Nos archives web
Super User

Super User


En baisse. Le nombre de candidats en lice pour la session 2022 du baccalauréat a légèrement diminué par rapport à celui de l’année dernière. En fait, 192.435 candidats passeront leur premier examen universitaire à partir de ce jour, contre 196.474 inscrits en 2021, soit une baisse d’environ 2 %. Cette réduction est conséquente pour la Province d’Antananarivo, avec 3.940 candidats en moins par rapport à l’année dernière. Toutefois, les Provinces de Toamasina et de Toliara enregistrent une légère hausse des effectifs, avec respectivement 768 et 1.440 candidats de plus par rapport à ceux de l’année dernière. Parmi ces inscrits, 11.631 passeront leur baccalauréat technique, professionnel et technologique.

Les candidats seront répartis dans 413 centres d’examen dans toute l’île, dont 168 à Antananarivo qui enregistre le plus de candidats. Comme d’habitude, la série A2 note le plus de candidats inscrits, soit 6 sur 10. Les séries scientifiques recensent moins de candidats, y compris l’ « Organisation, société, économie » (OSE) avec 6.253 inscrits. Pourtant, de nombreux projets et activités ont été entrepris ces dernières années pour la promotion des matières scientifiques. Ceci notamment en mettant en exergue les multiples opportunités, dont celles liées au développement du numérique. La plupart des élèves préfèrent les matières littéraires.
Faut-il rappeler que les épreuves commenceront ce jour jusqu’à vendredi prochain pour les candidats de l’enseignement général, avec la première partie pour ceux de l’enseignement technique. Ces derniers s’attaqueront à la deuxième partie de la session, du 25 au 28 juillet prochain. La Direction des examens nationaux pour Antananarivo ainsi que celle de l’Office du baccalauréat pour les autres Provinces étaient ouvertes aux candidats qui ont eu des problèmes, entre autres ceux relatifs à leurs convocations. Celles-ci auraient dû être reçues par les candidats depuis la semaine dernière. Des parents ont négocié avec les responsables d’établissement pour éviter la rétention des convocations, faute de paiement des écolages.
Patricia Ramavonirina



 Le ministre des Transports, Rolland Ranjatoelina s'applique à pratiquer le mutisme médiatique avec une rigueur absolue. Depuis l'annonce de la hausse des piètres prestations de certains coopératives de taxi-be de la Capitale, en milieu de semaine dernière, il ne s'est pas exprimé une seule fois publiquement, ni à la radio, ni à la télévision, ni dans aucun média écrit. Que son "entourage" ait fait connaître quelques-unes de ses réflexions est une chose. Mais un ministre, surtout des Transports, ne peut laisser croire qu'il n'a rien à dire en période de crise, sauf à accepter de disparaître totalement du paysage. Non que l'expression d'un ministre soit indispensable. Mais trop, c'est trop. La dernière fois qu'on a pu voir publiquement le ministre Rolland Ranjatoelina, c'était, sauf erreur, à l'issue des consultations organisées par la Présidence puis sur la télévision nationale pour expliquer la décision de fixer le tarif à 600 ariary. Ce qui est bien, mais peu. D'autant plus que depuis cette dernière apparition, plus rien. Actuellement, certaines coopératives de transport publiques de la Capitale ont fait fi de la décision commune prise avec les autorités étatiques à l'issue des consultations et fixent unilatéralement un tarif de 800 ariary pour leur trajet. Un tarif exorbitant pour la quasi-totalité des usagers de ces transports en commun.
L'expression publique de l'homme politique en charge des Transports n'est pas sans importance.  Vis-à-vis des centaines de milliers de personnes qui utilisent les transports en commun, la parole du ministre est un gage que leur voix est entendue au niveau du Gouvernement et donc au plus haut niveau. Le ministre s'exposant sur la scène publique illustre aussi sa capacité d'influence auprès du chef du Gouvernement et surtout du Chef de l'Etat. Dans notre société médiatique, un politique existe aussi par le verbe, et le silence n'est pas nécessairement signe de sagesse. Tout ce qui est silencieux n'est pas d'or, pour reprendre une expression malagasy. Il peut aussi faire craindre la vacuité. Mais dans la bouche de l'actuel ministre des Transports, rien ! Pas un mot... depuis que ces coopératives ont décidé de faire comme bon leur semble au mépris d'une décision commune et de l'intérêt de la majorité. Pourtant, le même ministre était prompt à s'adresser à la presse lorsqu'il s'agissait de régler ses comptes avec Rinah Rakotomanga.  Ceci étant dit, il faut souligner qu'il était normal que le Président s'exprime sur la hausse des tarifs de taxi-be le premier. Mais le ministre des Transports aurait dû suivre et faire appliquer la décision annoncée par son supérieur.  Le ministre n'est pourtant pas le patron d'un département ministériel quelconque : il doit tenir son rang, montrer aux contribuables qu'il a du poids, et au pays qui ne le connaît pas qu'il tient son ministère d'une main ferme. D'autant plus quand la situation l'exige !
La rédaction


