Publié dans Politique

Dénigrement du régime Rajoelina - Amnésie internationale s’en mêle !

Publié le mercredi, 05 août 2020


Déclaration publique. Une lettre venant de l’Amnesty international fait actuellement le tour des réseaux sociaux et elle est adressée, dit-on, au public.  A lire cette lettre, ça saute aux yeux que celui ou celle qui l’a rédigé joue fortement le jeu de ceux qui ne cessent de dénigrer le régime en place et ce depuis belle lurette notamment durant cette période de pandémie. A force de chercher la petite bête, cet organisme international est atteint de cécité et de surdité, à l’instar de certains médias internationaux dont les correspondants dans la Grande île  ne cessent de véhiculer des informations à sens unique. Ces détracteurs du régime ne veulent entendre la moindre explication autre que celle pour le sensationnel. C’est un peu dommage qu’Amnesty international, réputé dès fois par son objectivité, gobe toutes les liquides mises dans son verre sans faire de distinction entre buvable et non. 
D’une simple panne technique dont est victime une chaîne privée jusqu’à la détention d’un homme politique pour trouble à l’ordre public en passant par la suspension des phoning sur les radios, l’Amnesty évoque une entrave à la liberté d’expression et à celle de la presse. Un raccourci qui décrédibilise encore un peu plus l’Amnesty international qui, en dépit des explications des autorités malagasy, fonce tête baissée dans ce qu’il qualifie de répression des droits humains. Les observateurs se demandent si le fait d’imposer aux chaînes de radio et télévision privées, état d’urgence sanitaire oblige, de diffuser les informations officielles sur la situation de la pandémie équivaut à un contrôle. Une réquisition, autorisée par la loi en vigueur, mais qui ne dure que 30 minutes par jour au maximum. Il suffit d’écouter les journaux parlés et de voir les journaux télévisés des chaînes privées à Madagascar pour constater le pluralisme dans le traitement des informations. Ni le ministère de la Communication ni une autre entité publique n’ont donné des sanctions ou fait des remontrances aux journalistes sur leurs critiques envers les lacunes, les défaillances ou même la gabegie dans les hôpitaux par exemple. Ces reportages « osés » ont permis aux autorités de rectifier le tir. Néanmoins, des précisions étaient faites au cas où ces critiques seraient jugées infondées. De là à déduire qu’il y a une entrave à la liberté de presse ou à la liberté d’expression, Amnesty international doit certainement revoir sa copie…
La Rédaction

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Editorial

  • Session incertaine
    Selon la Constitution, Art. 75 alinéa 3, la première session ordinaire du Parlement se tient le premier mardi du mois de mai consacrée principalement à l’adoption de la Loi de Finances. Normalement, l’ouverture officielle de la session ordinaire des deux Chambres parlementaires doit avoir lieu ce jour 7 mai dans la matinée pour les élus députés de l’Assemblée nationale à Tsimbazaza et dans l’après-midi pour le Sénat à Anosikely. Observateurs et analystes se rejoignent à émettre le doute sur la certitude de la tenue selon la règle de l’art de cette Session. Des zones d’ombre pèsent.

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