Publié dans Politique

Statistiques sur le coronavirus - La vérité, rien que la vérité

Publié le vendredi, 08 mai 2020

Les mauvaises langues sèment la confusion autour des dernières statistiques sur les cas de coronavirus à Madagascar. Le ministre de la Communication et de la Culture, Lalatiana Rakotondrazafy Andriantongarivo défend que depuis le début de la pandémie, les autorités ont toujours dit la vérité.
La vérité dans la gestion de la pandémie de coronavirus. La vérité dans la publication des statistiques. C’est ce qu’a expliqué le Président de la République Andry Rajoelina au début de cette crise. Et il tient parole. Tel est le cas dans la publication des statistiques des personnes contaminées au Covid-19. Depuis le début, les autorités ont toujours joué la carte de la transparence. Le Chef de l’Etat a d’ailleurs précisé que les chiffres sont publiés par l’Institut Pasteur de Madagascar, en collaboration étroite avec l’Organisation mondiale de la santé.
Tous les chiffres publiés quotidiennement par le Centre de commandement opérationnel CCO Covid-19 Ivato sont des chiffres vérifiés et vérifiables, donc fiables. Tel est le cas des dernières statistiques qui ont fait couler beaucoup d’encre. Les autorités publient un chiffre de 35 personnes contaminées tandis que l’Organisation mondiale de la santé en a publié 67. Mais certains ont profité de cet écart pour mettre le feu à la poudre et semer la pagaille dans cette situation d’urgence sanitaire.
Le ministre de la Communication et de la Culture, Lalatiana Rakotondrazafy, a expliqué que les autorités n’ont publié que 35 cas confirmés. Elles ont délibérément pris la décision de ne pas publier les 32 cas. Cette décision a été prise non pour fausser les chiffres mais en l’attente d’une nouvelle confirmation. En effet, ces 32 cas font l’objet d’une vérification contradictoire par l’Institut Charles Mérieux de l’Université d’Antananarivo. D’ailleurs, les 35 cas font également l’objet d’une contre vérification. Le but principal est de refaire le test pour rassurer les personnes testées et la population.
Outre ces contre-vérifications, les autorités procèdent également à une enquête interne pour faire la lumière sur cette affaire. Il existe, en effet, des suspicions sur l’accroissement soudain de la capacité de l’Institut Pasteur de Madagascar à faire des tests quotidiens. Si auparavant cette capacité se situait aux alentours de 100 tests par jour, pourquoi cette augmentation soudaine à 252 ?...

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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