Retrouvailles chaleureuses. Les chiffres ne mentent pas : les 45 années de scène d’Erick Manana mais aussi la création du groupe Feo Gasy, tout cela se fête ! Et cela ne pouvait pas passer inaperçu puisque c’était dans un Palais des Sports conquis et en effervescence que le chanteur et ses amis de scène ont été accueillis. Effectivement, ce grand artiste est habitué à faire le plein à chacun de ses spectacles sur scène. Ainsi, ce concert a permis à tous les anciens fans et ceux de la nouvelle génération d’Erick Manana et Feo Gasy de se retrouver une nouvelle fois à travers un beau spectacle. Le chanteur et ses camarades de scène ont réécrit une nouvelle histoire qui restera gravée à jamais dans la mémoire de plusieurs mélomanes. Tout le public, venu en masse, a remarqué une entrée phénoménale d’Erick Manana et les membres du Feo Gasy, la bonne interprétation de Bebey & Co, la sonorité de la guitare de Nini, la trompette de Tsanta et les interventions d’autres musiciens invités à cette grande célébration. D’ailleurs, il s’agit d’un concert légendaire et un grand événement qui a marqué la scène culturelle pour cette année.
Fanfare
Du fait que le chanteur avait déjà commencé la célébration de son jubilé en France, il est clair que ce retour sous le feu des projecteurs a été très attendu, et pas seulement par ses fans. Les inconditionnels d’Erick Manana mais également de Feo Gasy ont passé un excellent moment avec leurs idoles. D’autant plus le que concert a été agrémenté de quelques passages du groupe Lolo sy ny Tariny. Les spectateurs ont pu admirer Erick Manana comme ils l’ont connu à ses débuts. Les mythiques titres comme « Mitsonika aminao », « Malala », « Tsy ferana » et d’autres morceaux qui ont fait sa carrière, ont été revisités. Comme à l’accoutumée, une bonne dose de nostalgie a été perçue durant ses prestations. Les absents ont eu tort de ne pas venir dans cet antre de la Capitale. D’ailleurs, les organisateurs ainsi que le chanteur et son groupe restent peu loquaces quant aux prochaines apparitions de l’artiste. Bref, le Palais des Sports était l’endroit où il fallait être hier.
Sitraka Rakotobe







Fleurydo Gabriel, l’ex-fiancé de la chanteuse Wendy Catalina, a actuellement les enquêteurs de tous bords sur son dos. Car après avoir publié la vidéo classée “Revenge porn” de la jeune femme, qui a d’ailleurs porté plainte pour diffamation, le premier est activement recherché, depuis. Cependant, l’affaire a connu un rebondissement le week-end dernier. Des sources ont avancé que le fugitif se serait caché du côté d’Ambatobe, et que la maison où il se planque est localisée.
De toute façon, les Forces de l’ordre s’y étaient dépêchées afin d’arrêter Fleurydo, vendredi dernier. Or, ces dernières ont dû finalement rentrer bredouilles à leur base. En cause, le fugitif n’a pu être encore retrouvé à l’endroit, malgré certains indices et autres renseignements susceptibles de prouver que le concerné y serait hébergé.
Et pourtant, le soir venu, ceux qui ont eu la mission de surveiller de près la maison en question et le périmètre ont affirmé avoir vu deux suspects, très méfiants, et flanqués de sacoches, en sortir pour regagner clandestinement une autre maison voisine, et également protégée de murs d’enceinte, selon des sources.
Vers 1h du matin, ces sentinelles auraient affirmé avoir vu une voiture, probablement la même que celle conduite par le fugitif, quitter l’endroit pour n’y revenir qu’après une trentaine de minutes, sans que le même véhicule n’y était entré pour autant dans la villa, mais au contraire, continuer sa route vers l’est.
Côté Gendarmerie, ses recherches semblent n’être pas du tout prêtes d’aboutir. “Nous poursuivons nos recherches malgré tout. Et que quelques personnes avaient été déjà auditionnées dans le cadre d’une enquête, du moins de voisinage”, confie une source au niveau du service de la Gendarmerie chargée d’enquêter sur cette affaire.
Bien qu’elle ne s’exprime officiellement pas sur l’affaire, la Police mène aussi , de son côté, ses investigations. D’ailleurs, notre source auprès de la Gendarmerie est explicite sur ce point : “j’ignore ce qui se passe au niveau de la Police, mais pour nous, le fugitif parvient toujours à s’échapper”, continue-t-elle.
Certes, Fleurydo G. a reconnu avoir publié la vidéo. Mais, une récente information sur Facebook venait d’avancer que son compte aurait été piraté, justifiant ainsi son large partage sur les réseaux sociaux.
F.R.


