L’œuvre d’une autre écrivaine encore moins connue, actuellement en lice pour deux concours littéraires à l’international, fait sensation chez le comité de lecture au prix littéraire « Les Afriques ». Dans un communiqué de La Cene littéraire, sorti mardi dernier, ledit comité de lecture du Prix littéraire « Les Afriques » fait savoir qu’il vient de recevoir des exemplaires de #ZaKoa. Effectivement, l’œuvre fait bonne impression et obtient des remarques positives venant de ce comité de lecture. « #ZaKoa de Hary Rabary est sans aucun doute le roman de la résilience et du courage. Le monde de l’écriture accueille là un véritable talent », mentionnent les membres du comité de lecture après avoir reçu et lu l’œuvre. En d’autres termes, le roman de l’écrivaine Hary Rabary est actuellement en présélection pour le Prix littéraire « Les Afriques » 2024. Le processus de sélection, comme la plupart des prix littéraires, se fait en deux étapes. D’abord, la phase de présélection effectuée par un comité de lecture chargé de trier les ouvrages reçus pour désigner les cinq finalistes. Le jury désigne ensuite, parmi les cinq auteurs, le lauréat du prix. Cette année les œuvres concernées par ce prix sont les romans parus entre le 1er janvier 2023 et le 31 décembre 2023. Notons que, Hary Rabary est aussi en course pour le Prix Orange du livre africain (POLA) avec le même roman. Elle a été sélectionnée parmi les 45 ouvrages. D’ailleurs « #Zakoa » fait partie du top 10 élaboré par le comité de lecture malagasy du POLA. Cette œuvre est donc actuellement en compétition pour deux prix littéraires sur le continent africain. A titre de rappel, #ZaKoa raconte, sous la forme d’une longue lettre à l’agresseur, le combat d’une jeune étudiante victime de viol qui trouve le courage de se battre contre l’opprobre, et refuse d’endosser la honte. Ce petit roman de 150 pages paru aux éditions Dodo vole, écrit dans une langue fluide, une fiction nourrie par les nombreux récits que l’auteure a pu entendre dans la cadre de son métier de gynécologue. Bref, un ouvrage qui lève le voile sur un sujet brûlant mais encore tabou au pays autant qu’ailleurs.
Si.R
L'Office national du Tourisme de Madagascar, en collaboration avec le Projet PIC, participe activement à l'International Tourism Bourse (ITB) de Berlin, l'un des plus importants salons touristiques professionnels en Europe centrale. Cette participation s'inscrit dans le cadre des efforts continus de promotion de Madagascar à l'international et de l'amélioration de sa programmation par les professionnels du secteur. Depuis 2006, Madagascar a marqué sa présence à l'ITB Berlin, un rendez-vous incontournable pour les acteurs du tourisme mondial. Cette année, l'objectif est clair : maintenir la visibilité de la destination sur le marché international et susciter l'intérêt des revendeurs pour inclure Madagascar dans leurs offres. La Grande île, vantée comme une destination nature par excellence, répond parfaitement aux attentes des voyageurs allemands en quête d'authenticité et de nature préservée. L'île offre un éventail de paysages époustouflants, allant de plages paradisiaques à des réserves naturelles abritant une biodiversité exceptionnelle. Une collaboration prometteuse entre l'Association fédérale du tourisme d'Allemagne et le ministère du Tourisme de Madagascar est en cours de discussion pour encourager l'arrivée des touristes allemands sur la Grande île. Cette initiative s'inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération entre Madagascar et l'Allemagne, ouvrant de nouvelles perspectives pour le secteur touristique malagasy. L'ITB Berlin offre une plateforme unique pour présenter les atouts de Madagascar aux professionnels du tourisme, aux agences de voyage et aux médias internationaux présents. Des représentants de l'Office national du Tourisme de Madagascar, aux côtés de partenaires locaux, mettent en lumière la richesse culturelle, la diversité naturelle et l'hospitalité malagasy. Pour Madagascar, cette participation à l'ITB Berlin va au-delà de la simple présence sur un stand. C'est une opportunité stratégique pour renforcer les liens avec les acteurs clés de l'industrie du tourisme, créer des partenariats durables et positionner la destination comme un choix privilégié pour les voyageurs en quête d'expériences uniques. Ainsi, l'International Tourism Bourse de Berlin demeure un rendez-vous essentiel pour la Grande île, une invitation à la découverte de cette perle de l'océan Indien où l'authenticité et la nature préservée se dévoilent à chaque coin de rue, attirant les regards et les cœurs des voyageurs du monde entier.
