après, le chauffeur de la Mazda, a de son côté reconnu que ces bandits l'auraient payé à 50 000 ariary pour transporter uniquement les accessoires automobiles volés. L'enquête suit son cours.
Enfin, les gendarmes, après vérification, ont confirmé que la voiture - appartenant à un particulier et dépouillée de ses accessoires - est bel et bien celle qui se trouvait dans ce garage à Imanga, Atsinanantsena, Commune de Sabotsy-Namehana.
Franck R.
Prometteuse. Les récentes discussions entre le Groupement des entreprises de Madagascar (GEM) et une délégation de l'Agence wallonne à l’exportation et aux investissements étrangers (AWEX), sous l'égide de l'ambassade de Belgique en Afrique du Sud, signalent un tournant significatif dans les relations commerciales entre Madagascar et la Belgique. La mission en cours à Antananarivo de la conseillère économique et commerciale, Catherine Bauwens, accompagnée de Jana De Graef, première secrétaire de l'ambassade de Belgique, reflète l'engagement mutuel à renforcer les liens économiques bilatéraux. D’ailleurs, au cours du dernier quinquennat, la Belgique s'est solidement positionnée en tant que 22ème fournisseur (42,66 millions d'euros) et 15ème client (24,69 millions d'euros) de Madagascar, selon les statistiques de l'AWEX.
Ces chiffres illustrent clairement la dynamique croissante des échanges économiques entre les deux Nations, ouvrant la voie à des opportunités de collaboration plus étroite. Les exportations malagasy vers la Belgique sont diversifiées, couvrant un large éventail de produits, notamment les fruits et noix (5,29 millions $), le poisson et la viande (3,61 millions $), ainsi que le nickel (3,25 millions $). En contrepartie, la Belgique exporte principalement des médicaments et produits pharmaceutiques (11,47 millions $), d'autres produits chimiques (7,35 millions $) et des céréales (6,72 millions $). Cette diversification témoigne de la complémentarité des économies des deux pays. L'AWEX souligne une tendance positive des échanges commerciaux entre Madagascar et la Belgique.
Potentiel inexploité
La Grande île figure parmi les principaux clients et fournisseurs de la Belgique, faisant partie du top 10 dans les deux catégories. Bien que la croissance soit constante, elle reste mesurée, ce qui souligne la stabilité des relations économiques entre les deux pays. Il convient de noter que, selon les données de l'AWEX, il y a quelques années, seulement 5 % des exportations malagasy étaient destinées à la Belgique. De manière réciproque, 2,2 % des exportations belges étaient dirigées vers Madagascar, totalisant 85,4 millions de dollars américains en une année.
Ces chiffres montrent la progression remarquable des échanges, suggérant un potentiel encore inexploité. La présence actuelle de la délégation de l'AWEX dans la Capitale revêt une importance stratégique, offrant une opportunité unique d'approfondir les relations commerciales, d'explorer de nouveaux secteurs de coopération et de stimuler davantage la croissance économique bilatérale. Madagascar et la Belgique semblent être à la veille d'un nouveau chapitre prospère dans leur partenariat commercial. En conclusion, les échanges commerciaux entre les deux pays témoignent non seulement de la diversité des produits échangés, mais aussi de la volonté des deux Nations de renforcer leur coopération économique. La stabilité des relations et la croissance constante laissent présager un avenir prometteur pour les partenariats commerciaux entre ces deux acteurs. L'heure est à l'exploration de nouvelles opportunités, à l'innovation et à la consolidation des liens qui promettent de redéfinir les contours d'une collaboration mutuellement bénéfique pour les années à venir.
Hary Rakoto
Un rendez-vous incontournable pour les passionnés du théâtre. Du 10 au 28 mars, l’Institut français de Madagascar (IFM) va se transformer en une véritable salle d’opéra et de théâtre. En effet, l’événement « Le Temps Fort Théâtre » proposera un programme riche et varié qui ravira les amateurs de scène dramatique. Cette première édition promet une célébration vibrante de la diversité et de la vitalité du théâtre à Madagascar, mettant en avant à la fois le théâtre traditionnel et contemporain avec la participation des compagnies locales, sans parler de la venue des compagnies françaises.