   Le Conseil des ministres, qui a désigné Ralph Antonio Rasolondraibe et Landry Rakotomanga, tous deux natifs d’Ampandroantraka, d’Anosibe an’Ala, respectivement à la tête de la Direction régionale du tourisme et celle des transports et de la météorologie, a certainement plus d’une idée derrière la tête. Qu’il soit permis de révéler que l’itinéraire Moramanga-Anosibe an’Ala n’est praticable, jusqu’à ce jour, que par les camions dans lesquels se font admettre les voyageurs qui doivent payer dans les 15 000 ariary. S’offrir le luxe de se faire transporter par une moto revient à 70 000 ariary. Le Chef de l’Etat, lors de son dernier passage à Moramanga, s’est rendu compte de l’état des plus défectueux de cette route nationale longue de 71 kilomètres et a enjoint, à qui de droit, de prendre les mesures adéquates. Pourtant du temps de la colonisation, les « Mille kilos », assurant le transport des voyageurs de l’époque, partaient de Marolambo le matin, passait par Anosibe an’Ala et arrivaient à Antananarivo en début de l’après-midi, le même jour, selon un maire !
  « On fera en sorte que le District, dont nous sommes originaires, participera pleinement à la vie nationale », chuchota M. Ralph. Et le nouveau directeur régional du tourisme de l’Alaotra-Mangoro de faire remarquer l’existence, dans son District, d’une espèce de poisson que les humains évitent d’inclure dans leurs repas. Car en passer outre, le récalcitrant se voit son ventre s’enfler !  Anosibe an’Ala n’est pas seulement la contrée où les forêts de l’Alaotra-Mangoro sont allées se réfugier. « Les meilleurs palissandres y sont encore ! ».
    A vrai dire, à tout bien considérer, les réalisations de la dame Léa Harilala Razanamaria, qui était à la tête de la direction régionale du tourisme, des transports et de la météorologie, requièrent abondamment d’esprit d’initiative, de la part de ceux qui allaient prendre la relève. « La modernisation de la RN44 est un investissement accordé par l’Etat au profit de la Région. Valoriser cet investissement, en se mettant dans le prolongement de cette initiative de l’Etat, à travers de bonnes initiatives, notamment dans le secteur touristique ( création de sites, d’hôtels, aires de repos..), devrait être le devoir de chaque ressortissant du Mangoro et de l’Alaotra ». Et le conseil est entendu : à Ampangabe, à Bembary à Andilanatoby… une aire de repos, respectivement est en train de prendre forme. Mais de plus, Léa Razanamaria a aussi laissé un projet d’arrêté qui devrait réglementer la circulation des motoculteurs dans l’agglomération d’Ambatondrazaka.                                                        
Nandrasana


