Politique

Le confinement des populations d'Analamanga, d'Atsinanana et de Matsiatra-Ambony, mis en place pour endiguer la propagation de la pandémie de coronavirus, est prolongé jusqu'au 19 avril. Reclus chez eux depuis le 23 mars, les citoyens sont invités à rester chez eux et à ne sortir que pour des raisons exceptionnelles, deux semaines de plus. « La décision la plus sage est de poursuivre les efforts déjà entrepris. L'Etat d'urgence sanitaire est prolongé de quinze jours », a indiqué le Président de la République Andry Rajoelina, hier dans la nuit lors de son message à la Nation, diffusé sur la chaîne…
Depuis la découverte de 3 premiers cas de Coronavirus sur son territoire, Madagascar se prépare à affronter le virus COVID-19. Le pays, qui compte parmi les plus pauvres du monde, dispose cependant d'une forte expérience en matière de gestion des épidémies et d'infrastructures de pointe comme la Polyclinique d'Ilafy à Antananarivo.
Le Pr Jean-Paul Mira, chef de service réanimation à Hôpital Cochin (Paris 14è) d’un côté et le Pr Camille Locht, directeur de recherche à l’INSERM (Institut national de la santé et de la recherche médicale, établissement public français) de l’autre. C’est sans le moindre scrupule que ces deux hauts fonctionnaires français ont suggéré sur le plateau de LCI, le 31 mars dernier, de faire de l’Afrique un laboratoire d’expérimentation pour un candidat-vaccin contre le Covid-19.

Confinement partiel - Stop ou encore ?

Publié le vendredi, 03 avril 2020
Il y a deux semaines, le Chef de l'Etat Andry Rajoelina avait annoncé l'état d'urgence sanitaire et le confinement partiel pour Analamanga et Toamasina durant 15 jours au moins à compter du 23 mars à midi, justifiée par la "guerre" engagée contre la pandémie du coronavirus. Ces quinze jours arrivent à terme ce week-end. La question que se posent les citoyens malagasy est de savoir qu'en sera-t-il après ? Et ce d'autant que le Président de la République avait par ailleurs déjà indiqué qu'un bilan de l'évolution de la pandémie sera effectué ce jour.
La lutte contre la propagation du coronavirus demeure le principal défi de l’Etat malagasy. Dans le cadre de la bataille face à cette épidémie, qui a déjà causé la mort des milliers de personnes dans le monde et avec la présence de 70 cas confirmés à Madagascar, l’Etat malagasy a décidé de commander 5 millions de masques de protection. Hier, le Président Andry Rajoelina a effectué une visite à l’une des unités du groupe Aquarelle, sise à Tanjombato, une des zones franches ayant répondu à l’appel de l’Etat.
Les autorités ont annoncé hier 59 cas de coronavirus, principalement des cas importés. Mais les observateurs au pays redoutent désormais les cas contacts dont 7 cas au total ont été rapportés hier à 13 heures par le Professeur Vololontiana Hanta Marie Danielle, porte-parole officielle du Centre de commandement opérationnel – COVID-19. Avant-hier, quatre cas avérés de contamination au COVID-19, tous des cas contacts, avaient été annoncés. Il s’agit, pour rappel, de cas de contamination au nouveau coronavirus qui ne sont importés mais au contact avec une personne contaminée venant de l’étranger. L’un notamment est un jeune garçon âgé de 13…
Un ouf de soulagement ! Telle fut en gros la plupart des réactions des passagers qui ont été sujets au dépistage massif organisé par l’Etat malagasy depuis mardi dernier dans l’enceinte du CCI Ivato ainsi qu’au Jumbo Score à Ankorondrano. En dépit d’un nombre infime de cas positifs au COVID-19 (soit 4 cas confirmés lors du premier jour dans les deux sites), la majorité des concernés ont, en effet, été testés négatifs à la suite d’un dépistage rapide effectué sur place. Cette disposition a été prise pour endiguer la propagation du coronavirus dans le pays. Rappelons que ceux ayant été…

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Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

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