“Je n’ai jamais assisté à un tel show de ma vie. C’est la première fois et j’en suis émerveillée”. Ginah R., originaire de Faratsiho mais résidante à Antananarivo depuis quelques mois, faisait partie des milliers de personnes présentes autour du lac Anosy, mardi dernier., pour assister aux feux d’artifice et show de drones. La plupart d’entre eux ont quitté leurs habitations en début d’après-midi pour trouver la bonne place aux alentours. D’autres fonctionnaires et employés des ministères environnants ont préféré rester dans leurs bureaux depuis la matinée et joindre les terrasses ou autres en début de soirée pour éviter de manquer le spectacle. D’ailleurs, il s’agit d’une grande première pour la célébration de la fête nationale.
Selon une étude récente de la Banque mondiale, d’ici 2025, l’exploitation minière à Madagascar pourrait représenter, dans des scénarios favorables, jusqu’à 14% du Produit intérieur brut (PIB) du pays. Cette année, les exportations de produits miniers de la Grande île ont augmenté de 27,3% au premier trimestre, selon une source officieuse. Cette croissance est principalement soutenue par l’extraction de graphite, menée par des multinationales telles que Nextsource et Tirupati Graphite. Ces grandes industries injectent des milliards d’investissement, dont une partie importante est reversée aux communautés locales et aux caisses de l’Etat. Le rôle d’Ambatovy, un autre acteur majeur du secteur minier, ne peut être ignoré.
Depuis le mois dernier, une augmentation notable des tarifs de fret maritime international a été observée, perturbant considérablement les prix des denrées importées consommées quotidiennement à Madagascar, telles que la farine et autres produits de première nécessité (PPN). Pour comprendre les causes de cette hausse, il est essentiel d'examiner trois facteurs déterminants qui influencent la dynamique tarifaire. Le premier facteur concerne la Mediterranean Shipping Company (MSC), qui a augmenté ses taux FAK (Freight All Kinds) en mai. Cette hausse a été rapidement suivie par d'autres compagnies maritimes, qui ont ajusté leurs tarifs pour les aligner au-dessus des seuils de rentabilité. Ce phénomène, appelé « carrier discipline », est un ajustement basé sur les fondamentaux du marché et non sur une entente entre les compagnies.
Le Kudéta, un lieu parfait pour réchauffer le cœur et faire résonner toutes les musiques. Cet antre, ayant accueilli le groupe de rap inoxydable, a tremblé sous les assauts de Da Hopp et un public copieusement arrosé. Le responsable des lieux a mis les petits plats dans les grands avec l’organisation d’un concert de rap haute volée en invitant le célèbre groupe de hip hop Da Hopp à enflammer la salle. Les hostilités ont débuté vers 21 heures. Et d’entrée de jeu, Da hopp a défié les générations. De son côté, le public ne s’est pas fait prier pour reprendre les chansons du trio. Sachant que c’était un rendez-vous très attendu du public et le groupe était visiblement enthousiaste de retrouver ses fans.
Le ministère des Affaires étrangères prêt à accompagner le PECC dans la sensibilisation du public sur des questions environnementales. Le ministère des Affaires étrangères (MAE) a exprimé sa volonté d'apporter son soutien au Programme d’Education environnementale, citoyenne et civique (PECC) afin de sensibiliser le public sur des questions cruciales telles que le changement climatique, la protection de la biodiversité et la bonne gouvernance. Cette collaboration vise à mettre en place des campagnes de sensibilisation à travers divers canaux de communication pour toucher un large public. Les campagnes de sensibilisation seront déployées à travers différents moyens tels que les médias, les réseaux sociaux et les événements publics. A court terme, l'accent sera mis sur la sensibilisation à Antananarivo et dans le District d’Ambohidratrimo. A long terme, l'objectif est d'étendre ces initiatives à plusieurs régions à travers toute la nation malagasy. Lors d'une rencontre entre la ministre des Affaires étrangères, Mme Rafaravavitafika Rasata, et le coordinateur du PECC, Thierry Raharison, des discussions ont eu lieu sur les moyens de collaboration. Mme Rasata a salué les efforts de M. Raharison dans la mise en place de ce programme visant à atteindre les Objectifs de développement durable (ODD). Le MAE s'est engagé à soutenir le PECC en renforçant ses capacités, en recherchant des financements pour les formations et en apportant un soutien logistique. Cette collaboration promet d'être bénéfique pour la sensibilisation du public et la promotion de pratiques environnementales durables à Madagascar.
