Publié dans Politique

Première journée de dépistage rapide - 1 319 personnes testées, 7 cas positifs détectés

Publié le mardi, 31 mars 2020


Un « ouf » de soulagement pour les passagers en provenance de l’étranger, ayant voyagé sur les vols internationaux s’étalant du 11 au 15 mars dernier, puisque leur mise en quarantaine a pris fin avant-hier. Afin de rassurer ces passagers qu’ils sont sains et n’ont jamais été en contact avec le coronavirus, ils ont passé le dernier Test de diagnostic rapide (TDR) au parking du Centre de conférence international d’Ivato et celui du Jumbo Score à Ankorondrano, hier. L’application des mesures de sécurité comme l’écart d’un mètre, le port des masques, la désinfection de tous les individus qui participent à l’opération comme les médecins, les passagers, les Forces de l’ordre, l’organisateurs, a été stricte et sans exception.
Pour la première journée, le dépistage a commencé convenablement. Une soixantaine d’internes ont réalisé le prélèvement dans ces deux endroits, tandis qu’une vingtaine de médecins biologistes ont fait la lecture des tests. Comme il s’agissait d’un diagnostic rapide, le résultat a été obtenu 15 à 30 minutes après chaque prélèvement. Sur ce, tous les passagers qui sont testés négatifs sont rentrés chez eux avec un certificat de fin de mise en quarantaine. 
D’après l’explication du docteur Rabenja Ralaimiadana, assistant technique auprès de la Direction de lutte contre les maladies transmissibles (DLMT) au sein du ministère de la Santé publique, ces individus ont déjà été testés « négatifs » durant leur mise en quarantaine. « Ces certificats leur sont attribués pour éviter la stigmatisation de la société. Cependant, le fait d’être testés "négatifs" ne signifie pas qu’ils pourront circuler librement, mais comme les autres citoyens, ils sont soumis aux mesures de confinement », avance-t-il.
Parallèlement à cela, les 7 personnes qui ont été testées positives, dont 4 au CCI d’Ivato, une à Ankorondrano et les deux restantes dans les centres de confinement, ont été immédiatement prises en charge par les médecins. En effet, elles seront de nouveau mises en quarantaine, en attendant le diagnostic moléculaire par amplification génique (PCR) effectué par l’Institut Pasteur de Madagascar. Ainsi, vu qu’elles ont été déjà en contact avec d’autres personnes, tous ces patients « contacts » seront aussi dépistés afin de limiter la contamination. Avant le commencement de ce TDR, 700 passagers ont déjà effectué un test et dont les résultats étaient tous négatifs.
Anatra R.



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Editorial

  • Présents ou non !
    Sont-ils là ou non ? La présence ou non des agents du Federal Bureaucrate of Investigation (FBI), Police Fédérale américaine, fait jaser. Le sont-ils physiquement sur le territoire ? Les autorités le confirment. Tandis qu’une frange de l’opinion relayée par certaine presse locale doute ! Jusqu’à remettre en cause publiquement la véracité de l’information officielle. Des suites de l’éclatement de la sulfureuse « Affaire des cinq Boeing 777 » dont la dimension et les impacts dépassent de très loin les limites territoriales de la République Malagasy, l’Etat malagasy sollicite la coopération des Services internationaux plus compétents en la matière dont entre autres le FBI et l’Interpol. Une presse étrangère faisait état d’atterrissages en Iran de cinq Boeing 777 immatriculés à Madagasikara. La curieuse information avait fait l’effet d’une bombe à Antananarivo. Illico, le ministre des Transports et de la Météorologie, à l’époque des faits, Valéry Ramonjavelo, directement concerné et entouré…

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