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Une tournée régionale. Louise Mushikiwabo, secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) se trouve actuellement aux Seychelles, première étape de sa tournée dans la région indianocéanique. Elle y effectue une visite officielle depuis dimanche jusqu’à ce jour à l’invitation du Président Seychellois, Wavel Ramkalawan. 

« Une coïncidence malheureuse », pour les uns. La volonté divine, pour les autres. Telles ont été les réactions à l’annonce du décès de Monseigneur Philippe Ranaivomanana, hier, quelques jours seulement après la Xe édition des Journées mondiales de la jeunesse 2022 qui s’est déroulée dans son diocèse. Un décès dont les circonstances ressemblent à celui de l’évêque de Mahajanga décédé lui aussi quelques jours après les JMJ de 2018 qui se sont déroulées dans son diocèse.  

Hier vers 9h du matin, trois bandits ont volé un taxi, une Peugeot 306, qu’ils ont pris à Ankazomanga, ces derniers se comportant comme des clients ordinaires. Mais peu de temps seulement après les faits, les deux bandits qui ont perpétré le forfait ont été arrêtés tandis qu’un troisième larron a réussi à s’échapper.

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La une du 7 septembre 2022

 

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La une du 6 septembre 2022

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Les actus en bref

Transport de clandestins
14 mois d’emprisonnement ferme pour un passeur malagasy. C’est le verdict du tribunal à Mayotte contre celui qui a tenté d’introduire dans cette île 34 immigrants en provenance de Madagascar composés entre autres de 21 femmes et 8 enfants ainsi qu’un homme de nationalité syrienne. L’embarcation a été interceptée par les autorités mahoraises, la semaine dernière, aux abords de la côte de l’île de Mayotte. Placés en garde à vue, les deux passeurs ont été jugés en comparution immédiate et l’un d’eux, qualifié de récidiviste, a eu la lourde peine de 14 mois de prison ferme avec   10 ans d’interdiction du territoire français. Le second, quant à lui, écope de 6 mois de détention avec sursis et 3 ans d’interdiction de fouler le sol français. D’après les sources, les passagers immigrants de l’embarcation ont été tous refoulés vers leurs pays de départ.
Rappel à l’ordre de la directrice du cabinet de la Présidence
Les méfaits des détenteurs du pouvoir, élus ou désignés, rapportés ces derniers jours par la presse n’ont pas laissé de marbre Baomiavotse Vahinala Raharinirina, directrice du cabinet de la Présidence de Madagascar. Elle leur a rappelé que le Président de la République martèle que Madagascar est un Etat de droit et que personne n’est au-dessus de la loi. Dans son message, à titre personnel, Baomiavotse Vahinala Raharinirina, a tenu à préciser que les responsables de ce pays sont au service de la population et doivent avoir un comportement digne dans l’accomplissement de leurs fonctions.
L’adieu des parlementaires
La dépouille mortelle du sénateur Fiandraza a été transportée au Palais de l’Assemblée nationale de Tsimbazaza hier. Là où des députés et employés de l’hémicycle ont rendu un dernier hommage à celui qui, pendant des années, y siégeait avant de devenir sénateur. Le décès de Fiandraza est survenu la semaine dernière suite à ses blessures occasionnées par un accident de circulation à Ihosy. Après une veillée funéraire au Palais de verre d’Anosikely au lendemain de son décès et ce passage au Palais de Tsimbazaza, la dépouille mortelle du sénateur Fiandraza sera ramenée sur sa terre natale à Ambovombe où l’enterrement aura lieu.
Début de travaux
« Ela gn’ela rekitsy ityn tsy ta sasy ». Cette phrase qui peut être traduite comme « Enfin. C’est parti. Rien ne pourra plus nous arrêter » a été publiée par le ministère des Travaux publics pour annoncer le début effectif des travaux de réhabilitation sur la Route nationale numéro 13 entre Ambovombe et Taolagnaro. Le ministère annonce l’arrivée sur le chantier des engins de la société Colas en charge des travaux. La réhabilitation des « points noirs » de Taolagnaro entre les « barrières de police » et Manatantely jusqu’à Ambovombe. Des travaux effectués pour la population et les usagers de cette route ainsi que pour réguler la circulation durant les travaux de réhabilitation, précise le MTP.



