Le tarif de 600 ariary exigé. « Le Président de la République, Andry Rajoelina, a déclaré que le tarif de taxis-be est fixé à 600 ariary pour les coopératives œuvrant dans la zone urbaine. Des discussions ont été entamées pour limiter la hausse des frais de transport et un accord a été accepté par tous », dixit le directeur des transports et de la mobilité urbaine, le commissaire Ainanirina Albert Estelle, lors d'une déclaration faite hier au Commissariat central sis à Tsaralalàna.
« Y a-t-il une place pour la conscience dans la politique ? ». Tel a été le sujet 1 proposé aux candidats inscrits dans la série littéraire (L), options A1 et A2, à l’examen du baccalauréat pour cette année. Un sujet de dissertation choisi par bon nombre de candidats, qui ont eu beaucoup à dire. « La conscience n’a pas sa place dans la politique, si l’on tient compte de la situation actuelle. Les politiciens ne pensent qu’à leurs places et leurs intérêts. Ils accordent peu d’importance aux maux quotidiens des citoyens qui les ont élus, dont la hausse des produits de première nécessité et récemment celle du tarif des taxis-be.
Où est-elle ? On l’a perdue de vue voilà des mois, serait-elle passée de vie à trépas ? Invisible sur l’écran de recherche du radar, la « Commission spéciale pour la mise en accusation », car il s’agit d’elle, se serait-elle égarée dans les dédales de l’Assemblée nationale ? Les membres se seraient-ils volatilisés dans les travées de l’Hémicycle ? Et nous, une sentinelle de la vie nationale, de lancer un « Avis de recherche » et cela au nom de la bonne gouvernance et en vertu de l’assise d’un Etat de droit.
En cette période de grandes vacances, les appareils électroménagers sont très prisés. Dans ce contexte, la société Baolai gâte le public. « A la demande générale, la promotion-cadeau sur certains Smart TV et téléviseurs Led de marque Jeyoo continue dans tous nos show-rooms d’Analakely, Soarano et Bazar be Toamasina. Les modèles concernés sont compris entre 32 et 85 pouces (garantis 1 an). Les détails sont à découvrir sur la page Facebook et sur le site web Baolai, ou en téléphonant au 020 22 605 88 - 020 22 308 48 - 033 37 188 88 (en heures de bureau) », d' après un responsable.
Pour montrer la transparence, le module « Demande d’autorisation d’engagement » vient d’être lancé hier à Anosy par le ministère de l’Economie et des Finances. Le but étant de continuer vers la modernisation de l’administration publique et contribuer à la performance de l’exécution budgétaire en général et dans la mise en œuvre du Projet d’investissement public (PIP) en particulier sur le Système intégré informatisé de la gestion des finances publiques (SIIGFP). Ce processus a connu diverses étapes de consultation, de mises à jour et de validations jusqu’à son adoption en Conseil des ministres au mois de mars dernier.
« Je suis sidéré ». Tels sont les mots du ministre Pierre Houlder, ministre de l’Aménagement du territoire, hier, en guise de réaction suite à la dernière déclaration du parti « Hery Vaovao ho an’i Madagasikara ». Pour rappel, dans une déclaration signée par son coordonnateur national Rivo Rakotovao et publié samedi dernier, le parti HVM pointe du doigt ce qu’il qualifie d’ « abus de pouvoir et de violation de la loi » lors du déplacement du Président Andry Rajoelina à Mandoto, vendredi dernier. Un déplacement qui aurait été mis à profit pour une « campagne électorale avant l’heure » par la présence des membres du Club des Supporters d’Andry Rajoelina (CSANR).
L’information a circulé dans le microcosme politique malgache, hier durant la journée. Elle a été confirmée par les proches de la concernée. En effet, une haute personnalité repose actuellement dans un état critique dans un établissement hospitalier de la Capitale. Jusqu’ici cependant, les informations ayant pu amener cette personne dans cette situation sont encore parcellaires voire contradictoires.
Nous revenons à la charge !
Le 18 juin 2019, la première année de mandat du régime Orange, l’occasion nous a déjà été donnée de livrer à travers cette colonne l’intitulé « Au four et moulin ». Un édito qui a suscité une réaction quelque part là-haut sur la colline.
Rappel. Au cours de son discours d’investiture le 19 janvier 2019 à Mahamasina, le Président de la République Rajoelina Andry, nouvellement et fraichement investi, déclara sans ambages et sans appel que « tout est urgent » à Madagasikara. Il se donne à partir de ce jour, 19 juin 2019, pour objectif majeur et urgent de « sauver les concitoyens ». Dans le monde politique notamment à Madagasikara, il y a des hommes de parole et des hommes de paille. Les premiers parlent et concrétisent. Tandis que les seconds parlent et parlent sans actes concrets. Rajoelina Andry, l’homme de parole, accompagné de son épouse Mialy Rajoelina, dans la plupart des cas, sillonne monts et vallées, du nord au sud, d’est en ouest, pour s’enquérir des faits et réalités des conditions de vie de son peuple. Il discute, avec les responsables locaux et les techniciens sur place, le contour des problèmes et voir ensemble les éventuelles solutions. En fait, il traduit en actes les promesses et les travaux d’urgence annoncés dans les XIII points de Velirano, eux-mêmes tirés du plan global contenu dans l’Initiative pour l’émergence de Madagasikara (IEM). On constatait, à l’époque, que nombre des membres du Gouvernement n’arrivèrent pas à suivre le rythme du Président. Apparemment, ils se contentèrent à se cloitrer dans leurs bureaux.
Et nous revenons à la charge !
Quatre ans après, enfin presque, le même scénario reprend sinon persiste. Rajoelina Andry parcourt monts et vallées, d’une Région à l’autre, d’un secteur à un autre, pour tenter de dénouer les problèmes, pour décrisper certaine crise, etc. Souvent, il fonce sur des terrains minés pour désamorcer. Il se démène à gauche et à droite !
Pour dénouer la crise qui perdure à la sucrerie d’Ambilobe, le Chef de l’Etat Rajoelina Andry se rendit en personne sur place. Pour le cas du prix des carburants, le Président en personne dirige les débats dans tous ses états. Ibidem pour le cas des tickets de taxi-be. Il se soucie en personne de la grève du personnel du MAE et envoie ses proches collaborateurs sur place afin de tenter à apaiser la tension. Il n’est pas non plus indifférent au remous qui agite la JIRAMA sous la houlette de l’intersyndicale. Très affecté par la tourmente des usagers à cause des défaillances, délestages et coupures intempestives de la JIRAMA, le Président de la République se décida de prendre en main la situation. Il va convoquer les agents de la compagnie nationale pour discuter ensemble des voies et les moyens pour en sortir et tout débloquer.
Plus d’un se demande où sont les membres du Gouvernement. Mis à part le Premier ministre Ntsay Christian qui suit le rythme de son chef. A deux, ils forment un tandem efficace. Mais le reste, du moins dans la majorité des cas, peine à suivre le mouvement.
Résultat, le Chef de l’Etat doit s’occuper du four et vérifier en même le fonctionnement du moulin.
Ndrianaivo