La protection sociale est un droit fondamental. Cependant, seulement 10 % de la population malagasy en bénéficient. Un taux de couverture qui est encore loin de l'objectif 2030 d'atteindre 50 % de la population, mais plus proche de la stratégie nationale de 2023 qui est de 15 %. Pour le ministère de la Population, de la Protection sociale et de la Promotion de la femme, le programme « Filets sociaux de sécurité » (FSS) a été mis en œuvre depuis 2015. Le montant s'élève au total à 315 millions de dollars. L'aide se présente sous 4 formes, à savoir les filets sociaux productifs (FSP), le transfert monétaire pour le développement humain (TMDH), les filets sociaux urbains (FSU) ainsi que les réponses aux catastrophes. En tout, 1.454.283 ménages issus de 15 Régions de Madagascar bénéficient de l'aide dans le cadre du programme FSS.
La qualité de l’air que l’on respire a un impact direct sur la longévité et la santé d’une personne. A Madagascar, l’espérance de vie a ainsi chuté ces derniers temps et actuellement, 15 % de la population décèdent prématurément à cause de la pollution de l’air. Les maladies respiratoires occasionnées par la mauvaise qualité de l’air sont parmi les facteurs de cette hausse de la mortalité. Maladies pulmonaires, cancer du poumon, bronchites, sont parmi la longue liste des maladies qui ont connu une forte recrudescence dans le pays. Les conditions de vie, la fragilité alimentaire et économique, mais aussi l’accès aux centres de soins ne font qu’aggraver la situation.
Le régime abat la bonne carte. La carte de la paix. Une carte maitresse, la seule apte à faire revenir le calme. En effet, après la tempête c’est le calme ! Une motion de censure émanant de la majorité signifie carrément du suicide collectif. Tout comme un membre éminent de l’équipage du navire qui descend au fond de la cave et tente de crever un gros trou. Un acte inconscient et irresponsable ! Un acte de dépit dont les impacts vont certainement loin, dans le temps et dans l’espace.
A un cheveu. La barre symbolique des 4 700 ariary équivalant à une unité de la monnaie européenne était sur le point d’être franchie hier d’après le taux de change affiché par la Banque centrale de Madagascar. En effet, l’euro s’affichait à 4 660 unités de notre monnaie nationale selon la BFM. Ainsi, l’ariary continue de chuter sur le MID (Marché interbancaire de devises). En effet, celle-ci s’est montrée très vulnérable par rapport à la monnaie européenne. La monnaie malagasy fait preuve de faiblesse sans précédent.
Non programmé dans l’agenda des deux Présidents, Joe Biden et Andry Rajoelina se sont finalement rencontrées en marge du 2e sommet des USA-Afrique de Washington. Et cerise sur le gâteau, c’est dans le fameux bureau ovale, bureau officiel du Président des Etats –Unis, que Joe Biden a reçu son homologue malagasy mercredi en fin d’après- midi. Et ce, avant la tenue de la réunion multilatérale entre le locataire de la Maison Blanche et les Présidents de la Sierra Léone, du Gabon, de Madagascar, du Libéria, de la République Démocratique du Congo et du Nigéria.
Modernisation des réseaux de télécommunication de Madagascar. C’est dans le cadre de ce projet qu’une procédure de transfert de compétence et de matériel a été effectuée hier à Andohatapenaka entre le ministère de la Sécurité publique et le ministère du Développement numérique. Respectivement, le premier prendra le relais de la gestion opérationnelle de toutes les infrastructures et technologie de surveillance mises en place par le second dans le cadre du renforcement de la sécurité sur Antananarivo et ses environs pour commencer.
