Publié dans Politique

Drame à Antsirabe II - Un chef de famille voit subitement les siens décimés

Publié le dimanche, 13 septembre 2020

C'était le drame au sein d'une petite famille de Maromandraisoa, Commune rurale de Sahanivotry, District d'Antsirabe II, vendredi soir dernier. En revenant d'une mission dans la ville d'eaux, un chef de famille a été atterré en découvrant que les siens ont tous trouvé la mort pendant son absence. Dans la liste des victimes : sa femme de 35 ans et ses cinq enfants, dont le plus petit a à peine un mois, et l'aîné, 10 ans. Leurs corps avaient été retrouvés dans l'appartement où les victimes étaient réunies quelques moments avant que la mort ne les a fauchées ainsi. On ignore encore à quel moment préludant à son retour le drame s'est-il produit.

 

Pour l'heure, les enquêteurs de la Gendarmerie tentent de trouver la lumière sur ces disparitions collectives. Les victimes n'ont aucune trace de coups, ni blessures, balayant ainsi toute suspicion de meurtre. En revanche, la thèse d'une asphyxie par du Co2 provenant du feu de charbon, semble être la plus plausible.

Un avis que le veuf éploré ainsi que des responsables de son quartier, lors d'un constat, semblent partager, en attendant que les Forces de l'ordre puissent tirer l'affaire au clair. Ce n'est pas la première fois qu'un drame pareil s'est produit dans le pays, même dans la Capitale comme c'était le cas dans le quartier d'Anosibe il y a deux ou trois ans de cela. Car beaucoup d'autres personnes ont également trouvé la mort, d'autres sur le point de l'être, dans des circonstances similaires. A cause de leur méconnaissance du risque et du danger que pourra occasionner la fumée, beaucoup de gens dorment à plusieurs, dans une ou des pièces où un feu de charbon continuent de s'allumer. En agissant ainsi, les malheureux pensent trouver ainsi un moyen pour se chauffer les nuits d'hiver. Souvent, ce sont les familles nombreuses et se trouvant dans la précarité, sans parler donc de leur manque d'instruction, qui font une telle pratique. C'est là qu'on tire la sonnette d'alarme aux autorités en place pour qu'elles fassent une campagne de sensibilisation de masse sur un tel danger.

Franck R.

Fil infos

  • Ve Sommet de la COI - Mobilisation exceptionnelle des Forces de l’ordre
  • Actu-brèves
  • Décès du Pape François - Andry Rajoelina salue la mémoire d’un homme de paix
  • Intégration régionale - Andry Rajoelina plaide pour la libre circulation dans la COI
  • Visite d'Etat d'Emmanuel Macron à Madagascar - Des signatures d'accords en perspective
  • Trafic de tortues protégées - Un député et ses complices envoyés à Tsiafahy
  • Route des Hydrocarbures - Fin du chantier avant les fêtes de Pâques
  • Actu-brèves
  • Visite du Président Macron à Madagascar - L’Opposition malgache se couvre de ridicule
  • Projets stratégiques - Le Japon injecte plus de 65 milliards d’ariary à Madagascar

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Problématique nationale ?
    La Grande île manque d’eau ! Contradictoire ! L’eau, cet élément le plus précieux parmi les quatre essentiels pour la vie, à savoir la terre, l’air, le soleil et évidemment l’eau, semblerait nous faire défaut en ces temps-ci ? Pour en devenir une problématique nationale. Le conditionnel est de rigueur. Quelque part, on doute sur la pertinence de la chose. On confond, semble-t-il, la situation naturelle du pays avec les dysfonctionnements de la compagnie nationale JIRAMA et du département de l’eau sur la gestion de cet élément indispensable à la vie. En fait, ce n’est pas l’eau qui manque, c’est la gestion rationnelle qui fait défaut. On n’est pas dans les pays du Golfe où l’océan du sable domine l’environnement ou en plein désert du Sahara où l’eau n’existe pas. Certes, il y a le grand Sud où les pluies se font rares, mais de là à dire que l’eau…

A bout portant

AutoDiff