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En effervescence, le secteur aérien ne cesse de progresser depuis la réouverture des frontières après la pandémie de coronavirus de 2020.  Jules Perreau, directeur régional océan Indien de la compagnie aérienne Corsair, apporte son point de vue sur le sujet en soulignant les conditions de retour de la compagnie dans le ciel malagasy.

Passer les fêtes pascales à la plage.Voilà un programme qui sort de l’ordinaire. Un festival  qui se tiendra dans une plage la plus proche de la Capitale, alliant sport, tourisme, culture et bonnes ondes pour petits et grands. En effet, Vatomandry est sans aucun doute la plus proche destination de rêve pour les adeptes du bain de soleil et de la plage. Située seulement 275 km d’Antananarivo, cette ville promet à ses visiteurs des vacances particulièrement inoubliables avec l’accueil de la 12ème édition du « Dola Beach ». Un événement qui s’affiche comme festive et familiale. 

Le Président de la République de Madagascar, Andry Rajoelina, a récemment tenu une réunion de travail au Palais d’Etat Iavoloha avec une délégation conjointe de l’UNOPS (Bureau des Nations unies pour les services d’appui aux projets) et de la Banque mondiale, dirigée par le représentant résident de la Banque mondiale à Madagascar, Atou Seck. Cette rencontre s’est déroulée dans un contexte marqué par l’engagement à réaliser les objectifs de développement du pays.

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La une du 15 mars 2024

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A la charge !


Antiéconomiques ! Contre-productives ! Honteuses ! Etc.
Très difficile de rester de marbre face à l’état de délabrement très avancé de nos infrastructures routières que même les muets, par la force des choses, crieraient au scandale.
On revient à la charge, pour la énième fois, pour tirer la sonnette d’alarme aux fins de dénoncer, d’interpeller tous les décideurs, tous les responsables de service à toutes les échelles concernées du pays. C’en est trop ! Les dégâts sont tellement inadmissibles que tous les organes de presse nationaux en font état. Tous les véhicules, toutes catégories confondues, poids lourds, taxi-brousse, légers ou particuliers, roulent au pas pour ne pas dire aux arrêts, sur les grands axes nationaux tels que les RN 2, RN 4, RN 5, RN 6, RN 7 etc. N’en parlons plus des Routes d’intérêt provincial (RIP), communal et bien d’autres. Exception faite sur la RN 1 reliant la Capitale à Tsiroanomandidy et pas plus. Mais attention, des nids de poule commencent à apparaitre sur les 242 km d’asphalte de cette route digne desNationales dont les travaux ont été exécutés en 1978, il y a 46 ans,  par une entreprise étrangère respectant les normes requises.
Selon des techniciens observateurs, la dégradation des routes n’est pas forcément le fait d’insuffisances matérielles, financières surtout, mais elle est plutôt due aux défaillances des exécutions des travaux. Notez que l’Etat, par le biais du Fonds d’entretien routier (FER) dispose d’une certaine capacité financière pour réparer les infrastructures routières nationales notamment les grands axes à forte potentialité économique. Ledit fonds tire sa source à travers des taxes diverses.
Le FER est un Etablissement public à caractère industriel et commercial (EPIC) créé, pour la deuxième version, par l’ordonnance n° 2019 – 001 du 10 mai 2019. En partenariat avec l’AFD et d’autres acteurs nationaux ainsi que des taxes diverses, le FER se concentre à financer les travaux de réparation des infrastructures nationales servant les grands axes d’utilité économique du pays. L’objectif étant d’assurer des routes nationales bien entretenues durant toute l’année. Les dernières grandes retouches des routes nationales (RN 2, RN 4, RN 6, RN 7, …) remontent aux exercices 2021 – 2022. En un an et quelques miettes de mois, les routes redescendent aux enfers ! Aucun véhicule, sur la RN 2, à titre d’exemple n’arrive plus à rouler convenablement. Il faut avancer obligatoirement au pas. Des nids de poule pour les plus chanceux. En général, des nids d’autruche sinon des trous béants capables d’engloutir les véhicules légers sèment le chaos.
Ainsi donc, la responsabilité du délabrement des infrastructures routières incombe à juste titre à la prestationdes travaux des entreprises adjudicataires. Le parfum de manigances, autour de l’octroi des travaux censés être les moins disants, se sent. Inutile de creuser loin pour décortiquer! La corruption, cette tumeur qui infeste le corps de l’administration, dicte la loi.
Le plus grand perdant dans tout cela, c’est toujours le peuple, les contribuables. Les usagers qui paient le plus la facture sont les premières victimes.
On ne supporte point, du moins les hauts dirigeants du pays, les moindres critiques surtout quand elles viennent d’autres cieux, mais nous devons admettre en toute humilité que la gabegie, le laxisme et notamment la corruption règnent en maître chez nous. Corrigeons le mal !
Ndrianaivo



