Publié dans Politique

Session ordinaire de l’Assemblée nationale - Les dossiers transmis par la HCJ au menu

Publié le vendredi, 18 septembre 2020


La seconde session ordinaire du Parlement débutera au mois d’octobre prochain. Le président de la commission spéciale sur les dossiers de la Haute Cour de justice, Tsabotokay Honoré, rassure qu’ils sont en phase de préparation pour pouvoir se pencher sur ces dossiers.

Troisième mardi du mois d’octobre. La seconde session ordinaire du Parlement débutera dans à peu près un mois. La Constitution malagasy, dans son article 75 alinéa 2, dispose en effet que la seconde session commence le troisième mardi du mois d’octobre. Cette session est principalement consacrée à l’adoption de la loi des finances.

Lors de cette seconde session ordinaire, les yeux des observateurs de la vie politique seront rivés sur la commission spéciale devant se pencher sur les dossiers que la Haute Cour de justice a transmis.

Le président de cette commission, Tsabotokay Honoré, s’est exprimé sur le sujet. Il a affirmé que l’Assemblée nationale a reçu une dizaine de dossiers de la part de la Haute Cour actuellement. Et les membres du bureau de la commission se préparent à examiner d’ores et déjà ces dossiers.

La dizaine de dossiers transmis par la Haute Cour de justice ne seront pas uniquement débattus par les membres du bureau, mais également par tous les membres de la commission spéciale. Les infractions soulevées dans ces dossiers sont en effet graves et qu’elles ne soient pas prises à la légère.

Le député Tsabotokay Honoré a énuméré entre autres que les dossiers concernent l’enrichissement illicite, des affaires de bois de rose, et des détournements de deniers publics. Le président de la commission n’a pas cité de nom sur les dossiers. Il a juste mentionné que ces dossiers remontent du temps de la Transition et du précédent régime.

Les faits et gestes de cette commission spéciale seront scrutés de près par les observateurs de la vie politique, lors de la prochaine session ordinaire du Parlement. Il est indéniable que ladite commission propose la mise en accusation ou non. Et qu’il appartient à la commission plénière de voter la mise en accusation. Néanmoins, l’aboutissement d’un quelconque dossier démentira les assertions comme quoi la Haute Cour de justice est vouée à l’échec.

Fil infos

  • Au lendemain de mai 1972 - Madagascar au rendez-vous des actes manqués
  • Antananarivo - Un concours de propreté pour les 192 Fokontany
  • Maminiaina Ravatomanga - « Nous répondons à nos détracteurs par nos valeurs »
  • Maison de force de Tsiafahy - Le meurtrier de Nanah déclaré évadé
  • Lac Iarivo et Village Artisanal - Deux projets phares pour transformer Ivato et Antananarivo
  • ACTU-BREVES
  • Actu-brèves
  • Vol de bovidés - Durcissement des peines en vue
  • Collecte de riz 2024 - L’Alaotra-Mangoro se prépare
  • Assemblée nationale - Pas de face-à-face ministres-députés avant juin

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Date maudite !
    Treize mai, date à effacer ! Ce samedi, jour pas comme tous les autres samedis, 13 mai 1972, date où les mouvements de grève des étudiants grossis par tous les élèves de la Capitale, prenaient une allure radicale, point de non retour, sur l’Avenue de l’Indépendance, devant l’Hôtel de Ville, baptisée désormais Place du Treize mai. Il y a cinquante-trois ans en ce jour du 13 mai 2025, les Forces républicaines de sécurité (FRS) chargeaient à balles réelles les manifestants à Analakely devant l’ancien Hôtel de Ville. Le sang a coulé ! Il y a eu des morts et des morts ! Les choses allaient se précipiter. Pris de panique sinon aux abois, feu Président de la République Philibert Tsiranana enchaînait des décisions qui aboutirent, au final, à la chute du régime PSD. Le Général de Division Gabriel Ramanantsoa, Chef d’ Etat-major de l’Armée prit les rênes du pouvoir suite…

A bout portant

AutoDiff