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La Haute Cour constitutionnelle (HCC) a tenu une audience publique à Ambohidahy, hier, suite à une demande de Lalatiana Rakotondrazafy, candidate à la députation. Cette audience a examiné les 28 requêtes qu’elle a déposées concernant des fraudes et des actes de corruption électorale lors de l’élection à Faratsiho. Selon Rakotondrazafy, ces fraudes, soutenues par des preuves solides, remettent sérieusement en question la légitimité du candidat de l’Opposition, actuellement présumé vainqueur.
Les preuves présentées par Rakotondrazafy sont accablantes : témoignages vidéo, exploits d’huissier, et procès-verbaux d’enquête corroborent ses allégations. Parmi ces preuves, on trouve des cas d’achat de voix, l’utilisation de bulletins pré-cochés et la manipulation des listes électorales, des pratiques qui auraient empêché des électeurs de voter librement, compromettant ainsi le processus démocratique.
Une défense fragile
En outre, la défense du candidat de l’Opposition s’est avérée étonnamment fragile. Incapable de réfuter les preuves présentées, son avocat s’est limité à des attaques personnelles contre Rakotondrazafy et à des invectives contre le régime en place. Aucune preuve tangible n’a été fournie pour contredire les accusations de fraude, ce qui renforce la crédibilité des revendications de la candidate.
Il est important de rappeler qu’en 2019, le candidat de l’Opposition avait été déjà impliqué dans des fraudes électorales similaires à Faratsiho. A cette époque, le tribunal administratif avait annulé l’élection communale en raison de preuves irréfutables de fraude. Cette récidive soulève de graves questions sur l’intégrité du candidat et sur l’ampleur des fraudes électorales dans cette région.
Rakotondrazafy demande l’annulation des voix obtenues par le candidat de l’opposition dans 26 bureaux de vote et la tenue d’un nouveau scrutin à Faratsiho. Si la HCC accepte ces mesures, cela pourrait non seulement invalider les résultats actuels, mais aussi mener à une réorganisation complète du processus électoral dans le District.
Des allégations graves de complicité entre un membre de la Commission électorale de district (CED) et le représentant du candidat de l’Opposition ont également émergé. Ces individus auraient eu accès aux locaux de stockage des matériels de vote, permettant ainsi la distribution de bulletins pré-cochés, révélant des failles profondes et systémiques dans le processus électoral malagasy.
Face à ces preuves accablantes et à une défense manifestement faible, le candidat de l’Opposition se retrouve en position précaire. La crédibilité du processus électoral à Faratsiho est sérieusement remise en question, et la HCC devra examiner ces accusations avec rigueur.
La Rédaction


Scène d'horreur au camp Docker, parcelle 31-11, Tanambao II, à Toamasina, hier. Le corps sans vie et baignant dans une flaque de sang d'un homme de 84 ans, de surcroît malvoyant à cause d'un cataracte, a été retrouvé gisant sur le carrelage de son appartement. Il semblait que ce retraité du chemin de fer a été poignardé dans le dos. A quelques mètres du cadavre, retrouvé couché sur le ventre, celui d'une femme, la trentaine, et dont du sang s'échappait également des plaies occasionnées avec un objet contendant. C'est la femme de ménage de l'octogénaire, selon une source. A la différence de ce dernier, la victime est étendue sur le dos.
C'est le fils de l'octogénaire qui, en se rendant au domicile paternel, a fait en premier cette double découverte macabre vers 5h30 du matin, hier.
Deux cadavres l'y ont alors attendu et il n'a d'autre choix qu'informer rapidement les autorités locales. Pour l'heure, l'enquête de la Gendarmerie n'est encore qu'à ses débuts. De fait, il est donc encore impossible de tenter de comprendre le mobile de ces assassinats barbares, encore moins à propos de leur(s) auteur(s). Seulement, l'octogénaire jouirait d'une certaine aisance financière. "Disons qu'il avait des moyens", s'est contenté de dire une source locale. D'après toujours une information, le défunt père de famille est marié mais que sa femme n'était pas à la maison au moment des faits. Qu'est-ce qui aurait pu donc pousser le(s) assassin(s) à éliminer sauvagement ainsi les victimes ? Des bribes ont avancé l'hypothèse d'un règlement de compte. Ce que la Gendarmerie, également moins prolixe, n'a guère validé, ni informé. De leur côté, les proches des victimes semble être très prudents pour cautionner quoi que ce soit encore. L'enquête suit son cours.