Madagascar est confrontée à une pénurie chronique d’électricité, avec des coupures régulières affectant de nombreuses Régions du pays. Si la situation s’est légèrement améliorée à Antananarivo, de nombreuses autres Régions continuent de souffrir de coupures d’électricité fréquentes, notamment sur la côte Est du pays.
Ces dernières heures, la ville de Toamasina a ainsi été plongée dans l’obscurité en raison d’une panne d’électricité importante. Débutant mercredi en milieu de matinée, le black-out de plus de 24 heures a suscité des mécontentements et même des manifestations dans certains quartiers. L’on rapporte en effet des manifestations spontanées, notamment à Ambolomadinika où des pneus ont été brûlés par des manifestants.
Les explications fournies par les responsables de la compagnie d’électricité, la JIRAMA, ont souvent été perçues comme insatisfaisantes par les usagers et alimentent les tensions sociales. Cette fois-ci par exemple, un retard dans l’approvisionnement de carburant est évoqué, ce qui fait que la production ne peut pas suivre le rythme. Les responsables ne pouvaient-ils pas anticiper ce problème ?
Malgré les promesses du Gouvernement de résoudre la crise énergétique en investissant dans des alternatives telles que les parcs solaires et les énergies renouvelables, force est de constater que la situation reste précaire.
Alarmante
En parallèle, la situation des routes nationales à Madagascar est alarmante, avec une grande majorité d'entre elles dans un état de délabrement avancé. Sur les quelque cinquante routes nationales répertoriées, seule une poignée reste praticable, et même parmi celles-ci, certaines commencent à montrer des signes de détérioration. Par exemple, la Route nationale 1, bien que relativement résistante, commence à présenter des petits nids de poule.
Les routes nationales les plus fréquentées subissent les pires conditions. La RN2 entre Antananarivo et Toamasina, la RN7 entre Antananarivo et Toliara, ainsi que la RN4 entre Antananarivo et Mahajanga sont particulièrement touchées. Des routes moins fréquentées, comme celle entre Tsiroanomandidy et Maintirano, souffrent  quant à elles d'un état de délabrement chronique.
La détérioration des routes nationales a des conséquences dévastatrices. Par exemple, il faut désormais environ 10 heures pour parcourir les 365 kilomètres entre Antananarivo et Toamasina en raison de l'état lamentable de la RN2. Cette situation met non seulement en danger la sécurité des voyageurs en raison des conditions dangereuses de la route, mais entrave également le développement économique en entraînant des pertes de temps considérables pour les particuliers, les transporteurs et les opérateurs économiques, et l’État en général. De plus, les coûts d'entretien des véhicules, tels que l'achat de pneus et les réparations, constituent une charge financière supplémentaire pour ceux qui empruntent régulièrement cette route.
La Grande île fait face à des défis majeurs en matière d'infrastructures routières et d'énergie. Des mesures urgentes et des investissements massifs sont nécessaires pour remédier à ces problèmes.
La Rédaction

Feu vert. Le Conseil des ministres a récemment pris une décision capitale en approuvant un décret permettant au ministre de l'Economie et des Finances d'accorder des garanties au nom de l'Etat malagasy. Cette mesure vise à faciliter la location de deux nouveaux avions pour Madagascar Airlines auprès de la compagnie ACIA Aero Leasing. Bien que cette garantie soit qualifiée de souveraine, la responsabilité principale du contrat incombe à la compagnie aérienne. Madagascar Airlines envisage de louer deux appareils ATR-72 500 auprès d'ACIA Aero Leasing. Cette garantie souveraine constitue l'une des conditions exigées par les bailleurs dans le cadre de la recherche d'avions pour les opérations de la compagnie aérienne. Les détails concernant le montant de cette garantie n'ont pas encore été dévoilés, mais son émission en faveur d'ACIA Aero Leasing est cruciale pour concrétiser la location des deux ATR 72-500. ACIA Aero Leasing, se positionnant comme un fournisseur de services de location d'avions et de gestion des baux pour les compagnies aériennes et les investisseurs, met l'accent principalement sur les avions régionaux. Ils offrent une gamme variée de services, notamment la location-bail, le financement et l'exploitation locative. Ces deux avions ATR devraient être principalement utilisés sur le réseau intérieur, vers lequel Madagascar Airlines a décidé de recentrer ses activités. Bien que le plan d'entreprise de la compagnie, présenté en novembre 2023, ait envisagé initialement la réorganisation de sa flotte ATR, avec la restitution de certains appareils et la remise en état des autres, il reste sujet à des ajustements. Il convient de noter que ce n'est pas la première fois que l'Etat intervient en tant que garant pour Madagascar Airlines. En effet, la loi de Finances pour l'année 2023 prévoyait déjà une garantie souveraine de 20 millions de dollars pour la location de nouveaux appareils pour la compagnie aérienne nationale. Cependant, ce projet d'acquisition n'a pas abouti. De plus, l'Etat a convenu de fournir un financement préliminaire de la Banque mondiale à Madagascar Airlines. Selon le ministère de l'Économie et des Finances, cet arrangement a été proposé par la Banque mondiale afin de soutenir le redressement de Madagascar Airlines, avec un contrat prévoyant le remboursement par la Banque mondiale des dépenses avancées par l'Etat pour cette cause.
Hary Rakoto