Cette année, l'IFM célèbre l'art du théâtre en organisant un événement dédié à ces formes d'expression audacieuses et captivantes. « Temps Fort Théâtre » aspire à devenir le rendez-vous incontournable des passionnés, amateurs et professionnels, réunissant des artistes et des compagnies de renom pour un festival riche en émotions et en créativité. Pour cette édition, l’événement accueillera donc des grands artistes et compagnies de renoms. Le public retrouvera entre autres la « Tropy Jeannette » qui ouvrira les festivités à travers un gala de chants théâtraux baptisé « Fitia maro loko », ce dimanche à partir de 15h. Par la suite, la compagnie Nouvelle Scène Madagascar entrera en scène le jeudi 14 mars à 18h avec son spectacle intitulé « Mpitondra rano ». Le samedi 16 mars, la compagnie Mangano-Massip, une troupe d'arts scéniques à Paris (France), donnera une conférence axée sur le corps théâtral. Le même jour dans l’après-midi, la Compagnie Miangaly Théâtre présentera sur la terrasse de la médiathèque un spectacle d'improvisation, en rythme et en cadence. De nombreux programmes se poursuivront jusqu’au 28 mars prochain où l’événement se clôturera avec le spectacle « Sokitra », proposé par la Compagnie Nouvelle Scène Madagascar. Notons que le « Temps Fort Théâtre » vise à promouvoir le monde du théâtre à Madagascar, en offrant une plongée immersive dans diverses formes théâtrales.
Si.R
La première chance de médaille malagasy a échappé des mains de Fenosoa Rakotobe. Elle s’est inclinée face à l’Egyptienne Yasmin Nasr Abbas Mohammed Elgewily en kumité. Fenosoa échoue au pied du podium après avoir passé à côté de son combat pour la médaille de bronze ce vendredi 8 mars, à Accra théâtre des 13es Jeux africains. Et ce, après avoir battu la Malienne Sacko A. chez les moins de 50kg sur 10-1 au score. Elles étaient huit combattantes dans la catégorie des moins de 50 kg. Après les éliminatoires, les quatre vainqueurs s’affrontèrent directement pour les médailles de bronze et les vainqueurs de ces combats se qualifient pour la prochaine étape à savoir la médaille de bronze qui a mis aux prises l’Egyptienne, tombeuse de Fenosoa et une Algérienne, Cylia Ouikene. Cette dernière a éliminé la Botswanaise Amantle Leburu (8-0).
Rappelons que la 13ème édition des Jeux africains de Ghana a officiellement débuté hier. La délégation malagasy est composée de 92 membres dont 64 athlètes avec 11 disciplines. Quatre disciplines sont qualificatives aux Jeux olympiques 2024 de Paris entre autres, le badminton, le tennis de table, le tennis et le triathlon. A noter que Madagascar a pris part en tennis de tennis de table qui est éliminé en quart de finale dans la compétition par équipe par l’Algérie (0-3) si le pongiste le mieux placé a été éliminé en huitième de finale dans la compétition individuelle. Madagascar retrouvera la compétition ce samedi 9 mars en double mixte. En lice depuis le 4 mars dernier, la Grande île n’a pas encore débloqué le compteur de médailles. Les lutteurs malagasy et les joueurs d’échecs entreront en compétition ce jour.
L’Egypte domine la compétition avec 5 médailles d’or à son compte, suivi par les Marocains qui comptabilisent deux médailles d’or et enfin la Tunisie avec une breloque précieuse.
E.F.
8 mars ! Journée de la femme. Journée internationale des femmes africaines. Journée internationale des droits de la femme. A chacun sa perception de la chose. Sauf que tout se ramène en un point : la femme, les descendantes d’Eve !
D’après les croyances judéo-chrétiennes, Eve est le deuxième genre humain créé par l’Eternel Dieu. Une foi profonde, car il s’agit réellement d’une foi pour les chrétiens, dont votre humble serviteur fait partie, que n’importe quel homme de science n’arrive pas encore à démontrer jusqu’à présent ni à prouver le contraire et qui dépasse les frontières en parvenant à percer l’épaisse muraille des pays de tradition non judéo-chrétienne.
L’Organisation des Nations unies (ONU) par le truchement de l’organe suprême, l’assemblée générale, officialisa en 1977 la date du 8 mars « Journée internationale de la femme ». C’est l’aboutissement logique et laborieux d’un long et âpre processus de lutte menée par des militantistes, au féminin svp, pour la cause des femmes depuis le XIX ème siècle. En effet, le 8 mars 1857 se tenait dans les rues de New-York un long cortège de femmes en « lambeaux » réclamant leurs droits sur le plan du travail. En 1921, Vladimir Ilitch Lénine décréta le 8 mars « Journée des femmes » en guise de commémoration et de reconnaissance des droits de la femme. Il fut le premier Chef d’Etat, à l’époque, à franchir le Rubicon. Et l’idée faisait son bonhomme de chemin pour aboutir en 1977, dans l’auguste tribune des Nations unies, la reconnaissance mondiale des causes de la femme.