La fierté et la joie étaient palpables lors de la célébration du retour de l'indépendance hier. Le moment fort fut le grand défilé au Stade Barea Mahamasina, plein comme un œuf. Après les 21 coups de canon vers 10 h 30, le Président de la République Andry Rajoelina a inauguré la cérémonie en passant en revue les troupes. Une foule immense, empreinte d'un enthousiasme et patriotisme sans faille, agitait des drapeaux malagasy Rouge, Vert, Blanc et des fanions. La plupart d'entre eux s'étaient rassemblés sur place dès 5h du matin pour ne rien manquer du spectacle.
Vendredi dernier, Peak, une entreprise spécialisée dans l'optimisation des interactions humaines au sein des organisations, s'est associée au Club Arisera pour organiser une conférence intitulée « La mobilisation des sciences de l'information et de la communication (SIC) dans le monde professionnel ». Celle-ci s’est déroulée à l'université d'Antananarivo. Hasina Randrianantenaina, directrice générale de Peak, a décrit cette collaboration comme un effort conjoint pour « promouvoir l'innovation et partager des connaissances précieuses » dans le domaine des sciences de l'information. Elle a souligné l'engagement de son entreprise à développer le potentiel des individus hautement qualifiés, en aidant les dirigeants et leurs équipes à améliorer leur performance à travers des solutions personnalisées qui répondent à leurs besoins spécifiques. L'entreprise organise régulièrement des conférences et des formations destinées à renforcer les compétences individuelles et collectives, la cohésion d'équipe, ainsi qu’à cultiver une culture d'excellence et d'autonomie.
Docteurs en SIC
Durant la conférence, Fabrice Lollia, docteur en SIC, a partagé son analyse sur la manière dont les SIC ont influencé son parcours professionnel. Ayant obtenu une spécialisation en intelligence économique et analyse du risque à l'université Gustave Eiffel, il a acquis des compétences qui lui ont permis d'adopter une perspective holistique, essentielle pour exceller dans le milieu professionnel. « Les SIC ne constituent pas seulement un fond théorique, mais aussi un outil dynamique et adaptable, capable de répondre aux diverses exigences du monde professionnel », a-t-il expliqué. Le Dr. Fabrice Lollia a aussi souligné que la diversité et la complexité des SIC sont souvent sous-estimées, ce champ étant réduit aux carrières en communication ou en journalisme. La conférence « Wel'com » a donc offert une occasion de mettre en lumière la richesse et la profondeur de ce domaine.
Hervé Razafindranaivo, docteur en SIC de l’université d’Antananarivo et panéliste, a ajouté : « Cette conférence vise à encourager les étudiants à apprécier la formation adaptée pendant leur apprentissage en communication, ainsi qu’à relier l'étude théorique aux applications pratiques ». Il a évoqué un problème courant parmi les étudiants, à savoir la crainte que les enseignements théoriques ne trouvent pas d'application dans leur future carrière professionnelle. L'événement « Wel'com » a été une plateforme pour explorer les applications des sciences de l'information et de la communication dans divers contextes professionnels, mettant en évidence l'importance de ces compétences dans le monde professionnel. La contribution de chaque participant a enrichi la discussion, fournissant des perspectives variées sur l'intégration des théories des SIC dans la pratique.
Carinah Mamilalaina
Célébrons dans la liesse et avec faste le 64ème anniversaire du retour de l’indépendance de Madagasikara. Tout le monde, tous les Malagasy sans exception, du Nord au Sud et de l’Est à Ouest, fêtons ensemble notre souveraineté retrouvée.