On touche à la fin des promesses du nouveau Président de la délégation spéciale (PDS) de la Mairie d’Antananarivo sur le changement notable de la ville dans les 10 jours qui suivront sa prise de fonction. Certes, des améliorations notables ont été constatées au niveau du ramassage des ordures avec le déploiement des nouveaux camions bennes issus de la coopération avec le Gouvernement Japonais, mais certains points noirs persistent. Le PDS a ainsi ordonné la tenue d’une vaste opération de nettoyage obligatoire ce jour dans tous les quartiers des 6 Arrondissements. Une réunion pour la mise en œuvre de cette initiative a été tenue hier dans les locaux de l’Hôtel de ville à Analakely. « On ne va pas rester sur ce délai de dix jours. L’assainissement de la ville continuera jusqu’à ce que l’objectif d’une Capitale propre où il fait bon vivre soit atteint », a indiqué la Commune urbaine d'Antananarivo. Déjà au niveau des Fokontany, un ramassage des carnets a été effectué hier afin d’inciter la population à participer à cette action de nettoyage « obligatoire ».

Focus sur la réhabilitation des axes routiers
En parallèle avec l'enlèvement des ordures, les travaux de réhabilitation des routes dans la Commune urbaine d'Antananarivo se poursuivent. Des efforts ont été déployés pour la réfection des routes en pavé situées à Ampasamadinika et Tsaralalàna, ainsi que pour le curage des caniveaux au niveau d’Ampandrana afin d'éviter l'accumulation d'eau sur la chaussée, contribuant ainsi à sa détérioration. Cependant, la réfection d'autres axes routiers en mauvais état reste un point d'interrogation. Le Président de la délégation spéciale a indiqué que cette responsabilité incombe au ministère des Travaux publics et aux entreprises en charge des travaux. En tout cas, le PDS a déjà donné des instructions à la Direction du bâtiment et travaux publics (DBTP) auprès de la Commune afin d'obtenir cette autorisation.
En bref, le bilan reste donc mitigé jusqu’ici en dépit des efforts consentis ces 10 derniers jours. En effet, la population ne ressent pas les impacts immédiats des actions entreprises, surtout du côté des infrastructures routières. D’ailleurs, de nombreux voix s’élèvent ici et là concernant la dégradation de nombreuses rues de la ville. « Enlever les ordures s’avère très important, mais réparer la chaussée l’est encore plus. Fort heureusement qu’il n’y avait pas de fortes pluies dernièrement », selon un citoyen.
Nikki Razaf


En attendant le procès sur l'affaire prévu le 12 avril prochain, un groupe d'opérateurs locaux s'est fait déposséder d'un conteneur entier de marchandises, qui sont d'une valeur de plus de 200 millions d’ariary. La personne qui les aurait arnaqués est un membre d'une association baptisée M. Ce dernier aurait réussi à détourner tout le conteneur à sa sortie du port de Toamasina à son profit, grâce à une tromperie. "Nous ne l'avons rencontré que deux mois auparavant. Il nous convainquit et prétendait que son association disposerait d'une franchise, c’est à dire la possibilité pour nous de dédouaner la marchandise sans frais. Nous lui avions confié la photocopie des documents de notre marchandise", confie B., la victime dans l'affaire.
Et de poursuivre : " Or, une fois qu'il a eu la photocopie en main, il s'était retourné contre nous, annonçant à qui voulait l'entendre qu'il nous l'avait achetée, c'est-à-dire toute la marchandise à hauteur de 55 millions d’ariary. Ce qui n'a jamais été le cas", continue encore le plaignant dans l'affaire. En réalité, le suspect s'est servi de la photocopie des documents de donation de la marchandise qu'il convoitait pour perpétrer ses magouilles.
Pour prouver bien qu'il s'agissait d'une arnaque, le plaignant a ajouté qu'il n'y avait ni acte de vente, ni mode de paiement dans cette hypothétique transaction, qui n'existait alors que dans l'imagination du suspect. "Nous ne lui avons rien vendu, pas même une aiguille. Et il a déclaré que la soi- disante transaction se serait simplement effectuée sur la base d'une confiance mutuelle entre des personnes en bonne relation et qui se connaissent bien", explique le plaignant dans l'affaire.
Et pour dissuader ses victimes d'un quelconque recours contre lui, le suspect aurait parlé de ses présumées relations avec des personnalités haut placées du pouvoir. "Or, notre recoupement a révélé qu'il n'en est jamais question de ces relations qu'il prétendait", renchérit notre interlocuteur.
Pire, le suspect aurait encore voulu agir de la même façon malhonnête avec un deuxième conteneur appartenant aux victimes et que le premier aurait cherché à mettre la main également avec cette même méthode pas très catholique. "La Justice lui aurait donné une audience à ce dessein. Mais sentant le flou, elle s'est finalement rétractée pour annuler l'ordonnance autorisant à sortir l'autre conteneur du port de Toamasina, mercredi dernier. Donc, une manche de gagner pour les plaignants dans l'affaire.
Tout reste justement flou à propos du suspect. Ce dernier aurait expliqué à ses victimes que son association M. existe depuis 16 ans dans tout Madagascar. "Cependant, nous avons appris que le suspect n'a ouvert son compte en banque que très récemment. Affaire à suivre.


