Pour une vie équilibrée. La Journée nationale de l'unité et celle de l'ayurveda ont été célébrées hier au siège de l'ambassade de l'Inde, situé à Tsaralalàna. A cette occasion, le docteur Yogendra Singh a apporté une présentation sur les bienfaits de cette médecine traditionnelle indienne. Il a expliqué quelques gestes à suivre pour prendre soin du corps humain.
Le péché de l'ingérence de pouvoir et l'immixtion des responsabilités tentent depuis la nuit des temps chez les hommes, dans l'esprit des dirigeants spirituels ou temporels. Une confusion des tâches qui dégénère en amalgame préoccupant. Qui fait quoi ? Qui prédomine qui ?
Doucement mais sûrement ! Les nouvelles technologies de la santé commencent à trouver leur place à Madagascar. Les drones, par exemple, permettent désormais de sauver des vies et ce depuis ces 3 dernières années. Pour le moment, le manque de budget fait que l'Etat dépend en grande partie du partenariat avec le secteur privé et les organisations non gouvernementales. Toutefois, le ministère de la Santé assure que les nouvelles technologies représentent, inévitablement, le présent et le futur de la santé publique.
La musique rap sera jouée de différentes manières pendant quatre jours successifs. Après le succès des spectacles précédents, c'est toute l'histoire du rap qui sera présentée lors de ces grands concerts. Conçu par l’association « Zaza Rap Taiza » (ZRT), en collaboration avec Kolontsaina Mainty, MadAlarme et l’hôtel Radisson Blu, le Festival « Zaza Rap Taiza Sekoly Taloha » est un spectacle exceptionnel qui retrace en musique les temps forts de cette culture urbaine.
Le Président de la République est conscient du chemin qui sépare la Grande-île de l'émergence escomptée. Ceci étant dit, la route tracée par le Chef de l'Etat est claire et elle sera parcourue, même si elle devait se révéler douloureuse.
Prendre le taureau par les cornes. C’est de cette manière que pourrait se traduire l’ambition du Président de la République de prendre le redressement de la compagnie aérienne nationale comme étant un défi personnel. Sujet qu’il a évoqué hier à Ivato lors de sa prise de parole à l’occasion du forum national des investissements qui se tient présentement au centre de conférence international. Pour redresser la compagnie aérienne nationale, plusieurs points doivent être revus et corrigés. Notamment le renouvellement ou le renforcement de la flotte de la compagnie, tant pour les vols long- courriers que les vols nationaux.
Vendredi 28 octobre
Jeneraly
Depuis la création du groupe Jeneraly dans les années 80, ses morceaux séduisent toujours le public. « Ilay vehivaviko », « Ny toaka » ou encore « Dadabe » restent toujours au top des chansons malagasy les plus appréciées. Consciente de l’envoûtement de ses fans, la nouvelle génération du groupe Jeneraly a décidé de revenir sur scène en organisant un cabaret ce soir à partir de 20h 30 au Piment Café sis à Behoririka. Ce sera une occasion de replonger quelques années en arrière et de se souvenir de certaines chansons oubliées avec Andy et ses potes. Les descendants du défunt Gabhy vont encore faire un show pour le grand plaisir de ces quelques chanceux qui seront présents dans le vieux carré.
Mario
Le Glacier est l’un des cabarets préférés des noctambules du vendredi. Depuis plusieurs années, il est l’un des passages obligés des vedettes de la musique tropicale. Plusieurs nouveaux talents y sont déjà passés. Et ce soir, le lieu mettra à l’affiche le jeune chanteur Mario. Absent de la scène tananarivienne depuis un long moment, le chanteur promet une soirée inédite et de faire des étincelles avec ses plus grands tubes comme « Folaka la clé », « Mafana » ou encore « Vadiko mamo lava ». Rendez-vous au Glacier, Analakely ce soir à partir de 21h.
Tence Mena
En compagnie de cette énergique et dynamique artiste, les chaudes retrouvailles régneront durant toute la soirée, notamment en ce début du week-end. A l’animation, Hortencia Maroanjara, Tence Mena comme nom d’artiste, la reine du style « mipoapoaka », n'a pas fini de surprendre le public qui, à son tour, lui témoigne son soutien. Riche d'un potentiel varié, énergique par sa chorégraphie et puissante par sa voix, l’artiste reste une référence à part entière en matière d'animation. Au lieu d'entendre les échos le lendemain, il vaut mieux être présent ce soir à 21h au restaurant SK Melody Mandriambero pour vibrer avec ses sons. Reconnue pour être une véritable bête de scène une fois devant son public, Tence Mena reste inégalable et inépuisable.