Après avoir été sous le joug de la colonisation, que nos aïeux ont subi sinon enduré dans l’âme et dans la chaire durant les soixante-quatre années de calvaire voire plus, la Grande île recouvre sa liberté à diriger ses propres affaires, à gérer son avenir. Certains observateurs avisés, certains historiens non inféodés à l’idéologie colonialiste déplorent qu’il ne s’agisse que d’une parodie d’indépendance et une farce de souveraineté. Le passage du régime colonial à la République malagasy ne fut qu’une façade. Le vrai pouvoir appartiendrait toujours à la France. C’est l’Elysée qui commande. Antananarivo ne serait que la « voix de son maître ! ». Dans la réalité des faits, ils ne se trompent pas. La politique néocoloniale dictée par la France en lieu et place de la colonisation directe ne fut pas un mythe. Elle agit en tant que telle si bien que les nouveaux dirigeants mis en place à Antananarivo après le départ des « vazaha » ne furent que des marionnettes manœuvrés par Paris. Ce système a été valable dans tous les pays francophones, des anciennes colonies de la Métropole. Les mouvements de contestations ou de révoltes constatés chez presque tous les pays supposés anciennement colonisés par la France, soit par des putschs militaires soit par des émeutes populaires comme ce fut le cas de la Grande île reflètent la situation.
Quoiqu’il en soit, fêtons l’anniversaire de notre indépendance. C’est une fête pour tous ! Il ne s’agit nullement d’une jouissance pour régime politique donné encore moins pour ses dirigeants, loin s’en faut, c’est une fête nationale. Le drapeau que l’on doit pavoiser sur le devant de sa maison, sur la façade principale ne signifie aucunement « lever le drapeau de Rajoelina ni de Ravalomanana » chez soi. C’est le symbole de la souveraineté nationale ! En effet, un devoir et un honneur d’avoir l’occasion de pavoiser le drapeau national. Les citoyens des Etats-Unis d’Amérique respectent jalousement et fièrement leur drapeau. Démocrates ou Républicains à la Maison Blanche, cela ne change en rien. Qu’à cela ne tienne !
Fêtons comme il se doit l’anniversaire de notre indépendance. Ne soyez pas idiot au point de confondre appartenance politique avec unité nationale, solidarité nationale et fierté nationale. Ne vous laissez pas emporter par des errances politiciennes !
Fêtons note fête nationale et soyons fiers. Tout comme les Français, les Britanniques, comme les Américains, comme Vietnamiens, etc., qui sont jaloux et fiers de leur fête nationale indépendamment de la couleur politique de leurs dirigeants en place.
Seulement voilà, la maturité politique en dépend. A tous le responsables, étatiques ou société civile ou partis politiques, d’éduquer les gens sur la conduite à tenir face des intérêts supérieurs de la Nation. Que chaque citoyen soit en mesure de faire la part des choses et ne jamais mêler ni confondre le choux et la carotte.
Fêtons et fêtons pour la gloire de notre Nation. Nos aïeux ont bien voulu y participer mais hélas, ils ne sont plus de ce monde ! Qu’il en soit ainsi !
Ndrianaivo
Double sens sur la RN1 : installation de herses pointues pour barrer le passage des fortes têtes. Afin de libérer pleinement le potentiel du « double sens » sur l’axe de la RN1 entre Anosizato et Ampitatafika, les gendarmes ont décidé de mettre des herses sur la chaussée afin d’empêcher ceux qui ne respectent pas le planning sur place. Cette décision a été prise suite à la doléance des usagers qui se plaignent de la méthode du double sens, contrairement à son essence, ne fait qu’empirer les embouteillages. Cependant, la technique qui consiste à alterner l’entrée et la sortie de véhicules venant des périphériques dans la Capitale est efficace mais handicapée par ceux qui ne respectent pas les consignes. « Un seul véhicule, même une bicyclette, qui enfreint la loi fait tout tomber le système à l’eau. En plus, les motos et le vélo en infraction occasionnent souvent des accidents qui ralentissent le trafic. « Dorénavant, les herses constitueront une barrière pour les récalcitrants aux consignes. Ce dispositif est mis en place pour que les usagers de la route, en particulier les motards et les cyclistes, respectent les tours de circulation établis par les agents sur place », selon la Gendarmerie.
