Au lendemain de la sortie médiatique de la procureure générale près de la Cour d’appel d’Antananarivo (PGCA), Razafiarivony Berthine, les informations arrivent au compte-gouttes sur ce projet d’attentat contre le Président Andry Rajoelina et des personnalités malagasy.
La récente information autour d’un projet d’attentat à la vie du Président de la République Andry Rajoelina a créé une indignation de la sphère politique. Sénateurs, députés, gouverneurs, politiciens, à travers leurs déclarations respectives, tous condamnent ce funeste projet.
Les tests d’évaluation étant achevés, dixit la ministre de la Communication, porte-parole du Gouvernement Lalatiana Rakotondrazafy Andriantongaririvo et les défis et enjeux du second mandat qui s’imposent, l’éventualité d’un remaniement ou d’une retouche de l’équipe gouvernementale se précise. Au fur et à mesure où l’hypothétique date se rapproche, elle crée des vagues, de fantasmes et fait apparaître des appétences souvent mal contrôlées jusqu’à provoquer une crise à l’intérieur même du régime.
De tous les cas de figure, Rajoelina Andry, le Chef de l’Etat, est le seul maître à bord pour apprécier sinon juger l’opportunité ou non de changer partiellement ou totalement son Gouvernement ou rien. Il tient ferme, à lui seul, la baguette non pas magique mais de décision. Inutile de faire des gesticulations ou des pressions directes ou indirectes !
A en observer de près, les ambiances du moins les surchauffes au sein des états-majors politiques et aussi à l’intérieur de la majorité au pouvoir dénotent l’intérêt suprême que suscite l’éventualité d’un remaniement ou d’une retouche du Gouvernement. Avoir son nom figurant dans la liste représente toujours une aubaine à ne jamais rater ! Pour ainsi dire que les prétendants et ce aux sièges dorés se bousculent au portillon. Pour sa part, l’Opposition, du moins l’aile HVM et consorts, affiche sans détours, son intention d’intégrer au sein du Gouvernement. Elle met en avant la nécessité d’établir un « Accord politique » avec les tenants du régime. Reste à savoir si le locataire d’Iavoloha, le seul maître à décider, considérera l’offre.
La tâche qui attend le Premier Magistrat du pays s’avère des plus difficiles voire compliqués. D’abord, Rajoelina doit oser se démarquer de toute forme de pression en externe aussi bien en interne du régime. Il lui faut aussi déjouer les pièges tendus en interne et en externe du pouvoir. Dans le cas où il opterait pour un remaniement général, le Chef de l’Etat doit dénicher au moins 22 à 23 oiseaux rares (OR). En principe, trois critères principaux même incontournables justifient le choix des heureux élus. A savoir, il faut que le nouveau ministre épouse l’orientation politique (Orange) du régime. De préférence, il ou elle présente un parcours politique au sein soit du TGV, soit du MAPAR, soit de l’IRD. Les parvenus de nulle part n’ont pas droit de cité à moins que le Chef ait une raison particulière justifiant son choix pour un poste particulier ! C’est une prérogative personnelle du Président de la République. Et tout le monde, militants ou sympathisants devront se plier avec. Ensuite, le ou la postulant (e) retenu(e) doit faire preuve de compétence technique selon le domaine concerné. Et enfin, il faut nécessairement avoir une réputation irréprochable en termes d’intégrité morale. Ce sont les trois qualités minima requises.
Le Président Rajoelina ne pourra pas ou ne devra s’aventurer à nommer des personnalités provoquant encore la zizanie ou des frustrations dans les rangs des militants affiliés aux formations alliées à l’Orange notamment au sein de la majorité parlementaire.
Ceci étant, le Président Rajoelina marche sur des œufs. Et on comprend aisément pourquoi, en dépit de l’urgence qui prévaut, il préfère prendre son temps. Certes, son entourage immédiat travaille d’arrache-pied pour l’épauler dans cette entreprise délicate.