Hary Rakoto
« Je conduisais moi-même, sans chauffeur, en me rendant au bureau sauf pour aller à des cérémonies et aux conseils ». Un ancien ministre l’a dit. Les autres anciens ministres rient à la question de savoir s’ils se servaient de gyrophare et de cocarde lors de leurs déplacements, professionnels et privés. Les vitres fumées oui pour le besoin de discrétion.
Ces anciens hauts responsables étatiques tenaient à leur sécurité. Mais ils n’exigeaient pas d’escorte fanfaronne ni de cortège pour les encadrer dans les rues. « Le 25 janvier 2019, le Premier ministre a sorti une note concernant ces usages. Seuls les chefs d’institution et non les ministres bénéficient de ce traitement spécifique », précise l’un d’eux.
Tout responsable étatique en dehors de cette catégorie qui en abuse se met au-dessus de la loi et son excès de zèle est pénalement répréhensible. Selon les réglementations, le gyrophare, la cocarde et les vitres fumées ne s’utilisent pas de n’importe quelle façon. Il existe des règles bien précises à suivre. Il faut aussi une autorisation formelle pour quiconque en dehors des hautes fonctions de l’Etat désirant faire usage de vitres fumées.
Usage abusif
De temps à autre, la Gendarmerie et la Police nationales sensibilisent le public à ce propos. Les dispositions édictées en janvier 2019 sur l’usage de gyrophare sont toujours en vigueur. Elles s’appliquent à tous les véhicules des départements ministériels portant des plaques rouges. Ceux-ci n’ont pas aucunement le droit de rouler en sens interdit sous peine d’être pénalisés.
Les réglementations spécifient les catégories de véhicules autorisés à user de gyrophare. A part les ouvreuses des cortèges officiels et diplomatiques, les voitures dites prioritaires, à savoir les ambulances les véhicules d’intervention des services de la Police et de la Gendarmerie et les pompiers, sont habilitées à se servir des avertisseurs. Les agissements en dehors de ces conditions relèvent de l’usurpation de titre ou de fonction.
La Gendarmerie et la Police exhortent les citoyens à signaler toute forme d’usage abusif de cocarde. Tout témoin oculaire d’un tel abus, où qu’il se produise sur le territoire, est demandé d’informer sur-le-champ la Gendarmerie et la Police. Dans la mesure du possible, l’informateur se doit de fournir des photos à l’appui à titre de preuve.
Privilège
La loi en vigueur spécifie les catégories à faire usage de cocarde. Les concernés sont les chefs d’institution et les membres de celles-ci, les officiers généraux en activité et toute autre personne dont le privilège d’usage de cocarde est constaté par décret. Mais la cocarde est autorisée seulement lorsque les ayant-droits sont bien à bord.
La cocarde est formellement interdite dans le cas où seuls les chauffeurs, les proches collaborateurs comme les membres du cabinet, par exemple, et les assistants y sont présents. La même interdiction s’applique aux époux ou épouses et aux membres de la famille des intéressés si ces derniers ne sont pas à bord. Il en est de même du gyrophare qui va avec la cocarde.
La Gendarmerie demande aux ayant-droits de se conformer stricto sensu au privilège qui leur est accordé pour prévenir des abus. Certains ont tout de même tendance à se livrer à des pratiques abusives au grand dam des agents de l’Etat et des habitants en général.
Avertissements
Le rappel à l’ordre est à bon escient surtout si les Forces de l’ordre sévissent aussi contre l’usage abusif des vitres teintées et fumées. La récurrence des infractions à ce propos donne l’impression que l’Etat de non droit serait la règle à Madagascar et l’application de la loi est différentielle au pays. Les véhicules aux vitres teintées et fumées envahissent les rues et les routes.
Beaucoup de voitures qui circulent dans les rues d’Antananarivo et un peu partout ailleurs exhibent des vitres fumées ou teintées malgré l’injonction des autorités. Les hors-la-loi snobent les instructions de la Direction générale de la sécurité routière (DGSR) qui oblige les propriétaires de ces automobiles en infraction à enlever ces dispositifs non conformes à la loi.
