Pour l'heure, les enquêteurs de la Gendarmerie tentent de trouver la lumière sur ces disparitions collectives. Les victimes n'ont aucune trace de coups, ni blessures, balayant ainsi toute suspicion de meurtre. En revanche, la thèse d'une asphyxie par du Co2 provenant du feu de charbon, semble être la plus plausible.
Un avis que le veuf éploré ainsi que des responsables de son quartier, lors d'un constat, semblent partager, en attendant que les Forces de l'ordre puissent tirer l'affaire au clair. Ce n'est pas la première fois qu'un drame pareil s'est produit dans le pays, même dans la Capitale comme c'était le cas dans le quartier d'Anosibe il y a deux ou trois ans de cela. Car beaucoup d'autres personnes ont également trouvé la mort, d'autres sur le point de l'être, dans des circonstances similaires. A cause de leur méconnaissance du risque et du danger que pourra occasionner la fumée, beaucoup de gens dorment à plusieurs, dans une ou des pièces où un feu de charbon continuent de s'allumer. En agissant ainsi, les malheureux pensent trouver ainsi un moyen pour se chauffer les nuits d'hiver. Souvent, ce sont les familles nombreuses et se trouvant dans la précarité, sans parler donc de leur manque d'instruction, qui font une telle pratique. C'est là qu'on tire la sonnette d'alarme aux autorités en place pour qu'elles fassent une campagne de sensibilisation de masse sur un tel danger.
Franck R.