Politique

Où veut-on mener les Barea ? Bon nombre d’observateurs comme de simples profanes se posent cette question au vu de certaines informations et décisions ayant marqué l’actualité du ballon rond à Madagascar. Récemment, beaucoup auront remarqué la campagne visant à destituer le coach de la sélection malagasy de football, Nicolas Dupuis.
Encore dans l’attente de son nouveau président, qui devra être connu dans une semaine au plus tard, la Haute Cour constitutionnelle a néanmoins déjà rendu son premier arrêt. Ainsi, suite à la saisine de la présidente de l’Assemblée nationale, Ambohidahy a constaté la vacance de siège au sein de l’Assemblée nationale hier et a procédé au remplacement d’un député, suite au décès du parlementaire élu à Manakara.
Afin de protéger les Malagasy d’une éventuelle entrée à Madagascar d’autres variants de la Covid-19 qui commencent à sévir à l’extérieur, les autorités malagasy ont pris une décision stricte, celle de fermer définitivement l’entrée dans la Grande île. Les passagers en provenance de l’extérieur ne sont plus autorisés à rentrer sur le territoire de Madagascar, peu importe leur provenance. La décision a été prise en Conseil des ministres hier. Autorisée sous certaines conditions, l’entrée de certains passagers sur le territoire national depuis l’étranger est donc dorénavant totalement interdite.
Comme il fallait s’y attendre, le parti « Tiako i Madagasikara » et consorts choisissent encore le mauvais moment pour jouer les opportunistes. Alors que le pays plonge encore dans la crise sanitaire liée à l’épidémie de la Covid-19 et plusieurs compatriotes luttent encore contre la mort, Marc Ravalomanana et sa troupe n’ont pas trouvé mieux que de poursuivre leur quête insatiable du pouvoir.
Les hommages sont unanimes. Le décès de Désiré Razafindrazaka représente une grande perte pour le monde culturel. Emporté par la Covid-19, il a rendu son dernier souffle dans la nuit de lundi à mardi à l'âge de 59 ans. Président du comité d'organisation du Festival international « Madajazzcar », Désiré Razafindrazaka n'était jamais à court d'idée pour rendre le jazz plus accessible et plus proche du peuple.
Les masques tombent. Ces derniers jours, une campagne destinée à destituer le coach de la sélection malagasy de football fait le tour des réseaux sociaux, à travers quelques groupes de fans du ballon rond local. Sans afficher ouvertement leur objectif, ils proposent à ce que le poste d’entraineur des Barea revienne à Eric Rabesandratana, ex-défenseur du PSG. La campagne prend de l’ampleur et cette annonce du pressenti de sa disponibilité à occuper le poste n’est pas fortuite. Tout est bien orchestré et pas plus tard qu’en début de cette semaine, le dossier Rabesandratana a été discuté par quelques têtes pensantes…
Un bateau de petit tonnage ou boutre baptisé Nany, et qui a transporté une trentaine de personnes, membres de l’équipage inclus, a sombré dans l’embouchure de la ville de Tambohorano, sur la côte ouest de la Grande île. L’embarcation s’est littéralement disloquée sous les assauts des vagues, particulièrement puissantes. Ce drame maritime, survenu vers 15h lundi dernier, a fait 9 morts et 2 portés disparus, d’après un récent bilan.

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Editorial

  • Débrayage inapproprié
    Les employés de la JIRAMA déclenchent un mouvement de grève. Sauvage ou irréfléchie ! Anachronique ou irresponsable ! Anti-économique ou contre-productive ! On hésite de quel adjectif devrait-on qualifier de façon précise cette énième grève du personnel de la JIRAMA. Quoi qu’il en soit, un débrayage dans un service public est toujours considéré comme inapproprié. Quels que soient les arguments avancés pour justifier le geste, un arrêt de travail d’un service public comme celui de la JIRAMA pénalise en premier lieu les usagers. Les clients, pour ne pas le dire la population, se voient priver de leurs besoins fondamentaux : l’eau et l’électricité. En fait, ils sont punis pour quelque chose dont ils n’ont rien à voir. Dans ce genre de situation, les innocents usagers sont toujours les premières victimes. Et éternelles victimes ! Déjà en temps « normal », ils subissent le calvaire dû aux délestages intempestifs et aux…

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