Publié dans Politique

Délivrance de faux diplômes d'études - Une femme jetée en prison

Publié le vendredi, 11 septembre 2020

Récemment, une femme d'entre deux âges a été placée sous mandat de dépôt pour une affaire de faux diplômes d'études dans laquelle on l'incrimine. Celle-ci a démarré à la suite d'une plainte déposée par le directeur d'un institut privé de la place auprès du commandement de la section de recherche criminelle de la Gendarmerie, à propos de cette dame. Dans cette plainte, elle a été pointée du doigt d'avoir fabriqué des faux diplômes au nom dudit établissement. Le pire, c'est que, sur ces certificats, l'accusée a imité la signature de la victime.

Sitôt informé, ce service de Gendarmerie a  entamé les recherches qui ont débouché sur l'arrestation de la concernée. Au cours de son audition, elle était passée aux aveux. Elle n'a pas ainsi caché qu'elle a déjà fabriqué plusieurs, et dont une bonne partie serait entre les mains des acheteurs. Et on a affaire à une professionnelle. D'après la Gendarmerie, Cette femme a même réussi à modifier, sinon falsifier la liste comportant les noms des élèves ayant passé avec succès leurs examens. Une falsification qu'elle n'a pas hésité à colporter jusqu'au niveau du département en charge des équivalences (diplômes) au sein du ministère de la Fonction publique. On la soupçonne également d'avoir utilisé ses faux diplômes en vue de procéder à un reclassement.

Après la mise en détention provisoire de la concernée, la Justice soumet deux autres suspects sous contrôle judiciaire. Pour la Gendarmerie, la deuxième étape de l'enquête devra consister à démasquer des éventuels complices, ainsi que ceux qui possèdent ces faux diplômes.

D'après toujours la Gendarmerie, la Primature/DLC a parallèlement porté plainte. Devant cette situation, la Gendarmerie met en garde l'opinion pour qu'elle ne soit aucunement tentée d'acheter de faux diplômes, et qu'on l'exhorte pour dénoncer rapidement en cas de suspicion. Le faux est une infraction, voire un fléau qui porte sérieusement préjudice à la vie communautaire, dans le monde du travail, et même le secteur de l'investissement dans le pays. La prison attend tous ceux qui sont impliqués.

Franck R.

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Editorial

  • Date maudite !
    Treize mai, date à effacer ! Ce samedi, jour pas comme tous les autres samedis, 13 mai 1972, date où les mouvements de grève des étudiants grossis par tous les élèves de la Capitale, prenaient une allure radicale, point de non retour, sur l’Avenue de l’Indépendance, devant l’Hôtel de Ville, baptisée désormais Place du Treize mai. Il y a cinquante-trois ans en ce jour du 13 mai 2025, les Forces républicaines de sécurité (FRS) chargeaient à balles réelles les manifestants à Analakely devant l’ancien Hôtel de Ville. Le sang a coulé ! Il y a eu des morts et des morts ! Les choses allaient se précipiter. Pris de panique sinon aux abois, feu Président de la République Philibert Tsiranana enchaînait des décisions qui aboutirent, au final, à la chute du régime PSD. Le Général de Division Gabriel Ramanantsoa, Chef d’ Etat-major de l’Armée prit les rênes du pouvoir suite…

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