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Samedi dernier, l’association « Andry sy Fototra ho an’ny Fampandrosoana » (AFF) a organisé un tournoi amical et festif qui s’est déroulé à l’Espace Fenitra, By-Pass. Une rencontre sportive qui a vu la participation des membres du personnel du groupe SODIAT. En effet, il s’agissait d’un mini-tournoi de football à 7 durant lequel une dizaine d’équipes ont joué dont trois équipes issues de l’association organisatrice et sept autres pour le groupe SODIAT. Une centaine de joueurs seniors et vétérans, issus des Directions dudit groupe et membres de ladite association y ont participé dans une ambiance dynamique et conviviale. Cet évènement sportif, dont la gent féminine était l’invitée d’honneur, a toutefois fait réunir sur le terrain toute une génération de passionnés de foot. Par ailleurs, tous les matchs se sont disputés directement comme dans une phase finale.
L’équipe de la Polyclinique d’Ilafy a remporté le tournoi après avoir défait les agents de sécurité de Borosy sur un score de 3 buts à 1. Lors des demi-finales, les agents de sécurité de Borosy ont pris le dessus face au personnel de Villa Pradon, Antanimena après une séance des tirs au but (3-1). Les deux formations se sont quittées sur un score de parité à l’issue du temps réglementaire.
Signalons que la présidente de l’association AFF, Haingo Ravatomanga a honoré de sa présence ce tournoi sportif à la fois amical et festif. Elle est venue donner le coup d’envoi des jeux.
« Aucune équipe vainqueur ne devrait être acclamée, et aucune équipe vaincue ne devrait être huée. Vous êtes tous mes enfants », lance l’épouse du président-directeur général du groupe SODIAT lors de sa prise de parole en marge du coup d’envoi du tournoi.
C’est la troisième année consécutive que l’association AFF organise un tel tournoi sportif. Et c’est la toute première fois que le groupe SODIAT est invité y à prendre part. En tout cas, l’ambiance était bon enfant et les participants en redemandent déjà. L’association AFF annonce déjà la tenue d’un autre tournoi amical de basket-ball à 5, prévu se dérouler dans trois mois.
Elias Fanomezantsoa



« Ensemble, plus forte que l’endométriose ». La Journée mondiale contre l'endométriose est célébrée tous les 7 mars. Une maladie taboue qui touche de nombreuses femmes et filles. Dans le cadre de la célébration de la Journée internationale des droits de la femme, Narindrasoa, une jeune fille âgée d’une trentaine d'années et qui souffre de l’endométriose, partage son témoignage sur les éventuels impacts dévastateurs de maladie sur la vie d’une femme.
« Aujourd’hui, je veux partager avec vous mon parcours avec l’endométriose que je combat de toutes mes forces. Cette maladie méconnue et incomprise a été un compagnon douloureux dans ma vie. Il s’agit d’une maladie incurable, laquelle pourrait affecter tous les aspects de la vie quotidienne, allant du travail aux relations personnelles, en passant par la santé mentale. Dans ces moments sombres, j’ai ressenti l’amour de Dieu m’envelopper, me donnant la force et l’espoir. De plus, le soutien indéfectible de ma famille et de mes amis a été une lumière dans l’obscurité. Leur affection inconditionnelle, leurs mots d’encouragement et leur présence constante ont été mes piliers, me soutenant à travers les hauts et les bas dans cette bataille de longue haleine ».
Cette femme a déjà subi trois opérations chirurgicales. « Chaque fois, au terme d’une intervention chirurgicale, j’ai toujours espéré que ce serait la dernière, et que je pourrais enfin trouver un soulagement durable. Mais l’endométriose est une adversaire coriace qui ne se laisse pas vaincre si facilement. Malgré tout, je refuse de me laisser abattre. Je suis déterminée à continuer ce combat, à chercher des traitements et des solutions qui pourraient m’apporter un soulagement, aussi petit soit-il. Les femmes atteintes d’endométriose ont besoin de plus de compréhension et davantage de soutien psychologique. Elles sollicitent également le Corps médical afin que ce dernier consacre plus de budget pour rechercher l’origine exacte de cette maladie », conclut-elle.
Recueillis par Anatra R.