Hôte de l’ « U18 African Championship » pour la seconde fois après 2014, qui se déroulera du 4 au 14 août prochain, Madagascar a envie de faire mieux qu'une 5e place.
Dernière ligne droite avant l’entrée à un stage bloqué. L’équipe nationale U18 filles et celle U18 garçons ont disputé leur dernier match test ce weekend dans le gymnase couvert de l’Académie nationale des sports à Ampefiloha.  Les jeunes joueurs sociétaires de l’équipe nationale sont prometteurs au vu de leur performance. Les deux équipes, le Mb2All pour les filles et le CosPN pour les garçons, suivent des entrainements intensifs deux fois par jour et ont été confrontées à des formations de la N1A.
L’équipe féminine dirigée par le coach Bayard était battue par le MB2All avec 17 points d’écart tandis que les garçons se sont inclinés avec trois paniers et demi d’écart à l’issue d’un match âprement disputé. La sélection masculine U18 semble avoir un futur prometteur devant elle. Elle aura à cœur de prouver que les efforts, les entraînements et les programmes de développement mis en place par la fédération paient. Elle espère récolter ce qu'elle a semé au cours de ces dernières années.
Les deux rencontres étaient assistées par les membres de la fédération malagasy de basketball dirigée par son président Jean Michel Ramaroson et les membres du comité d’organisation COCAN, qui suivent de près la préparation de l’équipe malagasy. « Certains points restent à améliorer côté technique mais les choses avancent bien.
Le coach Angelot Solofohery Razafiarivony est conscient que son effectif comporte quelques lacunes qu'il faudra absolument combler si Madagascar entend être à la fête le 14 août. « Nous allons tout faire pour nous retrouver en finale ».
Recueillis par E.F.



« La lutte contre les vols et les fraudes ainsi que le recouvrement des arriérés figurent parmi les stratégies de redressement de la JIRAMA ». Ce sont les propos lancés par les dirigeants de la société, hier, en abordant le sujet du redressement financière de la JIRAMA et accessoirement pour annoncer le renforcement des luttes contre les fraudes et vols observés à profusion chez les clients « moyenne tension ». Ainsi, de nouveaux dispositifs ont été présentés à Ambohimanambola.

Suivant la mise en place d’une Direction spécialisée dans la lutte contre les fraudes et vols, deux « Task Forces » viennent également d’être créés. Il s’agit du « Task Force Recouvrement » qui réunit toutes les branches de la Direction commerciale. C'est à lui qu'est confié le recouvrement de 210 milliards d’ariary auprès de toutes les catégories de clients de la JIRAMA. Le deuxième s’appelle « Task Force Ratissage », axé sur des clients MT (Moyenne Tension). Celui-ci regroupe l’ « Inspection and Fight Against Fraud », la Direction commerciale et celle de « Techniques électricité ». Selon le PCA de la compagnie, « nous avons constaté une prolifération des activités illicites avec les vols d’électricité et une dégradation des équipements de la JIRAMA. Ces activités s’opèrent sous plusieurs formes, réduisant considérablement la puissance de l’électricité destinée aux usagers en règle et pouvant également conduire à la dégradation des appareils qu’ils utilisent ». Une façon pour ce responsable de souligner que la lutte contre les fraudes et vols est un intérêt commun pour le redressement de la société. Ces infractions occasionnent une énorme perte à la société dont un manque à gagner de 100 milliards d’ariary par an. De plus, les revenus diminuent en raison des factures indûment réduites payées par les clients frauduleux. Par conséquent, les fonds d’investissement pour améliorer le service et étendre les infrastructures d’alimentation électrique sont insuffisants voire inexistants.

Equilibre financier

Pour rappel, le même scénario de renforcement des recouvrements pour fraudes et vols d’électricité a déjà été initié en 2019. Rien que pour cette année, la compagnie nationale d’électricité a enregistré 426 nouveaux dossiers de ratissage. Un peu plus 300 sont traités en trois mois dont 200 en cas de fraudes, et une centaine de cas de vols. Le montant des factures qui devait revenir à la JIRAMA après ces opérations de fraude découvertes s’élevait à 532 millions d’ariary durant la même période. D’ailleurs, à la même époque, sur 47.000 abonnés auprès desquels la JIRAMA avait mené son opération de ratissage, celle-ci avait comptabilisé pas moins de 5.000 anomalies. Elle avait alors mis au grand jour plusieurs milliers de fraudes au compteur ou encore des branchements illicites, dont le manque à gagner est estimé à six milliards d’ariary. D’un autre côté, les pertes techniques générées par ces fraudes sont de 30 % sur sa production d’électricité. Visiblement, cette société veut tout mettre en œuvre pour rétablir sa santé financière. Ce n’est pourtant pas une mince affaire, compte tenu des plusieurs centaines de milliards de dette qu’elle a encore à régler, et les centaines de milliards de dettes qu’elle n’arrive pas à encaisser. La question qui se pose alors, est de savoir si avec sa situation actuelle, la JIRAMA arrivera à soulever son défi d’arriver à un équilibre d’exploitation.





