Publié dans Politique

Double explosion à Beyrouth - Une ressortissante malagasy parmi les victimes

Publié le jeudi, 06 août 2020

Le consulat honoraire de Madagascar au Liban a indiqué qu'un ressortissant malagasy a été blessé dans la double explosion meurtrière qui a eu lieu à l'intérieur du port de Beyrouth, la capitale libanaise. Aucune autre information n'a pour l'heure été rapportée, si ce n'est qu'il s'agirait d'une femme, selon les précisions fournies par la représentation malagasy sur place. Les autorités libanaises ont pris en charge les soins de cette ressortissante malagasy. Sa vie ne serait pas en danger, selon les informations communiquées.

« La ressortissante malagasy a subi quelques blessures suite à l'explosion qui a secoué Beyrouth, elle a ensuite été transférée à l'hôpital, où elle a reçu les soins nécessaires, et elle va bien », rassure le Consul honoraire de Madagascar au Liban, Mohamed El Jouzou, nommé il y a tout juste quelques mois. A part ce cas, aucun ressortissant malagasy ne figurerait pour l'instant parmi les victimes des explosions survenues le 4 août au port de Beyrouth.

La double explosion meurtrière qui a secoué la capitale libanaise serait due aux 2 750 tonnes de nitrate d'ammonium, un sel blanc et inodore, utilisé comme base de nombreux engrais azotés sous forme de granulés. Cette substance aurait été stockée dans un entrepôt du port qui a explosé, causant des dégâts sans précédent dans la capitale libanaise.  Les deux déflagrations à l'intérieur du port ont fait 137 morts, 5 000 blessés et des dizaines de disparus, selon le dernier  bilan communiqué. Les autorités libanaises ont demandé de l'aide de l'étranger.

Ce genre de cas précis remet, dans tous les cas, en avant la nécessité pour un expatrié ou un voyageur de s'inscrire au niveau de la représentation diplomatique malagasy sur place. L'inscription à l'ambassade ou dans ce cas, le service consulaire permet en effet aux responsables d'agir en cas d'urgence et pour essayer d'apporter son assistance en cas de besoin. Le constat actuel est pourtant que bon nombre de Malagasy installés à l'extérieur oublient souvent de se signaler au niveau des représentations diplomatiques malagasy et ne se signalent que quand il y a une urgence.

La rédaction

Fil infos

  • Groupe Sodiat - Tous les comptes bancaires de ses sociétés bloqués ! 
  • Coopération bilatérale - D’Antananarivo au Grand Sud, Paris lance des projets inclusifs à Madagascar
  • APMF - Le personnel lance un ultimatum
  • Assises des partis politiques - Une transition de trois ans et un partage de sièges
  • Antananarivo sous les eaux - L’héritage de nos choix collectifs
  • Perquisitions abusives et musclées - Les Forces de l’ordre invoquent la sûreté de l’Etat
  • RN7 en chantier  - Le calvaire jusqu’à la fin des pluies
  • A défaut d’armes et d’argent cachés - Pillage et vandalisme à Mantasoa
  • Lutte contre la corruption - L’ENMG plaide pour une transmission rapide des preuves
  • Groupe Sodiat - Des comptes réduits à zéro

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

A bout portant

AutoDiff