Ndrianaivo
“Collabo” désigne un citoyen d’un pays sous occupation, mais qui travaille avec la puissance, ou bien le pays occupant ! C’était bien le cas de certains Français du gouvernement de Vichy. Ces individus qui ont agi en de véritables hommes de main de l’Allemagne nazie, afin de mener des actions subversives en France, lors de la 2e Guerre mondiale. Dans une période plus récente, l’attitude des opposants actuels de la diaspora malagasy en France n’est pour beaucoup d’observateurs qu’une copie conforme de l’esprit “collabos”, surtout quand il s’agit de parler de la restitution des îles Eparses par Paris.
Voyons donc à la loupe cette attitude de “petits collabos tropicaux” de Paris, car tout à fait diamétralement opposée aux efforts actuels des dirigeants malagasy pour que la France restitue à Madagascar les îles Eparses.
Le 14 juillet dernier, lors de la célébration de la fête nationale française à la résidence de France, Christophe Bouchard, l’ambassadeur de France, a pris un ton plutôt conciliant devant ses invités de marque. Il s’est particulièrement montré conciliant à reprendre le dialogue avec la partie malagasy sur cette brûlante question des îles Eparses. Signe d’une avancée certaine du dossier remis sur le tapis par le Président Andry Rajoelina lors de son face-à-face avec son homologue français, Emmanuel Macron, en 2019. Durant son discours, l’ambassadeur de France a particulièrement souligné la volonté partagée de la France de reprendre au plus vite les discussions entre les deux pays sur les îles du canal du Mozambique, comme les deux Chefs d’Etat s’y étaient engagés en mai 2019.
Le récent discours de certains membres de la diaspora malagasy de l’hexagone, est pourtant en nette distorsion par rapport à celui de l’ambassadeur. Tenue 48 heures après la fête nationale française et de cette déclaration du représentant à Madagascar de la France, la manifestation de quelques poignées de malagasy basées dans l’hexagone aurait été une occasion pour entendre la voix des dirigeants de l’association RMDM.
Mais grande déception pour les nationaux, ces Malagasy d’Andafy n’ont pipé mot sur cette exigence de Madagascar de reprendre son bien dénommé, îles Eparses. Cette minorité de la diaspora va ouvertement à contre-courant des efforts communs menés par les patriotes. Il n’est pas étonnant que ces derniers qualifient de collabos leurs compatriotes qui semblent inconscients de l’enjeu de la restitution qui nécessite pourtant l’union des malagasy. Au lieu d’avancer dans ce sens, ces « collabos » veulent la démission d’un Président de la République élu par la majorité des électeurs en 2019 contrairement à la dirigeante du RMDM qui n’a récolté qu’un zéro virgule et quelques poussières. « Je ne crois pas à ce que ces collabos vont oser tenir une manifestation pour exiger à la France la restitution des îles Eparses. La peur d’être extradés pour certains et expulsés pour d’autres ou d’un séjour non renouvelé prend le dessus sur d’autres considérations », ironise un observateur.
Effectivement, certains des manifestants de la place de la République samedi dernier et à l’instar de leurs commanditaires, ne vont pas se hasarder à retourner à Madagascar actuellement. Non pas qu’ils sont des vrais « opposants » mais tout simplement ils traînent des casseroles qui n’ont pas du tout rien à voir avec leur opinion politique. Et c’est cet égoïsme qui dicte la ligne directrice de leur « politique ».
La Rédaction
Une bombe. C’est l’effet de l’information lancée par la procureure générale près de la Cour d’appel d’Antananarivo(PGCA), Razafiarivony Berthine, hier en début de soirée. Celle-ci a convoqué la presse pour annoncer un projet d’attentat contre le Président de la République Andry Rajoelina.
« Le mardi 20 juillet dernier, les Forces de l’ordre ont procédé à l’arrestation des ressortissants malagasy et étrangers. Les preuves matérielles en possession des enquêteurs démontrent qu’ils ont échafaudé un vaste projet d’élimination physique de diverses personnalités malagasy dont le Président de la République Andry Rajoelina. A ce stade de l’enquête qui se poursuit, le parquet général assure que toute la lumière sera faite sur cette affaire », a déclaré la PGCA. Elle qui, en guise de réponse aux questions émises par les journalistes, s’est contentée de répondre que vu l’enjeu de l’affaire, elle ne veut pas divulguer d’autres informations.