En ce jour dédié aux droits de la femme, plongeons dans le parcours d'Andie Mialy Andriamalandy, une psychologue. Son parcours révèle une détermination inébranlable, une foi indéfectible et la capacité à conquérir les défis pour réaliser ses aspirations. Andie a généreusement accepté de partager son expérience avec nous en cette journée particulière, en dévoilant une vie marquée par des épreuves qu’elle préfère garder pour elle. Interview.

La Vérité (+) : Pouvez-vous nous raconter brièvement votre parcours ?
Andie M. (=) : Mon parcours a été plutôt atypique. J’ai initialement étudié jusqu’au dernier niveau dans la Faculté d’économie. Mais après une dizaine d'années de travail, j’ai ressenti le besoin de changer d’orientation. C’est ainsi que j’ai repris les cours de psychologie, un retour en première année en quelque sorte. Ma motivation découle de mon histoire personnelle, ayant élevé seule mon premier fils dès son jeune âge, tout en étudiant et travaillant. Je veux montrer aux autres qu’il est possible de surmonter les défis et de s’améliorer dans la vie.
(+) : Vous confiez avoir élevé seule votre enfant. Comment cela a-t-il influencé votre choix de devenir psychologue ?
(=) : Se battre seule a été une expérience difficile mais enrichissante. Cela m’a motivé à aider les autres, à montrer que la persévérance et la diligence peuvent mener à des changements positifs. Je veux inspirer les gens à croire en leur potentiel et à réaliser qu’ils peuvent s’épanouir malgré les obstacles.
(+) : Comment jonglez-vous entre la maternité, les études et le travail ?
(=) : Jongler entre la maternité, l’étude et le travail n’est pas facile. Mais quand on a un objectif clair dans la vie, la diligence et la persévérance viennent naturellement. J’ai toujours aimé étudier. Donc, même en allaitant, j'ai toujours eu le temps de me consacrer aux études. Maintenant que je suis maman de deux garçons dont je m'occupe quasiment seule, je fais des pas de danse entre mon rôle de mère, mon rôle de psy, mon rôle d'enseignant-chercheur et mon rôle de consultante auprès des organismes internationaux. Tout est question d’organisation et de priorité. Je puise ma force dans la contemplation.
(+) : En cette Journée internationale des droits de la femme, quelle est la perception d’une telle célébration et son impact sur les femmes à Madagascar, selon vous ?
(=) : Le 8 mars peut avoir des impacts différents selon les personnes. Certains peuvent profiter de l’occasion pour se déconnecter et prendre du temps pour eux, tandis que d’autres peuvent saisir l’opportunité pour réfléchir sur le vrai sens de la Journée mondiale consacrée à la femme. C’est aussi l’occasion d’éduquer et d’inspirer. Le temps et l’expérience aideront chacun à comprendre le message de cette journée.
(+) : Quel est votre point de vue sur l’égalité entre hommes et femmes, notamment en cette Journée internationale des droits de la femme ?
(=) : Les hommes et les femmes ont des rôles différents mais complémentaires dans la société. Il est important de respecter ces différences, tout en promouvant l’égalité des droits. Chacun a sa propre force et son style, et il est essentiel que les hommes et les femmes collaborent  ensemble pour harmoniser la vie en société. Les droits doivent être les mêmes pour tous.
Carinah Mamilalaina