Mamina
Un concert de musique brassant différents styles, notamment le folk, le « bà-gasy » et la « world music » avec des sonorités acoustiques. C’est ce que proposent Mamina, le gagnant du télé-crochet « Feo tokana, gitara iray » ce soir à partir de 19h 30 au restaurant Annexe Le Zoma sis à Antaninandro. Armé de sa guitare, le jeune chanteur animera les lieux avec ses compositions acoustiques, entre autres « Masoandro », « Dify » ou encore son fameux titre « Mila vonjy ny kanto gasy ». Une soirée musicale à consommer sans modération !
Samedi 29 octobre
Mily Clément
Renoncer n’est pas son genre. Pour ce grand artiste adepte du rythme « salegy », la reconquête du public s’annonce plus dure que prévue, mais il s’est préparé à toutes les éventualités. Après des années loin de la scène et un changement de cap musical, Mily Clément avait en effet du mal à retrouver son statut et son succès du temps de « Ho meva ». Ces obstacles ne l’arrêtent pas pour autant. Demain soir à partir de 21h, ce maître du « salegy » reviendra sur le devant de la scène afin de faire danser ses inconditionnels et les habitués du Jao’s Pub, situé à Ambohipo.
Dimanche 30 octobre
« Makua Tour »
« Makua Tour » s’annonce déjà comme l’un des événements se référant à la scène urbaine de la Grande île. A cette occasion, Shyn - avec son label Makua - fera concert ce dimanche à partir de 15h 15 tapantes au Palais des Sports, Mahamasina. Ce show devra marquer les esprits des adeptes de la musique urbaine. Joyce Mena, Boy Black, Shadow Bangz et Lion Hill, Dalvis et son épouse Denise, tous des artistes de ce label, seront là pour chauffer l’ambiance. Shyn a également indiqué que plus de 70 musiciens, danseurs et artistes émerveilleront le show. De ce fait, il y aura de la musique symphonique et du classique avec « Quatuor Squad », un peu de gospel avec le groupe « Tanà Gospel Choir », de la danse avec des jeux de lumières, sans oublier les sons et effets spéciaux durant le spectacle qui durera cinq tours d’horloge.
Finale « Kopi Kolé »
« Kopi Kolé », cet ultime télé-crochet, créé et organisé par la station TV Plus, désignera donc les grands gagnants du concours ce dimanche après-midi sur la grande scène du Coliseum d’Antsonjombe. Ils ne sont plus qu’une trentaine de candidats, toutes catégories confondues, à s'affronter ce dimanche. Après plusieurs semaines de compétition, cette dernière escale réserve son lot de rebondissements pour les finalistes, les membres du jury et le grand public. Et dans le but de faire de cette finale un grand succès, de nombreux artistes seront de la partie pour le plus grand plaisir des spectateurs. En tête d’affiche, il y aura Mr Sayda, Malm, Nael et Wada & Yoongs. En outre, une dizaine de groupes à l’instar de FSC Music, Mario, Rootsikalo, Tantine Fabiola, THT et bien d’autres se chargeront de chauffer le stade tout au long de l’après-midi. Le ticket d’entrée sera mis en vente sur place au prix de 2.000 ariary et ce, dès la matinée du dimanche.
Si.R
Devant l’intérêt grandissant et manifeste de la population à l’égard de l’opération jumelée d’enregistrement rétroactif de naissance et de délivrance de carte d’identité nationale, le ministre de l’Intérieur et de la décentralisation, Tokely Justin tenait à apporter quelques précisions à propos des différents imprimés nécessaires à la confection de ces documents officiels. « Il est constaté que le nombre des personnes de plus de 18 ans est trop nombreux, il faudra donc davantage plus d’imprimés. Or, l’imprimerie nationale est loin de répondre à toutes ces demandes en imprimés. Aussi, pour respecter le deadline en vue de la prochaine élection, il faudra solliciter des opérateurs et autres prestataires privés pour fabriquer ces imprimés. Or, ces prestataires privés ne devront prendre en charge que la fabrication des imprimés qui n’ont pas de valeur fiduciaire tels que la requête au jugement, le certificat de recherche infructueuse, le certificat de résidence ou encore la certification de recherche infructueuse », déclare le ministre Tokely Justin. Cependant, seule l’imprimerie nationale est autorisée à imprimer les cartes d’identité nationale ou surtout la fiche mère comportant les empreintes digitales des électeurs.
Vu que le nombre des citoyens demandeurs de carte d’identité nationale a largement dépassé les prévisions basées sur le recensement effectué bien avant sa mise en œuvre, le Conseil des ministres du mercredi dernier, en vue de répondre avec promptitude aux besoins en imprimés sur le terrain, a autorisé le recours au service de prestataires privés pour la production des imprimés non soumis à des règles de gestion spécifique.