Ainsi la voix officielle n’a relevé ni l’identité des présumés comploteurs encore moins leur nationalité et évidemment le nombre des personnes arrêtées. A la question de savoir où se trouvent actuellement ces conspirateurs et quelle entité procède à leur enquête, la première responsable du Parquet n’a pas également pipé mot. Une brève version officielle complétée néanmoins par les bruits de couloir difficiles tout de même à recouper. La prochaine convocation de la presse par la PGCA confirmera ces bruits ou les infirmera.
Deux personnes, de nationalité française mais l’une d’origine malagasy, seraient parmi les individus arrêtés en début de soirée du mardi 20 juillet. Il s’agissait d’un certain Philippe Marc François, un colonel retraité qui a dirigé le régiment de marche au Tchad (RMT). Sortant d’une école de guerre évidemment, il a reçu certainement une formation de commando. Celui-ci connait très bien l’Afrique francophone en étant présent au moment fort de la crise en Côte d’Ivoire, notamment à l’opération de destitution du Président Laurent Gbagbo. Etabli à Madagascar au mois de janvier 2020, son nom figure sur la rubrique des sociétés enregistrées auprès de l’Economic Board of Madagascar(EDBM). Philippe Marc François est effectivement le gérant de la société TSARA FIRST créée au mois de décembre de l’année dernière. Cette société a comme activités « l’investissement sous toutes ses formes, en son nom ou pour le compte de tiers, dans toute société industrielle ou de service ». Cette société qui apparemment englobe tout appartiendrait à un dénommé Paul Maillot Rafanoharana. Comme son nom l’indique c’est un Malagasy mais de nationalité française. Instructeur commando parachutiste à l’école des officiers de la Gendarmerie française, Paul Maillot Rafanoharana serait le second individu appréhendé par les Forces de l’ordre malagasy dans la nuit du mardi 20 juillet.
Ces deux français sont ainsi accusés d’atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat et voulaient reproduire dans la Grande île le scénario d’Haïti de la semaine dernière à l’issue duquel le président Jovenel Moïse a perdu la vie et son épouse gravement blessée.
De source bien informée qui veut garder l’anonymat, les renseignements fournis par une grande puissance occidentale représentée à Madagascar ont permis de déjouer les plans concoctés depuis des mois par ces présumés comploteurs avec comme objectifs la neutralisation et l’élimination de plusieurs personnalités malagasy dont le Président Andry Rajoelina.
Un projet funeste, qui s’est réalisé au Mali, Tchad et tout dernièrement en Haïti mais grâce ainsi à cette aide précieuse venant de l’étranger, a été déjoué à Madagascar.
La Rédaction
La Banque mondiale soutient les efforts du Gouvernement à faire face à la pandémie de Covid-19 ainsi qu’à engager une reconstruction efficace. Elle a octroyé à la Grande île une aide financière d’un total de 490 millions de dollars pour financer quatre projets qualifiés de structurants de développement, approuvés au préalable par le Conseil d’administration de la Banque mondiale. Ce partenariat s’inscrit dans le cadre d’un engagement plus global de l’Institution de Bretton Woods auprès de Madagascar à hauteur de 1,1 milliard de dollars. La signature de l’accord s'est tenue hier au palais d’Iavoloha au cours d’une cérémonie qui s’est déroulée en présence du Président Andry Rajoelina et de Marie-Chantal Uwanyiligira, responsable des opérations de la Banque mondiale pour Madagascar.