Toamasina en effervescence. La ville du grand port accueille depuis hier la célébration nationale de la Journée internationale des droits de la femme, avec de multiples activités au programme. La Première dame Mialy Rajoelina, également présidente fondatrice de l’association Fitia, honore de sa présence et participe à cette célébration.
La gent féminine à l’honneur. La formation professionnelle des femmes en situation de précarité constitue une activité spécifique pour la célébration nationale du 8 mars depuis l’année dernière. Pour cette année, ce sont 140 femmes vulnérables, mères célibataires, veuves ou survivantes de violences, qui ont été privilégiées à Toamasina. Elles ont bénéficié de 10 jours de formation de masse en coupe et couture, organisée par le ministère de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle (MEFTP), dirigé par la ministre Lalatiana Rakotondrazafy. « La formation professionnelle est non seulement une source de savoir-faire. Elle garantit également le développement du pays ainsi que l’indépendance des femmes afin de mieux s'épanouir et de jouir pleinement de leurs droits. En gagnant leur vie, elles deviennent autonomes », déclare la Première dame. L'épouse du Chef de l'Etat n'a pas manqué d'exprimer sa reconnaissance au METFP d'avoir organisé cette formation. Elle s'est aussi adressé à tout un chacun d'apporter son soutien aux femmes pour qu'elles se relèvent. C'était lors de la cérémonie de remise de certificats et de distribution de kits de démarrage pour les femmes formées, hier au « Port Academy Center  Toamasina » (PACT). Chaque kit comprend une machine à coudre, ciseau, fils, mètre, etc., pour que les bénéficiaires puissent mener leurs activités génératrices de revenus.

Caravane spéciale de la santé
Plus de 10.000 personnes ciblées. La célébration nationale du 8 mars se démarque depuis quelques années par la tenue d'une Caravane spéciale de la santé. Cette fois-ci, la cinquième édition de « Sarobidy ny aiko » cible notamment les femmes et les enfants. Avant d'arriver à Toamasina, la Caravane médicale spéciale est passée à Moramanga, Brickaville et Fénérive-Est, où 5.000 personnes par site ont pu bénéficier de prestations sanitaires. Les consultations générales ainsi que les traitements y sont gratuits, que ce soient pour les vaccinations, les consultations prénatales, la santé bucco-dentaire, le planning familial, etc. A cela s'ajoutent les dépistages de la tension artérielle, du diabète, du VIH-Sida, du cancer du col de l'utérus et du sein ou encore la radiographie. La caravane constitue aussi une occasion d'enchaîner les sensibilisations contre les violences. Mialy Rajoelina n'a pas manqué de visiter la Caravane médicale. Celle-ci résulte du partenariat entre l'association Fitia, le ministère de la Santé publique ainsi que les partenaires comme l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), afin d'offrir des soins de proximité aux habitants.
Les 85 stands érigés à l'esplanade de l'hôtel de ville de Toamasina ne sont pas en reste lors de la visite d'une délégation de la Première dame. Les stands mettent en avant les savoir-faire des femmes issues de toutes les Régions de l'île, et ce, pendant 3 jours...
P.R.