Franck R./kamy

Une vingtaine de femmes ont reçu leur certificat de fin de formation, hier, à Ivandry. Elles ont suivi une formation en coupe et couture pendant trois mois. Au mois de mars dernier, plus de 40 jeunes filles et femmes ont déjà reçu leur certificat. Cette formation est le fruit d’une collaboration entre l'association « Wednesday Morning Group » (WMG) et Inner Wheel Club d'Antananarivo.

Selon Finaritra Andriampeno, présidente d’Inner Wheel Club d'Antananarivo, il s’agit de la troisième promotion depuis le début de ce projet. Plus de 70 femmes ont déjà bénéficié de la formation. Outre les serviettes hygiéniques lavables, elles ont été initiées à la coupe et couture de base comme les jupes, robes, pantalons,…

Après cette vague, l’association WMG a décidé de créer son propre atelier de formation en coupe et couture. Sis à Tsiadana, cet atelier accueille une dizaine de jeunes filles et femmes. La formation débutera lundi prochain.

Au sujet de la distribution de serviettes hygiéniques lavables, une initiative de WMG, les jeunes filles issues de deux Collèges d’enseignement général (CEG) en ont déjà bénéficié dont le CEG d’Ambohimanarina et celui d’Ambohitrabiby. Aussi, une sensibilisation sur l'hygiène menstruelle leur a été octroyée. Outre l'éducation des femmes, ce projet aide financièrement les femmes et filles, accompagnées par l’association. « Notre prochain projet est de vendre des serviettes hygiéniques lavables à bas prix. L’objectif est de subvenir au fonctionnement de l'atelier, notamment avec l’achat des matériels et équipements pour le centre », dixit Josiane Ralambotsirofo, vice-présidente de WMG.

Ce projet cible les filles et femmes vulnérables de la Capitale. Certaines d'entre elles ont dû abandonner le banc de l'école à cause du problème financier, tandis que d'autres sont des mères de famille ayant besoin d'accompagnement et d'expérience pour pouvoir chercher de l'emploi et subvenir aux besoins de leur famille. Selon Inner Wheel Club d’Antananarivo, la prochaine formation aura lieu le mois prochain.

Anatra R.



A chaque mois de juin, les festivités inscrites dans le calendrier ne manquent pas. Dans quelques jours, la Grande île célèbrera en fanfare la fête de l’Indépendance. Mais bien avant cela, un autre grand événement attendra le public tananarivien. Il s’agit de la Fête de la musique, organisée par l’Alliance française de Tananarive (AFT), en collaboration avec Telma, sponsorisée par World Cola et Ravinala Airports. Celle-ci aura lieu les 21 et 22 juin. Et pour cette édition 2024, la grande fête se déroulera hors du centre-ville lors de la deuxième journée de cet évènement.
Pour cette édition, les programmes seront variés. Parmi ces programmes figurera un atelier de musique, de poésie et de danse baptisé « Mozika Maroloko ». Ceci sera animé par le groupe Rabefidihy. De ce fait, une scène sera ouverte pour les lauréats du concours de chant 2024. Des artistes émergents jouant différents genres de musique, notamment du pop rock, électro, rap, hip-hop seront également présents sur place pour enflammer le public.
Auparavant, la Fête de la musique a été organisée exclusivement dans les locaux de l’AFT, situés à Andavamamba. Mais cette fois-ci, dans la journée du 22 juin, elle sera délocalisée dans la Commune d’Ivato afin de se rapprocher encore plus des habitants de la périphérie. Durant cette deuxième journée, les organisateurs proposeront le carnaval « Mozikara ». Il s’agit d’un défilé coloré et musical durant lequel plus de 300 carnavaliers mettront en lumière les talents locaux et les différentes traditions culturelles.
Clou du spectacle
Par la suite, cet évènement musical et culturel culminera avec un grand concert au parking de l’aéroport International d’Ivato. Ce show sera animé par des jeunes artistes les plus en vogue du moment, à l’instar de Mirado, Stéphanie et Johanne. A titre de rappel, la Fête de la musique est célébrée le 21 juin à travers le monde. Et Madagascar n’est pas en reste. Les festivités organisées par l’AFT sont accessibles au grand public. L’entrée sera gratuite. Cependant, afin de pouvoir accéder à cet évènement, il faudra présenter un bracelet d'invitation, à récupérer à l'Alliance française d'Antananarivo ou auprès des locaux de la Commune d'Ivato à partir du 14 juin 2024. Rappelons que l’Alliance française a comme principale mission de promouvoir la langue de Molière, la diversité culturelle ainsi que le développement de la lecture publique, tout cela en organisant entre autres la Fête de la musique à Madagascar.
Si.R