La localité d’Ankeniheny sise dans la Commune de Tanjombato, a été le théâtre d’une scène de violence inouïe, liée à une attaque de bandits, tôt hier matin. Elle s’était notamment traduite par des coups de feu qui ont à la fois terrorisé et déchiré la tranquillité du voisinage. Le propriétaire d’une maison, sise dans un angle de rue légèrement en retrait de l’ensemble d’un réseau d’habitations du secteur, a payé de sa vie de cette brutalité des assaillants. Il s’agit d’un père de famille, âgé de 58 ans. Pour l’heure, on ignore tout sur la victime. Outre les puissantes armes qu’ils ont portées sur eux, les bandits ont également profité de leur supériorité numérique pour perpétrer le crime. « Ils étaient 12 et la plupart d’entre eux auraient été sous l’effet de substances narcotiques », explique une source. Mais devant le forcing de ces hors-la-loi pour faire intrusion chez lui, le quinquagénaire maître de céans aurait alors tenté de défendre ses biens, tout en cherchant à s’opposer aux intrus lorsque ses derniers n’ont donc pas hésité à ouvrir le feu sur lui, et presque à bout portant, du moins selon les premiers éléments de l’information.

Mais ce n’est pas tout. Les assaillants ne s’étaient pas uniquement contentés de tuer. Dans le comble de la terreur, ils ont également abusé de la femme de ménage de 19 ans, qui était alors livrée totalement à la merci de ces brutes. Cependant, on ignore si toute la bande était passée ou seulement une partie. A part ces agressions physiques des locataires, les assaillants ont eu également à loisir de faire main basse sur les objets de valeur, des appareils électriques et high-tech divers dont des « subwoofer » et autres écrans plats, tout y était passé, enfin et surtout de l’argent liquide. Pour le moment, le montant de la somme emportée n’a pas été encore déterminé, selon encore l’information. Bien entendu, les bruits de l’agression, n’auraient pas échappé à certains voisins des victimes. D’autant plus qu’il y avait ces détonations. Malheureusement pour ces dernières, les riverains étaient eux aussi tellement terrorisés qu’ils n’ont pas osé intervenir. « De toute façon, les malfaiteurs auraient fait clairement entendre à ces riverains qu’ils n’hésiteront pas à les tuer également, si jamais ils s’étaient hasardé à intervenir pour aider ou secourir les victimes », concède une autre source.

Des témoins auraient affirmé avoir vu qu’un véhicule aurait ensuite récupérer les bandits. Evidemment, les habitants du secteur n’ont pu donner l’alerte qu’une fois les assaillants partis, non sans que ces derniers n’aient renouvelé leurs menaces autant de fois qu’ils l’ont pu faire. Ce n’était que plusieurs minutes après que la Police débarque finalement sur les lieux, mais sans qu’elle n’ait pour autant attrapé aucun suspect. Des éléments policiers, dépêchés à l’endroit pour faire un constat d’usage, y ont relevé les douilles d’une arme de calibre 12. L’enquête suit son cours.

Franck R.