Les initiatrices, soutenues d’un moment à l’autre par des initiateurs, entendent par « Journée de la femme » une occasion d’interpeller les décideurs tant publics que privés sur la considération de certains droits fondamentaux de toutes les descendantes d’Eve où qu’elles soient et quelle catégorie qu’elles soient au travail, dans leur ménage et dans la société sinon la communauté à l’intérieur de laquelle elles vivent et surtout vis-à-vis des hommes ! Une journée de mobilisation et de conscientisation sur le respect de la femme en tant que telle partout où elle se trouve ou évolue.
Dans la Grande île, la célébration de 8 mars, Journée internationale de la femme, connut des hauts et des bas. En 1977, date de l’officialisation de cette emblématique, le pays se trouve en plein régime socialiste de l’Amiral Didier Ratsiraka. La « femme » étant un des piliers de la Révolution socialiste inscrits dans le « Boky Mena » a eu droit à une commémoration officielle. Seulement, il ne s’agissait que des fêtes mondaines sans impact direct sur la conscientisation des droits de la femme.
L’avènement du régime Orange apportera un dynamisme. A travers le point 8 du Velirano, le régime Orange reconnait l’égalité des femmes en droit et devoir vis-à-vis des hommes. La dynamisation du volet social dans les trois piliers de la PGE n’est pas en contradiction avec le Velirano. La Première Dame, Mialy Rajoelina, militante au premier rang n’entend point baisser les bras. Certaines entreprises privées, à l’image du groupe SODIAT, se trouvent à l’avant-garde du respect des droits de la femme notamment dans le milieu du travail. Mais, beaucoup reste à faire. D’où la nécessité de commémorer judicieusement la date du 8 mars.
Ndrianaivo
Afin de raffermir la lutte contre la corruption au niveau des Tribunaux malgaches, l’éradication des rabatteurs figure parmi les actions à entreprendre par le ministère de la Justice. Ainsi, il a été décidé que des caméras de surveillance seront installées dans les Tribunaux. Cela vise à surveiller les rabatteurs, qui sont impliqués dans des pratiques corrompues au sein de ces instances. Ces caméras ont été aussi mises en place dans le but de lutter contre la corruption et d'améliorer les services judiciaires. En effet, de nombreux arnaqueurs ne se privent pas de berner les gens qui ont des services à faire au niveau des Tribunaux. Certains d’entre eux ont également des contacts au sein même du Tribunal et poussent le citoyen à voir telle ou telle personne pour faciliter leur dossier. Le problème des rabatteurs ne date pas d’hier et touche presque tous les secteurs de l’administration, que ce soit au niveau de la délivrance des passeports ou du permis de conduire ou de la JIRAMA, etc.
Files d’attente
Les longues files d’attente, qui ont entrainé l’existence des rabatteurs, mènent inexorablement à la corruption. Ces derniers jouent sur l’empressement des citoyens à acquérir telles ou telles pièces administratives. « On se demande si on est voué à faire la queue partout où on va. Le service public et même le privé, comme au niveau des banques, n’est pas non plus épargné. Certes, il y a des services où on peut remarquer des problèmes de sous- effectifs et de manque de matériels, mais que les véritables solutions soient prises » selon Martin A. qui était en train de retirer de l’argent à un distributeur automatique du côté d’Analakely. Au Tribunal c’est encore pire, il y a toujours quelqu’un qui vous approche dans la file d’attente et prétend connaitre une voie rapide moyennant de l’argent, ajouta-t-il.
D’autres mesures complémentaires
En plus de l'installation de caméras, des carnets de suivi des dossiers traités au niveau des Tribunaux ont été distribués. Ces carnets sont disponibles dans les services de greffe des Tribunaux. Selon le compte rendu du Conseil des ministres, 2 500 carnets de suivi de dossiers ont été distribués dans quatre juridictions jusqu'à présent. Cette initiative vise à surveiller les rabatteurs et à renforcer la transparence dans le traitement des affaires judiciaires. Pour encourager la dénonciation d'éventuelles corruptions aux Tribunaux ou au niveau de l'administration pénitentiaire, un site web opérationnel, (fitsarana-valio-tarainako), est mis à disposition. Le ministère de la Justice souhaite traiter 70 plaintes dans les 100 jours à venir, démontrant ainsi son engagement à lutter activement contre la corruption.
En mettant en place ces différentes mesures, le ministère de la Justice de Madagascar montre sa détermination à renforcer l'intégrité et la transparence au sein du système judiciaire et pénitentiaire du pays. Voilà en ce qui concerne les rabatteurs, mais quand est- ce qu’on installera les cameras dans les différents bureaux où les véritables pots-de-vin s’opèrent ?
Nikki Razaf