A Madagascar, où moins de 30 % de la population bénéficient de l'électricité, le Gouvernement s'est fixé un objectif  d'atteindre 70 % de couverture électrique. Plusieurs stratégies sont en cours pour y parvenir, notamment à travers le développement des énergies renouvelables. Avant-hier, une étape a été réalisée avec l'officialisation de l'association Marea (« Madagascar Renewable Energy Association »). L'association, régie par l'ordonnance 60-133, regroupe tous les producteurs d'énergies renouvelables et hybrides du pays, quelle que soit leur taille.
Selon Rémi Hubert, président de l'association, « Marea est un regroupement facilitant les échanges et adressant les différents enjeux liés au développement de la filière ». L'objectif est de conjuguer accessibilité, fiabilité, durabilité et compétitivité pour un avenir énergétique plus vert à Madagascar. L'association promet de renforcer les mécanismes institutionnels de dialogue et de capitaliser sur les acquis pour le développement du secteur. « Grâce aux expertises et compétences des sociétés membres, l'association va apporter un changement positif et significatif », a ajouté le président. Ses missions incluent la promotion des mesures incitatives à la croissance de la production et à l'accès aux énergies renouvelables, la sécurisation des investissements, ainsi que le développement d'un paysage économiquement fiable et durable.
En outre, Marea vise à encourager le renforcement des compétences pour assurer la durabilité et l'innovation dans le secteur. Jean-Baptiste Olivier, ministre de l'Energie et des Hydrocarbures, a souligné que « beaucoup d'entreprises à Madagascar se lancent dans le domaine des énergies renouvelables, qu'il s'agisse de l'eau, de l'énergie éolienne ou solaire. Cela signifie que nous nous dirigeons déjà vers une transition énergétique ». Toutefois, il a également rappelé la nécessité de l'électrification rurale pour les nombreuses zones encore sans électricité, insistant sur l'importance d'une voix unifiée dans le développement du secteur.

Développement socioéconomique
« Le secteur des énergies renouvelables est reconnu comme un promoteur majeur et un moteur de croissance pour une économie verte et inclusive à Madagascar », a affirmé Rémi Hubert. Les membres fondateurs de Marea, qui contribuent déjà au développement durable et socio-économique du pays, jouent un rôle  dans cette démarche. Avec une puissance totale de plus de 200 MW déjà opérationnelle, la production moyenne atteint 380 GWh/an, représentant environ 20 % de la production nationale totale. Les technologies utilisées comprennent l'hydroélectricité, le solaire photovoltaïque, les solutions hybrides et « off-grid ». Environ un million et demi de personnes bénéficient de ces productions, contribuant à l'industrialisation, la création d'emplois et le renforcement des capacités locales. « En regardant vers l'avenir, les projets en cours de développement par les membres fondateurs de Marea devraient permettre de relever le défi du mix énergétique national, multipliant le nombre de bénéficiaires par sept d'ici 2030 », a déclaré le ministre. L'association rassemble des acteurs majeurs du secteur, tels qu'Anka, pionnier depuis 2016, la Compagnie Générale de l'Hydroélectricité de Volobe (CGHV), First Energy, New Energy Africa, Sunfarming Madagascar, Tozzi Green et Welight Africa, chacun apportant une contribution unique et vitale au paysage énergétique de la Grande île.
Carinah Mamilalaina

Avec la fête des pères et celle du 26 juin qui arrivent à grands pas, le domaine de l’électroménager a toujours la cote auprès des clients.