%PM, %15 %938 %2022 %21:%Juil

La une du 16 juillet 2022


La Bibliothèque nationale de Madagascar (BNM) fait le plein de livres et de lecteurs. Cet établissement public existait depuis 1958. A une époque, la plupart des gens l'ont juste considérée comme un simple lieu de grand stockage des œuvres littéraires ou encore seulement un endroit hanté par des livres. A la fin de l’année 2019, depuis que le ministère de la Communication et de la Culture (MCC) a pris les lieux sous ses ailes, il a apporté de nombreuses innovations afin d’attirer les visiteurs, inciter en particulier les jeunes à retrouver l'amour de la lecture et à acquérir plus de connaissances en passant à la Bibliothèque nationale.
Pour ce faire, le MCC a apporté un grand changement au sein des lieux. Citons entre autres la rénovation des infrastructures du bâtiment et l'équipement de la bibliothèque. « Le manque de salles de lecture était également l’une des raisons pour lesquelles les gens étaient réticents à venir ici. Au début, la bibliothèque ne disposait qu’une seule pièce pour la lecture. Maintenant, nous disposons de 5 salles de lecture, entre autres l’espace "enfant", la salle d’étude, un espace de lecture publique avec 100 places libres. A cela s’ajoute l’espace "jeunesse" où des bandes dessinés et des albums photos resteront disponibles », explique Njaka Raonison, directeur de la Bibliothèque nationale.
L’introduction de nouvelles technologies comme Internet et la numérisation de divers livres et documents, conformément à l'ère de la mondialisation et des normes internationales, ne sont pas en reste. Plusieurs campagnes de sensibilisation ont également été menées pour inciter les Malagasy à lire des livres. Ainsi, il n’y a rien d’étonnant si le taux de fréquentation de la bibliothèque a augmenté. « Au cours des sept derniers mois, le nombre de personnes ayant visité la Bibliothèque nationale a connu une augmentation. C’est le résultat des efforts et des innovations apportés par le ministère et toute l'équipe de la bibliothèque. Alors qu'avant, il n’y avait que 100 à 120 visiteurs par jour. Actuellement, on enregistre entre 750 et 1.000 personnes réparties dans chaque espace de lecture avec les autres animations culturelles qui ont lieu tous les jours. On peut dire que les efforts entrepris ont porté leurs fruits puisque nous avons lancé le défi de donner à la Bibliothèque nationale de Madagascar la vraie place qu’elle mérite, notamment un endroit connu de tous pour puiser du savoir, approfondir des connaissances, déployer des pensées, se divertir, bref un endroit digne de son nom de Bibliothèque nationale », s’exclame le directeur.
Adhésion
Les responsables au sein de la BNM ne cessent de continuer à promouvoir la lecture à Madagascar. Et pour mieux faire connaître les richesses au sein de ce bâtiment, ils sollicitent chacun à devenir membres du club de lecture. En adhérant à la BNM, chaque membre contribue aux missions de préserver et enrichir le patrimoine de la Bibliothèque nationale. « Il faut en profiter, surtout en cette période de grandes vacances. En tant qu’adhérent, vous bénéficiez d'un certain nombre de privilèges, à savoir la découverte des trésors de la BNM et de ses différents départements en présence des conservateurs et des auteurs, de nombreuses invitations à des différentes sortes d’animations culturelles autour de la lecture. Quant aux adultes, ils peuvent se distraire à travers les romans et les livres de documentaire », encourage le directeur. En outre, la BNM reste ouverte à tous. Les visiteurs peuvent y accéder, munis simplement d’une carte d’étudiant ou d’une carte d’identité nationale. A mentionner que la BNM dispose plus de 500.000 documents actuellement, y compris des livres, des documents musicaux et numériques. Au point de dire qu’aujourd’hui, il n’est plus valable d’affirmer qu’un livre reste un produit de luxe. Sans oublier que par le biais du projet Centre de lecture et d’animation culturelle (CLAC), sous l’initiative des organismes internationaux (OIF,…) ou des ambassades étrangères, la BNM dispose de 27 bibliothèques de brousse éparpillées dans tout la Grande Ile. Des bibliothèques destinées, en principe, à permettre à la population vivant en milieu rural et semi-urbain dans tout le pays d’avoir accès aux livres et à des activités socioculturelles.

