Publié dans Politique

Lutte contre la Covid-19 - Roland Ratsiraka veut encore semer le chaos

Publié le lundi, 26 octobre 2020


A qui profitent ces propositions absurdes ? La prise de position du politicien Roland Ratsiraka dans la lutte contre la Covid-19 suscite des interrogations. Tout porte à croire que les manœuvres de ce député sont loin de servir l’intérêt supérieur de la Nation. Après de vaines tentatives de semer le chaos à Toamasina, au moment fort de l’épidémie à Madagascar, voilà que cet ancien candidat à la présidentielle revient à la charge.
Comme à son habitude, il s’est exprimé sur les réseaux sociaux. Récemment, le numéro un du MTS a remis en question la décision de l’Etat de maintenir la fermeture de nos frontières en dépit de la levée de l’Etat d’urgence sanitaire. « Pourquoi tuer le tourisme et les échanges économique, culturel et commercial ? », affirme le parlementaire sur l’une de ses publications. Pourtant, le Président de la République était clair quant à la motivation de cette décision : la santé des malagasy prime avant tout. Roland Ratsiraka propose aussi « d’imposer des tests au départ et mettre des caméras thermiques dans les aéroports », ainsi que « de s’occuper des hôpitaux au lieu d’investir dans des stades et autres ». En d’autres termes, il continue de minimiser le danger que représente cette pandémie pour la santé publique. Voir la population être profondément affectée ou tuée par ce virus est visiblement le cadet des soucis de ce politicien. « Ce ne sont pas des touristes testés et contrôlés puis mis en quarantaine qui vont aggraver notre situation », lance – t –il encore dans la même publication.
Prétentions mal placées
Au passage, il ne manque pas de faire de l’autopromotion faisant une comparaison avec l’épidémie de peste qui a sévi dans le pays en 2017 et en affirmant quasiment avoir géré cette crise avec brio. Il souligne qu’aucune mesure de confinement n’était imposée au moment de l’épidémie de peste en 2017. Des propos des plus absurdes lorsqu’on sait que l’épidémie actuelle n’a strictement rien à voir avec la peste. Même les pays les plus développés tâtonnent encore quant à la manière de gérer ce virus d’ailleurs dénommée « nouveau coronavirus ». Les déclarations de Roland Ratsiraka ne sont rien d’autres que de  pures prétentions qui sont d’ailleurs très mal placées.
Dans nos anciennes publications, nous avons déjà évoqué le fait que l’épidémie du coronavirus est devenue un véritable créneau pour le député de Toamasina, Roland Ratsiraka afin de véhiculer sa mauvaise foi politique. L’on se remémore ainsi des propos de ce politicien déchu incitant les habitants de la capitale du Betsimisaraka à passer outre les mesures de confinement édictées par l’Etat. Le leader du parti MTS avait suggéré que le confinement n’était nécessaire qu’en cas de décès du coronavirus. Pourtant, d’aucuns n’ignorent que seules les dispositions strictes de confinement avaient permis au Grand port d’éviter une véritable hécatombe.
La Rédaction

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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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