Dans cette optique, la société « Baolai » sise à Soarano, Analakely et Bazar Be Toamasina, gâte le public. Cette grande enseigne représente officiellement ici à Madagascar les deux marques mondiales de renom « Hisense et Toshiba » qui sont partenaires et télés officielles de l’ « Euro 2024 ». « En ce moment, nous avons une multitude d’articles neufs, de premier choix, au design tendance à bon prix, idéale pour des idées cadeaux pour la fête des pères de dimanche prochain. Pour l’achat d’un congélateur, nous offrons un Smartphone.

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La UNE du 14/06/24

Un chef de gang rendu tristement célèbre, surnommé Tsila kely, tombait sous les balles des éléments du Service anti-gang ou SAG de la Police à Namontana, la nuit du 12 juin dernier. L'homme serait à l'origine de multiples assauts de bandits survenus dans le quartier d'Anosibe et ses environs. Des tonnes de plaintes le concernant ont atterri au bureau de cette unité spécialisée de la Police. D'où l'initiative de lancer une opération qui visait justement d'endiguer les actes de banditisme qui ont ensanglanté le secteur depuis de longues périodes.

Un regard croisé vers Antananarivo. Jusqu'au 16 juin prochain, la ville de milles accueille l’Assemblée Générale du Conseil des protestants dans le guidisme et le scoutisme (CPGS), regroupant les organisations scoutes protestantes et unionistes. 

La réunion se tient au Centre de conférence international (CCI), sis à Ivato. « Pour notre foi protestante, tous unis et déterminés », tel a été le thème choisi. Diverses organisations scoutes et guides protestantes venant du monde entier y sont accueillies. 

Toliara accueille depuis hier la célébration nationale de la Journée mondiale de l’environnement, jumelée avec la Journée internationale de lutte contre la désertification et la sécheresse. Ces journées sont habituellement célébrées respectivement le 5 et le 17 juin, mais Madagascar les a jointes en un évènement et de multiples activités dans la Capitale de la Région d’Atsimo-Andrefana, du 13 au 17 juin. Une forte mobilisation qui vise à souligner l’importance du questionnement et des solutions face aux problèmes liés à la désertification et la sécheresse, lesquelles pèsent sur le présent et l’avenir de toute la population.

Fil infos

  • Bangladesh - Un lémurien en cours de transfert à Antananarivo
  • Restitution des îles Eparses - Madagascar persiste et signe
  • Succession du pape François - L'heure de l’Afrique et de l’Asie sonne ?
  • ACTU-BREVES
  • ACTU-BREVES
  • Ve sommet de la COI - Des engagements solides pour l'avenir de l'océan Indien
  • Obsèques du pape François - Le Président Rajoelina attendu à Rome
  • Visite d’Etat - Madagascar et la France scellent six accords
  • Commission mixte sur les îles Eparses - Un second rendez-vous le 30 juin prochain à Paris 
  • Ve Sommet de la COI - Mobilisation exceptionnelle des Forces de l’ordre

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Editorial

  • Restitution et restitution !
    La première est nette et franche, la seconde incertaine. L’une est le fruit d’une diplomatie combative, l’autre bien qu’éclatante ou bénéficiant d’un tapage médiatique au départ (2018), s’évapore en cours de route pour disparaitre sur l’écran de radar et dont les raisons échappent au commun des mortels. Une série d’évènements aussi importants que douteux jalonnent les deux derniers rendez-vous tant au tête- à-tête au cours de la visite d’Etat que durant le Vème Sommet de la COI. Ainsi, en marge du Vème Sommet de la COI, Dr Navin Ramgoolam, Premier ministre mauricien, restitue de ses propres mains à Rajoelina Andry Nirina, président de la République malagasy, les 22,5 kilos d’or saisis à l’aéroport de Maurice en janvier 2019. « Il m’est particulièrement agréable d’accomplir aujourd’hui un geste qui marque non seulement la qualité des relations bilatérales entre Maurice et Madagascar mais aussi l’esprit qui gouverne la solidarité régionale et la…

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