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La une du 07 mars 2024

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Prélude


Certaines stars pour le gala du 29 mai jouent déjà le prélude. Des têtes d’affiche qui s’apprêtent à participer pour ce grand show montent déjà sur scène et déclament l’avant-propos du morceau.
Par le décret pris en Conseil du Gouvernement du 15 février, les législatives auront lieu le 29 mai. L’Exécutif valida la proposition de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Pour la date des communales, les membres du Gouvernement ne se sont pas encore prononcés. Sur ce, rappelons que la CENI a soumis la date du 6 novembre 2024. En fin de mandat cette année 2024, les députés et les maires/conseillers municipaux ou ruraux se préparent à céder leurs postes respectifs et laisser la place ou à rempiler.
En adoptant la date du 29 mai pour les législatives, le Gouvernement a mis un terme sur les spéculations de jumelage en un seul jour les deux scrutins, législatives et communales. Mahazoarivo a écarté d’un revers de la main l’idée d’élire dans la même journée les députés et les maires/conseillers. Une idée qui a fait son bonhomme de chemin mais finalement abandonnée pour des raisons que le commun des mortels ignorent exactement ou officiellement les détails.
En vue de ce scrutin du 29 mai, les futurs candidats entrent déjà en prélude de la pré-campagne. A Madagasikara, la loi sinon le Code électoral reste muet sur la pré-campagne électorale. Personne n’est en mesure de déterminer à quand débute-t-elle et quelles sont les modalités qui le régissent ? Tout comme le budget de campagne de chaque candidat où la loi demeure vague. Et ce en dépit des cris persistants de la société civile.
Les états-majors politiques se préparent activement pour la bataille. Certains se trouvent déjà sur terrain et s’entrainent. D’autres montrent les muscles, les biceps et ventraux pour impressionner.
La multiplication par quatre de la caution ne semble guère gêner les postulants. A noter que par le même décret de convocation des électeurs pour le 29 mai, le Gouvernement a décidé de revoir à la hausse la caution que tout prétendant doit s’acquitter à 20 millions Ar au lieu de 5 millions d’Ar en 2019. La raison officielle avancée étant la nécessité pour candidat retenu de contribuer aux frais du scrutin et également pour dissuader les aventuristes et les éventuels candidats farfelus de s’abstenir. Toujours est-il qu’entre 100 millions et 25 millions de francs, il faut le faire ! Autrement dit, il faut oser le franchir !
Les formations politiques du pouvoir hésitent, pour le moment, sur la stratégie à adopter. Liste unique ? Ou bien, en rang dispersé ? Les deux options ont chacune leurs avantages et inconvénients. Apparemment, le TGV, le noyau central du régime Orange semble privilégier le jeu personnel. Un test pour le parti fondé par le président Rajoelina d’évaluer sa puissance entre tout. Alors que le parti Freedom de Lalatiana Rakotondrazafy propose dès le début l’ « alliance stratégique ». Quant à l’opposition, le concept « samy mandeha, samy mitady » prend le dessus. Au fait, l’ancien Chef de l’Etat Ravalomanana souffle le chaud et le froid. Il mène en bateau les autres. L’union sacrée du Collectif des candidats vole en éclats. L’avenir nous le diras quel sera le sort de cette opposition morcelée au prochain scrutin.


Importance/place de la recherche scientifique dans les sphères de prise de décision à Madagascar ; Initiatives à entreprendre par les chercheurs : thématiques innovantes, partenariats et niveaux à atteindre pour que la science devienne réellement un pilier du développement durable à Madagascar ; Femmes scientifiques : jusqu’où peuvent-elles postuler ? Et où trouver de l’aide en termes de conseils, d’orientation et de collaboration ? Femmes leader/travailler avec des femmes en tant que leader masculin : les défis, les avantages et les orientations pour des meilleures « femmes scientifiques ».
Voilà les quatre points au sujet desquels les participants(es) à une conférence qui s’est déroulée hier après-midi sur le campus d’Ambohitsaina ont livré leurs points de vue. Ont participé à la conférence : la Pr Ramisandrazana Rakotoariseheno du Centre national de recherche sur l’environnement (CNRE) et de l’Akademia Malagasy, la Pr Harisoa Ravaomanalina de l’université d’Antananarivo, Dr Baomiavotse Vahinala Raharinirina de l’université de Fianarantsoa, le Pr Fano Andriamahefazafy de l’université d’Antananarivo et le Pr Heriniaina Ramanankierana, directeur général de la Recherche scientifique et aussi du CNRE.
L’événement organisé par l’Association des chercheurs-enseignants (ACE) a permis d’avoir un aperçu global sur les problématiques subies par le monde de la recherche à Madagascar mais aussi sur les propositions de solutions. « Les femmes scientifiques sont souvent un peu marginalisées quant à la poursuite de leurs études, leur prise de responsabilité, les sacrifices auxquels elles doivent consentir, etc. », souligne Dr Baohanta Rondro Harinisainana du CNRE, présidente de l’ACE. En effet, la conférence d’hier a été organisée dans le cadre de la célébration de la Journée internationale de la femme.
Pour la première édition de son initiative, l’ACE, regroupant environ 500 membres, a choisi de faire parler des scientifiques investis(es) ou ayant été investis(es) de hautes fonctions. Entre autres, la Pr Ramisandrazana était le directeur de cabinet du feu Premier ministre Tantely Andrianarivo en 1998-2002 si Dr Baomiavotse Vahinala Raharinirina a été ministre de l’Environnement et du Développement durable (2020-2022) avant de devenir directrice de cabinet de la Présidence de la République et conseillère spéciale du Président de la République.
La conclusion de la conférence d’hier met l’accent sur l’importance de la recherche scientifique pour le développement national, l’existence de solutions idoines aux problèmes récurrents, les sacrifices volontairement consentis par les chercheurs, l’impératif de l’équilibre dans leurs actions et la complémentarité des différentes expertises. Les décideurs politiques sont aussi demandés de porter une attention particulière sur le monde de la recherche pour que ses produits soient réellement un levier du développement national.
M.R.