« Ndao hamaky boky »
Dans l’objectif de contribuer à la promotion de la lecture locale, mais surtout d’encourager et même jusqu’à pousser les Malagasy à aimer la lecture, le ministère a lancé depuis 2020 l’évènement « Ndao hamaky boky ». Une initiative fort louable où l’on peut s’adonner à la lecture même si on n’a pas la possibilité de se rendre à la bibliothèque. Il s’agit d’un système d’approche pour les jeunes. Ainsi, avec le projet « Ndao hamaky boky », il ne s’agit plus de mettre en place des bibliothèques immobiles ou des librairies, mais de faire en sorte que les jeunes aient envie de lire les livres déjà présents. Depuis sa création, bon nombre de Régions, Communes et Districts ont pu profiter de cet évènement. Un projet qui vise à raviver l’amour de la lecture chez les enfants et les jeunes. A mentionner qu’il existe également d’autres projets, notamment « Ndao hamaky boky an-tsekoly » et « Ndao hamaky boky any amin’ny biraom-panjakana ». Bref, c’est une invitation à partager le plaisir de la lecture, une sorte de bibliothèque mobile qui dispose d'une grande variété de livres.
Grace aux efforts du ministère mais également ceux de l’équipe au sein de la Bibliothèque National, le développement spectaculaire de la technologie et des supports d’enregistrement numériques, de même que l’importance acquise par Internet comme canal de diffusion ne sont plus à craindre. On peut même dire que la bibliothèque est aujourd’hui devenue en concurrence directe avec ce nouveau vecteur, et particulièrement attractif, de diffusion des œuvres et produits culturels. Depuis cette année, l’enquête effectuée par un bibliothécaire montre que le nombre de Malagasy - surtout les étudiants - qui fréquentent les bibliothèques publiques a continué de progresser, parallèlement à la croissance des offres actuelles sur Internet ou les réseaux sociaux.
Numérisation des ouvrages
On a beau dire que les écrits restent. Cependant, la consultation de certains livres est actuellement très limitée du fait de leur ancienneté et de leur fragilité. Afin d’éviter la perte de ces documents, parfois uniques, la numérisation est la seule solution pour éviter leur disparition. Avec ce travail de numérisation, ces collections sont sécurisées. Justement, dans le but de préserver et de valoriser par le numérique les collections de la BNM, le MCC - en collaboration avec l’ambassade de France à Madagascar - ont mis en place un projet de numérisation. A cet effet, les partenaires de la Bibliothèque nationale ont mis à disposition du public une bibliothèque virtuelle qui intègre des milliers d’ouvrages et des supports électroniques sur l’Histoire de Madagascar et d’autres sujets aussi intéressants. Récemment, l’ambassade de France à Madagascar a principalement offert des abonnements à la Culturethèque. Près de 230.000 documents en ligne dont des magazines, auto-formations, livres « jeunesse » y sont intégrés. Avec une dizaine de postes d’ordinateur, postes d’écoute et tablettes donnant accès à des albums numériques avec plus de  600 photos intégrées évoquant des thèmes portant sur l’Histoire, des paysages, portraits et autres, les visiteurs auront également droit à un large choix proposé par les bibliothèques étrangères. Des journaux officiels y sont aussi exposés. Et tout cela est gratuit !
Sitraka Rakotobe


Fil infos

  • Actu brèves
  • Solidarité avec la RDC - L’Etat malgache mobilise 20 médecins militaires et 30 aides-soignants
  • Défaites électorales du TIM - Ravalomanana avance des excuses bidon
  • ACTU-BERVES
  • Actu-brèves
  • Autosuffisance alimentaire - Coup d’envoi de la distribution de semences de riz hybride à Tanambe
  • Humanitaire - Madagascar va envoyer des médecins militaires en RDC
  • ACTU-BERVES
  • Actu-brèves
  • Fernand Cello - Poursuivi pour atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat

Recherche par date

« February 2025 »
Mon Tue Wed Thu Fri Sat Sun
          1 2
3 4 5 6 7 8 9
10 11 12 13 14 15 16
17 18 19 20 21 22 23
24 25 26 27 28    
Pub droite 1

Editorial

  • Adieu … !
    Adieu l’Amérique aux poches ouvertes ! Adieu l’Amérique au grand cœur ! Bonjour à l’Amérique aux américains ! Salut à l’ « America first » ! L’USAID ferme ses portes. Le 47 ème Président des Etats-Unis d’Amérique, Donald Trump, s’apprête à signer, sitôt après la cérémonie officielle d’investiture, le décret portant sur la mise en arrêt définitif de l’ « United States Agency for the International Development » (USAID), Agence des Etats-Unis pour le Développement International. Donald Trump mit à exécution l’une de ses promesses électorales phares. Le milliardaire croit dur comme fer que les Etats-Unis n’ont plus vocation à soutenir les « autres ». Il faut désormais se concentrer sur des actes, en interne ou en externe, propres à produire des intérêts aux américains. Fini les œuvres de philanthropie ! L’USAID, créé le 3 novembre 1961 sous l’impulsion du président démocrate John Fitzgerald Kennedy dont le siège social se…

A bout portant

AutoDiff