Des avertissements ont été lancés. Mais pratiquement, rien ne change sur le terrain. Des voitures aux vitres fumées ou teintées sont bien en circulation ou visibles sur des parkings. Des voitures de fonction de l’Etat et appartenant aux particuliers, de la classe aisée notamment, se trouvent à la même enseigne.
Les normes juridiques spécifient ceux autorisés à faire usage de vitres fumées ou teintées. L’exception est accordée seulement à des catégories bien précises comme les VIP, les diplomates et autres. A part eux, ceux qui se permettent de faire coller aux vitres de leurs voitures des filtres ou des membranes de couleur sombre, destinés à cacher l’intérieur, enfreignent la loi.
Punitions
Les vitres fumées ou teintées nuisent au contrôle de sécurité. Il est difficile pour les éléments de la Police de la route d’établir visuellement l’identité des occupants des voitures aux vitres fumées ou teintées. Du coup, les gendarmes et les policiers en activité sur les axes routiers ne sont pas en sécurité. Personne ne sait ce que manigancent ceux à l’intérieur lors de contrôle.
Une telle appréhension se comprend aisément dans le contexte de recrudescence d’attaques et d’actes criminels en ville comme en brousse. L’usage des vitres fumées ou teintées, en dehors du permis, présente un réel danger pour tous. Des faits d’enlèvement ou de tentative de kidnapping sont rapportés de temps à autre. Les bandits se déplacent souvent à bord de véhicules dont le contrôle pose un problème.
Seule la fermeté de l’Etat dans l’application des mesures qui s’imposent permet de mettre fin au laisser-aller. En 2017-2018, comme chaque année, la DGSR a annoncé des punitions contre les infractions. Mais celles-ci ont toujours tendance à courir impunément. Ceci invite à penser à un relâchement continu de l’application de la loi à Madagascar. Il faut absolument appliquer la loi.
M.R.
Le Chef de l’Etat Rajoelina Andry donne une semaine, au maximum 10 jours, pour nettoyer la ville d’Antananarivo ! Les responsables de la Ville des mille n’ont aucune excuse.
Sitôt rentré au pays après un déplacement fructueux à l’extérieur dans les intérêts supérieurs du pays, le Président de la République se rend à Nanisana pour honorer de sa présence la cérémonie officielle de remise de nouveaux matériels roulants à l’endroit de la Société municipale d’assainissement (SMA), une entité de service rattachée à la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) chargée essentiellement à l’enlèvement des ordures et du nettoyage de la Capitale.
Au nom du gouvernement japonais, son agence de coopération (JICA) a remis un don de trente-deux camions multibennes, huit bennes, un bulldozer et deux excavateurs au profit de la CUA. Une aubaine pour la Mairie qui, par le truchement de la SMA, va rendre la ville plus que jamais viable. En effet, selon les termes du Chef de l’Etat, au moment de sa prise de parole, ces nouvelles dotations vont multiplier par trois les capacités de la SMA à enlever toutes les saletés qui ternissent l’image de la Capitale. A rappeler que selon la dernière publication d’une agence africaine, Antananarivo est la Capitale la plus sale du continent. Un record honteux ! De cette capacité d’action multipliée par trois, le numéro un du pays n’a pas hésité un seul instant d’ordonner le nouveau président de la délégation spéciale (PDS) de la Ville des mille de nettoyer la cité dans les délais de dix jours au maximum. De toute façon, il parle en connaissance de cause parce qu’il a été déjà premier magistrat de la Mairie d’Antananarivo, élu haut la main devant le candidat du tout puissant TIM à l’époque des faits (2007). C’est un ordre formel auquel le nouveau maître des céans à Analakely et son équipe n’ont pas le droit de passer outre. La première occasion au nouveau PDS, durant la cérémonie, de rencontrer de vive voix et face à face avec le Chef de l’Etat. Rajoelina Andry a profité de l’occasion pour rassurer le nouveau locataire d’Analakely son soutien effectif de manière à ce que le PDS puisse mener à bon port sa mission.