La rédaction
Scandales, Haute Cour de Justice, motion de censure. Paul Bert Velontsara, député de Port-Bergé, président du groupe parlementaire Isika rehetra miaraka amin'i Andry Rajoelina à l'Assemblée nationale donne son avis sur les sujets d’actualités. Interview.
La Vérité (LV): Les noms de députés, dont certains de votre groupe, ont été cités dans des scandales dernièrement. Quel regard portez-vous sur ces cas en tant que président du groupe parlementaire IRD à l'Assemblée nationale ?
Velontsara Paul Bert : Je souscris pleinement aux propos de la présidente de l'Assemblée nationale Christine Razanamahasoa, lors de son allocution d'ouverture de la seconde session ordinaire. Il serait inacceptable si des députés issus de la majorité présidentielle soient mêlés à des affaires d’abus ou d’immixtion dans les compétences de la Justice. De tels agissements pourraient avoir des conséquences à la fois pour les prochaines élections et sur les richesses du pays. J’estime que les députés issus de la majorité doivent être des modèles de justesse, en matière de protection des richesses naturelles et de respect des responsabilités qui sont les leurs. Des agissements contraires à cela ne sont pas dignes des députés de la majorité. Le Président de la République fait des efforts dans son comportement et dans ses actes. Ce ne devrait pas être aux députés qui le soutiennent de porter atteinte à l’image du régime. Si ces faits qui se sont déroulés en dehors de session sont avérés, cela relève de la Justice. Dans ce cas, puisqu’il s’agit de députés, il est toutefois nécessaire de respecter la procédure et de demander la levée de l’immunité parlementaire si des poursuites veulent être engagées.
LV : Parlant d’image, quel est votre point de vue par rapport au cas de certains députés IRD qui tiennent des discours voire une posture d'opposition depuis quelques temps?
Le groupe parlementaire IRD compte 108 députés. Aucun d’entre eux n'a encore démissionné et aucun n'a encore affirmé publiquement ne plus suivre la ligne politique du groupe. C’est peut-être l’impression que l’opinion a. Mais personnellement, je peux dire aujourd’hui que les députés au sein de la majorité sont solidaires. A preuve, tous les projets de loi importants soumis par l'Exécutif ont été adoptés lors des précédentes sessions. La majorité IRD a assumé ses responsabilités en soutenant les projets de loi. Si jamais des députés venaient à quitter les rangs, on verra en temps et en heure voulus. Si la population nous a donné sa confiance lors des élections, c’est notamment parce que nous soutenons l’actuel Président de la République. J’espère que les députés de la majorité ne l’oublieront pas. Ceci dit, j’espère et je suis disposé à convaincre les députés qui pourraient être tentés de dévier de la ligne politique au sein du groupement.
LV : Des dossiers de poursuites de plusieurs hautes personnalités devant la Haute Cour de Justice sont bloqués selon les observateurs au niveau de l'Assemblée nationale. Qu’est-ce qui bloque l’avancée de la procédure ?
La Haute Cour de Justice est une juridiction mise en place par la Constitution. Elle est compétente pour juger les chefs d’institution, les membres du Gouvernement par rapport à des fautes graves commises. La procédure à suivre ne ressemble pas aux procédures applicables au niveau de la Justice en général. Une commission spéciale est mise en place au sein de l’Assemblée nationale composée de 17 membres. Les dossiers de personnalités mises en accusation dans des affaires brûlantes sont adressés à cette commission qui examine et convoque les concernés si besoin. Elle dresse un rapport présenté en séance plénière pour une décision des députés pour une poursuite ou non de la procédure. 12 dossiers ont été transférés à la commission, concernant plusieurs anciens hauts dirigeants. Les travaux de commission sont déjà achevés. La dernière étape consiste en une délibération en séance plénière tendant au vote pour la validation finale. C’est là où se situe le problème. Aucune date pour cette séance plénière n’a encore été fixée. Et pour cause, il y a une organisation à mettre en place afin d’inscrire cette séance à l’ordre du jour. Jusqu’ici cela n’a pas été fait. La situation est un peu délicate. Il faut le vote de la majorité des députés pour qu’une décision soit prise. Le blocage peut se situer à ce niveau car il s’agit de l’avenir de personnes. Nombre de députés ont des relations avec certaines hautes personnalités concernées dans les dossiers, ce qui peut expliquer leur réticence.
LV : Ce blocage ne favorise-t-il pas le sentiment d’impunité ?
