Publié dans Politique

Covid-Organics aux pays membres de la CEDEAO - Un don de Madagascar et non une vente

Publié le vendredi, 08 mai 2020


Madagascar n’a pas procédé à la vente de Tambavy CVO à la CEDEAO. Au contraire, grâce à l’initiative du Président Andry Rajoelina, la Grande île a fait un don aux pays membres de cette organisation, explique la porte-parole du Gouvernement, Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo.
La porte-parole du Gouvernement, Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo, met les points sur les « i » concernant le débat autour du communiqué publié par la CEDEAO, relatif au Tambavy CVO malagasy. Elle explique que ce communiqué est clair comme de l’eau de roche et ne prête pas à confusion. Ce communiqué publié le 6 mai 2020 indique que « Notre attention a été attirée sur une histoire qui fait la Une des médias et selon laquelle, la CEDEAO aurait commandé un lot de médicament dénommé Covid-Organics (CVO) auprès d’un pays tiers ».
Le communiqué en lui-même poursuit que « la CEDEAO et son institution spécialisée en matière de santé qu’est l’Organisation Ouest Africaine de la Santé (OOAS) se dissocient de cette affirmation et informent le public que nous n’avons jamais commandé ledit médicament ». Des propos sur lesquels la porte-parole du Gouvernement est d’accord. Elle soutient qu’effectivement la CEDEAO, en tant qu’organisation régionale, n’a jamais passé de commande de Tambavy CVO. Et par commande, il faut sous-entendre un deal commercial a souligné la ministre de la Communication et de la Culture.
Poursuivant ses explications, elle précise que ce sont les pays membres de cette organisation régionale qui ont demandé à bénéficier de ce remède traditionnel amélioré pour lutter contre la pandémie de coronavirus. En tout, il s’agit de 15 pays membres à savoir Bénin, Burkina Faso, Cap Vert, Côte d’Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Libéria, Mali, Niger, Nigeria, Sénégal, Sierra Leone, Togo et la Guinée Bissau. Le communiqué de la CEDEAO est donc « on ne peut plus normal », a précisé Lalatiana Rakotondrafazy Andriatongarivo.
Or, Madagascar n’a jamais vendu de Tambavy CVO aux pays membres de la CEDEAO. La République Malagasy a fait don de ce remède traditionnel amélioré au profit des pays membres de cette organisation régionale. Il s’agit ainsi d’une donation, sans contrepartie pécuniaire ou de quelque forme que ce soit.
A travers cette initiative, le Président Malagasy reste fidèle à ses propos. Il a affirmé à maintes reprises que dorénavant, Madagascar sera un modèle et l’espoir de l’Afrique dans ce combat commun contre le Covid-19
La Rédaction

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Editorial

  • Entre deux bourdes
    Etre le fils d’une ancienne « célébrité politique » et tenter d’exhiber le nom de son père, d’une part, s’aventurer à devenir le premier magistrat de la ville des Mille, de l’autre, relèvent de deux erreurs voire deux bourdes. Entre ces deux erreurs grossières, il faut savoir en profiter pour se frayer le chemin de la victoire. Trois candidats parmi les sept en lice pour conquérir le fauteuil de l’Hôtel de ville d’Antananarivo tentent de « vendre » le nom de leurs pères. Point n’est plus besoin de les citer nommément, on les connait. Ils ont un point commun, aucun d’entre eux n’a eu ou effectué un rôle électif ou une responsabilité quelconque à Antananarivo. Leurs pères respectifs ont été déjà d’une manière ou d’une autre responsables soit étant élus ou étant nommés à Antananarivo-Ville, président du Fivondronampokontany, député ou maire ou au-delà Premier ministre, Chef d’Etat.

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