Sauf pour le respect, le grand respect, qu’on a à votre endroit Monsieur le Président, il nous est impossible de ne pas rappeler certains faits. L’ « ordre » de ce genre, on en avait déjà entendu maintes fois pour ne pas dire mille fois. Effectivement, la ville était propre pendant un certain temps, 2 mois ou trois ou six, un an tout au plus, et après, le retour à la galère ! Les Tananariviens n’aspirent qu’à une chose, parmi tant d’autres, à savoir « vivre dans une ville propre et sécurisée pour toujours » !
D’autant que la réussite de la mission conduira certainement vers le succès du régime Orange. Analakely est tout naturellement un tremplin vers Iavoloha. L’histoire politique contemporaine du pays conforte une telle assertion ! Donc, il ne faudra pas négliger de prendre soin de notre Capitale qui est, de surcroit, la vitrine de la Grande île aux yeux du monde.
La tâche qui incombe à Richard Barjohn Ramanambitana, le nouveau patron de la ville, n’est pas de tout repos. Souhaitons qu’il réussisse.
Ndrianaivo
Lors de la récente rencontre entre le Président Andry Rajoelina et son homologue turque Recep Tayyip Erdogan, la prochaine création d’une ambassade de Madagascar à Ankara a été évoquée. Quelques semaines auparavant, le Président de la République de Madagascar Andry Rajoelina a exprimé l'intention d'ouvrir une ambassade aux Emirats arabes unis. Deux nouvelles ambassades et deux postes d’ambassadeur seront donc bientôt créés et chercheront des titulaires.
Nombreux sont également les pays à attendre l’implantation d’une ambassade malgache sur leur sol. L’Indonésie par exemple, par le biais de Benny Yan Pieter Siahaan, le chargé d’affaires en pied de l’ambassade de l’Indonésie à Madagascar sortant, a affirmé que son pays était ouvert à l’instauration d’une ambassade ou d’un consulat général. Le Maroc également attend l’implantation d’une ambassade malgache à Rabat.
Ce sont autant de postes d’ambassadeur qui devront être pourvus in fine et qui viendront donc se rajouter à ceux qui sont actuellement vacants. Selon une carte interactive publiée sur le site du ministère des Affaires étrangères, Madagascar dispose actuellement de plus d’une dizaine d’ambassades à l'étranger, ainsi que trois consulats généraux et trois autres représentations. Seules cinq sont pourvues.
L’ambassade en France est dirigée par Rija Rajohnson. A Maurice, Madagascar est représenté par Camille Vital. Jean Louis Robinson est à la tête de l’ambassade malgache en Chine ; Jean-Omer Beriziky lui occupe le fauteuil d’ambassadeur en Belgique. Ils ont été nommés au début du premier mandat de l’actuel Chef de l’Etat. Yvette Sylla, elle, a fait son retour à la représentation permanente de Madagascar à l’UNESCO, en fin du mois de janvier dernier. Elle revient à un poste qu’elle avait occupé depuis septembre 2019 jusqu’en février 2023, avant sa nomination au Gouvernement. Chacun de ces représentants du pays a sous sa juridiction plusieurs autres pays.
Force est de souligner néanmoins que les autres postes sont tous vacants. Ils sont présumés tous dirigés par des chargés d’affaires. L’on citera, à titre d’illustration, l’Afrique du Sud, les Etats-Unis, l’Inde, le Japon, ou encore le Royaume-Uni et la Russie. Antananarivo, la Capitale de Madagascar, abrite une vingtaine d’ambassades et environ deux fois plus de consulats et une autre représentation à Madagascar.
Au début du second mandat du Président Andry Rajoelina, plus d’une dizaine de postes d’ambassadeur et de consul général sont donc à pourvoir. Pour des raisons financières, logistiques ou humaines, seuls certains de ces postes seront confiés à des ambassadeurs. Les ambassades qui jouent un rôle clé pour l’atteinte des résultats de la diplomatie malagasy devraient être priorisées.
La Rédaction
Hélas, les arnaqueurs trouvent toujours les moyens d’attraper des pigeons. En effet, depuis un certain moment, une nouvelle plateforme promettant des monts et merveilles sur des dépôts d’argent qui vont se multiplier en un rien de temps vient d’apparaître. La méthode reste le même pour les organisateurs du piège. Offres mirobolantes, gains rapides, payement en liquide du premier dépôt. Cependant, au bout cela finira par les mêmes drames que les précédentes plateformes du genre. Les responsables disparus avec l’argent, les victimes n’ont qu’une plainte contre X pour se soulager. Selon les administrateurs du groupe qu’on ne citera pas, ils travaillent avec de nombreuses entreprises. A Madagascar, c'est le trading qui sert à rentabiliser l'investissement. Le gain dépend de l’investissement initial, il en est de même pour le taux. Si le fonds est élevé, le taux des gains peut monter jusqu’à 51%.
