L’on constate en effet que tout ce qui peut discréditer le CVO est amplifié à outrance alors que, à l’inverse, toute information plaidant en faveur de ce remède est totalement occultée. C’est ainsi par exemple que, jusqu’à la date d’hier, certains articles de la presse étrangère continuent à reprendre les réserves émises dans son premier communiqué par l’Académie nationale de médecine de Madagascar (ANAMEM), en omettant de signaler qu’entretemps, cette dernière a déjà publié un second communiqué soutenant ouvertement le CVO. De même, on est prompt à dénicher et à rapporter abondamment les quelques publications sur les réseaux sociaux faisant état d’effets secondaires de ce remède mais bizarrement, on fait l’impasse sur les chiffres qui plaident en faveur du CVO depuis qu’il a fait l’objet d’une large distribution et qu’il a été utilisé dans le traitement des patients du Covid-19.
On pourrait, à la limite, comprendre cette attitude à sens unique de la part des médias étrangers dans la mesure où ces derniers ont d’évidents intérêts communs avec ceux qu’ils servent. Mais que dire de certains Malagasy de chair et de sang qui, l’on ne sait dans quel but, se mettent à jeter tout de suite le doute sur une découverte malagasy en train de faire ses preuves. « Il serait honteux que les effets produits par le CVO soient plus désastreux que les ravages causés par le Covid-19 lui-même », avait en effet prédit Ketakandriana Rafitoson, déléguée générale de Transparency International, dans une déclaration relayée récemment sur les réseaux sociaux. Un avertissement qui vaut ce qu’il vaut de la part d’une Malagasy sur un produit malagasy.
La Rédaction