Publié dans Politique

FFKM - Les commandes confiées à Odon Razanakolona

Publié le lundi, 20 juillet 2020

Nouvelle organisation au sein de l'Union des églises chrétiennes de Madagascar (FFKM). Après le décès du Pasteur Dr David Rakotonirina, qui avait assuré la présidence du FFKM tout en étant le leader de l'église luthérienne de Madagascar (FLM), les commandes de cette entité religieuse sont provisoirement confiées à l'Archevêque d'Antananarivo, Monseigneur Odon Marie Arsène Razanakolona. Le numéro un de l'église catholique assurera donc l'intérim jusqu'au changement officiel de la présidence tournante qui revient à l'EKAR l'année prochaine. Cette présidence tournante qui est tour à tour assurée par l'un des leaders religieux des quatre églises membres chaque année à savoir l'EKAR, la FLM, la FJKM et l'EEM.

 

La propagation du Covid-19 a fortement modifié les habitudes religieuses à Madagascar. Au début de la période du confinement à Madagascar, les cultes ont été suspendus au même titre que d'autres rassemblements à caractère culturel ou religieux. Par la suite, l'église protestante a été la première à procéder à l'ouverture des lieux de culte mais sans dépasser l'effectif de 50 personnes et avec une obligation de respect strict des mesures sanitaires (distanciation sociale de 1 mètre, port de masque, lavage ou désinfection des mains). L'église luthérienne a, par la suite, emboîté le pas à l'église réformée en procédant progressivement à l'ouverture des lieux de culte. En cette période de retour au confinement, les cultes sont de nouveau interdits. Chez les catholiques, la fermeture des églises a été observée depuis le début de la contamination jusqu'à maintenant, soit depuis 4 mois. Idem pour l'église anglicane qui a opté pour une interruption des cultes.

Pour leur part,  les chefs religieux ont continué à organiser un culte œcuménique diffusé sur la chaîne nationale. Malgré le décès brusque de son leader, l'église luthérienne a été représentée lors du dernier culte organisé dimanche dernier. Faut - il rappeler que le FFKM, en tant qu'acteur incontournable dans la vie de la Nation, a joué un rôle important dans la prise de décision des dirigeants depuis de début de la crise sanitaire. A preuve, les 4 leaders religieux ont été consultés par le Président de la République, Andry Rajoelina lors d'une série d'audiences au palais présidentiel d'Iavoloha au même titre que les autres chefs d'institution avant chacune de ses prises de décision notamment dans l'application de l'Etat d'urgence sanitaire et toutes les mesures y afférentes. D'ailleurs, le Chef de l'Etat avait déjà déclaré, au cours d'une de ses interventions télévisées, que ce sont les chefs religieux qui lui ont conseillé de se mettre au-devant de la scène pour s'adresser directement au peuple malagasy et rassurer celui - ci en cette période difficile que traverse le pays.

La Rédaction

Fil infos

  • Lake Village Ivato - Les appartements désormais mués en… cités universitaires
  • Actu-brèves
  • Présidentielle anticipée - La HCC assouplit le délai constitutionnel de 60 jours
  • Loi de Finances 2026 - Quand le budget trahit le renouveau
  • Actu-brèves
  • Hauts emplois de l’Etat - Pluie d’abrogations au ministère des Finances et celui de l’Education nationale  
  • UE- Madagascar - Vers un dégel des certains financements 
  • Actu-brèves
  • Réunion de l’OMC nationale à la Primature - Sécurité et stabilité au menu
  • Tentative de dissolution de la Fédération - Le football malgache en danger

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Soixante jours !
    Les deux semaines qui ont vu la présentation des membres du nouveau Gouvernement, sous la houlette du Premier ministre, chef du Gouvernement Herintsalama Andriamasy Rajaonarivelo, arrivent bientôt à leur fin. Onze jours se sont écoulés, il reste quarante neuf jours des soixante jours, temps imparti dicté par le président de la Refondation, colonel Michaël Randrianirina, lors de son discours d’installation dudit Gouvernement le 28 octobre 2025 au palais d’Etat d’Iavoloha. En effet, le Chef de l’Etat Randrianirina a donné, d’un ton ferme, soixante jours francs aux nouveaux membres du Gouvernement de faire leurs preuves, de quels bois ils brûlent, selon une certaine expression ! Le Président de la Refondation de la République se démarque du sentier battu en réduisant la « période de grâce » ou « d’essai » à 60 jours au lieu de 100 traditionnellement appliquée. L’origine des « Cent jours » remonte à l’Empire, phase de l’Histoire…

A bout portant

AutoDiff