Les diplômés en Hautes études de l’Administration sont des techniciens qui maîtrisent la gestion de l’administration. La majorité d’entre eux, 80% en l’occurrence, sont des agents qui occupent des postes à responsabilité au sein de l’administration, mais continuent de renforcer leur savoir – faire à l’Ecole nationale d’administration de Madagascar (ENAM), à Androhibe. Ces éminents diplômés tendent ouvertement la main à l’Etat. Les membres du bureau de l’association DHEA ou Diplômés des Hautes études en Administration, dirigé par son président Ramanantsoa Andriamajafaly Rado, ont effectué une visite de courtoisie auprès du président du Sénat, le Général Richard Ravalomanana, mardi dernier au palais d’Anosikely.
« Les hauts diplômés en administration constitue à la fois un atout et  un moteur pour le pays », a indiqué le numéro un du Sénat, Richard Ravalomanana pendant la rencontre. Il reconnaît également que ces techniciens sont aussi meilleurs que ceux des autres pays et méritent d’être valorisés. Pour sa part, le président de la DHEA a souligné que « l’association n’a aucune tendance politique et ne convoite aucun poste. En revanche, les membres ne rechignent pas à assumer leur responsabilité si jamais ils se voient attribuer un poste. Nous sommes disposés à apporter notre contribution afin d’améliorer la vie de nos concitoyens ».
L’association DHEA vient de voir le jour le 24 février dernier et compte environ 800 membres qui sont tous habilités dans la gestion de l’administration tant dans le secteur public que privé. D’ailleurs, l’association réitère sa volonté à prendre part au processus de développement du pays dans l’entier respect  de l’éthique et la déontologie. Pour montrer cet engagement fort envers le pays, la DHEA effectuera une journée de reboisement le 22 mars prochain.
La Rédaction

 



Un engagement significatif. L’égalité des sexes au travail est un sujet qui est loin d’être pris à la légère au sein du Groupe Sodiat. A l’heure où les droits de la femme sont sur toutes les lèvres, la gent féminine est encore en plein combat. D’après les statistiques officieles, 60% des personnes vivant dans la pauvreté sont des femmes, et près de 2,4 milliards de femmes actives ne bénéficient pas des mêmes avantages économiques que leurs homologues masculins. Un fossé salarial persiste, avec les femmes gagnant seulement 77% du salaire des hommes. Ces inégalités ne se limitent pas aux aspects financiers, car un tiers des femmes dans le monde sont encore victimes de violences sexuelles.
Pour conscientiser ses collaboratrices sur leurs droits dans le milieu du travail, le groupe Sodiat a consacré une série d’ateliers lors d’une célébration organisée dans le cadre de la Journée internationale des droits des femmes, hier au PK00 Antanimena. Bodo Raveloarison, Directrice juridique et des ressources humaines du Groupe, a souligné l'historique des inégalités salariales entre hommes et femmes, tout en mettant en lumière les efforts actuels pour renforcer les droits des femmes au sein de l’entreprise. Avant la révolution industrielle, le monde du travail était largement réservé aux hommes. Cependant, après cette période, les portes se sont graduellement ouvertes aux femmes, bien que la disparité salariale persiste. Les femmes ont depuis longtemps revendiqué leurs droits, et le Groupe Sodiat se positionne comme un acteur engagé dans cette lutte.
Miser sur le capital humain
 Le Groupe Sodiat met en œuvre une politique de management respectueuse des personnes, axée sur le développement du capital humain. Cette approche inclut la protection des droits des femmes, avec des mesures telles que le congé de maternité de 14 semaines et le droit au repos pour l’allaitement, appliqués sans discrimination. Elle insiste sur l’équité salariale, affirmant qu’aucune différence n’est tolérée lorsque le travail est identique, que l’on soit un homme ou une femme. Au cours d’un bref discours, Haingo Ravatomanga, épouse du PDG du Groupe Sodiat et présidente d’honneur de la fondation Sodiat, a souligné l’objectif de renforcer l’unité des travailleurs, en mettant particulièrement l’accent sur l’émancipation des femmes, afin de contribuer au développement du pays.
La série d’ateliers sur le développement personnel auquel 450 collaboratrices ont participé, a particulièrement marqué cette cérémonie. Les thèmes abordés portaient notamment sur les droits des femmes en milieu professionnel, le bien-être au travail ou encore la gestion du stress au quotidien.
Carinah Mamilalaina