Dans le cadre de ce soutien, le secteur de la santé bénéficiera ainsi d’un soutien à hauteur de 100 millions de dollars afin d’appuyer l’acquisition de vaccins contre la Covid-19 et au renforcement du système de santé. Le deuxième secteur à bénéficier de cette aide sera le secteur économique. 150 millions de dollars seront en effet alloués à ce secteur, à travers le Projet de transformation économique pour la croissance inclusive (PIC3). Ce projet s’adressera particulièrement aux Petites et moyennes entreprises et entrepreneurs dans les secteurs du tourisme, de l’agribusiness et numérique. 200 millions de dollars seront alloués dans le secteur routier. Ce financement permettra aux autorités gouvernementales d’effectuer l’entretien et la maintenance de 1 200 km de routes à Madagascar dont la RN2, RN7, RN4, RN34, RN3a, RN5a, RN30, RN30a, RN50, RN12, RN45 et la RN25. Enfin, le Projet d’agriculture durable par une approche paysage (Padap) bénéficiera d’un fonds additionnel de 40 millions de dollars, qui contribuera à accroître l’accès aux services d’irrigation et aux techniques agricoles durables.
Marque de confiance
Le Président de la République de Madagascar, durant son discours de circonstance, a tenu à louer la volonté et la détermination de la Banque mondiale à appuyer Madagascar dans l’expansion des programmes sociaux et économiques, notamment pour soutenir la résilience de la population face aux impacts socio-économiques considérables de la Covid-19. Il a également souligné l’importance de la contribution de l’Institution pour soutenir les secteurs porteurs de croissance afin de favoriser la croissance économique, et de réduire la pauvreté à Madagascar. La signature des accords souligne en outre l’excellence des relations entre la Banque mondiale et l’Etat malagasy, a souligné le Président Andry Rajoelina.
« Cette année Madagascar a enregistré un record d’engagement de 1,1 milliard de dollars grâce à l’IDA. Et aujourd’hui à travers la signature de ces quatre accords de financement, la Banque mondiale à travers l’IDA prouve à nouveau qu’elle soutient Madagascar et adhère à notre politique de développement », a-t-il précisément indiqué. Des propos qui rejoignent ceux de la responsable des opérations de la Banque mondiale pour Madagascar. La signature de ces accords marque « le partenariat de qualité entre le gouvernement, le peuple et le groupe de la Banque mondiale (…) Nous nous réjouissons de l’excellente qualité de notre partenariat surtout que celui-ci apporte des résultats palpables qui touchent les 26 millions de malgaches », a indiqué Marie-Chantal Uwanyiligira.
Une signature qui vient par ailleurs également mettre du plomb dans l’aile des détracteurs du régime actuel. Lesquels soutiennent en effet une rupture de la confiance entre le pouvoir actuel et les partenaires financiers du pays et martèlent l’existence d’une mauvaise gouvernance et des détournements de deniers publics. Particulièrement regardant en ce qui concernant la gouvernance, les bailleurs tels que la Banque mondiale se seraient montrés réticents à accorder de nouveaux financements si les allégations de l’Opposition étaient avérées. Hormis les fonds pour le projet concernant l’acquisition de vaccin, dont le décaissement pourrait aller « très très vite », les premiers décaissements pour les autres projets sont dépendants des procédures et ne sont donc pas attendus avant cette année, à entendre les explications.
La Rédaction
Une initiative de la coopérative des femmes de l’Androy baptisée « Avotse ». Celle-ci a pu mettre en œuvre un projet celui d’une unité de transformation de manioc en « gari », ou poudre enrichie en vitamines. Il s’agit d’un moyen de conservation du manioc, l’un des produits spécifiques de la région, même au-delà de 3 mois. C’est également un moyen de contribuer à la lutte contre le kere dans cette partie de l’île. La coopérative regroupe plus de 1500 femmes actives issues de diverses associations. Ces dernières mettent en œuvre plusieurs activités, mais agissent communément dans la transformation de manioc en « gari », ou encore des fruits de cactus et de tamarins en confitures. « A travers les associations, nous avons comme ambition de renforcer notre contribution dans la lutte contre le kere, en identifiant des solutions pérennes. Nos activités visent également à promouvoir l’autonomisation des femmes afin qu’elles puissent mieux contribuer au bien-être de leurs ménages », s’exprime Vola Teandraza, présidente de la coopérative « Avotse ».