Titré champion de la nutrition en 2020 par la Banque africaine de développement (BAD), Andry Rajoelina a été sollicité pour la seconde fois pour recevoir de nouveau cette distinction. C’est durant la rencontre, hier, entre la vice-présidente de la BAD, Marie Laure Akin Olugbade, accompagnée par la présidente de la fondation américaine « Big Win Philantrophy », Jamie Cooper, et le Président malagasy que les deux entités ont émis ce souhait de lui attribuer pour la seconde fois ce titre de « champion de la nutrition ». En deux ans, de l’eau a coulé sous le pont de la lutte menée par le Président Andry Rajoelina contre la malnutrition, justifiant le renouvellement du titre.
De projet en 2019, l’usine Nutrisud est fonctionnelle actuellement. Depuis l’implantation dans le Sud de Madagascar de cette unité produisant des compléments alimentaires, le taux de scolarisation a augmenté de 30%. De leur malnutrition en effet, la plupart des enfants dans cette partie de l’île frappée depuis six décennies par la famine, ne fréquentent plus l’école ou se déscolarisent. L’idée est de les inciter à fréquenter l’école ou de les faire revenir d’un côté et de l’autre les sortir dans la situation alimentaire critique. C’est ainsi que les responsables ont décidé de distribuer à titre gratuit et quotidiennement ces compléments alimentaires à l’école d’où cette augmentation considérable du taux de scolarité.
Promesse de soutien
Une pierre, deux coups qui a fait mouche également auprès de la BAD et de la fondation « Big Philantrophy ». Dans la foulée de la distinction, cette dernière a promis d’apporter son expérience en Ethiopie pour accompagner le Président Rajoelina dans sa quête de financement pour l’extension de la lutte contre la malnutrition dans cinq régions pilotes qui restent à définir. Ce projet élaboré par la partie malagasy qui nécessite une contribution internationale sera présenté à la réunion au sommet de l’Union Africaine à Dakar (Sénégal) à la fin du mois prochain.
A part la mise en place de l’usine Nutrisud, la distribution du « titre vert » aux 2.000 familles dans le Sud, a conforté également le souhait de la BAD et la fondation américaine de redonner ce statut de champion de la nutrition au numéro un malagasy. Chaque famille afin de bannir l’exode bénéficie d’un terrain de 1.000 à 5000 m2, des semences, des animaux d’élevage et des matériels agricoles.
Ces efforts tout comme le projet d’installer le pipeline de 92 km partant de Efaho Tolagnaro à Ambovombe Androy, justifient ce choix des entités internationales à réattribuer au Président de la République de Madagascar le titre, deux ans après…
La RFédaction
Après une longue période d'attente due aux exigences des procédures et formalités judiciaires, l'affaire se rapportant sur le trafic des 73,5 kg de lingots d'or du pays vers l'Afrique du Sud, le 31 décembre 2020, a été finalement jugée à la cour criminelle ordinaire du Pôle anticorruption (PAC) d'Antananarivo, hier. Ainsi, seules les 18 sur les 25 personnes impliquées dans l'affaire ont répondu présent. Vers 13h ,hier, où le procès a finalement démarré, elles ont dû passer tour à tour dans le box des accusés pour répondre de leurs actes de trafic illicite d'or, de violation du code douanier et minier, de falsification de documents et de corruption devant le juge. 7 d'entre eux sont les principaux suspects. Ils ont été placés sous mandat de dépôt à Tsiafahy sauf une prévenue, dès la semaine suivante et après l'éclatement de l'affaire. Les débats à l'audience se sont poursuivis jusque très tard dans la soirée. Et seule une partie des accusés, précisément les employés de la compagnie aérienne STA impliquée, ont pu prendre la parole pour se défendre. En réalité, ils ne font que confirmer les arguments de défense avancés par l' avocat de l'ex-Dg de l'ACM, qui serait absent au moment des faits, selon Me Raoelina. Même tentative de sa part pour disculper les deux pilotes en cause. Ces derniers ont argué, en marge de leurs déclarations, n'avoir pas été du tout informés sur le fait que l'avion transportait de l'or au moment où il a quitté la Grande île. Et de soutenir que leur mission était seulement de transporter des passagers qui ont loué l'avion pour l'Afrique du Sud comme destination, et pour affaires. D'ailleurs, l'avocat de l'ex-Dg de l'ACM, lors d'une rencontre préliminaire avec la presse, a soupçonné que l'or en question aurait été envoyé bien à l'avance en Afrique du Sud. Et que l'avion n'a fait alors que transporter les 3 autres suspects actuellement retenus par la justice sud africaine.. De toute façon, l'affaire ne devrait être encore éclaircie de sitôt, donc pas avant ce jour où l'on prévoit la reprise des débats à l'audience.