Sahondra Rabenarivo, décorée de l’insigne de chevalier de la Légion d’honneur. L'ambassadeur de France a remis les insignes de chevalier de la Légion d'honneur à Sahondra Rabenarivo, lors d'une réception à la Résidence de France. A travers cette décoration, la France a décidé d'honorer un parcours exceptionnel qui témoigne de son engagement envers Madagascar et des relations franco-malagasy. Docteure de la Faculté de droit de l'Université d'Harvard, elle a débuté sa carrière aux Etats-Unis dans un cabinet d'avocats d'affaires à San Francisco pendant 17 ans. Puis en 2004, elle a décidé de mettre ses compétences au service de Madagascar en fondant le cabinet Madagascar Law Offices. Engagée dans la lutte contre la corruption, elle défend l'intérêt général et l'égalité des chances en tant que citoyenne engagée. En tant que membre du SEFAFI, l'Observatoire de la vie publique, elle est devenue l'une des figures majeures de la lutte anti-corruption à Madagascar, militant pour le renforcement des règles de gouvernance. En 2019, elle a été nommée à la tête du Comité pour la Sauvegarde de l'Intégrité - Madagascar par le Président Andry Rajoelina, contribuant activement au développement du système national d'intégrité et à la mise en place d'un cadre juridique pour prévenir et réprimer la corruption. Sa décoration honore également sa contribution continue à la relation franco-malagasy, ayant été la première Malagasy invitée dans le cadre du Programme d'invitation des personnalités d'avenir de France Diplomatie en 2013.
La Semaine du COMESA, « le choix de Madagascar pour ce sommet n’est pas un accident ».
La Semaine du COMESA (Common Market for Eastern and Southern Africa) se tient du 24 au 29 juin à Antananarivo. Cette initiative vise à sensibiliser le public sur le Programme d’intégration régionale du COMESA. Une mini-exposition qui a attiré de petits entrepreneurs, un forum de sensibilisation des médias sur l’intégration régionale, des dialogues multipartites axés sur les femmes et les jeunes ainsi qu’un engagement avec des étudiants de l’Université d’Antananarivo seront au programme de cet événement. Dans son discours, la ministre des Affaires étrangères Rasata Rafaravavitafika a indiqué que « La Grande île, membre fondateur, a été déjà à la présidence du COMESA de 2016-2021. L’appartenance de Madagascar à cette entité fait partie de sa stratégie de développement. L’intégration régionale fait partie des piliers de la diplomatie malagasy. Elle constitue une réponse pertinente et intelligente pour répondre à la mondialisation ». En outre, la ministre a fait remarquer que le COMESA c’est aussi 21 Etats membres cumulant 1000 milliards de dollars de PIB enregistrant des échanges commerciaux allant de 324 milliards de dollars par an. Pour sa part, le secrétaire général adjoint du COMESA, Dev Haman a affirmé que « le choix de Madagascar pour ce sommet n’est pas un accident. Ce pays a tous les potentiels en parlant simplement de sa superficie et le secteur agricole ». Durant cette Semaine, l'objectif est de partager les connaissances et d'avancer vers la réalisation des objectifs communs, de relever les niveaux de vie des citoyens.
Célébration de la fête de l’indépendance, il faut suivre les consignes de sécurité. Les Forces de défense et de sécurité (FDS) ont pris des mesures strictes en vue de garantir la sécurité lors de la célébration du 26 juin. Ces préparatifs visent à assurer le bon déroulement de l'événement et la protection des participants. Le FDS a commencé par mettre en place des rondes dans les quartiers sensibles pour renforcer la sécurité. Cela concerne également les sites des podiums et les abords du lac Anosy lors des feux d’artifice du 25 juin. Cette initiative vise à prévenir tout incident et maintenir l'ordre public avant et pendant la célébration. L'accès au stade Barea, où se déroulera le défilé, sera rigoureusement contrôlé. Pour garantir la sécurité de tous, certaines mesures ont été mises en oeuvre. Les objets tels que les « lasers », les bouteilles et tout autre élément jugé menaçant pour la sécurité seront interdits à l'intérieur du stade. Les responsables des FDS ont souligné l'importance de respecter toutes les consignes données par les autorités pour assurer le bon déroulement de la cérémonie. Ils ont insisté sur le fait que la coopération du public est essentielle pour garantir la sécurité de tous les participants. Une réunion a été tenue hier en présence du ministre des Forces armées, le Général Sahivelo Monja Delphin, du contrôleur général de la Police, Rakotoarimanana Herilala, et du ministre délégué de la Garde nationale, le Général Rakotondrazaka Andriatsarafara. Il a été annoncé qu'au total, 3 770 éléments des Forces de l’ordre participeront au défilé du 26 juin.