Déféré au Parquet d'Anosy, hier matin, avant qu'il ne soit passé au juge d'instruction, Dawilly, ce receveur de taxi-be pointé du doigt du viol atroce de la petite Harena (6 ans) à Imerimandroso Imerintsiatosika, a été finalement placé sous mandat de dépôt à la maison de force de Tsiafahy, toujours dans l'après-midi d'hier.
En attendant qu'il soit prochainement jugé, on peut dire que Dawilly risque gros : soit une peine de travaux forcés à perpétuité l'attend pour tentative de meurtre, ou encore une peine similaire mais assortie d'une castration chirurgicale. C'est du moins ce qu'a fait savoir la procureure du tribunal de première instance d'Antananarivo, en l'occurrence Me Narindra Navalona Rakotoniaina.
Pour un bref rappel des faits, le suspect, afin d'appâter la victime innocente, a feint de l'envoyer acheter des cigarettes. Au retour de la fillette, il l'avait emmenée de force et séquestre dans une vieille bâtisse où il l'avait surtout brutalisée avant d'abuser d'elle. "Dawilly a reconnu les faits", explique la procureure. Le concerné s'est comporté de façon la plus inhumaine avec la petite victime. Il lui avait donné des coups de poing, l'a griffée et on a même trouvé des traces de morsure dans la région buccale de l'enfant. Quant aux ravages laissés par les agressions sexuelles sur l'enfant, ils sont terribles : son sexe et son tube digestif se seraient fusionnés tant l'agression était violente.
Eu égard à ces atrocités et surtout l'intransigeance de la maman de Harena, rejetant toute tentative d'un règlement à l'amiable de l'affaire, on peut dire que Dawilly n'aura aucune chance d'une possible clémence de la justice.


Franck R.

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Editorial

  • A bannir !
    Ignoble, l’inceste aggravé par des allégations de viol et de sévices physiques et moraux n’en finit pas de secouer l’opinion. La semaine qui tire à sa fin a vu passer par presse interposée des actes barbares d’un père à l’encontre de ses propres enfants. Des actes à bannir. Un ancien footballeur, demi-célèbre et artiste local, aurait violé et parfois violenté sa propre fille pendant… dix-neuf ans. Toutefois, le terme « viol » devrait être saisi avec précaution. Des actes de viol sur sa propre progéniture 19 ans durant sans que la victime ne réagisse pour tenter de condamner le comportement abominable du père-auteur seraient… impossibles en soi. Il aurait dû y avoir un consentement tacite quelque part. D’ailleurs, des internautes et pas des moindres condamnent l’attitude de la… victime de son silence. Peut-être à des moments différents, elle aurait pu trouver ses comptes. Elle aurait pu soutirer certains profits !…

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