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De quel droit !

En vertu de quel droit ou d’une quelconque législation internationale en vigueur un pays ou un groupe d’Etats peuvent-ils se permettre de remettre en cause, de s’ingérer voire d’émettre un jugement dans la gestion des affaires internes d’un pays ou d’un Etat indépendant et souverain ?
La mission d’observation électorale de l’Union européenne (MOE-UE) à Madagasikara fit état de son rapport relatif au dispositif électoral de la Grande île vu à travers le scrutin de 2018. Les membres de la MOE s’intéressaient également aux institutions habilitées à traiter et à juger du processus électoral, à savoir la CENI et la HCC. En effet, la MOE-UE regrette qu’aucun effort n’ait été fait pour « améliorer » le cadre légal des élections. Le chef de mission (MOE), Cristian Preda, constate avec consternation que les recommandations émises lors du dernier rapport après les élections de 2018 restent lettres mortes. Le chef de mission fustige le fait que la vraie indépendance de la CENI et la HCC laisse à désirer dans la mesure où les deux présidents, Andrianarisedo Dama Arsène (CENI) et Rakotoarisoa Florent (HCC), de ces instances électorales sont réputésproches ou très proches du régime Orange. Christian Preda se méfie de leur capacité à faire valoir leur indépendance. Ainsi pour clore, la MOE-EU recommande l’organisation d’une consultation élargie de manière à établir, selon le rapport, un consensus autour du scrutin à venir. A suivre de près les propos du chef de mission, on a l’impression d’entendre parler d’un certain Marc Ravalomanana ou d’un certain pasteur Tsarahamequand ils évoquaient la nécessité d’une concertation ou conférence nationale.
De quel droit ! Certains observateurs déplorent l’agissement de l’UE par le biais de la MOE qu’elle diligentait auprès d’un Etat souverain. Au nom de quel principe l’Union européenne par le truchement d’une commission mandatée ose-t-elle bétonner des reproches à l’endroit du Gouvernement malagasy concernant le processus électoral du pays ! Il y a tout de même des limites à ne pas franchir. Et cela, en vertu du respect du peuple qui a, par le pouvoir démocratique et en toute liberté, mis en place ce régime. Il s’agit-là d’une entorse aux fondamentaux de la Charte des Nations Unies qui reposent sur l’autodétermination des peuples à gérer leurs affaires internes. L’historique des origines de l’ONU rappelle que la souveraineté d’une Nation indépendante est inviolable. Les graves erreurs commises par les nazis sous le règne d’Adolf Hitler ne doivent plus se répéter à jamais. Les pères fondateurs des Nations Unies n’ont-ils pas clamé haut et fort « Plus jamais de ça ! » et cela en référence aux atrocités de la Grande Guerre (39-45).
Evidemment, on ne peut pas assimiler les « écarts » de paroles de Christian Preda et consorts  aux crimes des régimes fascistes et nazis mais à force d’agir de la sorte ou de harceler ainsi on finirapar agacer le pays victime et attiser son amour propre.
Personne ne s’oppose qu’un pays tiers ou qu’un groupe d’Etats recommandent ou proposent des options à considérer. Les partenaires faisant preuve de bonne volonté à l’égard d’un autre doivent savoir s’en tenir à leur place. Quand ils croient utile de dicter ou d’imposer leurs avis c’est là que tout se corse. De quel droit !
Ndrianaivo



