Publié dans Politique

Attachement au principe de souveraineté - Tentative de meurtre médiatique à l’endroit d’Andry Rajoelina

Publié le mardi, 04 août 2020

Une véritable tentative de discrédit contre le Président de la République de Madagascar Andry Rajoelina est visiblement en cours depuis quelques semaines. Une vaste campagne médiatique à charge, qui a suscité le courroux de bon nombre de citoyens malagasy, mais également des citoyens étrangers, notamment sénégalais, qui dans une tribune diffusée sur un site sénégalais, a mis les pieds dans le plat pour dénoncer un funeste projet. Pour ce site, « la méthodologie n’est pas sans nous rappeler celle qui fut toujours employée par le camp occidental lorsqu’il s’est agi de porter atteinte à l’intégralité morale d’une personnalité politique opposée à sa boulimie prédatrice ».

 

Le lancement de la tisane bio contre la Covid-19 mais également la relance du débat sur la récupération des Iles Eparses auprès de la France, sont possiblement à l’origine de cette curieuse entreprise. « La volonté de récupérer cet ensemble d’ilots militairement et stratégiquement à la France, poussa en retour le soft power français à lancer la campagne de discrédit médiatique. Une diabolisation qui connaîtra un niveau d’intensité supérieure avec cette fois-ci le Tambavy-CVO », opine l’auteur de l’article.

Si ce ressortissant étranger précise de prime abord qu’il est prématuré de porter un jugement sur les vertus ou non curatives du remède, étant donné que même les scientifiques n’ont pas émis d’avis définitifs sur le produit, il estime toutefois que dans le contexte de pandémie actuel, les Chefs d’Etat doivent pouvoir s’illustrer en actant des décisions répondant aux mieux aux besoins des populations locales sans avoir à en référer à l’ancienne puissance coloniale, ce qui serait donc le cas avec le CVO. De fait, la vaste campagne de dénigrement vis-à-vis du Président malagasy serait ainsi la conséquence de la volonté de ce dernier d’agir « pour l’intérêt de son pays et en faveur d’une Afrique qui gagne parce qu’elle est souveraine ».

Stratégie de diabolisation

Pour l’auteur de l’article, la méthodologie ressemblerait d’ailleurs à celle des impérialistes, qui consisterait à profiter ou créer une situation de blocage et de tension intérieure, à faire jouer les relais médiatiques à l’international et à créer l’emballement au niveau de l’opinion publique et encourager par là-même les logiques de cassures au sein de la population du pays.  « Pour in fine attendre la fameuse bavure ou la répression mal contrôlée face aux attaques des agents agitateurs pour mieux ostraciser au niveau international ledit régime répressif », indique l’article.

Appelant à la vigilance de tous les instants dans ce combat pour l’émancipation, l’article invite surtout à sonder sous la surface pour déterminer la provenance des attaques pour permettre de comprendre qui est le véritable ennemi. Et l’article de conclure ainsi que « les attaques contre Madagascar sont à inscrire dans la stratégie classique de diabolisation de tous ceux qui, d’une façon ou d’une autre par les choix politiques courageux entrepris, constituent ainsi une menace pour les intérêts néocoloniaux ».

C’est l’objectivité et le professionnalisme des correspondants locaux de ces médias étrangers qui sont aujourd’hui mis à l’index par bon nombre d’observateurs à Madagascar. Les articles écrits par ces journalistes sont en effet systématiquement à charge contre le pouvoir local, usant même dans certains cas de contre-vérités. A ce sujet justement, dernièrement le ministère de la Défense nationale se sentant victime suite à un article écrit par un correspondant local, publié par une presse française, s’est notamment vu obligé de sortir un communiqué pour mettre en  garde contre toute désinformation…

La rédaction

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Editorial

  • Date maudite !
    Treize mai, date à effacer ! Ce samedi, jour pas comme tous les autres samedis, 13 mai 1972, date où les mouvements de grève des étudiants grossis par tous les élèves de la Capitale, prenaient une allure radicale, point de non retour, sur l’Avenue de l’Indépendance, devant l’Hôtel de Ville, baptisée désormais Place du Treize mai. Il y a cinquante-trois ans en ce jour du 13 mai 2025, les Forces républicaines de sécurité (FRS) chargeaient à balles réelles les manifestants à Analakely devant l’ancien Hôtel de Ville. Le sang a coulé ! Il y a eu des morts et des morts ! Les choses allaient se précipiter. Pris de panique sinon aux abois, feu Président de la République Philibert Tsiranana enchaînait des décisions qui aboutirent, au final, à la chute du régime PSD. Le Général de Division Gabriel Ramanantsoa, Chef d’ Etat-major de l’Armée prit les rênes du pouvoir suite…

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