Publié dans Politique

Mairie d’Antananarivo - Des élus oublient leur principale mission

Publié le mardi, 20 octobre 2020

Pour la première fois depuis longtemps, l’espoir était de nouveau permis chez les Tananariviens. La Commune urbaine d’Antananarivo s’orientait dans le bon sens avec l’accession de nouveaux élus, toute tendance confondue, à l’Hôtel de ville de la Capitale. Pour un certain nombre d’observateurs, enfin, la Ville des mille se mettait en mesure de rattraper son retard de développement par rapport aux autres Capitales d’Afrique. Mais patatras… Au lieu d’aider l’exécutif communal, certains des élus municipaux font en effet passer leur frustration avant les intérêts de la majorité. A l’instar d’une élue qui a tourné le dos à ses colistiers et qui se permet depuis plusieurs mois de critiquer ouvertement quasiment chacune des réformes avancées par l’Exécutif. Des réformes qui font pourtant partie des engagements de campagne de la liste qu’elle a menée durant les élections municipales et communales. Quid également de certains de ces conseillers municipaux qui, pour des raisons apparemment bassement politiques, sont allés très récemment demander la déchéance du président du Conseil municipal de la CUA. Une demande qui n’avait pas abouti car elle avait été rejetée par la Préfecture de Police d’Antananarivo.
 En tout cas, au lieu de ramer pour aider la Capitale à avancer, ces élus tiennent le développement de la ville en otage. La situation doit évoluer. Un geste de tous les élus, toutes obédiences politiques confondues, est attendu. Et ce, pour que la marmelade politique qui n’en finit pas actuellement, cesse. La ville a hérité d’une gestion catastrophique. Une centaine d’opérations conséquentes dans tous les secteurs d’activités doivent être entreprises par l’exécutif communal. Aujourd’hui, des entreprises d’assainissement sont actuellement en cours. Le maire Naina Andriantsitohaina fait preuve de détermination à récupérer le patrimoine de la Commune et à démolir les box illicites construits ici et là dans la Capitale. Oublié dans les tiroirs de l’Hôtel de ville, le Code municipal d’hygiène a été réactivé par le maire.  Il compte réinstaurer la discipline, l’ordre et le respect de la loi au-devant de la scène. L’objectif est que la Ville des mille retrouve son lustre d’antan. Mais ces actions nécessitent l’adhésion des conseillers municipaux. Les électeurs dans la Capitale attendent de leurs conseillers municipaux des actions pour faire avancer les choses et non le contraire.
La rédaction

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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