F.R
Le drame a encore frappé. La mauvaise qualité de service dans les hôpitaux publics reste d’actualité, voire empire si l’on tient compte des témoignages. Cette fois-ci, c’est une personne âgée qui a récemment succombé à cause de la négligence du personnel d’un Centre hospitalier public situé à Antananarivo. Le patient, pour insuffisance respiratoire, a été emmené à l’hôpital pour une urgence. Déjà sous oxygène, il était très faible. Dans la cohue au triage, le tuyau de la bouteille d’oxygène se serait détaché, coupant ainsi l’arrivée d’air. Face à cela, la famille de la victime s’est empressée de demander de l’aide au personnel, mais quel fut son grand étonnement lorsque les personnes en charge des lieux peinent à raccorder la machine. Aucun n’arrivait à réparer le tuyau. « Devant cette incompétence, nous avons cherché des médecins plus expérimentés afin de régler le problème, mais aucun n’y était sur place alors que le malade est en train de rendre son dernier souffle », témoigne le fils de la victime. « Le personnel de l’hôpital est seulement arrivé à notre secours en nous entendant pleurer suite au décès de notre père », a-t-il ajouté.
Questionné à ce sujet, nos sources auprès dudit centre hospitalier confirme le décès, mais avec une version différente. « Le service des urgences est actuellement débordé. Pour le cas du patient qui a succombé, ce n’était pas le tuyau qui a été débranché, sinon on aurait su la remettre en place. La bouteille en elle-même était défectueuse et présentait une fuite. D’ailleurs, le patient en question se trouvait déjà dans un état très grave », confie l’une de nos sources, voulant garder l’anonymat. Et d’ajouter « des procédures sont mises en place au sein de l’établissement quant à l’accueil et la prise en charge des malades. Les internes s’en chargent en premier, avant d’informer les médecins en cas de problèmes. Les spécialistes prennent le relais au cas où les complications persistent ».
Ras-le-bol des usagers
Ce genre de situation n’est pas le seul impliquant la mort d’un patient dans les hôpitaux publics suite à une « négligence ». Outre leur ras-le-bol, bon nombre d’usagers déconseillent l’hospitalisation dans les établissements publics à condition de disposer des moyens. Pis, certains affirment qu’il vaut mieux traiter le malade à la maison. « En plus de la peine à cause de la perte d’un proche, il arrive aussi que les médecins nous dépouillent de notre argent tout en sachant d’avance qu’il n’y plus rien à faire. Les factures des médicaments pleuvent alors qu’il n’y a pas d’amélioration et c’est la pharmacie de l’hôpital qui régale », s’exprime avec dépit l’une des personnes se trouvant également sur les lieux. La grogne et plaintes fusent de partout quant à la qualité déplorable des services dans les hôpitaux publics.
Toutefois, certains constatent une campagne de dénigrement des établissements hospitaliers. Ces derniers doivent faire face au manque de matériels, d’infrastructures et de ressources humaines. Les gardes et autres internes sont à bout de force en assurant plusieurs nuits blanches successives, dans des conditions qui laissent à désirer, à en croire les autres versions. A cela s’ajoutent les critiques et plaintes des usagers insatisfaits.
Pour le cas de ce décès, la famille a déjà déposé une plainte « pour non-assistance de personne en danger » à l’encontre de l’établissement et compte mettre en lumière les dysfonctionnements qu’ils ont vécus. Affaire à suivre …
La Rédaction