On vous a prévenus !
Le Malgache va encore foncer tête baissée dans une arnaque tant et tant de fois prouvée. Actuellement, la plateforme n’est qu’à ses balbutiements, mais évolue doucement et sûrement à travers des campagnes discrètes. De nombreux Malgaches, vont-ils ainsi encore tomber dans le panneau ? On a eu Antares comme précurseurs, puis il y a eu le drame de QC Star l’année dernière qui a dépouillé de nombreuses victimes dont la plainte collective déposée au Tribunal n’a pas encore trouvé de suite convaincante jusqu’ici. Selon les explications des vrais traders « Le trading est un concept économique fondamental impliquant l'achat et la vente d'actifs. Il peut s'agir de biens et de services, pour lesquels l'acheteur verse une compensation au vendeur ». Ainsi, tout système reposant sur la pyramide de Ponzi finira tôt ou tard par son écroulement. Les bénéficiaires sont ceux qui ont débuté, soit en majeure partie des amis et les entourages du monteur de l’arnaque. Les clients d’après, les dindons de la farce, ne servent qu’à alimenter leur compte en banque. Autrement dit « le dernier à entrer, nourrit le premier à entrer ». A tous ceux qui sont encore envie de tenter l’aventure, ne dites pas qu’on ne vous a pas prévenus.
Nikki Razaf
C’était la panique des Facebookers hier soir. En effet, vers 18h30 hier, il n'était plus possible d'accéder aux différentes plateformes de Meta, notamment Facebook, Instagram, Threads, et Messenger. De nombreux utilisateurs ont signalé avoir été déconnectés de leur compte et n'ont pas pu recevoir le code nécessaire pour la double authentification. De même, sur Instagram, les utilisateurs ont rencontré des difficultés pour actualiser leur fil d'actualité. « Compte piraté, c’était mon premier réflexe quand j’ai été déconnecté soudainement de mon compte et n’avait plus accès. Ayant des affaires importantes encore à gérer avec les clients, j’ai insisté pour récupérer et modifier mon mot de passe mais rien n’y fait », a indiqué Karreen, vendeuse d’articles de beauté en ligne. Cependant, la frustration était de courte durée car des amis m’ont appelé si mon Facebook marche car les leurs sont hors service. La conclusion était alors évidente. C’était une panne à la source. « Il fallait appeler les clients et les avertir de la situation en attendant que le service résolve le problème », ajoute-t-elle. La plateforme Meta et ses services ont fonctionné vers 19h 30. Une heure d’enfer et d’angoisse pour certain, mais de répit pour les autres qui ont été enfin déconnectés de leur Smartphone pour un instant, indépendamment de leur volonté.
Une panne mondiale
La panne de Meta a été qualifiée d'exceptionnelle en raison du nombre massif de signalements enregistrés dans un laps de temps très court à travers de nombreux pays dans le monde. Il est rare de constater une telle simultanéité dans les rapports de dysfonctionnement des plateformes en ligne. L'indisponibilité des applications Facebook, Instagram, Threads et Messenger a affecté de manière significative les utilisateurs à l'échelle mondiale. Les problèmes touchent le stockage numérique cloud de l’API de WhatsApp. Les systèmes internes de l’entreprise, notamment l’« Admin Center » et le « Device Manager » ont été également touchés, selon MetaStatus.
Cette panne a soulevé des préoccupations quant à la fiabilité des services de Meta, en particulier compte tenu des antécédents de pannes majeures, tels que celle survenue en 2021. A l'époque, une panne simultanée de Facebook, Instagram, Messenger et WhatsApp avait affecté plusieurs milliards de personnes.
Nikki Razaf
« Tout reviendra à la normale ». C’est avec ce propos que le nouveau président de la délégation spéciale (PDS) de la Commune urbaine d'Antananarivo (CUA), Richard Ramanambitana, a accueilli officiellement hier ses collègues au parvis de l'Hôtel de ville, Analakely.