Franck R.

Sécurisation. Le Gouvernement a pris des mesures drastiques pour lutter contre l'utilisation dangereuse du mercure dans l'extraction minière artisanale et à petite échelle de l'or. Face aux défis posés par cette pratique, le ministère de l'Environnement et du Développement durable (MEDD), en collaboration avec le ministère des Mines et des partenaires tels que l'Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI), lance le projet Planet Gold Madagascar. "Le mercure est un élément dangereux, mais beaucoup de nos compatriotes l'utilisent pour extraire de l'or, des ressources petites et artisanales", souligne le secrétaire général du MEDD. Cependant, le Gouvernement reste déterminé à inverser cette tendance. Le projet, financé à hauteur de 4 971 750 USD sur une période de cinq ans, vise à réduire et éliminer l'utilisation du mercure dans le secteur de l'extraction minière artisanale. Il s'inscrit dans le cadre de la convention de Minamata sur le mercure, et son lancement officiel a eu lieu hier à Ivandry. Le projet Planet Gold Madagascar cible principalement les artisans orpailleurs et les petits exploitants, dont 600 000 personnes pourront bénéficier.
Petits secteurs
Les femmes et les hommes travaillant dans les sites d'exploitation seront les premiers bénéficiaires de ce programme. "A travers une approche globale, nous visons à fournir un accès au financement pour les artisans orpailleurs et les petits exploitants, les incitant à adopter des technologies durables sans mercure et à accéder à des chaînes d'approvisionnement en or traçables", explique un représentant du MEDD. Le projet vise également à renforcer l'application de la loi dans les petits secteurs miniers et à développer des technologies respectueuses de l'environnement pour l'exploitation minière. Les effets positifs attendus sont significatifs, avec une réduction prévue de 5 tonnes de mercure dans l'exploitation artisanale d'ici la fin du projet. Quatre sites ont été ciblés pour les interventions du projet : Andrafialava dans la Région de Diana, d’Antanimbary -Betsiboka, d’Ambalamanasa- Vatovavy et de Farezy Atsimo -Andrefana. Le projet Planet Gold Madagascar bénéficie également du soutien du Fonds pour l'environnement mondial (FEM) à travers le projet Gold Plus, opérationnel dès à présent. Cette initiative marque une avancée majeure dans les efforts de Madagascar pour promouvoir une exploitation minière plus sûre et respectueuse de l'environnement, tout en améliorant les conditions de vie des communautés locales dépendantes de cette industrie.
Carinah Mamilalaina

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Editorial

  • Et les gouverneurs !
    Qu’en est-il de nos vice-rois ! On revient à la charge pour remettre sur le tapis le cas de ces hauts dirigeants dans les Régions. Coup de tonnerre ! Le Chef de l’Etat décida de procéder à un Conseil des ministres en direct le 8 janvier à travers les antennes nationales publiques à partir du Palais d’Etat d’Iavoloha. Gageons que si le maître des céans en a voulu ainsi c’est qu’il a mille raisons de le faire. Le peuple vit dans la tourmente. Un Conseil en direct suppose que toutes les interventions durant la réunion soient transmises sans faute et atterrissent « directement » chez les téléspectateurs, dans chaque foyer. Le terme « direct » signifie qu’il n’y aura aucune possibilité de changement ni de tripatouillage en cours de route.

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