En tant que président du groupe parlementaire IRD, ma position est simple. En tant que responsable à qui la population a confié une mission, celui de veiller à la destinée du pays, je pense que nous devons avancer vers cette séance plénière et prendre une décision. Si cette culture de l’impunité est perpétuée à Madagascar, qui contribue à appauvrir le pays, nous ne nous en sortirons jamais. Je salue à ce titre la volonté du Président de la République, qui souhaite mettre en place une bonne gouvernance à Madagascar et qui a osé mettre en place cette haute juridiction. La HCJ a été inscrite dans les précédentes Constitutions. Cependant, personne n’a osé la mettre en place. Si l’on me pose la question, je pense qu’il faut avancer. Il ne faut pas faire d’amalgame entre affaires personnelles et affaires étatiques. Si les responsables, les élus et les nommés, ne prennent pas leurs responsabilités, Madagascar ne s’en sortira pas.
LV : Des bruits sur une éventuelle motion de censure courent actuellement dans les travées de l’Assemblée nationale. Quelle est la position de la majorité sur ce sujet ?
Le pays vient de sortir de plusieurs crises, la Covid-19, les cyclones et actuellement le kere. La politique du pays est orientée vers la relance socio-économique et la préparation des élections. L’Etat entreprend des projets dans le domaine de l’agriculture, des infrastructures routières et des industries actuellement. Notons d’ailleurs qu’un forum se tient à partir de ce jour du côté d’Ivato. Des efforts sont également entrepris pour le social de la population notamment dans le domaine de la santé et de l’éducation. Une priorité est également faite de la fabrication de cartes d’identité nationale dans tout le pays en vue des prochaines élections. Pour répondre à votre question, oui la motion de censure est un moyen offert aux députés pour montrer sa désapprobation envers une politique du gouvernement. Cependant, j’estime que ce n'est pas le moment de tout détruire mais de faire une synthèse. Une motion de censure c’est à mon sens tout remettre en cause. Pourtant, j’estime que les efforts du Gouvernement sont visibles. Nous sommes donc contre une éventuelle motion de censure et nous pensons que cela ne doit pas passer. Ces bruits ne sont pas nouveaux. Mais nous estimons qu’une telle initiative ne sera en rien bénéfique pour le pays. En tant que président du groupe parlementaire IRD, je m'y opposerai de toutes mes forces le cas échéant. Surtout à la veille des élections. Un changement de Gouvernement signifie un départ à zéro.
LV : Vous ne voyez donc aucune défaillance dans les actions du Gouvernement ?
De légères défaillances existent. Il n’est jamais facile de faire des choses. Nous voyons les nombreuses infrastructures mises en place par le régime actuel pour changer la face de Madagascar. De nombreux projets ont été bouclés, mais d’autres n’ont pas encore débuté tandis que d’autres attendent encore leur début. Nous estimons qu’il faut redresser ces failles. Mais je pense que la solidarité et la discussion sont largement suffisantes pour les résorber. La majorité présidentielle a la responsabilité de travailler pour mettre en place la stabilité politique, tant au niveau de l’Assemblée nationale qu’au niveau du Gouvernement, qui en a besoin pour accomplir sa mission. D’autant plus qu’il ne reste plus que quelques mois à ces membres du Gouvernement pour réaliser les objectifs qui leur ont été assignés. C’est pour cela que je travaillerai à donner à chacun des ministres la plénitude de ses moyens pour qu’il puisse atteindre les objectifs non encore atteints. On fera les comptes à la fin.
LV : Quid de la position des députés de la majorité par rapport à la demande de concertation nationale réclamée par l’Opposition notamment
Une concertation nationale peut avoir différentes formes. De nombreux forums se sont d’ailleurs tenus à Madagascar. A l’instar de celui qui doit avoir lieu ce jour à Ivato. C’est de ce genre de concertation dont le pays a besoin. Celui que demande l’Opposition vise à mon sens d’abord à un partage de sièges. La concertation voulue par l’Opposition se tient surtout dans le pays en crise pour dresser une ligne directrice de sortie de crise. Actuellement, je ne pense pas me tromper en affirmant que les dirigeants actuels gèrent la situation politique du mieux possible. Ce n’est pas anodin si des pays étrangers accourent pour nommer des ambassadeurs dans le pays car il y a la stabilité politique dans le pays. En tant que président du groupe parlementaire IRD, je suis contre la manière de penser de l’Opposition. Il faut laisser le Président de la République et le Gouvernement travailler et rattraper les quelques retards dans la mise en œuvre de leurs projets. Pour cela, ils ont besoin de stabilité.
Recueillis par L.A.