D'après lui, les revenus de la CUA reviendront à la normale dans peu de temps et c’est un défi qu’il a lancé, en collaboration avec tous les partenaires. Pour ce faire, le PDS a annoncé la révision de la « budgétisation » pour permettre la réalisation des travaux prioritaires comme le réaménagement des routes, la gestion des déchets ménagers, la planification du marché. Ainsi, il a mis un point sur le bien-être social des employés de la Mairie de la Capitale. En effet, certains d’entre les employés se plaignent toujours du retard du paiement des salaires, faute de budget dans la caisse de la CUA, de même pour les travaux d’urgence comme l’assainissement.
La passation de service entre le maire sortant, Naina Andriantsitohaina et son successeur, le PDS Richard Ramanambitana s’est déroulée hier dans les locaux de la Commune urbaine d'Antananarivo, sous l'égide de la Préfecture d'Antananarivo. Cette cérémonie a été suivie d’une réunion entre le PDS et l’administration. Richard Ramanambitana a réitéré que le recrutement de travailleurs est actuellement suspendu et qu'il y aura également un assainissement au niveau de la liste des employés.
En rappel, la Commune urbaine d'Antananarivo a reçu, lundi dernier, des équipements de la part du Gouvernement japonais dans le cadre du Projet d’amélioration des équipements de gestion des déchets solides pour la ville propre à Antananarivo. En parallèle, le Président de la République, Andry Rajoelina, a donné un délai de 10 jours au nouveau PDS pour assainir la Capitale.
Anatra R.
Le Conseil supérieur de la comptabilité (CSC) offre une formation des formateurs en Système minimal de trésorerie pour renforcer les compétences des agents du ministère de l’Industrialisation et du Commerce. Le ministère de l’Economie et des Finances (MEF) de Madagascar poursuit à son niveau la mise en œuvre de la Politique générale de l’Etat en investissant dans le renforcement des compétences de ses agents. Dans cette dynamique, le CSC au sein du MEF initie une formation des formateurs en Système minimal de trésorerie (SMT) à l'intention de 40 agents du ministère de l’Industrialisation et du Commerce (MIC). Cette formation, qui se tient présentement à Anosy, vise à consolider les compétences opérationnelles des participants. La comptabilité, en tant qu'élément essentiel de l'entrepreneuriat, est cruciale pour garantir la bonne gouvernance, stimuler le développement entrepreneurial et industriel, ainsi que pour assurer la pérennité des entreprises. Dans cette perspective, le projet de formation des formateurs, réalisé en collaboration avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) à travers le projet de Diversification de l’économie de Madagascar (DEM), revêt une importance capitale. Cette initiative ambitieuse a deux objectifs majeurs. D'une part, elle ambitionne de renforcer les compétences opérationnelles des agents impliqués du MIC. D'autre part, elle s'engage à garantir l'autonomie des bénéficiaires du projet ODOF (One District One Factory) et des coopératives associées.
Synergie
Ces bénéficiaires seront ainsi en mesure d'améliorer, d'innover et de spécialiser leurs activités et projets grâce à la formation et à l’accompagnement des formateurs issus de cette initiative. A la clôture de ce programme, environ 40 agents bénéficiaires seront déployés pour dispenser des formations et accompagner les bénéficiaires du projet ODOF, les coopératives, ainsi que les Petites et moyennes entreprises (PME) dans le cadre du programme « travail décent pour tous ». Cette approche holistique vise à créer une synergie entre les différentes composantes du secteur entrepreneurial pour favoriser un développement équilibré et durable. Parallèlement, et dans une démarche de complémentarité, une formation en marketing est également assurée par le centre de gestion agrée/ SIM. Cette double approche offre une perspective globale en renforçant non seulement les compétences comptables, mais aussi en dotant les acteurs du secteur des outils nécessaires pour promouvoir leurs produits et services sur le marché. Ainsi, cette initiative du MEF, en partenariat avec le PNUD et le CSC, marque une avancée significative dans le soutien au développement entrepreneurial à Madagascar. En investissant dans la formation des formateurs, le ministère s'assure que les connaissances et compétences acquises se diffusent de manière pérenne, contribuant ainsi à l'émergence d'un secteur économique plus dynamique et résilient.
Hary Rakoto