« J’ai été informée de ce projet innovant lors de mon passage à Amboasary Sud, cette année. Mais aussi convaincue des avantages que l’unité de transformation de manioc en « gari » pourrait apporter, après en avoir discuté avec les femmes de la coopérative », se rappelle Mialy Rajoelina, Première dame et non moins présidente de l’association Fitia. C’était hier lors de l’inauguration de l’usine à Ambovombe Androy. L’association Fitia n’a pas manqué de soutenir ce projet innovant. Pour sa part, le directeur pays de l’OIT à Madagascar en la personne de Coffi Agossou a fait un témoignage révélateur. « Ma famille a pu survivre avec la transformation et la vente de « gari ». D’ailleurs, j’ai pu finir mes études grâce à ma mère et cette activité génératrice de revenus », a-t-il révélé.
Notons que la Première dame a profité de son passage à Ambovombe pour remettre des machines de transformation aux femmes de la coopérative. Elle a également remis des semences et des matériels agricoles pour l’association « Ampela Mitraoke » à Ambovombe Androy. Ce soutien pourra contribuer à l’autosuffisance alimentaire ainsi qu’à la lutte contre la famine dans le Sud.
Recueillis par Patricia Ramavonirina
L’EPP Ankibay fait peau neuve
Des infrastructures aux normes à Ankibay. Ce Fokontany situé dans le District de Tsihombe dispose désormais d’une école primaire publique (EPP) récemment construite. Ces travaux résultent du partenariat entre l’association Fitia, l’OIT et la Fondation Viseo. En fait, les élèves et enseignants au sein de l’EPP Ankibay ont fait face à diverses difficultés pendant des années, avec les conditions précaires dans lesquelles ils ont dû suivre les cours. La toiture en paille favorisait les fuites durant la saison des pluies, entraînant la suspension des cours pendant des mois. Mais cette époque est désormais révolue, depuis l’inauguration des nouvelles infrastructures qui s’est tenue hier.
Comme le cas dans les EPP Behodatse et Ankazombalala, les élèves auprès de l’établissement ont bénéficié d’un repas chaud offert dans la cantine scolaire. Celle-ci a été opérationnelle depuis le mois de janvier dernier et ce jusqu’à la fin de l’année scolaire en cours. Les habitants ont, pour leur part, reçu des vivres et des lampes solaires, dans le cadre du projet « Hazavana ho anao »
P.R.
Une menace pour la population. A chaque saison des pluies, plus d’une centaine de familles voient leurs maisons inondées à cause des remblais et constructions illicites. En effet, la plupart de ces terrains sont des canaux d’évacuation des eaux. C’était le cas d’Anosizato, l’année dernière, le remblai et construction illicites ont fait des victimes et des dégâts matériels du fait que les lieux étaient une zone inondable.
Face à la recrudescence du remblayage illicite dans la Capitale, l’Autorité pour la protection contre les inondations de la plaine d’Antananarivo (APIPA) et la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) ont renforcé la surveillance. A noter que chaque semaine, au moins cinq remblais illicites sont recensés, selon le directeur général de l'APIPA, Rakotonjanahary Ranto, soit 25 par mois. Les quartiers de Tsiadana, Ankatso, Boulevard de l'Europe, By Pass sont les principaux concernés.
Ce responsable de rappeler que pour effectuer les travaux, les propriétaires devraient disposer de permis de remblai. « D'après les textes mis en vigueur, chaque titulaire doit obtenir une prescription d’urbanisme, l’avis technique de l’APIPA et le permis de remblai délivré par le maire, avant d’effectuer les travaux », soutient-il. Dans le cas contraire, des pénalités comme la remise à l’état et la confiscation ou mises en fourrière des camions transporteurs des remblais, une amende correspondant au double des frais alloués pour l’obtention du permis de remblai se référant à la superficie du terrain remblayé sont attribués aux contrevenants. Ainsi, les maires qui délivrent des permis pour des travaux de remblai ou constructions illicites seront punis suivant l’article 473 du Code pénal.
En rappel, jusqu'au 1er décembre 2021, le remblayage est autorisé au niveau des 43 Communes du Grand Tana. Au cours de l’année dernière, la CUA a enregistré pas moins de 700 interpellations de constructions et de remblais illicites.
Anatra R.