Un événement drôle et rempli d’énergie positive. Ce sera la deuxième vendredi du mois, le moment attendu par les fans du spectacle humoristique. A cet effet, le centre culturel « Ivon-toeran’ny Kolontsaina Malagasy » (IKM), situé à Antsahavola, accueillera le fameux « Men in Blagues ». Le spectacle se déroulera de 15 à 17h. Un rendez-vous où des jeunes bluffant le domaine humoristique dans toute sa splendeur émerveilleront le public. Ce qui signifie aussi que des heures de blague et de rigolade seront assurées par des jeunes humoristes expérimentés. Et encore pour cette fois-ci, le collectif  « Gasy Stand Uppers » se chargera de l’animation et apportera de la joie aux férus de sketchs dans cette antre de la Capitale pour un vendredi de fou rire.
Effectivement, « Men in Blagues » est devenu un rendez-vous incontournable des inconditionnels de l’humour. Pour cette nouvelle édition, en dehors du spectacle, l’association et plateforme « Gasy Stand Uppers », en collaboration avec l’IKM, a fait appel à un humoriste pour des ateliers d’approfondissement et expérimentaux. Les séances se tiennent les 2 et 7 septembre. Celles-ci se poursuivront les 7 et 12 octobre, du 5 au 10 novembre et enfin durant les spectacles « Men in Blagues », c’est-à-dire à chaque vendredi du mois jusqu’au mois de novembre. Ainsi, l’organisation de ce spectacle se mélangera avec des ateliers.
Plaisir
Comme à l’accoutumée, encore une fois de plus, de grands éclats de rire vont sans doute submerger la salle de l’IKM. Certes, le concert « Men in Blagues » fait le bonheur du public depuis des mois. Des spectacles de rire qui s’annoncent hilarants vu l’affiche qui concocte des sketchs et imitations des plus originaux. Dans ce sens, les membres de l’association « Gasy Stand Uppers » ne cessent de trouver des sujets hilarants et plaisants pour conquérir l’assistance à chaque prestation. Pour ceux qui hésitent encore de voir ces jeunes humoristes sur scène, les raisons de venir à ce show sont nombreuses. Tout d’abord, la présence de ces jeunes talents qui font parler d’eux dans les réseaux sociaux et dans les émissions télévisées, consacrées à l’humour, si l’on ne cite que le jeune Raytra Belaw’yck, Hasimbolaniaina ou encore Aina Maharavo. Des jeunes talents capables d’évoquer les grands défis de notre époque, tels que l’éducation, l’écologie, la fracture sociale, les problèmes quotidiens, toujours avec du style brûlant et aiguisé. Chaque sujet est analysé pour en souligner l’hypocrisie et en dégager ou non des solutions… Le tout dans un humour piquant, présenté avec une énergie spectaculaire et un rythme effréné. Le temps d’un concert, l’humour, le rythme, les émotions, bref tous ces ingrédients seront de la partie. Les membres du collectif « Gasy Stand Uppers » tiennent également à rappeler à tous qu’ils ne sont ni un groupe d’humoristes ni un « Comedy Club ». Les « Gasy Stand Uppers » sont à la fois une association et une plateforme créée pour la promotion du « stand up comedy » et de ses pratiquants.
Sitraka Rakotobe

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Météo - Le froid persiste !


N’abandonnez pas vos vêtements et accessoires d’hiver, pas encore ! Dans la Capitale, le froid a surpris plus d’un hier alors que la semaine dernière, le temps a connu un éclaircissement prometteur pour les frileux. En effet, un temps hivernal accompagné de fines pluies a accueilli les Tananariviens en début de semaine et qu’il fallait ressortir les doudounes, les manteaux et autres vêtements chauds. Le temps actuel à Madagascar est gouverné par l’alternance d’un front et un anticyclone dans la partie sud. Ce phénomène occasionnera des vents froids et apportera des nuages favorisant une baisse des températures sur la partie centrale et l’ouest de l’île. Des averses pourraient même survenir sur l’extrême sud. Avec l’anticyclone qui s’installera au sud du pays vers jeudi au samedi matin, un temps nuageux est prévu sur la partie Est avec des pluies faibles et intermittentes le long des côtes et des crachins locaux pour le versant Est.
Selon la Météo Malagasy, l’hiver n’est pas encore terminé. La saison ne devrait s’achever que fin septembre au plus tôt et début octobre au plus tard. Ainsi, pendant les trois prochains jours, surtout sur les hautes terres, les températures seront encore dans les normes de l’hiver. Les minima oscilleront entre 5 et 7 °C le matin et les maxima ne dépasseront pas les 26 °C sur les hautes terres. S’il faut chercher le soleil et la chaleur, il faudra être du côté ouest et sud-ouest où les températures vont de 19 à 35 °C. En plus des situations locales, un phénomène climatique appelé « La Nina » pourrait être aussi mis en cause dans la persistance du froid à Madagascar.
Il est à noter que d’après les centres mondiaux de prévision, Madagascar subit les effets du phénomène météorologique appelé « La Nina » depuis 2021 et qui continue encore aujourd’hui. Ce phénomène est caractérisé par un refroidissement anormal des eaux de surface du pacifique équatorial et occasionne une période de saison fraîche et sèche à Madagascar.
Selon l’Organisation météorologique mondiale (OMM), « il est fort probable que l’épisode prolongé "La Nina" en cours, qui a affecté les régimes de températures et de précipitations et aggravé les sécheresses et les inondations dans différentes parties du monde, se poursuivra au moins jusqu’en août, voire jusqu’à l’automne et au début de l’hiver de l’hémisphère Nord. Certaines prévisions à long terme suggèrent même qu’il pourrait persister jusqu’en 2023 ».
Nikki Razafy



