Publié dans Politique

Découverte du CVO - Début des lobbyings contre Madagascar !

Publié le vendredi, 08 mai 2020


C’est parti pour des bâtons dans les roues. Depuis le jour où le Président Andry Rajoelina a annoncé la découverte d’un remède potentiel s’inspirant des plantes médicinales contre le Covid-19, les conflits d’intérêt au niveau mondial et particulièrement par rapport à l’industrie pharmaceutique commencent à se faire sentir. Rappelons qu’au lendemain même de l’intervention du Chef de l’Etat sur la chaîne nationale, la presse occidentale s’est hâtée de ridiculiser l’initiative du leader malagasy.
Le lancement du Tambavy Covid-Organics n’a pas arrangé la situation, puisqu’on observe aujourd’hui une grande vague de critiques frisant l’acharnement sur la Grande île. L’on n’hésite même pas à qualifier le remède « made in Madagascar » de « solution miracle » alors que le Président n’y avait nullement fait allusion. Le CVO étant un fruit de la recherche des scientifiques malagasy basée sur la médecine traditionnelle, il n’est pas question de remède miracle mais de phytothérapie. Les critiques s’enchaînent sous couvert de reportages diffusés par les médias occidentaux dont ceux français essentiellement. L’on peut, par exemple, citer des reportages visant  tout simplement à décrédibiliser les effets curatifs de l’Artemisia sur le coronavirus. Pourtant, la Chine, qui fut le pays d’origine de cette plante médicinale, n’a fait aucune objection. Les chercheurs chinois font même partie des collaborateurs ayant proposé leur aide pour améliorer cette découverte malagasy.
Poursuite de la percée sur le Continent africain
Il faut dire que la tournure actuelle de la situation était prévisible. Le peuple et les dirigeants malagasy doivent s’armer de courage car ce n’est, apparemment, que le début. En tout cas, l’émergence du CVO a révélé un élan de solidarité et de soutien en faveur de Madagascar.
Une bonne entame vers la reconnaissance redoutée par des grandes sociétés pharmaceutiques et certains organismes internationaux. Ils campent sur leur thèse de médicaments conventionnels alors que le bout du tunnel sur les résultats des recherches est encore lointain. « Au plus tôt, les recherches ne seront validées qu’au début de l’année prochaine. Nous sommes obligés d’utiliser le remède traditionnel entre nos mains en
attendant », a martelé le Pr Vololontiana Hanta Marie Danielle.
Les pays africains ayant reçu le don de Covid-Organics de Madagascar s’attèlent en ce moment à la validation du remède. Tout porte à croire que ce remède à base d’Artemisia pourrait donc désormais être inclus dans la procédure de traitement du coronavirus, dans un futur proche.
Du côté de la République démocratique du Congo, le CVO continue également sa percée. Avant-hier, un échantillon du Covid-Organics, a été présenté au président congolais, Félix Tshisekedi, lors de sa visite à l'Institut national de recherche biomédicale (INRB).
Hier encore, un autre pays africain, à savoir la Tanzanie, vient de bénéficier de don de CVO offert par Madagascar. L’avion spécial dépêché par le Président tanzanien a atterri sur le tarmac de l’aéroport de la BANI Ivato en fin de matinée. Cette nouvelle dotation ramène à près d’une vingtaine le nombre de pays africains à avoir déjà bénéficié du Corvid-Organics.
 La Rédaction

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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