Publié dans Politique

Nouveaux cas confirmés de Covid-19 - Les rapports quotidiens ne reflètent pas la situation du moment

Publié le mercredi, 22 juillet 2020

Non, le nombre de nouveaux cas, rapporté quotidiennement dans l’émission spéciale Covid 19 diffusée sur les stations audiovisuelles publiques et privées en milieu de journée, n’est pas le  reflet de la situation au jour J-1 et ce, contrairement à ce qui est ancré dans l’opinion publique jusqu’ici. Cela ne sous-entend nullement cependant que les chiffres rendus publics par les sources officielles soient erronés, loin de là. Il se trouve seulement que, pour différentes raisons, les chiffres en question sont décalés.

 

En premier lieu, ce décalage s’observe lorsque certains laboratoires d’analyse ne publient pas leurs résultats pour les cumuler dans les journées qui suivent. La conséquence est que le chiffre publié, dans un premier temps, est anormalement bas pour bondir par la suite d’une manière spectaculaire. C’est ce qui explique, par exemple, que le nombre de nouveau cas augmente ou diminue considérablement d’une journée à une autre, faisant ainsi croire à une aggravation ou au contraire, à une amélioration de la situation dans l’esprit du simple citoyen.

En second lieu, il convient de faire remarquer que les résultats des tests n’interviennent pas d’une manière instantanée. Si les déclarations officielles  font état d’un délai minimum de 72 heures pour les tests PCR, divers témoignages affirment être en attente de résultat plus de 10 jours après le prélèvement. Dans tous les cas, quel que soit le délai d’attente, ce dont on est sûr, c’est que les chiffres publiés quotidiennement lors de l’émission spéciale Covid-19, quant au nombre de nouveaux cas confirmés, ne concernent nullement le jour J-1. Ne serait-ce que pour donner une idée de la date de la situation qu’ils décrivent, les rapports quotidiens gagneraient donc à préciser, aussi bien les dates des prélèvements correspondant aux résultats publiés, que les dates des résultats sortis par les laboratoires.

Il est clair que, en l’état actuel de la remontée des données, il est pratiquement impossible d’avoir un cliché plus ou moins proche de la réalité du moment. Néanmoins, de telles précisions s’avèrent utiles et nécessaires, lorsque l’on sait que les pouvoirs publics  - dont les autorités au niveau des régions ou des collectivités décentralisées  -  s’appuient sur les chiffres officiels pour asseoir leurs décisions (confinement, couvre-feu, restriction des activités, etc.). Celles-ci peuvent donc se révéler être en déphasage par rapport à la situation qui prévaut dans les localités concernées. Le problème pourrait se poser notamment lorsque les mesures prises, dans un sens comme dans l’autre, sont en contradiction avec le vécu de la population.

La Rédaction

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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