80 % des terrains à Madagascar ne sont pas sécurisés. Cela entraîne souvent des conflits au niveau de la société avec l’existence d’arnaqueurs et de voleurs en tout genre. Les litiges fonciers sont parmi les nombreuses affaires jugées au Tribunal et tiennent la première place en termes de nombre de dossiers traités. La digitalisation est l’une des premiers pas pour réaliser cette sécurisation.
Ainsi, proposé par le président de la République, Andry Rajoelina lors du colloque national sur la réforme foncière, le régime foncier malagasy doit connaître une véritable révolution. Parmi ces réformes figure la digitalisation au niveau du secteur foncier, et c’est dans cette optique qu’un logiciel sera mis en place grâce au partenariat avec la Fondation Land Portal et l’Open Data Charter, avec le soutien financier de l’Agence allemande de coopération internationale pour le développement (GIZ). Cet outil, présenté hier, fait partie du processus de la réforme du foncier à Madagascar. Il va fournir aux usagers des informations ouvertes sur la situation foncière à Madagascar.
Le projet, dans un souci de transparence et de bonne gouvernance, a pour objectif d’avoir des données accessibles à tous, que ce soit localement mais aussi dans le monde entier. Le logiciel est capable de consolider des données fiables, faciles d’accès et exploitables par tous, répondant ainsi aux besoins du public. Ce système est déjà utilisé au niveau international, mettant en réseau plus de 150 gouvernements et organisations qui travaillent à l’ouverture des données, selon les informations du ministère de tutelle. Déjà utilisé Madagascar, il est également exploité au Sénégal et au Liberia.
Ce logiciel est fondé sur six principes communs fondamentaux : une ouverture par défaut ; capable de fournir une utilisation rapide et complète ; accessible et fiable ; comparable et compatible à d’autres systèmes ; capable de permettre aux citoyens et aux membres du Gouvernement d’avoir une meilleure idée des réalités sur le terrain (transparence, gouvernance, amélioration du service public (…) ; et enfin améliore le développement inclusif et l’innovation.
A part la mise en place de cet outil, la réforme du foncier sera aussi accompagnée de deux ateliers incluant les acteurs œuvrant au sein de ce secteur. Le premier atelier s’est tenu hier. Il servira d’abord à « comprendre l’état des lieux actuel du secteur foncier malagasy, en faisant une cartographie des acteurs et une analyse technique des données foncières existantes ». Le second atelier s’attellera sur la production « d’une feuille de route et d’un plan d’action pour la mise en place d’un système d’ouverture de données ». En outre, les opérations de distribution de certificats fonciers (CF) ou « kara-tany » seront amplifiées. Les CF permettent aux demandeurs de sécuriser en partie le terrain qu’ils viennent de demander avant l’obtention d’un titre foncier.
Nikki Razafy

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Editorial

  • Qu’on se le dise !
    La France recommande le retrait de la loi relative à la peine de castration. Soit ! La dite loi serait, dit-on, en contradiction avec le principe du respect des droits humains ! Qu’on se le dise, la France serait-elle le pays le mieux indiqué pour dispenser des cours sur le respect des droits de l’homme à l’endroit d’un tiers sinon à l’adresse d’un pays comme le nôtre ? C’est à voir !

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